le vilain petit cannard - Quête Hebdomadaire [31/10]

Une nouvelle aventure m'attendait, j'étais plus fort, cela était une évidence, je me sentais plus fort. Je ne savais pas trop si c'était mon cerveau qui me jouait des tours ou bien si je l'étais réellement devenue, mais l'esprit influe sur le corps, alors j'étais devenu plus fort cela était indéniable. Un large sourire apparu sur mon visage tandis qu'une bulle apparue au-dessus de ma tête, encore une épreuve, une épreuve qui allait faire de moi un homme plus fort ! Il était donc temps de partir une fois de plus du canapé de mon ami et de me rendre dans les hauteurs de Kamakura.

Je devais nager dix kilomètres dans un étendu naturelle, ce n'était pas la mer à boire, cette fois ça s'rait beaucoup plus facile. J'étais poussé par un drôle de sentiment d'euphorie oubliant totalement en quelle saison nous étions, j'avais totalement fait abstraction de cela et j'allais le regretter plus tard. Je pris ainsi le vélo de mon ami et je me rendis dans les hauteurs, il y avait là-bas une grande étendu d'eau, je pourrais facilement faire ma quête-là.
Ce que je pouvais voir lorsque j'étais en haut de la pente, c'était un spectacle magnifique, un spectacle où l'on pouvait voir la nature dans toute sa splendeur, enfin, je n'avais pas de temps à perdre, je me rendais ainsi très rapidement près du point d'eau avant de déposais le vélo et de me préparer à plonger en enlevant mon pull, mais c'est à quelques mètres du borde de l'eau que je me rendis compte de la température, mon cerveau bugea quelques secondes avant de me rendre compte que si j'y allais maintenant, je ferrais sûrement un choc thermique et je mourrais sur-le-champ ! Je n'avais pas non plus l'envie faire l'aller-retour, le seul choix qui me restait maintenant, c'était de plonger avec tout mes affaires et surtout entrer dans cette eau doucement.

Après une dizaine de minutes d'hésitation et de préparation, mon corps pénétra enfin l'eau qui devait être, dans le meilleur des cas, dans les alentours de dix degrés Celsius, c'était froid, mon visage commençait à virer au bleu, je ne devais pas rester statique, il fallait que je commence à bouger.
C'est alors que je commençais doucement à nager, je dois dire qu'au début, j'avais commencé à nager tel un enfant de 5 ans, comme un poisson. Il fallait que je réchauffe mon corps et je pense que c'était le meilleur moyen, la nage d'enfant.
Après cinq minutes, mon corps avait repris sa couleur normal, mais la froidure n'avait pas disparu, j'avais toujours froid et ma respiration avait accéléré, il ne fallait surtout pas que je passe en hyperventilation. Je devais avoir parcouru trois cent mètres, il était temps de commençait le crawl, c'était beaucoup moins marrant que je le pensais finalement.

Le temps passait et mes muscles me disaient de m’arrêter tandis que mon haut collé à ma peau me faisait ressentir une sensation que je n’appréciais vraiment pas. Je n'avais parcouru que deux kilomètres, et cela, en quarante minutes, c'était horrible, pire que je le pensais, je m'étais sur-estimer. Il fallait que je fasse une pause, c'était nécessaire.
Une fois sortit de l'eau et étendu sur le côté, je crachais littéralement tous l'air dans mes poumons avant d'en inspirer à nouveau. Il fallait que je replonge, car je n'étais pas sûr de pouvoir y retourner.
Cela prit en toutes cinq longues heures afin de réaliser les dix kilomètres, mon corps était à bout, j'étais presque sûr que j'avais certains organes qui s'étaient arrêter, mon corps était à la limite de l'hypothermie, je voulais me retrouver au plein milieu d'un volcan à l'heure qu'il ait. Plus jamais je ne devais faire cela sans m'être préparé, c'était horrible, mon corps ne pouvait plus tenir lorsque je suis sorti, je ne faisais que trembler.
Fort heureusement un vieil homme m'avait vu et m'attendait sur le bord de l'eau, il me fournit un gros manteau qu'il avait pris au cas où comme il faisait du camping et me fournit également une boisson chaude, j'aimais ce vieil homme alors que je ne le connais absolument pas. Il me regarda avec un grand sourire.

« Vous êtes totalement fou le jeune, mais je respecte ce que tu viens de faire jeune homme. Seul un fou ou un guerrier pourrait faire ce que tu viens de faire. Alors prend ton temps et réchauffe toi bien guerrier fou. »

Un large sourire apparu sur mon visage tandis que je buvais sa boisson chaude et que je voyais sur le moniteur en haut de mois que j'avais réalisé l'objectif, je devais devenir plus fort et plus résistant, surtout plus résistant si je voulais survivre aux prochaines épreuves, car je pense que celle-ci était plutôt facile comparée à ce qui nous attendait.