Colocation entre deux jeunes femmes

Je me disais souvent que la chance n’était pas de mon côté ses temps-ci.
Bon certes, j’ai eu le droit à une semaine entière de repos dans une série d’hôtels à Hokkaido, m’ayant permit de rencontrer la mi américaine nommé Hoshino, mais après ? Rien ! Niet ! Nada ! Le système me harcèle presque toutes les semaines, le boulot se fait toujours aussi rare, l’hôpital a augmenté les factures… Tiens, même le propriétaire s’est dit qu’il fallait que le loyer augmente. J’ai beau lui avoir dit que ça ne se faisait pas ou que son logement ne valait pas autant, parler à un âne aurait donner le même résultat.

*Soupire* Au niveau de la fenêtre, le quartier restait animer. Noël était passé et le Nouvel An arrivait à grands pas. Pour beaucoup, c’était une occasion de célébré, mais pour moi, ma situation actuelle m’empêchait d’avoir le sourire jusqu’aux oreilles et si je descendais, les chances pour que je lâche un mot de travers étaient élever.
Ce n’était pas la faute aux enfants qui riaient, ni aux parents qui discutaient avec leurs proches, alors pour ne pas envenimer le tout, mes pieds n’avaient pas quitter mon toit.

- Et niveau messagerie… Rien.

La joie.

- Ça me fait penser, mes affiches collés aux alentours du quartier n’ont pas donnés grand choses non plus.

Avant même que je rentre dans ce foutu donjon et que je ne devienne une joueuse, j’avais postulé pour un colocataire afin de diminuer le coût du loyer.
Mais ça n’a pas marcher. Enfin si, mais pas de la manière que je voulais.

- Quand le type en face te regarde avec des yeux bizarre, tu ne le laisse pas rester chez toi.

J’ai un physique de rêve, mais voir la personne en face avec des mains possiblement baladeuse et dégageant un air gênant… Juste non.

- En priant pour que la nouvelle année soit meilleure.

La neige avait laisser ses marques ici et là, l’air froid s’infiltrait à travers les failles de la vitre, signe que l’hiver était là pour encore les semaines à venir.
Au delà de la vitre, un signe attira mon attention. Un des enfants du quartier me fit signe pour je ne sais quelle raison, apaisant ma mauvaise mine tandis que je lui rendis son salut.
Me perdant dans mes pensées, je m’allongeais sur le sol, me remémorant les derniers évènements qui ont chamboulés mon quotidien et qui continueront l’année à venir.

- Ma demande doit être déjà traitée.

Oui, une demande, une demande de donjon.
Si je devais m’en sortir, le choix était simple. L’envie n’y étais pas, hors, je ne pouvais pas refuser. Et avec ce qu’il s’est passer avec cette quête, je ne pouvais plus rester les bras croisés.
Je dois avancer, même si je risque d’en mourir.

*Baboum*

Secouant la tête pour ne plus penser à cette sensation qui me glaçait le sang, je fermais les yeux, voulant me reposer un peu.