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Kinoshita Tsubaki
Kinoshita Tsubaki
Chasseur
Messages : 15
Date d'inscription : 16/10/2020

The Monkey under the Tree [100%] Empty The Monkey under the Tree [100%]

Ven 16 Oct - 9:17

Kinoshita Tsubaki (木下 椿)

  “ Sous-texte ou citation ”

Âge : 20 ans.
Nature : Chasseur.
Sexe : Féminin.
Orientation : Ouest.


Nationalité : Japonaise.
Métier : Livreuse de repas à côté de ses chasses.
Guilde : Chevaliers.
Avatar : Saotome Ranma/Ranma-chan - Ranma 1/2

  icône de présentation

 
Présentation

Statistiques


Caractéristiques
The Monkey under the Tree [100%] FghfhgForce : 100
The Monkey under the Tree [100%] FghfhgAgilité : 50
The Monkey under the Tree [100%] FghfhgConstitution : 65
The Monkey under the Tree [100%] FghfhgPerception : 25
The Monkey under the Tree [100%] FghfhgIntelligence : 10

Affinité élémentaire
The Monkey under the Tree [100%] Fghfhg Feu.

Archétype
The Monkey under the Tree [100%] Fghfhg Guerrier.

Physique et mental


Le physique peut être une source de complexes. Ceci est on ne peut plus vrai pour un enfant métisse dans une société reconnue pour sa xénophobie. Il est difficile d’affirmer que son héritage la ravissait. Même, si elle venait à être franche et factuelle, à réfléchir à tête posée ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, la jeune femme a plus souffert de ce que ses parents lui ont donné.

Malgré leur insouciance et leur maladresse, Tsubaki voue un amour loyal envers ses parents, notamment sa mère. La rousseur de ses cheveux comme le bleu de ses yeux, qui lui valent bien de moqueries, viennent d'elle. Il en va de même pour les quelques taches de rousseur cachées ici et là. Cependant, tout n'était pas à jeter : aussi la chasseuse ne pouvait pas se plaindre du mètre soixante-cinq qu’elle avait également hérité. Sa corpulence est aussi un de ses atouts : aucune maladie, ni handicap. Tsubaki était et reste en bonne santé. Ses muscles se sont définis à force d’entraînement, ses os plus solides que jamais—et, oui, ses attributs féminins ne sont pas négligeables, mais le simple fait d’en faire mention est suffisant pour la réduire dans un silence embarrassé. Un trait typique de son père japonais, une de ses rares caractéristiques provenant du pays du soleil levant.

Physiquement plus grande et forte que sa petite sœur, même, que la moyenne des japonaises, il est difficile de déterminer de qui elle tire le plus sa personnalité entre ses deux parents. Son sens de l’honneur et sa loyauté sont typiques de son père, mais ce petit côté irresponsable, libre d’esprit et surtout inattentif viennent assurément de sa mère. L’assiduité qu’elle applique à apprendre et à s’améliorer laisseraient penser qu’il s’agirait de Shimotakatani s’il venait à être une femme. Mais c’est sans compter sur sa forte voix et son incapacité à tenir en place ses émotions que l’on vient à penser “Ah, on dirait vraiment Nora”. Ultimement, à force de la connaître, n’importe qui vient à penser que Tsubaki est un parfait mélange entre son père plutôt traditionnel et sa mère assez rebelle.

Mais Tsubaki reste Tsubaki, et s’il y a bien quelqu’un à qui elle est comparée depuis sa tendre enfance, c’est bien “le Singe”. Non pas qu’elle fut née en l’an du Singe (2020 étant l’an du Rat), mais qu’elle arborait des caractéristiques similaires à un grand homme dans l’histoire du pays, et que ses parents voient en elle comme sa descendante. Une vision bien tordue, aux yeux de la rousse ; et qui est très certainement faux. Porter le même nom de famille, être comparée à un primate, et évoquer le soleil ; ce n’était pas assez pour prouver une théorie aussi farfelue. Et pourtant, la voir grignoter devant une télévision et aspirer à être une héroïne leur suffit amplement. La voir trembler et suer à la simple pensée de son maître, cela leur évoquait la relation entre ce grand homme et son supérieur il y a bien longtemps.
Décidément, heureusement que sa dévotion pour le pays a commencé par eux, depuis ce fameux jour ...

Énergique — Loyale — Assidue — Réactive — Ouverte d’esprit — Optimiste — Empathique — Passionnée
Lente d’esprit — Désorganisée — Inattentive — Naïve — Irresponsable — Rebelle — Bruyante

♦ Son placard à vêtements contient principalement des tenues de sport et des tenues traditionnelles —japonaises et chinoises.
♦ Ses tenues chinoises lui sont imposées par son maître. Après négociation, elle doit les porter en donjon. Libre à elle d’en porter d’autres en dehors.
♦ Ses étagères sont remplies de manga et DVDs sur le genre Sentai. (Et pas Hentai.)
♦ Elle est comme une mère poule avec sa petite sœur, même si la personne en question la rejette en bloc.
♦ Elle aime l’okonomiyaki, l’été et les bains.
♦ Elle a horreur des abeilles, son cousin et les manipulateurs.
♦ La simple évocation de son maître suffit à l’effrayer.

Histoire





Ère Sengoku.
Une époque difficile pour le pays du soleil levant, dont les terres se voyaient foulées par des armées et tachées par le sang de batailles. L’époque de conflits territoriaux et de conquête, principalement connue pour une des figures emblématiques du pays : le redoutable Oda Nobunaga. C’est grâce aux actions de Oda, mais aussi de deux autres unificateurs du nom de Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu que le peuple japonais pu connaître l’ère prospère d’Edo, durant lequel le Japon s’est réunifié. Parmi ces trois hommes, et dans la culture moderne, Oda est, sans aucun doute, le plus réputé. Les deux autres, non pas moins louables, connaissent également une certaine popularité.
Cependant, il est difficile de dire que la réputation de l’un d’entre eux commence par son statut d’unificateur. À vrai dire, sa réputation se maintient surtout de par la similarité de son faciès à un primate, et de son rôle de serviteur aux côtés du premier unificateur. À cela s'ajoutent son aisance dans les relations sociales, mais aussi de sa réussite à l’édification de bâtiments: une légende stipulant que, du jour au lendemain, il aurait fait construire une forteresse. Bien sûr, une telle réussite est impossible dans la réalité. Mais il était indéniable que cet homme au surnom de “Singe” avait réussi bien des exploits.
Mais peut-être que le plus grand, au delà de la réunification, était qu’avant cela, il n’était qu’un simple orphelin porteur que d’un seul et unique nom, Hiyoshimaru. Un don du soleil.

2025.

À l’époque, j’étais un enfant débile.
Non, pas qu’à l’époque, en fait— on pourrait dire que déjà à l’époque, j’étais un enfant débile. Il faut bien avouer que, pendant les jours qui ont suivi la première découverte d’un donjon, je comprenais rien à ce qu’il se passait. J’avais cinq ans, au moins; c’est suffisamment jeune pour que j’ai l’excuse de ne pas encore trop comprendre ce qu’il se produisait autour de moi. Mais là où cette excuse ne marche pas, c’est que mes professeurs comme mes parents ont essayé de nous expliquer la situation, et que les autres gamins dans ma classe étaient tout aussi effrayés que les adultes eux-mêmes. Comment dire qu’avec ma tête de merlan frit remplie de dessinés animés de super héros, c’était grillé. Enfin, c’était surtout beaucoup plus évident quand je faisais partie de ceux qui se faisaient remonter les bretelles et mettre au coin. Surtout quand mes maîtres et maîtresses me décrivaient comme “distraite et ayant un potentiel qui n’attend que de se développer avec le temps”. Il n’y a pas besoin de parler un japonais parfait pour comprendre qu’ils disaient que j’étais attardée, m’enfin !... Pardon, je digresse, non ?
Tout ça pour dire que quand il y a eu les premiers portails, je m’en fichais. J’étais dans ma bulle, passait mon temps à jouer, faire mes devoirs comme une enfant sage, et m’occuper de ma petite sœur de trois ans— déjà à l’époque, j’étais une grande sœur gaga de Ha-cha— enfin, Haruki.
Quand j’y repense, la raison à pourquoi je ne ressentais pas la peur, c’est parce que je me voyais devenir un héros, plus tard. Je me voyais suivre des entraînements acharnés, comme mes idoles à la télévision et dans les mangas, pour affronter les grands méchants, protéger ma famille et remporter la victoire !
… Mais bon, on connaît tous la réalité, je ne vous apprend rien.

Printemps 2032.

Quand je suis entrée au collège, il n’a pas fallu longtemps avant qu’on m’appelle Saru. Vous vous rendez compte, un peu, de ça ? Saru !? En quoi j’ai l’air d’un singe, moi ! … Quoique, quand j’y pense, j’étais plutôt turbulente. Je vous ai bien dit plus tôt que j’étais distraite. Dites vous qu’à force de grandir, je ne me suis pas assagie, bien au contraire. On avait beau se moquer de moi quand je disais vouloir servir la justice étant gamine, ça n’a pas suffit pour que ça rentre dans mon crâne qui était en titane face à ce genre de remarques. De ce fait, même en devenant adolescente, je continuais à travailler dur pour ressembler aux chasseurs que je voyais à la télé ou dans les rues de Sapporo. J’étais un piètre exemple pour ma petite sœur, qui avait plus l’air d’être l’aînée que moi.

Quand son lit était propre, fait et impeccable juste après son réveil, le mien restait aussi défait que la semaine précédente. Sa table de nuit était ordonnée, tandis que la mienne était couverte de bandes dessinées et magazines — avec une chaussette qui, je ne sais comment, parvenait à se retrouver là. Notre chambre était vraiment contrastée d’un coin à un autre, c’était assez impressionnant quand j’y repense ! Remarque, c’est toujours plus ou moins le cas. C’est juste moins évident, vu qu’on ne partage plus les mêmes murs.

Malgré ça, mes parents m’aimaient, et m’acceptaient telle que j’étais. Je dis ça, mais ils avaient cette hypothèse assez farfelue, depuis toujours au vu de notre arbre familial, que nous descendons de ce grand homme japonais : Toyotomi Hideyoshi. Apparemment, ce gars avait porté le nom de “Kinoshita” pendant une période. C’est suffisant pour qu’en faisant le lien avec le reste de ma famille, plutôt importante, ils —surtout mon père— estiment que le sang d’un “homme illustre” coule dans mes veines. Comment, après, ça, j’avoue que j’en ai aucune idée. Je veux dire, il a eu des enfants ou pas ? Comment ils s’appellaient ? On nous apprend des trucs à l’école, mais est-ce qu’il y a vraiment tout dedans ? Et même s’ils nous disent tout, est-ce qu’au moins je vais réussir à retenir ?...
Dans tous les cas … Comment expliquer ça … Ce surnom, là, de singe. Je le supporte pas, mais quand j’ai voulu en parler à mes parents, leurs bouches disaient des trucs dans le genre de “Mais non, ne t’en fais pas, tu n’es pas comme un singe”, tandis que leurs yeux avaient plus l’air de sourire. Comme s’ils s’en fichaient un peu. Maintenant que j’y réfléchis, c’était probablement parce qu’il s’agissait d’un énième argument en faveur de leur théorie.

Ce dîner était probablement l’un des rares moments où je les détestais un peu. Mais pas le seul.

Été 2036.

Si je devais décrire un des arguments principaux de ces insouciants de parents qui sont les miens, c’est, comme dit plus tôt, notre arbre familial. Notre nom de famille est Kinoshita; et, dans le Japon, nous ne sommes bien évidemment pas les seuls à porter ce nom de famille. Il y a mes parents, ma sœur et moi, mais aussi la branche principale. Oui, vous avez bien lu. La branche principale.
Mon père a un frère aîné. Ce même frère aîné est à la tête d’une plutôt grande — et vieille. — firme de restauration, ancrée au Japon depuis plus d’un siècle et qui, apparemment,  commence son expansion mondiale. Je vous épargne les détails économiques et financiers, mais il faut bien comprendre du coup que si mon père est un homme d’affaires rattaché à cette même entreprise, la somme qu’il gagne est certes au dessus de la moyenne japonaise, mais clairement ridicule comparée à son aîné. Et je ne vous parle même pas de nos deux autres oncles, qui, eux, ne font même pas partie de l’entreprise.
Du coup, même si nous autres de la branche secondaire nous vivons une vie plutôt normale de japonais aisés, nous avons un peu une sorte de “double vie” quand nous sommes invités à des repas de famille auprès de mon grand oncle. Je n’exagère pas si je viens à vous dire que, le soir-même avant les vacances d’été, je me suis changée de l’uniforme de mon lycée de quartier pour porter une tenue mille fois plus chère que le pain au yakisoba que je mange à midi. Je n’étais pas à l’aise dans cette robe, ce soir-là. Heureusement pour moi, c’était la dernière fois que je venais à porter ce genre de vêtements, je suppose ?
Je vais pas y aller par quatre chemins, mais avec le temps, mon envie de justice est passée de “protéger ma famille et remporter la victoire” à “servir le pays et garantir un futur à ma petite sœur”. L’argent, le pouvoir, tout ça, c’est trop compliqué pour moi. Je suis pas faite pour les jeux de réflexion, de manipulation et de conquête. Du coup, forcément, quand mon cousin et futur héritier de la firme faisait de longs discours sur sa quête de richesse, d’expansion, d’élévation —et de femmes aussi, mon cerveau n’a pas vraiment réussi à calculer tout ça. J’aimais pas vraiment ce qu’il disait, et ça ne faisait ni queue ni tête, pour moi. Tout ce que j’en retirais, c’était qu’il était prêt à utiliser ses futurs employés pour monter encore plus haut et obtenir encore plus qu’il n’avait déjà. Ah, quand j’y repense : il m’avait aussi dit que, comme je n’ai pas eu d’éveil, je ne devais pas rêver et commencer à me secouer pour devenir aussi beau, intelligent et admirable que lui. Oui, c’était surtout ça qui m’avait révoltée.
Alors je l’ai frappé.
D’ailleurs, fait marrant : pendant tout ce temps, il était des premiers à me comparer à un primate. Quand on en a reparlé avec Haruki, elle m’a dit que c’était avec la force d’un gorille que sa dent a fini par tomber par terre.
Mais oui, je l’ai frappé. Un peu trop fort, s’il a fini par se retrouver par terre. Sur le coup, ça m’a pas mal détendue et libérée. Le problème, c’est que s’il a perdu une dent ce soir-là, moi, j’ai perdu ma place dans la famille.

Automne, 2036.

On va pas sortir les violons, mais il a été décidé que mes vacances d’été comme le reste de l’année seraient gâchés par de la “réhabilitation”. Mon père s’est fait sermonner par tous ses frères sur mon comportement exécrable, et, en guise de punition pour avoir osé porter la main sur la future figure de notre famille, j’ai été envoyée auprès d’une connaissance de mon quatrième oncle. Pendant un an, je devais suivre l’éducation de Hannya-san dans des monts paumés, au-dessus du parc de Daisetsuzan. J’ai beau être stupide, je savais que ce genre de pratiques seraient illégaux, surtout que je venais tout juste avoir mes seize ans. Apparemment, c’est là que l’argent faisait des merveilles —et des cauchemars.
… C’était la pire année de ma vie.
Shishou : telle était ma façon d’adresser Hannya-san, mon maître. Un homme dans la quarantaine, excentrique au possible, qui apparemment formait des chasseurs au Japon comme en Chine. Lui-même chasseur, l’offre qui lui a été proposée pour s’occuper de moi était suffisante pour faire une pause dans ses activités.
Cet homme était … Non, décidément, je peux pas vraiment le décrire. Il avait toujours des livres étranges à portée de main, et reposait sur un mélange de principes et valeurs japonais et chinois. Il avait cette tendance à me hurler dessus et en essayant d’enfoncer 4000 ans d’histoire et de sagesse dans ma cervelle, tout en m’obligeant à suivre des entraînements physiques dont quelques-uns semblaient sortir de shônen. J’avais beau me plaindre ou essayer de lui faire cracher le morceau sur les origines de ses pratiques douteuses, il se contentait de me reprendre avec sa canne et m’en ajoutait encore plus. Ultimement, si je venais à échapper à la mort en évitant de faire un de ses exercices bizarres, je me retrouvais à faire des pompes ou de la musculation. Non, vraiment, tenir sous une cascade d’eau froide un temps donné et courir avec des sacs de pierre dans le dos, avouons-le, il voulait m’envoyer à la mort en croyant qu’on était dans Dr*g*n B*ll ou *n* P**c*, non !? Encore aurais-je eu un éveil, je ne dis pas ; mais ce n’était clairement pas le cas, et il semblait comme l’oublier !
J’ai beau me plaindre de lui, un point sur lequel je ne pouvais pas le critiquer, c’était son art martial. Sur le moment, c’était un enfer duquel je voulais sortir pour retrouver ma sœur et mes amis. Aussi douteux pouvait-il être, avec son masque de Hannya sur la coin de sa tête, sa passion pour les arts martiaux était réel. Le véritable entraînement, c’était les jours où il me tendait un bâton, et m’enseignait le bou-jutsu. Il se retenait pas toujours et je finissais souvent avec des bleus … Mais au fur et à mesure que les mois passaient, je me retrouvais moins au sol. Moins je me trouvais au sol, plus j’avais de bleus ; plus j’avais de bleus, plus je devenais meilleure.
… Rien que d’y repenser, j’ai mal …

Printemps, 2038.

J’ai redoublé.
Pas étonnant, puisque ma famille a voulu privilégier ma rééducation à ma scolarité. Mon irresponsabilité est très certainement héréditaire ; et il me suffisait de voir mes bulletins scolaires chuter tel un oiseau mort à cause du retard que je devais me faire à cette idée. L’année passée auprès de Shishou à travailler sur moi-même a été le dernier clou scellant mon futur dans les études. Je n’étais pas un prodige, loin de là; mais si rien de tout ça ne se serait passé, j’aurai pu, dans le meilleur des cas, me faire une place dans une petite université pour poursuivre n’importe quel cursus pouvant accepter une idiote. Ceci aurait été un de mes plans … Si seulement j’avais abandonné mon objectif de gamine.
La dernière année et demie au sein de mon lycée, je l’ai dédiée à peaufiner l’apprentissage de mon maître, en parallèle au fait d’avoir des notes “acceptables” pour être diplômée. Pendant un an et six mois, j’ai essayé de réfléchir sur ce que je comptais faire plus tard, éveil ou non, rêve d’enfant ou non, réalité ou non. Haruki, qui avait bien plus mûri que moi entre temps, tentait tant bien que mal de me soutenir et me guider, tout en restant aussi réaliste que possible.
C’est comme ça que j’ai eu ma deuxième année, et que je n’ai même pas été capable de réussir la troisième. Oui, je n’ai même pas été capable d’obtenir un diplôme de lycée. Une grande sœur bien pitoyable, en voilà une !
Une jeunesse bien stupide, en voilà une. Et pourtant, cet enchaînement stupide n’arrêtait pas.

Printemps 2039.

Comme je n’avais aucun avenir dans les études, j’ai décidé de mettre à profit l’éducation physique qui m’a été donnée pour travailler en tant que livreuse de repas. Et franchement, au-delà de l’odeur de nourriture qui me donne souvent envie de grignoter, je le vis plutôt bien ! Que ce soit en scooter, en vélo, ou même à pied s’il le faut, je fais mes livraisons sans aucun problème. C’est plutôt sympathique aussi d’aller dans diverses régions, et de pouvoir travailler sur place en quelques boutons sur mon téléphone. Chaque jour est différent, chaque région est différente. La clientèle aussi. Le seul souci, c’est qu’il m’arrivait assez souvent de galérer financièrement. Je n’avais pas de situation stable, et je me retrouvais souvent avec les bras et les jambes en compote à la fin de la journée.
Il m’arrivait parfois de pleurer, oui … C’est embarrassant, mais bon, je peux pas vraiment le cacher. Et puis, il n’y a pas vraiment de raisons à ça. C’est récent, certes, mais je n’en parlerais pas aussi facilement si aujourd’hui, je ne suis pas là où je me trouve actuellement.
Après tout, si je m’adresse à vous, c’est que j’en ai bien l’occasion. Puisque seuls ceux qui ont eu un éveil peuvent en parler.

2040 : Présent.

C’est avec joie que je peux enfin affirmer et révéler que mon éveil s’est produit le 3 Avril 2039 ! Encore un jour et j’aurai enchaîné les chiffres signifiant la mort, et mon dieu que j’ai cru que j’allais avoir une crise cardiaque. Il faut dire qu’on doit pas être beaucoup de livreurs à avoir un éveil en plein milieu d’une livraison, surtout en plein milieu de la route, hahaha ! Non, plus sérieusement, j’ai vraiment cru que j’allais y passer. J’ai vu un masque de démon avant de me prendre le mur avec mon vélo, ce jour-là. Ahahahah …
Toujours est-il que cela fait un peu moins d’un an que je travaille en tant que chasseuse. Rang C, et Guilde des Chevaliers. Que dire de plus ?!

* * * * *

♦ Tsubaki est née le 27 Août 2020.
♦ Son maître, au cours de son année de réhabilitation, lui a appris le bou-jutsu mais aussi le naginatajutsu.
♦ Son appartement est un simple studio. Il lui arrive de retourner chez ses parents, mais seule sa sœur l’accueille véritablement.
♦ Avant d’être livreuse, elle travaillait comme serveuse dans un restaurant de gyuudon durant son lycée.
♦ Elle se retrouve souvent à nourrir des animaux sur son chemin pendant ses livraisons.
♦ Étonnamment, avec le temps, Tsubaki est devenue matinale.
♦ Tsubaki se tourne la plupart du temps vers des donjons de rang D, mais ne refuse pas les autres rangs selon son humeur.
♦ Il est arrivé par manque de coordination que quelqu'un se prenne son bâton en passant derrière elle.
♦ Les quelques petites cicatrices ici et là sur son corps viennent majoritairement de son entraînement avec son maître.
♦ Oui, son maître est vraiment un homme excentrique, et nombre de ses élèves en sont venus à essayer d’esquiver ses entraînements lorsque ceux-ci se présentaient comme trop farfelus.


 

Et derrière l'écran...

Pseudo - Ouanne

Qui es-tu ? - Une amie d'un abysse à burg-- euh, Emma.

Comment as-tu connu le forum ? - On m'a donné un pass avant-première.

Une petite citation ? - Urètre.

Autres - Pomme


Dernière édition par Kinoshita Tsubaki le Mer 21 Oct - 9:08, édité 2 fois
Kinoshita Tsubaki
Kinoshita Tsubaki
Chasseur
Messages : 15
Date d'inscription : 16/10/2020

The Monkey under the Tree [100%] Empty Re: The Monkey under the Tree [100%]

Mar 20 Oct - 23:03
Petit message pour dire que j'ai fini, j'attend vos retours (ou la validation selon comment ça se passe !)
Système
Système
Admin
Messages : 15
Date d'inscription : 18/08/2020
https://hunters-path.forumactif.com

The Monkey under the Tree [100%] Empty Re: The Monkey under the Tree [100%]

Mer 21 Oct - 16:04
Ta fiche est validée !


Bienvenue @Kinoshita Tsubaki

En voilà un personnage intéressant ! On apprend à la connaitre comme étant une gamine avec le sens du devoir, moulée dans un archétype du grand héro de la légende selon ses parents. C'est intéressant et j'ai hâte de voir si elle prendra cette responsabilité sur ses épaules ou si elle brisa les attentes de tous pour vivre sa vie.

Que dire ? Super dissert', tu as un A+. Je rigole qu'à moitié, tout est super cohérent et tu arrives à glisser des références historiques qui solidifient ton récit, c'est intéressante et plaisant à lire. Tout est fluide et bien écrit, j'ai hâte de voir la suite de ses aventures !

Une fois ta couleur attribuée, il faudra te rendre dans la partie « feuille de personnage et inventaire » : clique ici afin de créer ta fiche dans le groupe qui te concerne.

Bienvenue sur Hunter's Path et puisse le destin t'être favorable !

ASHLING POUR EPICODE

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