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Dr. Nakai HoshinoJoueur- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Déconnectée et confinée
Sam 17 Oct - 18:02
Bon… Du courage. Je pouvais peut-être en trouver non ? C’était pas une chose si impensable après tout. Juste d’ouvrir une application, comme j’étais en mesure de le faire des milliers de fois certains jours. Ça ne devrait pas être une si grande difficulté… Juste un double-clic, rien de bien exceptionnel, j’avais fait bien pire que ça, des trucs qui me dépassaient complètement, et…
Nan… J’y arrivais pas. Juste ouvrir mon application de discussion me semblait être juste trop dur. Ça faisait une bonne semaine que j’avais disparu du net sans raison, et que je n’osais pas m’y reconnecter. Mon téléphone, ça devait être la même chose. Déchargé et à l’agonie dans le tiroir de ma table basse, j’osais même pas lui jeter un coup d’œil, de peur qu’il ne vibre. Un message, et bam, l’angoisse remonterait complètement.
J’en étais tout de même à un point dans ma vie où j’avais la trouille d’avoir le moindre contact social. J’avais fait des choses bizarres pourtant, surtout avec certains avec qui j’avais quelques atomes crochus. Une petite partie un peu enflammée avec en jeu qui payera les pizzas, et les insultes sur mères sortent rapidement. Enfin, sur tout et n’importe quoi en fait, nulle catégorie n’avait son monopole du trash-talk.
Mais ça, c’était avant. Avant ce donjon et ce foutoir. Depuis la fermeture du labo, j’avais toujours été connectée en permanence, genre presque h24. J’m’étais même déjà endormie sur le pc, c’était dire. Le tatouage « AZERTY » bien tatoué sur le front, c’était dans mon vécu, mais là… Depuis que je commençais à voir ces choses, c’était une toute autre histoire.
Qu’est-ce que les autres allaient penser de moi ? Appelleraient-ils les flics lorsqu’ils apprendraient que je vois des « trucs » ? Probablement que non, suffisait d’entendre les rêves de certains, mais… Je sais pas, une partie de moi se méfiait de tout et de tout le monde en ce moment, et le problème, c’était que c’était elle qui dominait là.
Enfin, avec mon absence… Ils devaient sans doute se dire que j’m’étais tirée une balle. Ou un truc du genre. J’peux qu’admettre que je dois en donner pas mal des inquiétudes, surtout en ce moment, et… Je fais rien pour eux en fait. J’vais pas les rassurer, leur mentir en disant que « tout va bien ». J’fais une bien piètre amie en fait. Ou contacte. De toute façon, ils trouveront mieux ailleurs, en allant sur d’autres serveurs ou autre. Mon cas, ça devient de plus en plus une cause perdue qui n’attend que de toucher le fond sans rebondir. J’étais l’enclume qu’on laissait tomber à la mer dans la fosse des Mariannes. Sans scaphandre.
M’allongeant sur mon lit, je posais mes deux mains sur mes yeux, sans savoir ce que je devais ou pouvais faire. Même faire mes courses me semblait être une mission impossible maintenant, et voir du monde encore moins. Je devais limiter au maximum mes interactions sociales. Me trouver un canard en plastique avec qui je pourrais discuter. Paraît-il que certains informaticiens font ça… Mais de là à devenir aussi dégénérée. Si je commence à parler toute seule, c’est que là ouais, l’asile va devenir ma prochaine colloc.
Ma boite au lettre doit aussi déborder de courrier. Ou pas. A part les factures qui tombent et qui sont pas prélévés automatiquement et les pubs, doit rien y avoir. Par contre, ma boite mail, ça doit être un bordel monstre, si monstre que j’ose même pas cliquer. Si je l’ouvre, ça sera l’enfer. Un putain d’enfer social dont j’aurais pas la moindre porte de sortie. Ouais… Vaut peut-être mieux que je reste allongée sur mon lit à rien faire. Y’a genre… Mille fois moins de risques.
Et que je prenne une douche aussi, mais ça devient… Presque accessoire.
Nan… J’y arrivais pas. Juste ouvrir mon application de discussion me semblait être juste trop dur. Ça faisait une bonne semaine que j’avais disparu du net sans raison, et que je n’osais pas m’y reconnecter. Mon téléphone, ça devait être la même chose. Déchargé et à l’agonie dans le tiroir de ma table basse, j’osais même pas lui jeter un coup d’œil, de peur qu’il ne vibre. Un message, et bam, l’angoisse remonterait complètement.
J’en étais tout de même à un point dans ma vie où j’avais la trouille d’avoir le moindre contact social. J’avais fait des choses bizarres pourtant, surtout avec certains avec qui j’avais quelques atomes crochus. Une petite partie un peu enflammée avec en jeu qui payera les pizzas, et les insultes sur mères sortent rapidement. Enfin, sur tout et n’importe quoi en fait, nulle catégorie n’avait son monopole du trash-talk.
Mais ça, c’était avant. Avant ce donjon et ce foutoir. Depuis la fermeture du labo, j’avais toujours été connectée en permanence, genre presque h24. J’m’étais même déjà endormie sur le pc, c’était dire. Le tatouage « AZERTY » bien tatoué sur le front, c’était dans mon vécu, mais là… Depuis que je commençais à voir ces choses, c’était une toute autre histoire.
Qu’est-ce que les autres allaient penser de moi ? Appelleraient-ils les flics lorsqu’ils apprendraient que je vois des « trucs » ? Probablement que non, suffisait d’entendre les rêves de certains, mais… Je sais pas, une partie de moi se méfiait de tout et de tout le monde en ce moment, et le problème, c’était que c’était elle qui dominait là.
Enfin, avec mon absence… Ils devaient sans doute se dire que j’m’étais tirée une balle. Ou un truc du genre. J’peux qu’admettre que je dois en donner pas mal des inquiétudes, surtout en ce moment, et… Je fais rien pour eux en fait. J’vais pas les rassurer, leur mentir en disant que « tout va bien ». J’fais une bien piètre amie en fait. Ou contacte. De toute façon, ils trouveront mieux ailleurs, en allant sur d’autres serveurs ou autre. Mon cas, ça devient de plus en plus une cause perdue qui n’attend que de toucher le fond sans rebondir. J’étais l’enclume qu’on laissait tomber à la mer dans la fosse des Mariannes. Sans scaphandre.
M’allongeant sur mon lit, je posais mes deux mains sur mes yeux, sans savoir ce que je devais ou pouvais faire. Même faire mes courses me semblait être une mission impossible maintenant, et voir du monde encore moins. Je devais limiter au maximum mes interactions sociales. Me trouver un canard en plastique avec qui je pourrais discuter. Paraît-il que certains informaticiens font ça… Mais de là à devenir aussi dégénérée. Si je commence à parler toute seule, c’est que là ouais, l’asile va devenir ma prochaine colloc.
Ma boite au lettre doit aussi déborder de courrier. Ou pas. A part les factures qui tombent et qui sont pas prélévés automatiquement et les pubs, doit rien y avoir. Par contre, ma boite mail, ça doit être un bordel monstre, si monstre que j’ose même pas cliquer. Si je l’ouvre, ça sera l’enfer. Un putain d’enfer social dont j’aurais pas la moindre porte de sortie. Ouais… Vaut peut-être mieux que je reste allongée sur mon lit à rien faire. Y’a genre… Mille fois moins de risques.
Et que je prenne une douche aussi, mais ça devient… Presque accessoire.
Kamui MiraiJoueur- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 17 Oct - 23:10
Déconnectée et confinée.
Un SMS. Un autre. Encore un autre. Encore un. Ça n'en finit pas. Et pourtant, encore et toujours... Aucune réponse. Aucune, ce qui arrive à créer un stress particulièrement envahissant auprès de la jeune femme. Non, clairement, quelque chose ne tourne pas rond. Elle le sait, quand quelqu'un ne donne plus de nouvelle pendant un moment, quand cette personne ne suit plus ses habitudes... Ce n'est jamais bon signe. Et il ne faut pas avoir un doctorat pour le comprendre !
Non, vraiment. Ça doit faire un moment que ce docteur sorti tout droit du Boncoin ne vient plus faire quelques parties de Street Fighters à la salle d'arcade. Frustrée de ne pas avoir sa seule et unique rivale à ses côtés, c'est avec ce sentiment d'amour-haine qu'elle n'a pas pu s'empêcher de s'enflammer sur les messages. Que ce soit messages vocaux ou SMS, Mirai ne s'est pas retenue de la harceler. Et pourtant, malgré tout ça... Aucune réponse.
Malheureusement pour cette demoiselle au teint basané, la russo-japonaise n'est pas quelqu'un qui lâche facilement, c'est même tout le contraire ! Têtu comme une mule, le loup blanc de Sapporo est bien décidé à voir ce qui se passe. Ainsi donc, téléphone en main, c'est vers 19H (en ayant donc bien passé sa journée à faire du parkour, à voler, à danser en écoutant de l'EDM, et j'en passe) qu'elle choisit d'éteindre la télévision et de lâcher sa part de pizza presque froide pour ouvrir la fenêtre, et sentir le vent frais fouetter son visage. Au 3ème étage d'un appartement modeste, Mirai prend le risque de descendre de balcon en balcon, comme habituellement. L'adepte du danger ne peut pas s'imaginer simplement prendre l'ascenseur. Vous imaginez ? Attendre sans rien faire, en regardant le nombre lentement baisser sous nos yeux ? En compagnie d'une ancêtre avec sa canne aussi vieille qu'elle ? Ugh, quel cauchemar !
La fraîcheur de la soirée à Sapporo a un charme incroyable. Une sensualité hypnotisante. La froideur du vent, les lumières éblouissantes de la ville qui ne s'endort jamais... C'est ineffable.
Mais elle n'a pas le temps pour s'arrêter et s'adosser à un mur d'une ruelle et allumer une cigarette. Même si la Kamui n'est pas une grande fumeuse, il lui arrive de le faire, notamment quand elle profite de l'harmonie de la soirée. Observer la fumée s'échapper dans l'air polluée, pour voler vers les cieux... Voir la saleté tenter de s'approcher du Paradis, c'est fascinant parfois.
Pathétique aussi, surtout.
C'est étrange comme ça peut lui rappeler sa propre personne ces choses-là, qui peuvent sembler si futiles.
Ses prunelles bleues analysant les alentours, elle court sur les trottoirs, sa capuche relevée. Elle ne prend même pas le temps de regarder les passants qu'elle évite sans réfléchir. Elle veut la voir, et elle aura ce qu'elle veut. C'est ce qu'elle sait, en courant ainsi.
Une musique dans ses écouteurs Bluetooth, il lui arrive de tourner sur elle-même, à glisser, à bouger pour que ses mouvements soient jolis à voir. Elle danse, oui, tout en avançant vers la maison de celle qu'elle ne lâchera pas.
Ces symptômes, elle les connaît. Ce n'est pas comme si elle n'a pas connu assez de gens par le passé pour savoir qu'elle déprimait certainement, cette "Hoshino".
Mirai n'est pas psy', c'est vrai, mais elle est loyale. C'est une amie au mental d'acier, qui, même si elle hallucine parfois sa sœur et sa mère, se trouve être très forte d'esprit. Elle cherche donc à ce que ses proches le soient aussi, pour être complètement sereine. Imaginer une bonne connaissance finir dans la rue, ou à se tuer avec une montagne de médicaments, c'est pas de belles images que l'athlète aimerait avoir en tête.
Ce qui est bien avec le sol de la ville, c'est qu'il soit humide. En effet, une gentille pluie était passée par là il y a peu, ce qui a suffi à rendre les trottoirs parfaits pour la danse- du moins pour la nouvelle joueuse. C'est quelque chose de particulièrement amusant, et malgré ces problèmes qu'elle sent venir, ce visage triste qu'elle ne peut que se résigner à devoir croiser... Elle sourit.
Et, arrivée au domaine de l'autre chômeuse, Mirai ôte sa capuche, regardant d'abord si l'unique pièce qu'elle peut apercevoir de son appartement est éclairée. Ce qui... N'est pas le cas. Peut-être que la Nakai fait une sieste, ou alors elle préfère simplement laisser ses yeux se reposer... Mais ce n'est pas important ! La fouteuse de troubles se met à grimper le bâtiment pour atteindre son balcon, sans même avoir pris le temps de jeter des pierres juste avant, histoire de prévenir.
Là haut, Mirai tape sur ses vêtements pour enlever la poussière, coupe la musique, retire ses écouteurs, baisse sa capuche, et se met à toquer. Oui, parce que évidemment, la fenêtre est fermée. Les sourcils foncés d'impatience, elle toque fort, et régulièrement, pour bien montrer sa présence. Après tout, qui pourrait penser que quelqu'un arriverait à monter jusqu'ici... Et surtout, qui imaginerait cette personne toquer comme si c'était la porte d'entrée ?!
Hey oh la fainéasse, bouge ton cul et ouvre-moi !
Nul ne saurait égaler l'élégance et la finesse de la Kamui.
Non, vraiment. Ça doit faire un moment que ce docteur sorti tout droit du Boncoin ne vient plus faire quelques parties de Street Fighters à la salle d'arcade. Frustrée de ne pas avoir sa seule et unique rivale à ses côtés, c'est avec ce sentiment d'amour-haine qu'elle n'a pas pu s'empêcher de s'enflammer sur les messages. Que ce soit messages vocaux ou SMS, Mirai ne s'est pas retenue de la harceler. Et pourtant, malgré tout ça... Aucune réponse.
Malheureusement pour cette demoiselle au teint basané, la russo-japonaise n'est pas quelqu'un qui lâche facilement, c'est même tout le contraire ! Têtu comme une mule, le loup blanc de Sapporo est bien décidé à voir ce qui se passe. Ainsi donc, téléphone en main, c'est vers 19H (en ayant donc bien passé sa journée à faire du parkour, à voler, à danser en écoutant de l'EDM, et j'en passe) qu'elle choisit d'éteindre la télévision et de lâcher sa part de pizza presque froide pour ouvrir la fenêtre, et sentir le vent frais fouetter son visage. Au 3ème étage d'un appartement modeste, Mirai prend le risque de descendre de balcon en balcon, comme habituellement. L'adepte du danger ne peut pas s'imaginer simplement prendre l'ascenseur. Vous imaginez ? Attendre sans rien faire, en regardant le nombre lentement baisser sous nos yeux ? En compagnie d'une ancêtre avec sa canne aussi vieille qu'elle ? Ugh, quel cauchemar !
La fraîcheur de la soirée à Sapporo a un charme incroyable. Une sensualité hypnotisante. La froideur du vent, les lumières éblouissantes de la ville qui ne s'endort jamais... C'est ineffable.
Mais elle n'a pas le temps pour s'arrêter et s'adosser à un mur d'une ruelle et allumer une cigarette. Même si la Kamui n'est pas une grande fumeuse, il lui arrive de le faire, notamment quand elle profite de l'harmonie de la soirée. Observer la fumée s'échapper dans l'air polluée, pour voler vers les cieux... Voir la saleté tenter de s'approcher du Paradis, c'est fascinant parfois.
Pathétique aussi, surtout.
C'est étrange comme ça peut lui rappeler sa propre personne ces choses-là, qui peuvent sembler si futiles.
Ses prunelles bleues analysant les alentours, elle court sur les trottoirs, sa capuche relevée. Elle ne prend même pas le temps de regarder les passants qu'elle évite sans réfléchir. Elle veut la voir, et elle aura ce qu'elle veut. C'est ce qu'elle sait, en courant ainsi.
Une musique dans ses écouteurs Bluetooth, il lui arrive de tourner sur elle-même, à glisser, à bouger pour que ses mouvements soient jolis à voir. Elle danse, oui, tout en avançant vers la maison de celle qu'elle ne lâchera pas.
Ces symptômes, elle les connaît. Ce n'est pas comme si elle n'a pas connu assez de gens par le passé pour savoir qu'elle déprimait certainement, cette "Hoshino".
Mirai n'est pas psy', c'est vrai, mais elle est loyale. C'est une amie au mental d'acier, qui, même si elle hallucine parfois sa sœur et sa mère, se trouve être très forte d'esprit. Elle cherche donc à ce que ses proches le soient aussi, pour être complètement sereine. Imaginer une bonne connaissance finir dans la rue, ou à se tuer avec une montagne de médicaments, c'est pas de belles images que l'athlète aimerait avoir en tête.
Ce qui est bien avec le sol de la ville, c'est qu'il soit humide. En effet, une gentille pluie était passée par là il y a peu, ce qui a suffi à rendre les trottoirs parfaits pour la danse- du moins pour la nouvelle joueuse. C'est quelque chose de particulièrement amusant, et malgré ces problèmes qu'elle sent venir, ce visage triste qu'elle ne peut que se résigner à devoir croiser... Elle sourit.
Et, arrivée au domaine de l'autre chômeuse, Mirai ôte sa capuche, regardant d'abord si l'unique pièce qu'elle peut apercevoir de son appartement est éclairée. Ce qui... N'est pas le cas. Peut-être que la Nakai fait une sieste, ou alors elle préfère simplement laisser ses yeux se reposer... Mais ce n'est pas important ! La fouteuse de troubles se met à grimper le bâtiment pour atteindre son balcon, sans même avoir pris le temps de jeter des pierres juste avant, histoire de prévenir.
Là haut, Mirai tape sur ses vêtements pour enlever la poussière, coupe la musique, retire ses écouteurs, baisse sa capuche, et se met à toquer. Oui, parce que évidemment, la fenêtre est fermée. Les sourcils foncés d'impatience, elle toque fort, et régulièrement, pour bien montrer sa présence. Après tout, qui pourrait penser que quelqu'un arriverait à monter jusqu'ici... Et surtout, qui imaginerait cette personne toquer comme si c'était la porte d'entrée ?!
Hey oh la fainéasse, bouge ton cul et ouvre-moi !
Nul ne saurait égaler l'élégance et la finesse de la Kamui.
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 18 Oct - 12:56
Franchement, qu’est-ce que je gagnerais à bouger d’ici ? J’avais quelques trucs que je pouvais me passer en boucle dans un ennui relativement acceptable, de quoi commander et qu’on oublie mon existence une bonne fois pour toute. J’avais, là, l’envie qu’on me fiche la paix, alors que je n’étais même pas dérangée, c’était dire. Mais bon, je savais qu’au fond de moi, ça serait pas sain, et qu’il allait bien falloir que je trouve une sorte de job pour payer mes factures. Peut-être qu’un truc en ligne serait pas trop mal… Au moins acceptable, le genre de truc pas passionnant mais qui au moins remplit un frigo. Mais bon, c’était pas comme si j’avais pas déjà tenté.
Allongée sur mon lit, j’avais éteint la lumière et je commençais à vérifier mes options. Qu’est-ce qu’il me restait au fond ? Ces trucs de donjons et de chasseurs avaient été un échec cuisant. Genre une grande claque dans la gueule qui laissait quelques traces désagréables. Peut-être qu’avec le temps, ça partirait, mais… Genre combien ? Semaines, mois, années ? Durant combien de vies j’devais garder ces trucs d’informations qui jaillissaient sans prévenir ?!
Nan mais dans les faits, ça n’existait pas. C’était juste moi qu’était en train de dérailler complètement. J’étais l’accident, le crash, la catastrophe, et à ce rythme, j’allais finir par craquer, faire une connerie ou une sorte de coup d’éclat complètement suicidaire. Ptête que le secteur du crime serait moins regardant sur mon dossier… Ptête même que d’être liée de loin à une vive polémique serait un argument de vente, une ligne à mettre en avant sur mon C.V. déjà trop remplit…
Est-ce que je devais m’en réduire à ce point là ?
P’tain, j’espérais que non, mais je pouvais pas mentir que c’était pas la première fois que je pensais à ça. Cette sorte de frustration, de colère que je pouvais pas gérer autrement. Celle d’être condamnée et non coupable. Une joie de tous les instants, vraiment…
Enfin, j’aurais pu me plaindre et chialer la tête dans mon oreiller durant des heures, c’était même mon principal passe-temps ces derniers mois, mais il fallait qu’on tocque à ma fenêtre. Super, génial. Maintenant j’ai un corbeau qui s’est mit en tête de vouloir rentrer dans ma case… Il va juste se fracturer le crâne à force, et j’aurais ce truc à devoir jarter du rebord. Mais bonjour l’odeur et le nettoyage qu’il faudra faire après…
‘’Dégage l’oiseau…’’
Pas vraiment forte comme déclaration, étouffée dans mon oreiller. J’aurais peut-être dû tourner la tête avant si j’voulais m’adresser à lui. Et puis bon, qu’est-ce que ça aurait changé ? J’étais pas une princesse Disney moi, j’parlais pas aux bestioles… Ou sinon, le mythe aurait été complètement brisé. Première princesse chômeuse. Au moins, ça serait moderne.
Enfin, jusqu’à ce que le piaf ne vienne à gueuler. Pas avec des couinements ou j’sais pas quoi, avec des mots. Ça y était, j’étais timbré au point d’entendre les oiseaux me parler ? Vu mon état, ce serait pas le truc le plus improbable en fait. Mais bon, comme ça continue de tambouriner aux volets, j’imagine que j’aurais pas le droit à ma séance de glandage sur mon lit comme je fais plusieurs fois par jour. Il se faisait quelle heure d’ailleurs en fait ?
‘’C’est bon, c’est bon…’’
d’un pas mou, je sors de mon plumard avant d’ouvrir cette satanée fenêtre. Depuis quand j’obéis aux piafs moi par ailleurs ? Boarf, ça commençait à être de l’ordre du détail de toute façon, pas comme si ça allait changer grand-chose. Il pourrait m’apprendre que j’étais la princesse déchue d’un royaume en exil, ou l’inverse, que ça changerait pas le fait que j’aurais les mains dans les poches et l’esprit ailleurs. Enfin, jusqu’à ce qu’en ouvrant les volets, j’me rende compte que le piafs est en fait quelqu’un. Quelqu’un que je connais en plus.
‘’ […]J’aurais ptête préféré un corbeau en fait.’’
Un soupir me gagna rapidement alors que Mirai s’était pointée à ma fenêtre. Le genre de rencontre qui signifiait souvent que j’allais en baver assez sévère. Genre au moins, au préalable on s’annonçait et… Ouais bon, elle l’avait peut-être fait…
‘’Faudrait t’apprendre à utiliser les portes. Genre comme quelqu’un de normal.’’
En même temps après, je lui ouvrais, donc j’étais pas spécialement plus futée qu’elle. Mais bon, qu’est-ce qu’elle allait faire, si ce n’était voir une montagne de canette vide sur le bureau, des affaires en bordel partout dans la chambre et une poubelle qui débordait, un sac déjà rempli et fermé juste à côté.
‘’Fin bref… Yo du coup’. Quoi d’neuf ?’’
Allongée sur mon lit, j’avais éteint la lumière et je commençais à vérifier mes options. Qu’est-ce qu’il me restait au fond ? Ces trucs de donjons et de chasseurs avaient été un échec cuisant. Genre une grande claque dans la gueule qui laissait quelques traces désagréables. Peut-être qu’avec le temps, ça partirait, mais… Genre combien ? Semaines, mois, années ? Durant combien de vies j’devais garder ces trucs d’informations qui jaillissaient sans prévenir ?!
Nan mais dans les faits, ça n’existait pas. C’était juste moi qu’était en train de dérailler complètement. J’étais l’accident, le crash, la catastrophe, et à ce rythme, j’allais finir par craquer, faire une connerie ou une sorte de coup d’éclat complètement suicidaire. Ptête que le secteur du crime serait moins regardant sur mon dossier… Ptête même que d’être liée de loin à une vive polémique serait un argument de vente, une ligne à mettre en avant sur mon C.V. déjà trop remplit…
Est-ce que je devais m’en réduire à ce point là ?
P’tain, j’espérais que non, mais je pouvais pas mentir que c’était pas la première fois que je pensais à ça. Cette sorte de frustration, de colère que je pouvais pas gérer autrement. Celle d’être condamnée et non coupable. Une joie de tous les instants, vraiment…
Enfin, j’aurais pu me plaindre et chialer la tête dans mon oreiller durant des heures, c’était même mon principal passe-temps ces derniers mois, mais il fallait qu’on tocque à ma fenêtre. Super, génial. Maintenant j’ai un corbeau qui s’est mit en tête de vouloir rentrer dans ma case… Il va juste se fracturer le crâne à force, et j’aurais ce truc à devoir jarter du rebord. Mais bonjour l’odeur et le nettoyage qu’il faudra faire après…
‘’Dégage l’oiseau…’’
Pas vraiment forte comme déclaration, étouffée dans mon oreiller. J’aurais peut-être dû tourner la tête avant si j’voulais m’adresser à lui. Et puis bon, qu’est-ce que ça aurait changé ? J’étais pas une princesse Disney moi, j’parlais pas aux bestioles… Ou sinon, le mythe aurait été complètement brisé. Première princesse chômeuse. Au moins, ça serait moderne.
Enfin, jusqu’à ce que le piaf ne vienne à gueuler. Pas avec des couinements ou j’sais pas quoi, avec des mots. Ça y était, j’étais timbré au point d’entendre les oiseaux me parler ? Vu mon état, ce serait pas le truc le plus improbable en fait. Mais bon, comme ça continue de tambouriner aux volets, j’imagine que j’aurais pas le droit à ma séance de glandage sur mon lit comme je fais plusieurs fois par jour. Il se faisait quelle heure d’ailleurs en fait ?
‘’C’est bon, c’est bon…’’
d’un pas mou, je sors de mon plumard avant d’ouvrir cette satanée fenêtre. Depuis quand j’obéis aux piafs moi par ailleurs ? Boarf, ça commençait à être de l’ordre du détail de toute façon, pas comme si ça allait changer grand-chose. Il pourrait m’apprendre que j’étais la princesse déchue d’un royaume en exil, ou l’inverse, que ça changerait pas le fait que j’aurais les mains dans les poches et l’esprit ailleurs. Enfin, jusqu’à ce qu’en ouvrant les volets, j’me rende compte que le piafs est en fait quelqu’un. Quelqu’un que je connais en plus.
‘’ […]J’aurais ptête préféré un corbeau en fait.’’
Un soupir me gagna rapidement alors que Mirai s’était pointée à ma fenêtre. Le genre de rencontre qui signifiait souvent que j’allais en baver assez sévère. Genre au moins, au préalable on s’annonçait et… Ouais bon, elle l’avait peut-être fait…
‘’Faudrait t’apprendre à utiliser les portes. Genre comme quelqu’un de normal.’’
En même temps après, je lui ouvrais, donc j’étais pas spécialement plus futée qu’elle. Mais bon, qu’est-ce qu’elle allait faire, si ce n’était voir une montagne de canette vide sur le bureau, des affaires en bordel partout dans la chambre et une poubelle qui débordait, un sac déjà rempli et fermé juste à côté.
‘’Fin bref… Yo du coup’. Quoi d’neuf ?’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 18 Oct - 14:33
Déconnectée et confinée.
Venir aussi tard chez quelqu'un, c'est déjà quelque chose de plutôt peu commun. Venir sans prévenir en plus… Et encore pire, toquer à la fenêtre ! Un parfait combo pour montrer parfaitement quelle personne particulière est Mirai. Et si cela aurait pu effrayer et/ou rendre confus n'importe qui, cela ne semble pas être le cas du docteur au féminin, qui lui ouvre avec un visage de panda dépressif. Haussant un sourcil, la yamakasi est plutôt étonnée, mais pas tant que ça, de l'attitude de la demoiselle. Décidément, c'est la deuxième fois que la Kamui doit rassurer une dame ! Ce n'est pas dans ses habitudes de jouer les preux chevaliers servants, le héros des femmes !
Ooook, t'es déjà pas hyper énergique de base, mais là, on dirait que j'fais face à un cadavre.
Crache-t-elle sans retenue, avant d'entrer en décalant la Nakai avec sa main, la poussant légèrement par l'épaule pour voir le désastre qu'est sa chambre. Quelle horreur, pire qu'une chambre étudiante ! Fronçant des sourcils en grognant face à cette catastrophe, elle remarque à quel point sa rivale est dans la déchéance.
Bah putain, j'sais pas si l'corbeau pouvait être mieux, parce que là, t'as sérieusement besoin d'un coup de main, au moins pour nettoyer tout c'bordel. Rappelle-moi, t'étais vraiment docteur ? Parce que, sans vouloir vous vexer madame la scientifique, mais c'est crade et ça schlingue. Toi aussi d'ailleurs.
Passant une main dans ses cheveux, elle soupire avant de se tourner vers elle, le visage grave.
Non, sérieux, tu réponds pas à mes messages, et j'ai dû t'en envoyer une centaine ! J'm'inquiétais ! Il est où ton tel', saloperie ?
Sans se gêner, elle se met à fouiller sur le bureau, sur le lit, en dessous… Avant d'aller plonger ses mains dans un tiroir. Et là, bingo ! Un téléphone ! EEEET… Il est éteint. Plus de batterie visiblement.
C'est alors que la rage s'empare de la femme aux cheveux d'argent, qui s'avance vers la basanée pour poser une main sur son épaule, en lui mettant l'écran de son tel sur le nez.
Est-ce que tu te fiches de ma gueule ?
Gronde-t-elle sauvagement, ses yeux brillant d'une intense furie.
Qu'est-ce qui t'arrive ? J'te vois plus dehors, tu n'réponds pas aux messages, tu n'charges plus ton tel', tu n'prends même pas la peine de ranger ta putain de chambre… Qu'est-ce qu'il y a ? T'es déprimée ?
Elle repose ton téléphone sur le bureau, en décalant quelques canettes. Inspirant un grand coup, elle se frotte le visage nerveusement.
Putain, quelle misère…
Mirai se gratte l'arête du nez, avant de frapper le dos d'Hoshino.
Bon ! Déjà, pour commencer, tu vas t'bouger à m'jarter tout ce bordel. Je veux que cette chambre soit ni-ckel.
Elle la force à se pencher vers son bureau, puis vers sa poubelle.
Ça et ça, c'est d'la merde. C'est moche, ça pue, c'est dégueulasse. T'es dégueulasse ? Non, alors bouge ton boule. Si j'vois que tu fais des efforts, j't'aiderai.
Elle frappe plusieurs fois son dos, à nouveau.
Allez hop, hop, hop ! Grouille, après ça et la bonne douche obligatoire, tu vas sortir. On va MARCHER !
Après ça, l'athlète se pose sur le lit, s'asseyant en croisant les bras, comme le ferait un père strict et agacé. Non, vraiment, ça, Mirai ne le laissera pas passer ! Quitte à attirer la haine de madame, la Kamui la forcera à prendre les choses en mains ! Elle ne peut pas tolérer que sa rivale de jeux de combat soit ainsi ! Quelle honte !
Ooook, t'es déjà pas hyper énergique de base, mais là, on dirait que j'fais face à un cadavre.
Crache-t-elle sans retenue, avant d'entrer en décalant la Nakai avec sa main, la poussant légèrement par l'épaule pour voir le désastre qu'est sa chambre. Quelle horreur, pire qu'une chambre étudiante ! Fronçant des sourcils en grognant face à cette catastrophe, elle remarque à quel point sa rivale est dans la déchéance.
Bah putain, j'sais pas si l'corbeau pouvait être mieux, parce que là, t'as sérieusement besoin d'un coup de main, au moins pour nettoyer tout c'bordel. Rappelle-moi, t'étais vraiment docteur ? Parce que, sans vouloir vous vexer madame la scientifique, mais c'est crade et ça schlingue. Toi aussi d'ailleurs.
Passant une main dans ses cheveux, elle soupire avant de se tourner vers elle, le visage grave.
Non, sérieux, tu réponds pas à mes messages, et j'ai dû t'en envoyer une centaine ! J'm'inquiétais ! Il est où ton tel', saloperie ?
Sans se gêner, elle se met à fouiller sur le bureau, sur le lit, en dessous… Avant d'aller plonger ses mains dans un tiroir. Et là, bingo ! Un téléphone ! EEEET… Il est éteint. Plus de batterie visiblement.
C'est alors que la rage s'empare de la femme aux cheveux d'argent, qui s'avance vers la basanée pour poser une main sur son épaule, en lui mettant l'écran de son tel sur le nez.
Est-ce que tu te fiches de ma gueule ?
Gronde-t-elle sauvagement, ses yeux brillant d'une intense furie.
Qu'est-ce qui t'arrive ? J'te vois plus dehors, tu n'réponds pas aux messages, tu n'charges plus ton tel', tu n'prends même pas la peine de ranger ta putain de chambre… Qu'est-ce qu'il y a ? T'es déprimée ?
Elle repose ton téléphone sur le bureau, en décalant quelques canettes. Inspirant un grand coup, elle se frotte le visage nerveusement.
Putain, quelle misère…
Mirai se gratte l'arête du nez, avant de frapper le dos d'Hoshino.
Bon ! Déjà, pour commencer, tu vas t'bouger à m'jarter tout ce bordel. Je veux que cette chambre soit ni-ckel.
Elle la force à se pencher vers son bureau, puis vers sa poubelle.
Ça et ça, c'est d'la merde. C'est moche, ça pue, c'est dégueulasse. T'es dégueulasse ? Non, alors bouge ton boule. Si j'vois que tu fais des efforts, j't'aiderai.
Elle frappe plusieurs fois son dos, à nouveau.
Allez hop, hop, hop ! Grouille, après ça et la bonne douche obligatoire, tu vas sortir. On va MARCHER !
Après ça, l'athlète se pose sur le lit, s'asseyant en croisant les bras, comme le ferait un père strict et agacé. Non, vraiment, ça, Mirai ne le laissera pas passer ! Quitte à attirer la haine de madame, la Kamui la forcera à prendre les choses en mains ! Elle ne peut pas tolérer que sa rivale de jeux de combat soit ainsi ! Quelle honte !
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Lun 19 Oct - 17:15
Pas un corbeau, mais une tempête. Voilà ce à quoi j’avais ouvert la porte de mon appart. Enfin, plutôt la fenêtre en réalité, mais ça entrait dans la catégorie des détails. Genre si je devais m’emporter pour la moindre règle de politesse qui allait se faire voir par sa présence, j’crois que j’deviendrais SJW. Ou un truc du genre. Fin, j’étais pas non plus une spécialiste en la matière, et l’état de mon appart n’aidait pas non plus à ce que je puisse être considérée « propre sur moi ».
Bref, après le fait que j’étais comparée à un cadavre, chose qui me fit simplement rouler des yeux, je laissais la squatteuse improvisée rentrer en fermant un brin mollement la fenêtre. Et je savais bien que j’allais avoir le droit à une bonne grosse remontrance des familles. Le genre pas très agréable et complètement justifié en fait… Ouais, c’était clairement pas top. Cependant, elle exagérait un peu tout de même ! Juste que j’avais un peu trop laissé couler, et que… Ouais, pas mal laissé couler en fait.
‘’Corbeau ou pas, t’es bien l’oiseau de mauvais augure là…’’ Répondis-je en passant les mains derrière ma nuque, faisant craquer mes épaules et mon dos à plusieurs endroits d’une manière un peu laconique, comme si mon corps se mettait à être un instrument complètement désaccordé. Le piano de l’horreur, de l’angoisse et de la flemme. Ouais, le truc qui joue 4’33’’ et puis c’est tout.
‘’Et ouais, j’le suis. Juste que mes diplômes sont… Par-là. Quelque part.’’
Peut-être sous un carton de pizza… Ou dedans. A vrai dire, je savais pas si ça avait une si grande importance ou non. De toute façon, même si c’était sensé être un bon truc, avec mes emmerdes, c’était presque comme s’il servait à rien. La bonne grosse symbolique comme quoi j’avais passée des années pour un truc qu’allait me servir à rien si ce n’était faire un joli avion en papier, au mieux. Et encore, je serais capable de le foirer genre grave.
Mais bon, ça allait pas être la première que j’allais subir de la journée, loin de là. Une fois qu’elle était entrée, j’crois qu’il fallait un miracle pour la faire sortir. Sauf que j’en avais pas sous la main, donc j’étais bonne à subir ses soufflets jusqu’à la fin de la soirée. Elle n’allait pas me lâcher, donc… Subir semblait être la seule option. Evidemment, non viable pour moi.
Haussant les épaules face au grand nombre de message qui avaient été « oubliés » par ma pomme, je commençais à me demander si j’avais face à moi une genre d’ex-harceleuse reconvertie dans le démarchage publicitaire. Une centaine de message ? Rien que ça ? Et qui en plus s’en fichait complètement de ma vie privé. Qui voudrait savoir ce que j’aurais pu mettre dans ce tiroir, hein ? Mais nan, forcément, elle y fourre son nez, trouvant l’objet du délit sans la moindre charge. Surtout qu’elle allait pas me laisser en placer une.
‘’Déprimée… Boarf, j’sais pas. Juste la flemme en fait. Et je sais plus où est le chargeur.’’ Fis-je en haussant les épaules, tout en sachant bien que le chargeur était, comme pour me rendre plus conne encore, juste à côté du tel. Genre dans le même tiroir. Juste que j’avais pas envie de chercher à me justifier plus que ça.
Fin, j’aurais pensé, jusqu’à ce qu’elle me mette un taquet dans le dos ! Le genre à faire cracher ses poumons à une truite ! Ouais, peut-être pas, mais… Juste qu’avec mon état plus proche du slime que de l’invertébré, j’en avais un peu cette impression.
‘’Woh doucement hein. Déjà j’t’invite. Commence pas à me donner des leçons sur ma case.’’
Mais bon, comme si elle allait se géner de ça. Et oui, c’était mon bureau. Et oui, c’était ma poubelle. Les deux se ressemblaient certes, mais de là à dire que j’étais dégueulasse… J’élevais pas des colonies de fourmis ou de champignons !
‘’Tain mais ressort la batterie qu’t’as avalé… J’me réveille à peine moi.’’
Puis bon, pas comme si j’allais faire grand-chose. J’allais juste déplacer les déchets d’un endroit à l’autre de la pièce. Au moins elle explorerait le domaine, un peu près autant que moi ces derniers jours.
‘’T’façon, j’suis pas d’humeur à sortir. Ptête pour ça que j’reste ici et que je répond pas. Donc si mon mode de vie te convient pas, « Maman », tu peux toujours sortir. Cette fois-ci par la porte hein.’’
C’était que bon, j’avais autre chose à faire que de me prendre ses gueulantes au réveil. Ça me mettait de mauvais poil en plus.
Bref, après le fait que j’étais comparée à un cadavre, chose qui me fit simplement rouler des yeux, je laissais la squatteuse improvisée rentrer en fermant un brin mollement la fenêtre. Et je savais bien que j’allais avoir le droit à une bonne grosse remontrance des familles. Le genre pas très agréable et complètement justifié en fait… Ouais, c’était clairement pas top. Cependant, elle exagérait un peu tout de même ! Juste que j’avais un peu trop laissé couler, et que… Ouais, pas mal laissé couler en fait.
‘’Corbeau ou pas, t’es bien l’oiseau de mauvais augure là…’’ Répondis-je en passant les mains derrière ma nuque, faisant craquer mes épaules et mon dos à plusieurs endroits d’une manière un peu laconique, comme si mon corps se mettait à être un instrument complètement désaccordé. Le piano de l’horreur, de l’angoisse et de la flemme. Ouais, le truc qui joue 4’33’’ et puis c’est tout.
‘’Et ouais, j’le suis. Juste que mes diplômes sont… Par-là. Quelque part.’’
Peut-être sous un carton de pizza… Ou dedans. A vrai dire, je savais pas si ça avait une si grande importance ou non. De toute façon, même si c’était sensé être un bon truc, avec mes emmerdes, c’était presque comme s’il servait à rien. La bonne grosse symbolique comme quoi j’avais passée des années pour un truc qu’allait me servir à rien si ce n’était faire un joli avion en papier, au mieux. Et encore, je serais capable de le foirer genre grave.
Mais bon, ça allait pas être la première que j’allais subir de la journée, loin de là. Une fois qu’elle était entrée, j’crois qu’il fallait un miracle pour la faire sortir. Sauf que j’en avais pas sous la main, donc j’étais bonne à subir ses soufflets jusqu’à la fin de la soirée. Elle n’allait pas me lâcher, donc… Subir semblait être la seule option. Evidemment, non viable pour moi.
Haussant les épaules face au grand nombre de message qui avaient été « oubliés » par ma pomme, je commençais à me demander si j’avais face à moi une genre d’ex-harceleuse reconvertie dans le démarchage publicitaire. Une centaine de message ? Rien que ça ? Et qui en plus s’en fichait complètement de ma vie privé. Qui voudrait savoir ce que j’aurais pu mettre dans ce tiroir, hein ? Mais nan, forcément, elle y fourre son nez, trouvant l’objet du délit sans la moindre charge. Surtout qu’elle allait pas me laisser en placer une.
‘’Déprimée… Boarf, j’sais pas. Juste la flemme en fait. Et je sais plus où est le chargeur.’’ Fis-je en haussant les épaules, tout en sachant bien que le chargeur était, comme pour me rendre plus conne encore, juste à côté du tel. Genre dans le même tiroir. Juste que j’avais pas envie de chercher à me justifier plus que ça.
Fin, j’aurais pensé, jusqu’à ce qu’elle me mette un taquet dans le dos ! Le genre à faire cracher ses poumons à une truite ! Ouais, peut-être pas, mais… Juste qu’avec mon état plus proche du slime que de l’invertébré, j’en avais un peu cette impression.
‘’Woh doucement hein. Déjà j’t’invite. Commence pas à me donner des leçons sur ma case.’’
Mais bon, comme si elle allait se géner de ça. Et oui, c’était mon bureau. Et oui, c’était ma poubelle. Les deux se ressemblaient certes, mais de là à dire que j’étais dégueulasse… J’élevais pas des colonies de fourmis ou de champignons !
‘’Tain mais ressort la batterie qu’t’as avalé… J’me réveille à peine moi.’’
Puis bon, pas comme si j’allais faire grand-chose. J’allais juste déplacer les déchets d’un endroit à l’autre de la pièce. Au moins elle explorerait le domaine, un peu près autant que moi ces derniers jours.
‘’T’façon, j’suis pas d’humeur à sortir. Ptête pour ça que j’reste ici et que je répond pas. Donc si mon mode de vie te convient pas, « Maman », tu peux toujours sortir. Cette fois-ci par la porte hein.’’
C’était que bon, j’avais autre chose à faire que de me prendre ses gueulantes au réveil. Ça me mettait de mauvais poil en plus.
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Mer 21 Oct - 14:15
Déconnectée et confinée.
Bah tu sais quoi ma poulette, tu vas les retrouver tes diplômes et ton putain d'chargeur ! La fainéantise, ça marche pas avec moi. J'en ai rien à foutre de ton avis, tu vas te bouger, et j'vais t'y forcer.
Suite aux paroles de madame le docteur, Mirai grogne, visiblement bien agacée par le manque de motivation de la demoiselle au teint basané. Non, clairement, elle ne va pas la laisser comme ça, à dormir sur de la merde. C'est limite si les rats ne viendront pas squatter dans quelques semaines ! Non mais franchement, elle croit vraiment que c'est sain de vivre comme ça ? Eh bah, ça passe de scientifique à clochard en peu de temps !
Clairement, j'vais pas te laisser ronfler dans un bordel pareil. Et j'sais pas si t'as vraiment r'marquer mais… Ton comportement N'EST PAS normal, triple CONNE !
Se remettant debout, elle lui attrapa férocement le bras pour pencher sa tête à son niveau, ses yeux brillant d'une puissante rage. Mirai connaît ces choses-là, elle sait que si Hoshino continue dans son délire, elle n'en sortira pas d'une belle manière.
Je ne suis pas ta MEILLEURE AMIE, ton PETIT COPAIN ou ta MERE, mais c'pas une raison pour que j'te laisse moisir comme ça. J'ai horreur de ce genre de connerie, et j'veux pas en voir parmi ceux que j'connaisse et que j'apprécie.
Elle inspire, puis expire. Vu comment l'autre lui parle, ça va être difficile de régler tout ça. Décidément, elle est atteinte, et pas qu'un peu. Compréhensible en même temps, elle est passée de miss Doctorat à chômeuse du coin. Elle vaut pas mieux que la Kamui en ce moment.
D'jà, on va commencer à jarter toute cette merde de ton bureau.
Allant chercher un sac-poubelle en fouillant les tiroirs, elle l'ouvre avant de le poser sur le sol. Cela fait, elle se met derrière la Nakai, lui attrapant les mains pour la forcer à jeter les canettes là dedans.
Vu que tu veux pas t'bouger, j'vais faire cette méthode.
Et, toujours sans attendre l'avis de la brune, la femme aux cheveux d'argent laisse ses mains attraper une lingette pour la mettre sous la main de la docteur, appuyant dessus pour la forcer à nettoyer le bureau.
'Faut vraiment tout t'apprendre, hein. J'ai cru comprendre que ça f'sait pas si longtemps qu'ça que t'es tombée dans l'chômage. Non, vraiment, les aut' docteurs sont aussi crades que toi ?
Et voilà, lingette jetée, bureau tout propre ! Au tour de la poubelle !
Putain… J'vais devoir fouiller là dedans ? Meuf, fais-le, parce que si je le fais, je te jure que j'serai encore plus chiante pour toi que maintenant. J'suis sûre qu'il y a des trucs qui n'ont rien à foutre là, alors grouille.
En attendant, l'athlète sort son téléphone, et commence à lancer une musique dont elle met le son au plus haut volume, avant de prendre le balai.
Voi-là ! Ça s'ra moins ennuyant tout d'suite ! T'en fais pas ma salope, tu m'remercieras plus tard.
Se mettant à danser avec un léger sourire, elle tourne sur elle-même en chantonnant d'une voix rauque.
Allez va, j'me casserai pas d'ici tant que t'auras pas fini- et puis, je sortirai avec toi. Tu vas te dégourdir un peu les pattes, ça t'fera du bien. Et pas de "non", je t'y forcerai.
Entourant le cou de l'autre jeune femme avec un bras, elle se met à rire.
Roh allez, souris un peu zaïka ! J'sais même pas si je t'ai déjà vue sourire. J'suis sûre que t'es très mignonne comme ça. Ça s'rait dommage de ne pas pouvoir te voir plus heureuse, héhé.
Suite aux paroles de madame le docteur, Mirai grogne, visiblement bien agacée par le manque de motivation de la demoiselle au teint basané. Non, clairement, elle ne va pas la laisser comme ça, à dormir sur de la merde. C'est limite si les rats ne viendront pas squatter dans quelques semaines ! Non mais franchement, elle croit vraiment que c'est sain de vivre comme ça ? Eh bah, ça passe de scientifique à clochard en peu de temps !
Clairement, j'vais pas te laisser ronfler dans un bordel pareil. Et j'sais pas si t'as vraiment r'marquer mais… Ton comportement N'EST PAS normal, triple CONNE !
Se remettant debout, elle lui attrapa férocement le bras pour pencher sa tête à son niveau, ses yeux brillant d'une puissante rage. Mirai connaît ces choses-là, elle sait que si Hoshino continue dans son délire, elle n'en sortira pas d'une belle manière.
Je ne suis pas ta MEILLEURE AMIE, ton PETIT COPAIN ou ta MERE, mais c'pas une raison pour que j'te laisse moisir comme ça. J'ai horreur de ce genre de connerie, et j'veux pas en voir parmi ceux que j'connaisse et que j'apprécie.
Elle inspire, puis expire. Vu comment l'autre lui parle, ça va être difficile de régler tout ça. Décidément, elle est atteinte, et pas qu'un peu. Compréhensible en même temps, elle est passée de miss Doctorat à chômeuse du coin. Elle vaut pas mieux que la Kamui en ce moment.
D'jà, on va commencer à jarter toute cette merde de ton bureau.
Allant chercher un sac-poubelle en fouillant les tiroirs, elle l'ouvre avant de le poser sur le sol. Cela fait, elle se met derrière la Nakai, lui attrapant les mains pour la forcer à jeter les canettes là dedans.
Vu que tu veux pas t'bouger, j'vais faire cette méthode.
Et, toujours sans attendre l'avis de la brune, la femme aux cheveux d'argent laisse ses mains attraper une lingette pour la mettre sous la main de la docteur, appuyant dessus pour la forcer à nettoyer le bureau.
'Faut vraiment tout t'apprendre, hein. J'ai cru comprendre que ça f'sait pas si longtemps qu'ça que t'es tombée dans l'chômage. Non, vraiment, les aut' docteurs sont aussi crades que toi ?
Et voilà, lingette jetée, bureau tout propre ! Au tour de la poubelle !
Putain… J'vais devoir fouiller là dedans ? Meuf, fais-le, parce que si je le fais, je te jure que j'serai encore plus chiante pour toi que maintenant. J'suis sûre qu'il y a des trucs qui n'ont rien à foutre là, alors grouille.
En attendant, l'athlète sort son téléphone, et commence à lancer une musique dont elle met le son au plus haut volume, avant de prendre le balai.
Voi-là ! Ça s'ra moins ennuyant tout d'suite ! T'en fais pas ma salope, tu m'remercieras plus tard.
Se mettant à danser avec un léger sourire, elle tourne sur elle-même en chantonnant d'une voix rauque.
Allez va, j'me casserai pas d'ici tant que t'auras pas fini- et puis, je sortirai avec toi. Tu vas te dégourdir un peu les pattes, ça t'fera du bien. Et pas de "non", je t'y forcerai.
Entourant le cou de l'autre jeune femme avec un bras, elle se met à rire.
Roh allez, souris un peu zaïka ! J'sais même pas si je t'ai déjà vue sourire. J'suis sûre que t'es très mignonne comme ça. Ça s'rait dommage de ne pas pouvoir te voir plus heureuse, héhé.
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Ven 23 Oct - 20:22
Et super… Plus qu’un oiseau, c’était une tornade que j’avais laissé rentrer chez moi. Ou un typhon. J’me sentais comme une Florida girl qui se balade nibards à l’art et drapeau américain à chaque bras face à la tempête de la décennie, autrement dit, bien conne. Pourquoi je l’avais laissé rentrée déjà ? Car j’étais sensée l’appréciée ou un truc du genre ? Ouais bah là, le ressenti était pas vraiment le même, et à part un souffle du nez où je commençais à me faire séquestrer dans mon domicile, je faisais pas non plus de grands efforts pour m’y opposer.
Juste que… Ouais, elle pousse peut-être l’histoire un poil loin. Elle me gueule dessus, en permanence là. Putain, j’suis en train de perdre des degrés d’auditions en même temps que des neuronnes à l’entendre beugler comme la dernière des coincées qui verrait une capote trainer sur le sol. A croire qu’elle connaissait pas la vision d’un bordel organisé qui… Ouais, le mien l’était pas. Genre pas du tout en fait. Mais tout de même.
‘’Putain, tu me donnes déjà une migraine…’’
Et évidemment, pas moyen de mettre la main sur un paquet d’aspirine. J’allais probablement devoir prendre un ou deux paquets à ce rythme. Peut-être que ça me ferait avoir une sorte d’overdose… Au moins une sorte de bad trip suffisamment prononcé qui ferait que je planerais tellement les prochaines heures que j’aurais pas à la supporter. Ou bien ça me ferait vomir mes tripes pour rendre le parterre encore plus coloré qu’il ne pouvait déjà l’être. Ouais, bien la joie tout ça. Mais là, j’la ressens pas vraiment son appréciation de ma personne, à me gueuler dessus et à m’insulter. Surtout qu’elle y va pas de main morte, pour me montrer mon bureau.
‘’S’tu veux.’’
Et du coup j’la vois s’imposer, fouiller partout et shooter dans les cadavres de boissons qui jonchent le sol comme une collection de reflet et de marque. A croire que mon tapis était sponsorisé Coca-Cola Company. Mais bon, elle est optimiste si elle pense que tout mon bordel va rentrer dans un sac. Mais bon, elle me compense j’pourrais dire. Fin, jusqu’à ce qu’elle me force à laver le bureau des tâches qu’il pouvait y avoir, ce qui ne m’empêche pas de pousser un soupir encore plus prononcé qu’avant, marquant un agacement qui allait franchement me donner l’envie de la bloquer.
‘’Tss…’’
Comme si je connaissais pas comment on faisait pour laver le sol ou un meuble. Putain, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être conne en fait. Genre m’apprendre ? Ça ? Mais elle débarquait ou quoi ? Elle était déjà venue dans mon appart avant que ce soit la merde. Bon, c’était aussi le bordel, mais pas les mêmes trucs. Des livres pas rangés bourrés de marque pages, de la quincaillerie et des armes démontés. Et un sacré paquet d’outils disposés sur un tapis où je faisais mes petites bidouilles dans mon appart, entre 3 et 4 heures du mat. Genre le meilleur moment pour trouver la solution technique qu’il me fallait. Mais c’était une autre époque ça maintenant.
‘’Tu peux difficilement être pire là. Puis c’est juste une poubelle, c’est fait pour ça.’’
De toute façon, on ne faisait que de déplacer les déchets d’un endroit à un autre. Certes, de mon appart à la décharge, mais à plus grande échelle, le bordel restait le même. Juste que, de mon côté, j’en avais entre peu et pas grand-chose à faire. Pas comme si j’allais trop du côté de la poubelle et que ça m’avait pas empêché d’improviser quelques tas au pif. Et le fait qu’elle se prenne trop comme la chef me mettait bien sur les nerfs. Elle venait, imposait ses directives et tout… Et voilà qu’elle mettait sa musique à fond. Super, comme si j’avais pas assez d’ennuis avec les vieux du voisinage…
‘’Putain…’’
Et un coup-ci, et un coup ça. Nan mais en fait, j’allais pas tenir, elle me donnait juste envie de me tirer une balle. Déjà que j’étais pas d’humeur, que j’avais les problèmes et compagnie… Que j’en avais d’autres à gérer et qu’elle venait se rajouter à ça… Punaise, mais pourquoi fallait-elle qu’elle soit venue ? Pourquoi maintenant, pourquoi…
Et puis ce contact, ce rire fut de trop. Ce qu’elle me forçait à faire, le fait de me donner de leçons... D’un geste, elle se prit mon revers de la main dans sa gueule. Celle là, elle l’avait mérité. Une bonne dizaine de fois.
‘’Ça suffit tes conneries là ? Barre-toi de chez moi !’’
J’avais les dents serrés. Elle me prenait pour qui putain ? Pour une Segpa ? Pour l’étudiant fauché qui venait d’emménager ?
‘’T’arrêtes de me donner des leçons merde ? Putain tu m’saoules.’’
Juste que… Ouais, elle pousse peut-être l’histoire un poil loin. Elle me gueule dessus, en permanence là. Putain, j’suis en train de perdre des degrés d’auditions en même temps que des neuronnes à l’entendre beugler comme la dernière des coincées qui verrait une capote trainer sur le sol. A croire qu’elle connaissait pas la vision d’un bordel organisé qui… Ouais, le mien l’était pas. Genre pas du tout en fait. Mais tout de même.
‘’Putain, tu me donnes déjà une migraine…’’
Et évidemment, pas moyen de mettre la main sur un paquet d’aspirine. J’allais probablement devoir prendre un ou deux paquets à ce rythme. Peut-être que ça me ferait avoir une sorte d’overdose… Au moins une sorte de bad trip suffisamment prononcé qui ferait que je planerais tellement les prochaines heures que j’aurais pas à la supporter. Ou bien ça me ferait vomir mes tripes pour rendre le parterre encore plus coloré qu’il ne pouvait déjà l’être. Ouais, bien la joie tout ça. Mais là, j’la ressens pas vraiment son appréciation de ma personne, à me gueuler dessus et à m’insulter. Surtout qu’elle y va pas de main morte, pour me montrer mon bureau.
‘’S’tu veux.’’
Et du coup j’la vois s’imposer, fouiller partout et shooter dans les cadavres de boissons qui jonchent le sol comme une collection de reflet et de marque. A croire que mon tapis était sponsorisé Coca-Cola Company. Mais bon, elle est optimiste si elle pense que tout mon bordel va rentrer dans un sac. Mais bon, elle me compense j’pourrais dire. Fin, jusqu’à ce qu’elle me force à laver le bureau des tâches qu’il pouvait y avoir, ce qui ne m’empêche pas de pousser un soupir encore plus prononcé qu’avant, marquant un agacement qui allait franchement me donner l’envie de la bloquer.
‘’Tss…’’
Comme si je connaissais pas comment on faisait pour laver le sol ou un meuble. Putain, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être conne en fait. Genre m’apprendre ? Ça ? Mais elle débarquait ou quoi ? Elle était déjà venue dans mon appart avant que ce soit la merde. Bon, c’était aussi le bordel, mais pas les mêmes trucs. Des livres pas rangés bourrés de marque pages, de la quincaillerie et des armes démontés. Et un sacré paquet d’outils disposés sur un tapis où je faisais mes petites bidouilles dans mon appart, entre 3 et 4 heures du mat. Genre le meilleur moment pour trouver la solution technique qu’il me fallait. Mais c’était une autre époque ça maintenant.
‘’Tu peux difficilement être pire là. Puis c’est juste une poubelle, c’est fait pour ça.’’
De toute façon, on ne faisait que de déplacer les déchets d’un endroit à un autre. Certes, de mon appart à la décharge, mais à plus grande échelle, le bordel restait le même. Juste que, de mon côté, j’en avais entre peu et pas grand-chose à faire. Pas comme si j’allais trop du côté de la poubelle et que ça m’avait pas empêché d’improviser quelques tas au pif. Et le fait qu’elle se prenne trop comme la chef me mettait bien sur les nerfs. Elle venait, imposait ses directives et tout… Et voilà qu’elle mettait sa musique à fond. Super, comme si j’avais pas assez d’ennuis avec les vieux du voisinage…
‘’Putain…’’
Et un coup-ci, et un coup ça. Nan mais en fait, j’allais pas tenir, elle me donnait juste envie de me tirer une balle. Déjà que j’étais pas d’humeur, que j’avais les problèmes et compagnie… Que j’en avais d’autres à gérer et qu’elle venait se rajouter à ça… Punaise, mais pourquoi fallait-elle qu’elle soit venue ? Pourquoi maintenant, pourquoi…
Et puis ce contact, ce rire fut de trop. Ce qu’elle me forçait à faire, le fait de me donner de leçons... D’un geste, elle se prit mon revers de la main dans sa gueule. Celle là, elle l’avait mérité. Une bonne dizaine de fois.
‘’Ça suffit tes conneries là ? Barre-toi de chez moi !’’
J’avais les dents serrés. Elle me prenait pour qui putain ? Pour une Segpa ? Pour l’étudiant fauché qui venait d’emménager ?
‘’T’arrêtes de me donner des leçons merde ? Putain tu m’saoules.’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Ven 23 Oct - 21:49
Déconnectée et confinée.
Et là, la chute.
Une chute brutale. Un changement de couleur inattendu. Des couleurs vivantes qui s'éteingent pour laisser place à un noir chaotique. Le néant.
Des yeux écarquillés. Une douleur soudaine. Un son étourdissant. Est-ce vraiment ce qu'elle croit ? Vient-elle vraiment... De faire ça ? Vient-elle...
De la gifler ?
Son visage se déforme. Il se déforme sauvagement pour laisser place à une grimace bestiale. Des dents montrées, des sourcils froncés, un grognement poussé...
Pense-t-elle vraiment avoir le droit de faire ça ? Croit-elle vraiment ?
Ses pupilles deviennent plus petites, alors que ses poings se serrent. Elle lâche le balai, qui claque contre le sol, aussi violemment que la main de la basanée est venue toucher son visage.
Elle se tourne, son visage assombri. Elle se tourne, les dents serrées. Elle attrape la jeune femme par les bras, ses doigts s'enfonçant dans sa peau avec férocité, alors qu'elle l'attire contre un mur.
Ses yeux bleus brillent d'une intense lueur.
...Pour qui tu te prends ?
Crache-t-elle d'une voix fortement aggravée.
Croit-elle avoir raison ? Pense-t-elle avoir le droit de la baffer ? Pense-t-elle que tout ce qu'elle fait... Est correct ? Tolérable ? Sain ? Oh, peut-être qu'elle ne le pense pas, en effet... Elle doit bien aimer vivre comme ça. Mais...
Tu crois que vivre dans ta merde, c'est normal ? Sain ? Tu crois que c'est bien pour toi, de vivre comme ça, dans la crasse ? Loin de tous ? Isolée ?
Sa voix se lève petit à petit. Elle devient de plus en plus puissante au fil des mots.
Elle la frappe contre le mur, elle la secoue. Elle veut qu'elle comprenne. Elle veut qu'elle arrête. Elle la regarde dans les yeux, comme un prédateur affamé.
Pauvre conne. PAUVRE CONNE ! Tu crois que je fais quoi, là ? Tu crois que je suis venue juste pour te faire chier ? Pour m'amuser ?!
Elle lui attrape la mâchoire, pour l'écraser avec sa main. Elle n'est pas assez forte pour la briser, non, clairement... Elle ne le voulait pas de toute manière. Elle veut juste qu'elle se ressaisisse. Elle ne veut que son bien.
Elle la force à la regarder. Elle ne veut pas qu'elle détourne le regard.
Pauvre conne. Je suis venue pour te sortir de ta merde. Tu fais des conneries. Des CONNERIES putain ! Et tu t'en fiches. Tu sais que c'est malsain, tu le sais, y a qu'à te voir. Tu le sais, et c'est ça le PIRE ! Tu le sais, et tu VEUX vivre comme ça. Tu te tortures toute seule. Tu me répugnes.
Elle ne veut pas la frapper.
Elle ne veut pas lui faire du mal.
Elle ne veut pas la gifler...
Elle ne veut faire de mal à personne. Et pourtant...
T'es dégueulasse. Tu me gonfles. J'en ai marre de voir une putain de masochiste se faire du mal pour rien. Putain mais... RELÈVE TOI, MERDE ! Debout, connasse ! Qu'est-ce que tu piges pas, à DÉPRESSION ? T'ES DÉPRESSIVE, POUFFIASSE !
Elle l'a giflée.
Elle l'a giflée de toutes ses forces.
Et pourtant, elle ne regrette pas...
Pauvre conne. Pauvre conne. Pauvre CONNE ! Je m'inquiète pour TOI ! Si tu savais... Si TU SAVAIS ! Tu crois que je me sens comment, hein ? Tu crois que je suis pas devenue folle, moi aussi ? J'ai failli crever... Non, tu sais quoi, tu peux dire que J'AI CREVÉ ! Je suis un putain de ZOMBIE ! Et pourtant... Je suis encore debout. Je souris. Je m'amuse. Je sors. Je me laisse pas pourrir dans un coin comme tu le FAIS.
Elle l'a giflée. Encore une fois.
Tu sais quoi ? Je... Je t'apprécie. Je ne veux pas que tu continues à souffrir comme ça. Je ne peux pas le supporter.
Elle la relâche, et pousse un long soupir, son faciès affichant un air plus inquiet, mais toujours sur les nerfs.
...Je suis un zombie. Un putain de zombie schizophrène. Et je ne pourris pas. Je n'me laisse pas dans la crasse. Ça sera quoi la suite, pour toi ? Tu vas prendre une corde, un tabouret, et basta ? C'est ça ? C'est comme ça que tu veux finir ? Eh bah désolée pour toi ma belle, mais j'vais te la couper, ta putain de corde, que tu le veuilles ou non. Tu peux me frapper et me gueuler dessus comme tu veux, je m'en battrai les reins.
Elle desserre ses poings.
Parce que je veux ton bien. C'est ce que les gens veulent pour leurs potes. Ou du moins, c'est ce que je veux des miens.
Elle ferme les yeux, avant de grimacer et grogner à nouveau en la fixant.
Je veux que tu comprennes qu'il faut que tu te bouges, merde !
Une chute brutale. Un changement de couleur inattendu. Des couleurs vivantes qui s'éteingent pour laisser place à un noir chaotique. Le néant.
Des yeux écarquillés. Une douleur soudaine. Un son étourdissant. Est-ce vraiment ce qu'elle croit ? Vient-elle vraiment... De faire ça ? Vient-elle...
De la gifler ?
Son visage se déforme. Il se déforme sauvagement pour laisser place à une grimace bestiale. Des dents montrées, des sourcils froncés, un grognement poussé...
Pense-t-elle vraiment avoir le droit de faire ça ? Croit-elle vraiment ?
Ses pupilles deviennent plus petites, alors que ses poings se serrent. Elle lâche le balai, qui claque contre le sol, aussi violemment que la main de la basanée est venue toucher son visage.
Elle se tourne, son visage assombri. Elle se tourne, les dents serrées. Elle attrape la jeune femme par les bras, ses doigts s'enfonçant dans sa peau avec férocité, alors qu'elle l'attire contre un mur.
Ses yeux bleus brillent d'une intense lueur.
...Pour qui tu te prends ?
Crache-t-elle d'une voix fortement aggravée.
Croit-elle avoir raison ? Pense-t-elle avoir le droit de la baffer ? Pense-t-elle que tout ce qu'elle fait... Est correct ? Tolérable ? Sain ? Oh, peut-être qu'elle ne le pense pas, en effet... Elle doit bien aimer vivre comme ça. Mais...
Tu crois que vivre dans ta merde, c'est normal ? Sain ? Tu crois que c'est bien pour toi, de vivre comme ça, dans la crasse ? Loin de tous ? Isolée ?
Sa voix se lève petit à petit. Elle devient de plus en plus puissante au fil des mots.
Elle la frappe contre le mur, elle la secoue. Elle veut qu'elle comprenne. Elle veut qu'elle arrête. Elle la regarde dans les yeux, comme un prédateur affamé.
Pauvre conne. PAUVRE CONNE ! Tu crois que je fais quoi, là ? Tu crois que je suis venue juste pour te faire chier ? Pour m'amuser ?!
Elle lui attrape la mâchoire, pour l'écraser avec sa main. Elle n'est pas assez forte pour la briser, non, clairement... Elle ne le voulait pas de toute manière. Elle veut juste qu'elle se ressaisisse. Elle ne veut que son bien.
Elle la force à la regarder. Elle ne veut pas qu'elle détourne le regard.
Pauvre conne. Je suis venue pour te sortir de ta merde. Tu fais des conneries. Des CONNERIES putain ! Et tu t'en fiches. Tu sais que c'est malsain, tu le sais, y a qu'à te voir. Tu le sais, et c'est ça le PIRE ! Tu le sais, et tu VEUX vivre comme ça. Tu te tortures toute seule. Tu me répugnes.
Elle ne veut pas la frapper.
Elle ne veut pas lui faire du mal.
Elle ne veut pas la gifler...
Elle ne veut faire de mal à personne. Et pourtant...
T'es dégueulasse. Tu me gonfles. J'en ai marre de voir une putain de masochiste se faire du mal pour rien. Putain mais... RELÈVE TOI, MERDE ! Debout, connasse ! Qu'est-ce que tu piges pas, à DÉPRESSION ? T'ES DÉPRESSIVE, POUFFIASSE !
Elle l'a giflée.
Elle l'a giflée de toutes ses forces.
Et pourtant, elle ne regrette pas...
Pauvre conne. Pauvre conne. Pauvre CONNE ! Je m'inquiète pour TOI ! Si tu savais... Si TU SAVAIS ! Tu crois que je me sens comment, hein ? Tu crois que je suis pas devenue folle, moi aussi ? J'ai failli crever... Non, tu sais quoi, tu peux dire que J'AI CREVÉ ! Je suis un putain de ZOMBIE ! Et pourtant... Je suis encore debout. Je souris. Je m'amuse. Je sors. Je me laisse pas pourrir dans un coin comme tu le FAIS.
Elle l'a giflée. Encore une fois.
Tu sais quoi ? Je... Je t'apprécie. Je ne veux pas que tu continues à souffrir comme ça. Je ne peux pas le supporter.
Elle la relâche, et pousse un long soupir, son faciès affichant un air plus inquiet, mais toujours sur les nerfs.
...Je suis un zombie. Un putain de zombie schizophrène. Et je ne pourris pas. Je n'me laisse pas dans la crasse. Ça sera quoi la suite, pour toi ? Tu vas prendre une corde, un tabouret, et basta ? C'est ça ? C'est comme ça que tu veux finir ? Eh bah désolée pour toi ma belle, mais j'vais te la couper, ta putain de corde, que tu le veuilles ou non. Tu peux me frapper et me gueuler dessus comme tu veux, je m'en battrai les reins.
Elle desserre ses poings.
Parce que je veux ton bien. C'est ce que les gens veulent pour leurs potes. Ou du moins, c'est ce que je veux des miens.
Elle ferme les yeux, avant de grimacer et grogner à nouveau en la fixant.
Je veux que tu comprennes qu'il faut que tu te bouges, merde !
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 24 Oct - 12:18
J’espérais vraiment qu’elle comprenne qu’elle était en train de me courir sur le système. Une dizaine de minute de « ça », et c’est bon, je l’aurais bloquée en faisant tout le nécessaire pour qu’elle disparaisse de ma vie. Ou que je disparaisse de la sienne, aussi, mais j’avais pas vraiment prévue jusque là. Habituellement, j’étais plus du style à savoir où j’allais, à vaguement avoir une idée de la direction. Mais là, c’était juste un peu le désespoir qui venait du cœur qui lui vomissait à la gueule tout l’emmerdement qu’elle faisait preuve. Puis bon, voilà qu’elle se commençait à se tordre. Non pas parce que j’avais frappé fort, j’avais le geste d’un paresseux défoncé. Nan, surement parce que j’avais frappée cette précieu-
Humpf, elle venait de me plaquer contre un mur. J’crois que l’arrière de ma tête avait tapé en fait… Une bosse en plus, juste à côté de ma dernière mésaventure avec une bagnole… Ça commençait mal ouais, et d’ici, j’crois que j’l’avais fait sortir de ses gonds. Tombe bien, ça commençait être mon cas aussi… Sarcasme. J’avais bien évidemment juste envie qu’elle me foute la paix, mais… Ouais, c’était demander un miracle ça. Genre une troisième résurrection de JC .
Mais punaise… Si elle pouvait pas être aussi conne aussi ? De me prendre pour une demeurée ? A croire qu’elle pensait que j’avais un bandeau sur les yeux, que je me disais chaque heure de ma vie que tout allait bien. Comment elle pouvait être aussi loin du compte… Elle pensait que j’en avais rien à faire, que tout m’indifférait…
Et le fait qu’elle me forçait à la regarder ne changeait rien. Ni le fait qu’elle me mit l’aller-retour. Mes bras étaient juste lâchés, mon dos plaqué contre le mur pendant que j’espérais qu’elle finisse de m’engueuler un jour pour que je puisse mettre les points sur les i. J’avais beau pas avoir envie de lui en mettre une deuxième, un coup de genou dans les ovaires aurait déjà clos le débat, il n’empêchait qu’elle me gonflait genre grave. Même si mes joues étaient bien rouges maintenant.
‘’ […] Et tu penses que j’suis pas au courant de tout ça ?’’
J’avais pas besoin de lui tenir le visage ou de lui imprimer mes phalanges pour ça.
‘’Nan mais sérieux, tu penses que ça me fait plaisir de vivre comme ça ?! Tu penses que j’apprécie cette vie de merde que j’traverse ?! Putain, mais je sais tout ce que c’est que cette merde !’’
J’avais fait d’innombrables recherches, essayée de me rassurer en tenant à autre chose. Une déprime peut-être, mais nan, j’avais déjà dû me rendre compte à l’évidence.
‘’Je suis dépressive. Bordel. Et j’le sais depuis des mois. J’avais pas besoin de tes phalanges pour m’en rendre compte.’’
Un soupir. J’avais clairement la flemme de ça. J’voulais juste aller me rendormir, mais… Si je tentais le moindre geste en direction de mon plumard, elle allait prendre mon matelas et le balancer par la fenêtre, avec moi dessus probablement. Fin c’était sûr en fait. C’était sûr…
‘’Et merde putain, j’essaye de m’en sortir ! Tu t’souviens pas des fois où j’ai annulés car j’avais un entretien d’embauche ? Car je devais envoyer des C.V. ou aller vers des boîtes d’intérims ?! Tu t’souviens pas de tous ces putains de refus qu’j’ai eu ?! Ou t’as besoin que je te fasse un screen de ma boite mail, avec les messages d’insultes et de haine que j’reçois chaque jour ?!’’
J’avais les dents serrées. Pour une fois que je ressentais autre chose qu’un état de perpétuelle déprime, que mon expression était autre chose que blasée…
‘’J’ai tout fait bordel. Tout. Et j’me fais dépasser. J’y arrive plus. J’ai arrêtée de sortir mes poubelles car l’instant d’après, elles revenaient. Je vais plus au supermarché, car j’en ai marre de me recevoir des critiques sur un truc donc je suis pas responsable, avec comme seul argument « vous auriez dû savoir ». Plus que j’en ai marre, j’en ai la trouille. J’me suis déjà fait suivre jusqu’à chez moi par des types louches, probablement de la justice populaire ou de twitter…’’
J’commençais à lâcher. Mes nerfs commençaient à lâcher, et merde, je me retrouvais à perler des yeux…
‘’Putain, tu penses que ça me fait plaisir de me lever en me disant que j’vais peut-être me flinguer dans l’aprem ?!’’
Humpf, elle venait de me plaquer contre un mur. J’crois que l’arrière de ma tête avait tapé en fait… Une bosse en plus, juste à côté de ma dernière mésaventure avec une bagnole… Ça commençait mal ouais, et d’ici, j’crois que j’l’avais fait sortir de ses gonds. Tombe bien, ça commençait être mon cas aussi… Sarcasme. J’avais bien évidemment juste envie qu’elle me foute la paix, mais… Ouais, c’était demander un miracle ça. Genre une troisième résurrection de JC .
Mais punaise… Si elle pouvait pas être aussi conne aussi ? De me prendre pour une demeurée ? A croire qu’elle pensait que j’avais un bandeau sur les yeux, que je me disais chaque heure de ma vie que tout allait bien. Comment elle pouvait être aussi loin du compte… Elle pensait que j’en avais rien à faire, que tout m’indifférait…
Et le fait qu’elle me forçait à la regarder ne changeait rien. Ni le fait qu’elle me mit l’aller-retour. Mes bras étaient juste lâchés, mon dos plaqué contre le mur pendant que j’espérais qu’elle finisse de m’engueuler un jour pour que je puisse mettre les points sur les i. J’avais beau pas avoir envie de lui en mettre une deuxième, un coup de genou dans les ovaires aurait déjà clos le débat, il n’empêchait qu’elle me gonflait genre grave. Même si mes joues étaient bien rouges maintenant.
‘’ […] Et tu penses que j’suis pas au courant de tout ça ?’’
J’avais pas besoin de lui tenir le visage ou de lui imprimer mes phalanges pour ça.
‘’Nan mais sérieux, tu penses que ça me fait plaisir de vivre comme ça ?! Tu penses que j’apprécie cette vie de merde que j’traverse ?! Putain, mais je sais tout ce que c’est que cette merde !’’
J’avais fait d’innombrables recherches, essayée de me rassurer en tenant à autre chose. Une déprime peut-être, mais nan, j’avais déjà dû me rendre compte à l’évidence.
‘’Je suis dépressive. Bordel. Et j’le sais depuis des mois. J’avais pas besoin de tes phalanges pour m’en rendre compte.’’
Un soupir. J’avais clairement la flemme de ça. J’voulais juste aller me rendormir, mais… Si je tentais le moindre geste en direction de mon plumard, elle allait prendre mon matelas et le balancer par la fenêtre, avec moi dessus probablement. Fin c’était sûr en fait. C’était sûr…
‘’Et merde putain, j’essaye de m’en sortir ! Tu t’souviens pas des fois où j’ai annulés car j’avais un entretien d’embauche ? Car je devais envoyer des C.V. ou aller vers des boîtes d’intérims ?! Tu t’souviens pas de tous ces putains de refus qu’j’ai eu ?! Ou t’as besoin que je te fasse un screen de ma boite mail, avec les messages d’insultes et de haine que j’reçois chaque jour ?!’’
J’avais les dents serrées. Pour une fois que je ressentais autre chose qu’un état de perpétuelle déprime, que mon expression était autre chose que blasée…
‘’J’ai tout fait bordel. Tout. Et j’me fais dépasser. J’y arrive plus. J’ai arrêtée de sortir mes poubelles car l’instant d’après, elles revenaient. Je vais plus au supermarché, car j’en ai marre de me recevoir des critiques sur un truc donc je suis pas responsable, avec comme seul argument « vous auriez dû savoir ». Plus que j’en ai marre, j’en ai la trouille. J’me suis déjà fait suivre jusqu’à chez moi par des types louches, probablement de la justice populaire ou de twitter…’’
J’commençais à lâcher. Mes nerfs commençaient à lâcher, et merde, je me retrouvais à perler des yeux…
‘’Putain, tu penses que ça me fait plaisir de me lever en me disant que j’vais peut-être me flinguer dans l’aprem ?!’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 24 Oct - 12:45
Déconnectée et confinée.
Et elle craque aussi.
C'est drôle quand même. Drôlement pathétique. Elle ne réagit pas trop, voire pas du tout. Elle se laisse faire, elle se laisse frapper, elle ne se défend pas. Elle a les joues rouges, et elle aura certainement une bosse à l'arrière du crâne. Elle ne fait rien, elle est molle. Et les paroles qui suivent ne font qu'expliquer pourquoi. Elle sait tout ça, elle sait qu'elle est dépressive. Elle sait, et elle sait que c'est une vie pourrie. Elle sait que ce n'est pas bien, que ce n'est pas sain. Elle sait, et elle a essayé de s'en sortir, selon elle. Elle a essayé, mais ça a foiré, et elle ne veut pas continuer.
Mirai la regarde, sans un mot. Elle la laisse parler avec toujours cet air grave, même si… Elle a failli laisser passer un visage surpris et fortement inquiet. Elle la respecte, lui montrer qu'elle a pitié d'elle n'arrangerait rien. Elle attaquerait son honneur, c'est pourquoi… Elle la prend avec sérieux. Elle l'écoute, elle essaie de comprendre. La joueuse aux cheveux d'argent n'est certes pas psy', mais elle a de l'empathie, surtout pour ceux en qui elle tient un minimum. Elle l'entend parler des messages de haine. Elle l'entend quand elle lui dit qu'elle a peur de se faire tirer dessus. Elle comprend.
Elle sait qu'elle n'a pas eu de chance.
…Je ne vis pas ta vie, c'est vrai. Mais je sais que lorsqu'on tombe, on doit toujours se relever, même si c'est difficile. T'es docteur, non ? Même avec cette merde, tu l'es toujours. Au moins pour moi. Et je veux que ça le soit pour toi aussi.
Elle rugit à nouveau.
Le premier réflexe qu'on a quand on tombe, c'est de vouloir se relever ! Même quand on se casse une jambe ! Oui t'as une vie de merde, et alors ? T'as essayé de t'en sortir, c'est vrai, mais quand tu vois que ce n'est pas assez, tu continues, putain ! Tu insistes, tu te motives !
Après tout… C'est ce que Mirai a fait, quand elle a été abandonnée. Elle a vu sa famille s'en aller, elle a vu Chiyo partir… Elle ne savait qu'elle ne les reverrait plus jamais, alors elle a tout fait pour ne pas sombrer. Elle a tout fait pour sortir de sa douleur.
T'as peur de te faire flinguer ? Domine ta peur ! Je risque de me faire flinguer tous les jours pour ce que j'ai fait ! Et pourtant, je suis toujours là ! Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, merde ! Deviens plus forte ! Là, ton pire ennemi, c'est toi-même ! Tes efforts, tu vois bien que c'est pas assez, non ? Alors ne l'accepte pas, n'accepte pas cette putain de vie ! Même si c'est dur, même si ça a l'air impossible, fais tout pour sortir de là !
Elle inspire… Et hurle à nouveau.
Tu sais que tu n'as pas voulu que ça se termine comme ça. Tu sais que ce n'est pas de ta faute ! Et ne me dis pas "si, c'est de ma faute, parce que", NON ! Tu voulais aider un putain de faucheur ? NON ! Alors à partir de ce moment-là, ce n'est pas de ta faute ! Tu n'as pas à t'en vouloir de cette merde ! Alors IGNORE CES FOUTUS COM' DE HAINE ! PUTAIN ! Oui c'est injuste, et justement, 'faut que tu te le dises ! C'est injuste, oui, et je vais leur montrer que ce n'est pas ce que je voulais ! Je vais leur montrer que je ne suis pas comme ça, que je ne mérite pas ça ! Je vais leur montrer que je suis DOCTEUR ! Je vais leur montrer que je n'ai pas parcouru tout ce chemin POUR RIEN !
Elle halète. Elle a la respiration saccadée, et elle transpire alors que tout son corps tremble de rage.
T'es assez grande pour te dire que tu n'as pas besoin qu'on vienne te protéger. Je suis sûre que tu n'aimerais pas que je te dise "je vais jouer le garde du corps". Je le sais, et je sais que tu veux te débrouiller. T'es indépendante, sinon tu n'aurais jamais réussi à être putain de docteur.
Elle reprend son calme, doucement, avant de croiser les bras.
Je t'admire. Je t'admire, oui. Mais pas quand tu ressembles à une larve. Les gens te frappent avec un bâton ? C'est déjà douloureux, non ? Alors n'en rajoute pas. Attrape de fichu bâton de merde, et brise-le. Relève-toi ! Relève-toi, et donne une baffe à chaque pauvre con qui t'a infligé ça !
C'est drôle quand même. Drôlement pathétique. Elle ne réagit pas trop, voire pas du tout. Elle se laisse faire, elle se laisse frapper, elle ne se défend pas. Elle a les joues rouges, et elle aura certainement une bosse à l'arrière du crâne. Elle ne fait rien, elle est molle. Et les paroles qui suivent ne font qu'expliquer pourquoi. Elle sait tout ça, elle sait qu'elle est dépressive. Elle sait, et elle sait que c'est une vie pourrie. Elle sait que ce n'est pas bien, que ce n'est pas sain. Elle sait, et elle a essayé de s'en sortir, selon elle. Elle a essayé, mais ça a foiré, et elle ne veut pas continuer.
Mirai la regarde, sans un mot. Elle la laisse parler avec toujours cet air grave, même si… Elle a failli laisser passer un visage surpris et fortement inquiet. Elle la respecte, lui montrer qu'elle a pitié d'elle n'arrangerait rien. Elle attaquerait son honneur, c'est pourquoi… Elle la prend avec sérieux. Elle l'écoute, elle essaie de comprendre. La joueuse aux cheveux d'argent n'est certes pas psy', mais elle a de l'empathie, surtout pour ceux en qui elle tient un minimum. Elle l'entend parler des messages de haine. Elle l'entend quand elle lui dit qu'elle a peur de se faire tirer dessus. Elle comprend.
Elle sait qu'elle n'a pas eu de chance.
…Je ne vis pas ta vie, c'est vrai. Mais je sais que lorsqu'on tombe, on doit toujours se relever, même si c'est difficile. T'es docteur, non ? Même avec cette merde, tu l'es toujours. Au moins pour moi. Et je veux que ça le soit pour toi aussi.
Elle rugit à nouveau.
Le premier réflexe qu'on a quand on tombe, c'est de vouloir se relever ! Même quand on se casse une jambe ! Oui t'as une vie de merde, et alors ? T'as essayé de t'en sortir, c'est vrai, mais quand tu vois que ce n'est pas assez, tu continues, putain ! Tu insistes, tu te motives !
Après tout… C'est ce que Mirai a fait, quand elle a été abandonnée. Elle a vu sa famille s'en aller, elle a vu Chiyo partir… Elle ne savait qu'elle ne les reverrait plus jamais, alors elle a tout fait pour ne pas sombrer. Elle a tout fait pour sortir de sa douleur.
T'as peur de te faire flinguer ? Domine ta peur ! Je risque de me faire flinguer tous les jours pour ce que j'ai fait ! Et pourtant, je suis toujours là ! Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, merde ! Deviens plus forte ! Là, ton pire ennemi, c'est toi-même ! Tes efforts, tu vois bien que c'est pas assez, non ? Alors ne l'accepte pas, n'accepte pas cette putain de vie ! Même si c'est dur, même si ça a l'air impossible, fais tout pour sortir de là !
Elle inspire… Et hurle à nouveau.
Tu sais que tu n'as pas voulu que ça se termine comme ça. Tu sais que ce n'est pas de ta faute ! Et ne me dis pas "si, c'est de ma faute, parce que", NON ! Tu voulais aider un putain de faucheur ? NON ! Alors à partir de ce moment-là, ce n'est pas de ta faute ! Tu n'as pas à t'en vouloir de cette merde ! Alors IGNORE CES FOUTUS COM' DE HAINE ! PUTAIN ! Oui c'est injuste, et justement, 'faut que tu te le dises ! C'est injuste, oui, et je vais leur montrer que ce n'est pas ce que je voulais ! Je vais leur montrer que je ne suis pas comme ça, que je ne mérite pas ça ! Je vais leur montrer que je suis DOCTEUR ! Je vais leur montrer que je n'ai pas parcouru tout ce chemin POUR RIEN !
Elle halète. Elle a la respiration saccadée, et elle transpire alors que tout son corps tremble de rage.
T'es assez grande pour te dire que tu n'as pas besoin qu'on vienne te protéger. Je suis sûre que tu n'aimerais pas que je te dise "je vais jouer le garde du corps". Je le sais, et je sais que tu veux te débrouiller. T'es indépendante, sinon tu n'aurais jamais réussi à être putain de docteur.
Elle reprend son calme, doucement, avant de croiser les bras.
Je t'admire. Je t'admire, oui. Mais pas quand tu ressembles à une larve. Les gens te frappent avec un bâton ? C'est déjà douloureux, non ? Alors n'en rajoute pas. Attrape de fichu bâton de merde, et brise-le. Relève-toi ! Relève-toi, et donne une baffe à chaque pauvre con qui t'a infligé ça !
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 25 Oct - 9:37
Evidemment qu’elle comptait pas me lâcher la grappe, évidemment… Je n’sortais que des excuses, des justifications, et des prétextes. Pas de solution, pas de moyen d’avancer ou d’aller de l’avant. Pourtant, j’avais cherchée, j’avais tentée de faire des trucs, mais… A chaque fois, je finissais par me prendre un coup dans la nuque pour m’envoyer au sol. Et le fait que j’étais docteur n’y changeait rien en fait. Pire, ça me mettait une pression en plus que, clairement, j’avais pas besoin.
‘’Désolé de briser tes rêves, mais on t’apprend pas à sortir de la dépression en bac +8. J’suis pas spéciale. J’suis comme n’importe qui. Et j’vais mal.’’
Au moins je l’avouais, même si ça l’était évident. Je l’avais jamais vraiment exprimée, en me réfugiant derrière un air blasé qui m’était habituel maintenant, depuis des mois. Qui répondrais autre chose que « ça va » lorsque les autres cherchaient à obtenir des réponses ? J’voulais pas de l’attention mal placée ou de la pitié. Y’avait d’autres misères dans le monde, et j’en étais pas à ce stade… Enfin, je crois ? En vrai… J’étais plus vraiment sûre de rien.
Juste que j’allais devoir me repayer des tympans après cette tornade. Punaise… Merveilleuse idée de l’avoir fait rentrer. Vraiment. Bravo Hoshino. Tu voulais dormir, bah t’aurais peut-être dû rester dans ta merde, volets fermés… Même si elle aurait fini par défoncer la fenêtre. Elle s’emmerdait pas trop avec la subtilité celle-là.
‘’Et j’sais que la vie c’est injuste. Bien avant cette foutue affaire. Lorsque tu dois refuser à un type une prothèse qui changerai sa vie juste car il est pas assez connu, lorsque tu dois choisir qui aider, crois-moi, ça te reste en tête. Longtemps.’’
J’étais de nouveau blasée, mon expression maussade reprenant le dessus sur ma colère. A quoi bon s’emporter en fait ? Ça allait pas faire changer les choses de s’énerver contre elle. Ma frustration, je l’avais déjà écoulée, et combien de fois je m’étais coupée en broyant des canettes vides ? Trop de fois, évidemment…
‘’Lorsque t’arrête pas de tomber, tu commences à te dire que par terre, c’est pas si mal… Mais ouais, avant que tu recommences à gueuler et bousiller mes tympans, je sais que j’avancerais pas comme ça, avec cette mentalité.’’
Un soupir, bien long, bien monocorde, s’échappa de moi.
‘’Mais j’ai pas de moyen de sortir de cette merde. Ça dépend trop des autres. J’ai b’soin d’un objectif, un plan viable, et j’en ai pas. J’ai pas moyen de me focaliser sur un truc en m’disant que les factures vont tomber et qu’à un moment ou à un autre, je finirais à la rue. Ça me tue de l’dire, mais il me faut un job, et j’peux pas en trouver un.’’
Mon poing se serrait, avant de venir taper le mur de frustration.
‘’Les RHs m’insultent, les banques m’ignorent et même les petits boulots veulent pas que j’existe. Je suis même allée dans un donjon putain, pas la bonne affaire… Pourtant, pas faute d’être compétente hein. J’dois être meilleure que la moitié des pros dans leur domaine. Fin… En théorie, et dans les domaines où j’m’y connais.’’
Finalement, mes jambes, qui tremblaient déjà depuis quelques bonnes minutes face aux émotions, vinrent à s’écarter, me faisant tomber un poil lourdement sur le sol. Et un mal au derrière, un…
‘’J’sais juste pas quoi faire. J’ai rien de réalisable en fait, rien dans quoi m’investir. L’ennui me tue, et de la part d’une qui veut juste flemmarder au maximum, c’est… Putain de zarb.’’
‘’Désolé de briser tes rêves, mais on t’apprend pas à sortir de la dépression en bac +8. J’suis pas spéciale. J’suis comme n’importe qui. Et j’vais mal.’’
Au moins je l’avouais, même si ça l’était évident. Je l’avais jamais vraiment exprimée, en me réfugiant derrière un air blasé qui m’était habituel maintenant, depuis des mois. Qui répondrais autre chose que « ça va » lorsque les autres cherchaient à obtenir des réponses ? J’voulais pas de l’attention mal placée ou de la pitié. Y’avait d’autres misères dans le monde, et j’en étais pas à ce stade… Enfin, je crois ? En vrai… J’étais plus vraiment sûre de rien.
Juste que j’allais devoir me repayer des tympans après cette tornade. Punaise… Merveilleuse idée de l’avoir fait rentrer. Vraiment. Bravo Hoshino. Tu voulais dormir, bah t’aurais peut-être dû rester dans ta merde, volets fermés… Même si elle aurait fini par défoncer la fenêtre. Elle s’emmerdait pas trop avec la subtilité celle-là.
‘’Et j’sais que la vie c’est injuste. Bien avant cette foutue affaire. Lorsque tu dois refuser à un type une prothèse qui changerai sa vie juste car il est pas assez connu, lorsque tu dois choisir qui aider, crois-moi, ça te reste en tête. Longtemps.’’
J’étais de nouveau blasée, mon expression maussade reprenant le dessus sur ma colère. A quoi bon s’emporter en fait ? Ça allait pas faire changer les choses de s’énerver contre elle. Ma frustration, je l’avais déjà écoulée, et combien de fois je m’étais coupée en broyant des canettes vides ? Trop de fois, évidemment…
‘’Lorsque t’arrête pas de tomber, tu commences à te dire que par terre, c’est pas si mal… Mais ouais, avant que tu recommences à gueuler et bousiller mes tympans, je sais que j’avancerais pas comme ça, avec cette mentalité.’’
Un soupir, bien long, bien monocorde, s’échappa de moi.
‘’Mais j’ai pas de moyen de sortir de cette merde. Ça dépend trop des autres. J’ai b’soin d’un objectif, un plan viable, et j’en ai pas. J’ai pas moyen de me focaliser sur un truc en m’disant que les factures vont tomber et qu’à un moment ou à un autre, je finirais à la rue. Ça me tue de l’dire, mais il me faut un job, et j’peux pas en trouver un.’’
Mon poing se serrait, avant de venir taper le mur de frustration.
‘’Les RHs m’insultent, les banques m’ignorent et même les petits boulots veulent pas que j’existe. Je suis même allée dans un donjon putain, pas la bonne affaire… Pourtant, pas faute d’être compétente hein. J’dois être meilleure que la moitié des pros dans leur domaine. Fin… En théorie, et dans les domaines où j’m’y connais.’’
Finalement, mes jambes, qui tremblaient déjà depuis quelques bonnes minutes face aux émotions, vinrent à s’écarter, me faisant tomber un poil lourdement sur le sol. Et un mal au derrière, un…
‘’J’sais juste pas quoi faire. J’ai rien de réalisable en fait, rien dans quoi m’investir. L’ennui me tue, et de la part d’une qui veut juste flemmarder au maximum, c’est… Putain de zarb.’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 25 Oct - 10:22
Déconnectée et confinée.
Non, clairement, elle n'a pas compris où Mirai voulait en venir par "docteur". Si elle était dans un meilleur état, elle aurait certainement compris, mais là, elle ne fait que parler avec sa dépression. Elle parle sans jamais penser au côté positif des choses. Elle dit le vouloir, ce côté là, elle dit vouloir le voir, elle dit qu'elle aimerait faire changer les choses, mais elle ne fait rien. Elle ne fait pas assez, elle se laisse moisir seule et-
Non, c'est injuste. Elle ne peut pas la voir sombrer comme ça sans rien faire. Mirai ne peut pas le supporter, elle ne peut pas tolérer ce genre de comportement, elle ne peut pas laisser passer ce genre d'événement !
La musique sur le téléphone s'est arrêtée depuis quelques minutes. Il n'y a plus aucun son, mis à part celui de la pluie étouffée par les murs, et le son de leurs voix. Mirai crie, et met tous ses espoirs dans ses paroles, mais tout semble futile, sans valeur. Ça entre dans une oreille pour en sortir par une autre, et c'est à ce moment-là que la femme aux cheveux d'argent se sent impuissante, faible. Elle qui croit avoir le contrôle sur sa vie, ne contrôle pas celle des autres, et elle le voit bien.
"Pas si mal de rester par terre", hein ? Non, elle ne peut pas accepter ces paroles-là ! Elle ne peut pas la laisser dire ça, et pourtant… Elle garde le silence, elle reste muette, elle écoute en serrant les dents. Chaque mot qui sort de sa bouche lui donne l'effet de coup de fouet. Sa gorge se noue, tandis qu'elle continue d'extirper ses problèmes, avant de frapper le mur. Plus jeune, Mirai aurait très certainement pleuré face à ce genre de scène. Elle aurait pleuré, et elle aurait probablement fui. Mais elle ne fuira pas cette fois.
Elle écoute donc, son cœur se serrant douloureusement dans sa poitrine. Tout ce pessimisme lui donne la nausée, et si elle ne tenait pas autant à elle, elle l'aurait certainement frappé des dizaines de fois jusqu'à envoyer le docteur à l'hôpital. L'orage dehors est aussi chaotique que la colère intérieure du loup de Sapporo, qui se retient fortement de se jeter sur la pauvre femme au teint basané. Cette dernière tombe au sol, sur ses fesses, continuant de râler, d'extrapoler. Elle voit le mal dans tout, et n'écoute rien.
Quand je te disais "docteur", ce n'était pas pour dire que tu étais "spéciale". C'était pour te faire comprendre qu'en tant que docteur, tu n'as pas passé autant d'années d'études dans l'objectif d'aider les autres… Pour finir par tendre la main à un faucheur, pour faire du mal.
Eclaircit-elle, avant de se mettre à califourchon en la regardant d'un air plus doux, mais toujours sérieux.
Donc, tu veux faire quoi ? Tu veux rester par terre ? Qu'est-ce qu'on fait ? Tu m'parles que du mal de ta vie, alors que c'est impossible que ce ne soit que du mauvais. J'suis certaine que tu as des gens qui veulent t'aider. Je suis sûre que tu peux sortir de ta merde, sinon je ne serais pas là à perdre mon temps, j'ai autre chose à faire que parler pour que ça ne serve à rien.
Elle soupire.
Ouais, j'ai compris, t'es dans la merde, c'est difficile, et tu sais pas comment t'en sortir. Mais tu m'expliques pourquoi tu empires ton cas ? Nan parce que moi, à ta place, je serais en train d'ignorer ces com', je serais dehors en train de faire du sport, je prendrais ma douche, je rangerais ma chambre, je ferais des efforts pour me tenir de bonne humeur. T'as une grosse plaie, et tu fous un couteau dedans, tu le remues et remues comme pas possible, c'est limite une torture de te regarder. Un véritable film d'horreur.
Elle s'approche un peu.
Tu sais, je suis une voleuse. J'ai fait des casses, je prends de la drogue, je suis connue des policiers, bref, la merde. Et pourtant, je trouve du job. Tu vas m'dire "oui mais c'est pas pareil, le faucheur a tué des gens" tout ça tout ça, mais c'est pour te dire que les gens n'ont pas tous la même sensibilité. Je suis sûre que tu trouveras quelqu'un qui acceptera que tu travailles pour lui. Enfin…
Elle marque une pause.
J'rêve d'être une danseuse connue. J'aimerais voler aussi haut qu'une idol. Mais j'suis actuellement au chômage, j'ai pas d'famille pour m'aider, et les petits jobs que j'prends de temps en temps me rapportent pas grand chose… Claiiiiiirement pas assez pour que j'arrive à atteindre ce rêve. Mais j'aime bien croire. J'aime bien m'dire que tout est possible, quand on se bouge pour que ce soit l'cas. Ecoute, je…
Elle s'avance, et la prend dans ses bras. C'est particulier pour elle. Enlacer quelqu'un n'est pas dans ses habitudes, mais là, elle le fait spontanément.
Hm… Je sais que je peux paraître chiante, là. Je sais que t'as envie que je me casse, que je te laisse tranquille, ça se sent et ça se voit. Mais je veux juste que tu te sentes mieux ? On s'connaît pas trop, on est pas de grandes meilleures amies de toujours, j'suis pas ta mère, ta sœur ou je ne sais quoi d'important à tes yeux… Mais je sais que je ne peux pas te laisser comme ça. J'suis sûre que tu mérites mieux, et que tu peux avoir mieux. Alors laisse-moi t'aider ? C'est un peu dur de se lancer, mais s'il le faut, je serais là pour te pousser pour que tu cours par toi-même ? Hmf…
Elle la serre plus fort contre elle.
J'ai une vie de merde aussi. La dernière "chute" que j'ai eue, c'était dans un donjon, il y a quelques semaines. J'suis certaine d'avoir clamsé à c'moment-là. Et maintenant je vois des écrans bleus. J'me disais que j'étais devenue folle, jusqu'à-ce que j'en parle un peu à quelqu'un, une fleuriste. Elle s'appelle Kasumi, j'sais pas si tu la connais, mais elle m'a dit qu'une "Hoshino" vivait la même chose. Même si j'ai moi-même du mal à l'faire, je te l'avoue, c'est toujours bien de parler à quelqu'un, libérer un peu ses problèmes. Comme, eh bien, ce que tu viens de faire. Ugh… Bref, faut pas se laisser par terre, clairement pas.
Non, c'est injuste. Elle ne peut pas la voir sombrer comme ça sans rien faire. Mirai ne peut pas le supporter, elle ne peut pas tolérer ce genre de comportement, elle ne peut pas laisser passer ce genre d'événement !
La musique sur le téléphone s'est arrêtée depuis quelques minutes. Il n'y a plus aucun son, mis à part celui de la pluie étouffée par les murs, et le son de leurs voix. Mirai crie, et met tous ses espoirs dans ses paroles, mais tout semble futile, sans valeur. Ça entre dans une oreille pour en sortir par une autre, et c'est à ce moment-là que la femme aux cheveux d'argent se sent impuissante, faible. Elle qui croit avoir le contrôle sur sa vie, ne contrôle pas celle des autres, et elle le voit bien.
"Pas si mal de rester par terre", hein ? Non, elle ne peut pas accepter ces paroles-là ! Elle ne peut pas la laisser dire ça, et pourtant… Elle garde le silence, elle reste muette, elle écoute en serrant les dents. Chaque mot qui sort de sa bouche lui donne l'effet de coup de fouet. Sa gorge se noue, tandis qu'elle continue d'extirper ses problèmes, avant de frapper le mur. Plus jeune, Mirai aurait très certainement pleuré face à ce genre de scène. Elle aurait pleuré, et elle aurait probablement fui. Mais elle ne fuira pas cette fois.
Elle écoute donc, son cœur se serrant douloureusement dans sa poitrine. Tout ce pessimisme lui donne la nausée, et si elle ne tenait pas autant à elle, elle l'aurait certainement frappé des dizaines de fois jusqu'à envoyer le docteur à l'hôpital. L'orage dehors est aussi chaotique que la colère intérieure du loup de Sapporo, qui se retient fortement de se jeter sur la pauvre femme au teint basané. Cette dernière tombe au sol, sur ses fesses, continuant de râler, d'extrapoler. Elle voit le mal dans tout, et n'écoute rien.
Quand je te disais "docteur", ce n'était pas pour dire que tu étais "spéciale". C'était pour te faire comprendre qu'en tant que docteur, tu n'as pas passé autant d'années d'études dans l'objectif d'aider les autres… Pour finir par tendre la main à un faucheur, pour faire du mal.
Eclaircit-elle, avant de se mettre à califourchon en la regardant d'un air plus doux, mais toujours sérieux.
Donc, tu veux faire quoi ? Tu veux rester par terre ? Qu'est-ce qu'on fait ? Tu m'parles que du mal de ta vie, alors que c'est impossible que ce ne soit que du mauvais. J'suis certaine que tu as des gens qui veulent t'aider. Je suis sûre que tu peux sortir de ta merde, sinon je ne serais pas là à perdre mon temps, j'ai autre chose à faire que parler pour que ça ne serve à rien.
Elle soupire.
Ouais, j'ai compris, t'es dans la merde, c'est difficile, et tu sais pas comment t'en sortir. Mais tu m'expliques pourquoi tu empires ton cas ? Nan parce que moi, à ta place, je serais en train d'ignorer ces com', je serais dehors en train de faire du sport, je prendrais ma douche, je rangerais ma chambre, je ferais des efforts pour me tenir de bonne humeur. T'as une grosse plaie, et tu fous un couteau dedans, tu le remues et remues comme pas possible, c'est limite une torture de te regarder. Un véritable film d'horreur.
Elle s'approche un peu.
Tu sais, je suis une voleuse. J'ai fait des casses, je prends de la drogue, je suis connue des policiers, bref, la merde. Et pourtant, je trouve du job. Tu vas m'dire "oui mais c'est pas pareil, le faucheur a tué des gens" tout ça tout ça, mais c'est pour te dire que les gens n'ont pas tous la même sensibilité. Je suis sûre que tu trouveras quelqu'un qui acceptera que tu travailles pour lui. Enfin…
Elle marque une pause.
J'rêve d'être une danseuse connue. J'aimerais voler aussi haut qu'une idol. Mais j'suis actuellement au chômage, j'ai pas d'famille pour m'aider, et les petits jobs que j'prends de temps en temps me rapportent pas grand chose… Claiiiiiirement pas assez pour que j'arrive à atteindre ce rêve. Mais j'aime bien croire. J'aime bien m'dire que tout est possible, quand on se bouge pour que ce soit l'cas. Ecoute, je…
Elle s'avance, et la prend dans ses bras. C'est particulier pour elle. Enlacer quelqu'un n'est pas dans ses habitudes, mais là, elle le fait spontanément.
Hm… Je sais que je peux paraître chiante, là. Je sais que t'as envie que je me casse, que je te laisse tranquille, ça se sent et ça se voit. Mais je veux juste que tu te sentes mieux ? On s'connaît pas trop, on est pas de grandes meilleures amies de toujours, j'suis pas ta mère, ta sœur ou je ne sais quoi d'important à tes yeux… Mais je sais que je ne peux pas te laisser comme ça. J'suis sûre que tu mérites mieux, et que tu peux avoir mieux. Alors laisse-moi t'aider ? C'est un peu dur de se lancer, mais s'il le faut, je serais là pour te pousser pour que tu cours par toi-même ? Hmf…
Elle la serre plus fort contre elle.
J'ai une vie de merde aussi. La dernière "chute" que j'ai eue, c'était dans un donjon, il y a quelques semaines. J'suis certaine d'avoir clamsé à c'moment-là. Et maintenant je vois des écrans bleus. J'me disais que j'étais devenue folle, jusqu'à-ce que j'en parle un peu à quelqu'un, une fleuriste. Elle s'appelle Kasumi, j'sais pas si tu la connais, mais elle m'a dit qu'une "Hoshino" vivait la même chose. Même si j'ai moi-même du mal à l'faire, je te l'avoue, c'est toujours bien de parler à quelqu'un, libérer un peu ses problèmes. Comme, eh bien, ce que tu viens de faire. Ugh… Bref, faut pas se laisser par terre, clairement pas.
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Lun 26 Oct - 18:35
Qu’est-c’que j’pouvais faire de plus ? Me lamenter sur mon sort jusqu’à ce que l’extinction de voix me guette ? Vu comment c’était parti, c’était un risque… Je savais bien que, depuis que ce sujet avait abordée, j’avais rien fait de plus que de me plaindre sur ce cas de merde qu’était ma vie, sur cette existence pathétique que j’essayait de mener… Putain, j’en étais consciente en plus que c’était de la merde, que ce que je traversais n’était ni cool, ni agréable. J’étais juste devenue un déchet de la société, le genre qu’on regarde même pas crever le long du trottoir ! Qui se rappelait encore de moi ? Qui se souvenait encore de mon putain de nom ?!
Bordel…
Ça faisait du bien d’extérioriser un peu tout de même. De pouvoir gueuler sans craindre que les voisins n’aillent toquer à la porte ou appellent les flics. Peut-être qu’ils le feront là, mais j’aurais peut-être le culot de leur cracher à la gueule, si Mirai était pas plus rapide pour leur envoyer un coup de pied retourné façon wwe en plein menton. Ouais, on avait quelques différences en termes de violence, et j’étais un peu plus molle… Juste un peu.
Fin bon… Elle se retrouvait presque assise sur moi, alors que j’étais par terre, contre un mur, regard baissé. Tu parles d’une position ! Le genre de truc qui peut valoir des rumeurs et des conneries dans ce genre là…
‘’C’est p’tête parce que… J’carburais à la douleur. C’était parce que c’était dans cet état que j’voulais en sortir… Peut-être hein. En vrai j’sais pas…’’
Surtout que derrière elle me fait son speech comme quoi elle, c’est pas la joie non plus. Elle vole, fait ses crimes et compagnie. J’avais mes limites derrières, et j’pouvais pas admettre que devenir criminelle était vraiment ce qui me tentait. Pas après avoir passée tant d’année à ronquer en amphi. T’façon… J’étais un peu près certaine que j’me ferais attraper en deux-deux.
‘’Juste… J’y suis pour rien dans cette affaire. C’est pas mon équipe qu’a augmenté le faucheur qu’a fait sa merde. Nous… On a juste subit les pots cassés. Comme les autres.’’
Un petit sourire en coin se dessina cependant à ce moment là.
‘’Hé… Au moins j’l’ai dit, que c’était pas ma faute.’’
Restait que derrière, elle commençait à me parler de ses rêves, de ses objectifs, pendant que j’étais un peu perdue dans mes pensées. Y’avait ptête une méthode que j’avais pas trop pensé non ? Enfin, j’en étais pas sûre. Fallait que je mette le doigt dessus, mais bon… Me fallait un objectif. J’pouvais pas rester comme ça plus longtemps. J’avais ce petit sursaut d’orgueil et de colère contre moi-même là, d’avoir été si coulante et d’être dans cet état. Enfin… Jusqu’à ce qu’elle me prenne dans ses bras.
‘’Gné ?’’
Premier bruit hein, pas très élégant. Surprise et un peu sous l’choc tout de même ! Mais bon, c’était pas comme si elle me roulait un patin. Surtout que derrière, elle me faisait bien comprendre qu’elle voulait que j’aille mieux, qu’elle m’apportait son soutien… Ça aurait été un poil égoïste de lui dire de s’tirer maintenant. Et l’assurance de se prendre une nouvelle baffe. Seulement… Y’avait aussi un autre truc derrière. Elle voyait… des trucs. En venant d’un donjon. Et une certaine Kasumi avait le même truc. Et évidemment, elle m’avait mentionné…
‘’Tss… J’aurais ptête dû lui dire que j’voulais que ça reste privé ce détail là…’’ Fis-je en soupirant, néanmoins avec un léger sourire. ‘’Mais ouais, j’vois… Aussi ces trucs. J’commençais à croire que je perdais la boule durant un temps, mais… Une fois, ça aurait été une coincidence. Deux fois… Nan, y’a un truc derrière. Y’a peut-être tout un pan du monde derrière ce statut de… Joueur.’’
J’affichais une moue un peu songeuse à l’instant. Fallait que les deux personnes avec qui j’échangeai le plus se retrouvent liées à cette merde… Bon, j’avais peut-être là une manière de leur rendre la pareille de tout ce qu’elles ont put faire pour moi…
‘’J’vais peut-être m’y pencher d’un peu plus près. Sur ce truc là…’’
Rien sur internet, rien dans les journaux. Soit c’était là le plus gros complot de la planète, soit… Y’avait potentiellement un truc unique derrière. Et… Pouvais-je qualifier ça de projet que d’essayer de comprendre ce que c’était derrière ?
‘’Et… Merci. J’crois que j’avais besoin d’un coup de pied au cul.’’
Néanmoins, je passais ma main au niveau de ma joue, un peu mollement je l’admettais.
‘’Par contre, si tu pouvais me repayer une mâchoire…’’
Bordel…
Ça faisait du bien d’extérioriser un peu tout de même. De pouvoir gueuler sans craindre que les voisins n’aillent toquer à la porte ou appellent les flics. Peut-être qu’ils le feront là, mais j’aurais peut-être le culot de leur cracher à la gueule, si Mirai était pas plus rapide pour leur envoyer un coup de pied retourné façon wwe en plein menton. Ouais, on avait quelques différences en termes de violence, et j’étais un peu plus molle… Juste un peu.
Fin bon… Elle se retrouvait presque assise sur moi, alors que j’étais par terre, contre un mur, regard baissé. Tu parles d’une position ! Le genre de truc qui peut valoir des rumeurs et des conneries dans ce genre là…
‘’C’est p’tête parce que… J’carburais à la douleur. C’était parce que c’était dans cet état que j’voulais en sortir… Peut-être hein. En vrai j’sais pas…’’
Surtout que derrière elle me fait son speech comme quoi elle, c’est pas la joie non plus. Elle vole, fait ses crimes et compagnie. J’avais mes limites derrières, et j’pouvais pas admettre que devenir criminelle était vraiment ce qui me tentait. Pas après avoir passée tant d’année à ronquer en amphi. T’façon… J’étais un peu près certaine que j’me ferais attraper en deux-deux.
‘’Juste… J’y suis pour rien dans cette affaire. C’est pas mon équipe qu’a augmenté le faucheur qu’a fait sa merde. Nous… On a juste subit les pots cassés. Comme les autres.’’
Un petit sourire en coin se dessina cependant à ce moment là.
‘’Hé… Au moins j’l’ai dit, que c’était pas ma faute.’’
Restait que derrière, elle commençait à me parler de ses rêves, de ses objectifs, pendant que j’étais un peu perdue dans mes pensées. Y’avait ptête une méthode que j’avais pas trop pensé non ? Enfin, j’en étais pas sûre. Fallait que je mette le doigt dessus, mais bon… Me fallait un objectif. J’pouvais pas rester comme ça plus longtemps. J’avais ce petit sursaut d’orgueil et de colère contre moi-même là, d’avoir été si coulante et d’être dans cet état. Enfin… Jusqu’à ce qu’elle me prenne dans ses bras.
‘’Gné ?’’
Premier bruit hein, pas très élégant. Surprise et un peu sous l’choc tout de même ! Mais bon, c’était pas comme si elle me roulait un patin. Surtout que derrière, elle me faisait bien comprendre qu’elle voulait que j’aille mieux, qu’elle m’apportait son soutien… Ça aurait été un poil égoïste de lui dire de s’tirer maintenant. Et l’assurance de se prendre une nouvelle baffe. Seulement… Y’avait aussi un autre truc derrière. Elle voyait… des trucs. En venant d’un donjon. Et une certaine Kasumi avait le même truc. Et évidemment, elle m’avait mentionné…
‘’Tss… J’aurais ptête dû lui dire que j’voulais que ça reste privé ce détail là…’’ Fis-je en soupirant, néanmoins avec un léger sourire. ‘’Mais ouais, j’vois… Aussi ces trucs. J’commençais à croire que je perdais la boule durant un temps, mais… Une fois, ça aurait été une coincidence. Deux fois… Nan, y’a un truc derrière. Y’a peut-être tout un pan du monde derrière ce statut de… Joueur.’’
J’affichais une moue un peu songeuse à l’instant. Fallait que les deux personnes avec qui j’échangeai le plus se retrouvent liées à cette merde… Bon, j’avais peut-être là une manière de leur rendre la pareille de tout ce qu’elles ont put faire pour moi…
‘’J’vais peut-être m’y pencher d’un peu plus près. Sur ce truc là…’’
Rien sur internet, rien dans les journaux. Soit c’était là le plus gros complot de la planète, soit… Y’avait potentiellement un truc unique derrière. Et… Pouvais-je qualifier ça de projet que d’essayer de comprendre ce que c’était derrière ?
‘’Et… Merci. J’crois que j’avais besoin d’un coup de pied au cul.’’
Néanmoins, je passais ma main au niveau de ma joue, un peu mollement je l’admettais.
‘’Par contre, si tu pouvais me repayer une mâchoire…’’
- Kamui MiraiJoueur
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Mar 27 Oct - 18:18
Déconnectée et confinée.
Elle l'a enfin dit.
Elle a enfin dit que ce n'était pas de sa faute.
Elle a même lâché un petit rire.
Un large sourire s'esquisse sur le visage du loup de Sapporo, alors que son cœur est imbibé d'une joie intense. Serrant le docteur plus fort contre elle, elle se sent toute heureuse d'avoir réussi à la sortir de cette tristesse. Peut-être que ce n'est pas encore suffisant pour la libérer de sa dépression, certainement, mais au moins, elle a pu avouer quelque chose d'aussi important, au moins… Elle s'est défendue, et elle a souri.
Ce sourire a le don de réchauffer la russo-japonaise… C'est peut-être la première fois qu'elle la voit sourire. Elle est très jolie, beaucoup mieux comme ça. Il est certes léger, mais suffisant pour être symbolique, et puissant.
Finalement, Mirai n'a pas parlé pour rien… Et, alors que Hoshino se laisse enlacer, celle-ci confirme indirectement qu'elle connait bien Kasumi, avant d'avouer avoir le statut de joueuse, elle aussi. Mirai demeure silencieuse, alors que la femme au teint basané la remercie, avant de lui demander de lui "repayer sa mâchoire", en référence à la violence précédente de la plus grande (mais plus jeune).
Celle-ci… Reste muette. Elle reste muette, tandis que des larmes coulent sur ses joues.
Elle n'a pas l'habitude de pleurer. Elle a cru qu'elle ne pleurerait pas ici. Pourtant, elle le fait, sans un bruit. Elle sourit. Elle pleure de joie.
Mirai n'a jamais aimé la dépression. Qui aimerait ça après tout ? Mais chez elle, c'est différent. Elle déteste ça, elle ne supporte pas l'existence de cette chose. Elle ne veut pas imaginer des gens perdre confiance en eux. Des gens qui se sous-estiment et se font du mal… Personne ne mérite ça, personne n'a le droit de s'infliger ça !
C'est ce qu'elle pense, c'est ce dont elle croit.
Elle ne sait pas d'où vient cette haine. Peut-être du fait qu'elle est assurée ? Confiante ? Peut-être parce qu'elle sait que si ce n'était pas le cas, elle aurait sombré ?
Elle n'arrive pas à imaginer un suicide. Elle ne peut pas croire que ce concept existe, et ait un nom. Elle ne peut pas y croire, et elle ne veut pas se dire que cela perdure. Que quelque part, quelqu'un s'est probablement infligé la mort…
Mirai a toujours adoré vivre. Cette sensation d'être en vie… Cette sensation de devoir profiter de ce temps d'existence qui nous est offert… Mirai n'est pas religieuse, elle croit que mourir mène vers le néant. Elle ne croit pas au paradis. Elle ne pense pas revoir ceux qu'elle aime après avoir poussé son dernier souffle, et c'est une raison de plus pour elle… De profiter du présent, de ce qu'on a...
Héhé… Je suis heureuse. Tu as un joli sourire, je le savais…
Elle relève la tête en la regardant dans les yeux. Elle sourit, de toutes ses dents. Un sourire doux, niais, naïf, optimiste.
S'il te plaît, crois en toi… Je crois en toi, moi. Et si tu n'y arrives pas, crois en moi qui crois en toi.
Un nouveau rire. Elle pose une main sur sa tête, et lui ébouriffe les cheveux.
Haha ! J'ai eu peur. Vraiment.
Elle marque une pause, et se relève.
Désolée pour ta mâchoire choupette, j'suis malheureusement pas assez friquée pour t'en racheter une, héhé.
Elle lui attrape le bras pour la redresser.
En ce qui concerne cette histoire de "joueur"... Je crois aussi que nous sommes bien plus qu'on l'croit, maintenant. Je sais pas d'où ça vient, et j'espère pouvoir un jour trouver l'origine de cette connerie. Enfin… Connerie qui m'a sauvée… Enfin, toi et moi.
Mirai se frotte la nuque, avant de poser une main sur l'épaule de l'autre.
Enfin, bref ! N'y pensons pas tout de suite, j'ai mal à la gorge et je préfère qu'on se repose un peu après tout c'drama. T'as envie de faire quelque chose ? J'voulais bien m'promener avec toi, ranger cette chambre, mais après tout ça, j'peux comprendre que tu n'aies pas assez de force pour l'faire.
Un petit soupir, avant qu'elle ne tourne ses yeux vers la décharge qu'est la pièce.
Elle a enfin dit que ce n'était pas de sa faute.
Elle a même lâché un petit rire.
Un large sourire s'esquisse sur le visage du loup de Sapporo, alors que son cœur est imbibé d'une joie intense. Serrant le docteur plus fort contre elle, elle se sent toute heureuse d'avoir réussi à la sortir de cette tristesse. Peut-être que ce n'est pas encore suffisant pour la libérer de sa dépression, certainement, mais au moins, elle a pu avouer quelque chose d'aussi important, au moins… Elle s'est défendue, et elle a souri.
Ce sourire a le don de réchauffer la russo-japonaise… C'est peut-être la première fois qu'elle la voit sourire. Elle est très jolie, beaucoup mieux comme ça. Il est certes léger, mais suffisant pour être symbolique, et puissant.
Finalement, Mirai n'a pas parlé pour rien… Et, alors que Hoshino se laisse enlacer, celle-ci confirme indirectement qu'elle connait bien Kasumi, avant d'avouer avoir le statut de joueuse, elle aussi. Mirai demeure silencieuse, alors que la femme au teint basané la remercie, avant de lui demander de lui "repayer sa mâchoire", en référence à la violence précédente de la plus grande (mais plus jeune).
Celle-ci… Reste muette. Elle reste muette, tandis que des larmes coulent sur ses joues.
Elle n'a pas l'habitude de pleurer. Elle a cru qu'elle ne pleurerait pas ici. Pourtant, elle le fait, sans un bruit. Elle sourit. Elle pleure de joie.
Mirai n'a jamais aimé la dépression. Qui aimerait ça après tout ? Mais chez elle, c'est différent. Elle déteste ça, elle ne supporte pas l'existence de cette chose. Elle ne veut pas imaginer des gens perdre confiance en eux. Des gens qui se sous-estiment et se font du mal… Personne ne mérite ça, personne n'a le droit de s'infliger ça !
C'est ce qu'elle pense, c'est ce dont elle croit.
Elle ne sait pas d'où vient cette haine. Peut-être du fait qu'elle est assurée ? Confiante ? Peut-être parce qu'elle sait que si ce n'était pas le cas, elle aurait sombré ?
Elle n'arrive pas à imaginer un suicide. Elle ne peut pas croire que ce concept existe, et ait un nom. Elle ne peut pas y croire, et elle ne veut pas se dire que cela perdure. Que quelque part, quelqu'un s'est probablement infligé la mort…
Mirai a toujours adoré vivre. Cette sensation d'être en vie… Cette sensation de devoir profiter de ce temps d'existence qui nous est offert… Mirai n'est pas religieuse, elle croit que mourir mène vers le néant. Elle ne croit pas au paradis. Elle ne pense pas revoir ceux qu'elle aime après avoir poussé son dernier souffle, et c'est une raison de plus pour elle… De profiter du présent, de ce qu'on a...
Héhé… Je suis heureuse. Tu as un joli sourire, je le savais…
Elle relève la tête en la regardant dans les yeux. Elle sourit, de toutes ses dents. Un sourire doux, niais, naïf, optimiste.
S'il te plaît, crois en toi… Je crois en toi, moi. Et si tu n'y arrives pas, crois en moi qui crois en toi.
Un nouveau rire. Elle pose une main sur sa tête, et lui ébouriffe les cheveux.
Haha ! J'ai eu peur. Vraiment.
Elle marque une pause, et se relève.
Désolée pour ta mâchoire choupette, j'suis malheureusement pas assez friquée pour t'en racheter une, héhé.
Elle lui attrape le bras pour la redresser.
En ce qui concerne cette histoire de "joueur"... Je crois aussi que nous sommes bien plus qu'on l'croit, maintenant. Je sais pas d'où ça vient, et j'espère pouvoir un jour trouver l'origine de cette connerie. Enfin… Connerie qui m'a sauvée… Enfin, toi et moi.
Mirai se frotte la nuque, avant de poser une main sur l'épaule de l'autre.
Enfin, bref ! N'y pensons pas tout de suite, j'ai mal à la gorge et je préfère qu'on se repose un peu après tout c'drama. T'as envie de faire quelque chose ? J'voulais bien m'promener avec toi, ranger cette chambre, mais après tout ça, j'peux comprendre que tu n'aies pas assez de force pour l'faire.
Un petit soupir, avant qu'elle ne tourne ses yeux vers la décharge qu'est la pièce.
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
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Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Ven 30 Oct - 21:23
J’crois que j’l’ai fait pleurer.
Ouais, pas qu’une possibilité, c’était un fait. Bordel, je savais pas quand m’arrêter moi… L’idée de la facture la mettait dans tous les états ? Ou alors c’était une bonne chose. Des fois je savais pas. Des fois, j’étais juste un peu trop déconnectée pour réussir à bien me mettre à la place des autres. Il s’était… Pourtant rien passé d’extraordinaire, enfin, juste que la ma joue était bien plus rouge que précédemment, et aucun lien avec le fait qu’elle se collait contre moi.
Fin, probablement.
D’ordinaire, je l’aurais probablement vannée, mais… C’était pas trop le moment, auquel cas je risquais de recevoir les intérêts de la soufflante précédente. Mauvais plan, vraiment, mais bon. J’pouvais être une meuf sympa des fois. Paraît-il.
‘’J’suis pas certaine du moment là.’’
Complimenter mon sourire. C’était con. Et probablement pas le bon moment. Mais au fond, c’était pas non plus tombée à côté. En fait… Ça faisait du bien. Même si c’était probablement faux hein. Vu comment j’étais et compagnie, j’donnais pas la meilleure image, peut-être même la pire. Ça pouvait que s’améliorer hein, mais fallait que je me motive, que je commence à me mettre sur la pente ascendante. Mais… Par où commencer ? J’sais pas.
‘’Ouais ouais, y faut.’’ Fis-je en haussant les épaules, consciente du fait que ça me forcerait à bouger et à sortir de mon état. Jusqu’à la prochaine rechute peut-être. M’enfin, ça l’empêche pas de m’ébouriffer les cheveux comme si j’étais une gamine. Vrai qu’avec sa taille de soviétique là, elle avait pas trop de difficulté à me prendre de haut sur ce genre de truc, mais ça m’empêchait pas de m’écarter, quitte à lui mettre un coup de boule au passage. Jusqu’à ce qu’elle me relève en tout cas.
‘’En vrai, j’sais pas. Si y’a aucune trace, c’est peut-être tout récent. Y’a même pas de rumeurs ou de théories foireuses, donc… Si ça existe, c’est bien caché. Mais qu’importe ce que c’est, y’a une explication derrière, et elle finira par s’faire découvrir. Autrement, on est dans une sorte de téléréalité géante. A la Truman show. Mais damn, ça serait glauque au possible.’’
J’haussais les épaules, au final, je n’en savais pas plus qu’elle ou que quiconque en fait. Les réponses allaient devoir s’explorer un jour ou l’autre, même si ça impliquait de retourner en donjon, et ça… J’étais pas non plus trop pressée en fait. Mais bon, avant d’y remettre un pied, fallait déjà faire un premier pas.
‘’Hum… Pourquoi pas. J’imagine que prendre l’air me ferait pas trop de mal. J’crois que j’ai un peu oublié ce que c’était l’effet du vent. Ou du soleil dans la gueule. Attend, y’a des arbres dehors aussi ?’’ Fis-je, plaisantant un peu sur la fin, tout en m’étirant. Restait juste que j’ai une tenue convenable, mais là… Ce serait presque trop me demander. Un pas à la fois !
‘’Et puis, là, le rangement… Bon, faudra qu’il soit fait, mais… Si j’dis que j’ai la flemme, tu m’crois ?’’
Ouais, pas qu’une possibilité, c’était un fait. Bordel, je savais pas quand m’arrêter moi… L’idée de la facture la mettait dans tous les états ? Ou alors c’était une bonne chose. Des fois je savais pas. Des fois, j’étais juste un peu trop déconnectée pour réussir à bien me mettre à la place des autres. Il s’était… Pourtant rien passé d’extraordinaire, enfin, juste que la ma joue était bien plus rouge que précédemment, et aucun lien avec le fait qu’elle se collait contre moi.
Fin, probablement.
D’ordinaire, je l’aurais probablement vannée, mais… C’était pas trop le moment, auquel cas je risquais de recevoir les intérêts de la soufflante précédente. Mauvais plan, vraiment, mais bon. J’pouvais être une meuf sympa des fois. Paraît-il.
‘’J’suis pas certaine du moment là.’’
Complimenter mon sourire. C’était con. Et probablement pas le bon moment. Mais au fond, c’était pas non plus tombée à côté. En fait… Ça faisait du bien. Même si c’était probablement faux hein. Vu comment j’étais et compagnie, j’donnais pas la meilleure image, peut-être même la pire. Ça pouvait que s’améliorer hein, mais fallait que je me motive, que je commence à me mettre sur la pente ascendante. Mais… Par où commencer ? J’sais pas.
‘’Ouais ouais, y faut.’’ Fis-je en haussant les épaules, consciente du fait que ça me forcerait à bouger et à sortir de mon état. Jusqu’à la prochaine rechute peut-être. M’enfin, ça l’empêche pas de m’ébouriffer les cheveux comme si j’étais une gamine. Vrai qu’avec sa taille de soviétique là, elle avait pas trop de difficulté à me prendre de haut sur ce genre de truc, mais ça m’empêchait pas de m’écarter, quitte à lui mettre un coup de boule au passage. Jusqu’à ce qu’elle me relève en tout cas.
‘’En vrai, j’sais pas. Si y’a aucune trace, c’est peut-être tout récent. Y’a même pas de rumeurs ou de théories foireuses, donc… Si ça existe, c’est bien caché. Mais qu’importe ce que c’est, y’a une explication derrière, et elle finira par s’faire découvrir. Autrement, on est dans une sorte de téléréalité géante. A la Truman show. Mais damn, ça serait glauque au possible.’’
J’haussais les épaules, au final, je n’en savais pas plus qu’elle ou que quiconque en fait. Les réponses allaient devoir s’explorer un jour ou l’autre, même si ça impliquait de retourner en donjon, et ça… J’étais pas non plus trop pressée en fait. Mais bon, avant d’y remettre un pied, fallait déjà faire un premier pas.
‘’Hum… Pourquoi pas. J’imagine que prendre l’air me ferait pas trop de mal. J’crois que j’ai un peu oublié ce que c’était l’effet du vent. Ou du soleil dans la gueule. Attend, y’a des arbres dehors aussi ?’’ Fis-je, plaisantant un peu sur la fin, tout en m’étirant. Restait juste que j’ai une tenue convenable, mais là… Ce serait presque trop me demander. Un pas à la fois !
‘’Et puis, là, le rangement… Bon, faudra qu’il soit fait, mais… Si j’dis que j’ai la flemme, tu m’crois ?’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Lun 9 Nov - 0:02
Déconnectée et confinée.
Pas le moment, hein ? Peut-être, peut-être, mais Mirai n'a pas réfléchi en le disant. La sincérité a parlé. Et quelque part, ça a calmé l'ambiance, non ? Les deux jeunes femmes se sont enlacées- ou plutôt, la russe a enlacé la femme basanée.
En tout cas, cette dernière semble s'être apaisée. Devenue plus docile, il est plus agréable de parler avec elle maintenant. Pour le côté recherche sur l'identité de "Joueur", le docteur offre une théorie étrange sur un concept de téléréalité, ce qui offre un frisson désagréable à la russo-japonaise. Qu'est-ce que c'est que ça ? Eh beh, heureusement que ça ne semble pas du tout crédible, hein ?
Téléréalité ? Par pitié, dis pas ça, c'est effrayant.
Une fois debouts toutes les deux, la question de se promener dehors et de ranger la chambre tombe, ce à quoi Hoshino répond "pourquoi pas" tout en ajoutant qu'elle est frappée par l'horrible, l'épouvantable et cruel sentiment qu'est la flemme vis à vis du rangement. Souriant gaiement, l'athlète s'écarte de l'autre demoiselle pour s'approcher de la fenêtre par où elle est passée pour entrer. Elle peut y voir des fleurs, des glycines qu'elle a failli faire tomber sans s'en rendre compte. Ouvrant la fenêtre, elle s'empresse de les mettre correctement, avant de rire un peu.
T'es vraiment conne...
Dit-elle en réagissant à la "blague" à propos de sa fausse ignorance du monde extérieur. Arriver jusqu'à oublier si il y a des arbres dehors, ça, ça serait hallucinant ! Heureusement que ce n'est pas vrai... Et que ça s'entend.
T'en fais pas pour le rangement, ça se fera plus tard si tu veux.
Après tout, l'important, c'est qu'elle aille un peu mieux. Ce n'est pas grave si elle a la flemme, si elle sourit et qu'elle fait des efforts pour autre chose. C'est ce que pense la femme aux cheveux d'argent en tout cas.
Elle observe les fleurs violettes au balcon, et elle découvre qu'elles... Se fanent progressivement. Oh non... Elles sont si belles ! La dépression de la Nakai la rend si fainéante que voir une telle beauté lentement mourir ne lui fait rien...
Affichant une mine triste, elle grimace un peu et se tourne vers la brune.
Pourquoi est-ce que t'as payé des fleurs si c'est pour les laisser pourrir dans un coin ?...
Demande-t-elle, un peu confuse. Non vraiment, quel est l'intér-
Oh.
C'est alors qu'elle a un déclic. Presque immédiatement en réfléchissant quelques secondes. Et si c'était Kasumi qui les lui a offertes ? Oh mon dieu, qu'est-ce qu'elle penserait ? Comment réagirait-elle en les voyant ? Poussant un soupir en y pensant, Mirai referme la fenêtre en se frottant la nuque.
Hmf. Kasumi n'aimerait pas les voir comme ça j'pense. Enfin !
La yamakasi préfère éviter de continuer de faire des leçons à la dépressive. Elle en a assez subi pour cette nuit, certainement. Elle-même aurait fini par vouloir se gifler en y songeant.
Et puis, parler de Kasumi l'embarrasse. Non vraiment, la fleuriste sexy, juste à y penser-
Elle s'étire un peu et reprend le téléphone sur le lit, avant de s'approcher de la porte d'entrée (enfin, de sortie, maintenant).
Allez, je sors normalement cette fois. On va s'balader pas très loin. La ville est vraiment belle la soirée. Faut en profiter ! 'Fin, si t'as un endroit où tu veux aller, n'hésite pas !
Sapporo est une belle ville de base, avec ses magnifiques et immenses buildings. Mais la nuit, c'est autre chose. La nuit... A toujours été quelque chose de particulièrement impressionnant et puissant pour la Kamui, c'est vrai. Ces lumières multicolores déchirant les ténèbres de la soirée, très légèrement. Ce faux silence régnant sur ce monde assombri... N'est-ce pas séduisant ?
Il fait un peu frais dehors, donc je te conseille de te mettre au moins un manteau. À moins que tu tiennes bien le froid !
Rit-elle en croisant les bras derrière sa tête, se donnant un air plus "jeune adolescente" ou plutôt jeune adolescent à cause du manque de féminité. La Kamui n'a jamais été réellement féminine, c'est vrai, mais le lui faire remarquer peut la vexer ! Lui dire qu'elle est garçon manquée risquerait de provoquer une mine boudeuse ou un regard noir, selon la personne. Ou alors des rougissements, si on s'appelle Kasu-
Hein. Quoi ? De quoi on parlait déjà ?
En tout cas, cette dernière semble s'être apaisée. Devenue plus docile, il est plus agréable de parler avec elle maintenant. Pour le côté recherche sur l'identité de "Joueur", le docteur offre une théorie étrange sur un concept de téléréalité, ce qui offre un frisson désagréable à la russo-japonaise. Qu'est-ce que c'est que ça ? Eh beh, heureusement que ça ne semble pas du tout crédible, hein ?
Téléréalité ? Par pitié, dis pas ça, c'est effrayant.
Une fois debouts toutes les deux, la question de se promener dehors et de ranger la chambre tombe, ce à quoi Hoshino répond "pourquoi pas" tout en ajoutant qu'elle est frappée par l'horrible, l'épouvantable et cruel sentiment qu'est la flemme vis à vis du rangement. Souriant gaiement, l'athlète s'écarte de l'autre demoiselle pour s'approcher de la fenêtre par où elle est passée pour entrer. Elle peut y voir des fleurs, des glycines qu'elle a failli faire tomber sans s'en rendre compte. Ouvrant la fenêtre, elle s'empresse de les mettre correctement, avant de rire un peu.
T'es vraiment conne...
Dit-elle en réagissant à la "blague" à propos de sa fausse ignorance du monde extérieur. Arriver jusqu'à oublier si il y a des arbres dehors, ça, ça serait hallucinant ! Heureusement que ce n'est pas vrai... Et que ça s'entend.
T'en fais pas pour le rangement, ça se fera plus tard si tu veux.
Après tout, l'important, c'est qu'elle aille un peu mieux. Ce n'est pas grave si elle a la flemme, si elle sourit et qu'elle fait des efforts pour autre chose. C'est ce que pense la femme aux cheveux d'argent en tout cas.
Elle observe les fleurs violettes au balcon, et elle découvre qu'elles... Se fanent progressivement. Oh non... Elles sont si belles ! La dépression de la Nakai la rend si fainéante que voir une telle beauté lentement mourir ne lui fait rien...
Affichant une mine triste, elle grimace un peu et se tourne vers la brune.
Pourquoi est-ce que t'as payé des fleurs si c'est pour les laisser pourrir dans un coin ?...
Demande-t-elle, un peu confuse. Non vraiment, quel est l'intér-
Oh.
C'est alors qu'elle a un déclic. Presque immédiatement en réfléchissant quelques secondes. Et si c'était Kasumi qui les lui a offertes ? Oh mon dieu, qu'est-ce qu'elle penserait ? Comment réagirait-elle en les voyant ? Poussant un soupir en y pensant, Mirai referme la fenêtre en se frottant la nuque.
Hmf. Kasumi n'aimerait pas les voir comme ça j'pense. Enfin !
La yamakasi préfère éviter de continuer de faire des leçons à la dépressive. Elle en a assez subi pour cette nuit, certainement. Elle-même aurait fini par vouloir se gifler en y songeant.
Et puis, parler de Kasumi l'embarrasse. Non vraiment, la fleuriste sexy, juste à y penser-
Elle s'étire un peu et reprend le téléphone sur le lit, avant de s'approcher de la porte d'entrée (enfin, de sortie, maintenant).
Allez, je sors normalement cette fois. On va s'balader pas très loin. La ville est vraiment belle la soirée. Faut en profiter ! 'Fin, si t'as un endroit où tu veux aller, n'hésite pas !
Sapporo est une belle ville de base, avec ses magnifiques et immenses buildings. Mais la nuit, c'est autre chose. La nuit... A toujours été quelque chose de particulièrement impressionnant et puissant pour la Kamui, c'est vrai. Ces lumières multicolores déchirant les ténèbres de la soirée, très légèrement. Ce faux silence régnant sur ce monde assombri... N'est-ce pas séduisant ?
Il fait un peu frais dehors, donc je te conseille de te mettre au moins un manteau. À moins que tu tiennes bien le froid !
Rit-elle en croisant les bras derrière sa tête, se donnant un air plus "jeune adolescente" ou plutôt jeune adolescent à cause du manque de féminité. La Kamui n'a jamais été réellement féminine, c'est vrai, mais le lui faire remarquer peut la vexer ! Lui dire qu'elle est garçon manquée risquerait de provoquer une mine boudeuse ou un regard noir, selon la personne. Ou alors des rougissements, si on s'appelle Kasu-
Hein. Quoi ? De quoi on parlait déjà ?
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
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Re: Déconnectée et confinée
Mar 10 Nov - 15:07
Imaginer un tel scénario serait un peu comme se croire dans une sorte de dystopie. Le genre de truc où on se pense différent et supérieur aux autres parce qu’on pense différemment. Le même genre que les théories du complots et les moutons qui suivaient derrière. Souvent, y’avait un élément rationnel qui allait derrière, quelque chose qui réussissait à expliquer le comment et le pourquoi. Genre, dans mon cas, la présence des gaz pouvait me faire croire que j’étais toujours en train d’avoir une grosse hallu, même si les effets persistaient sans aucun sens. Et puis… Y’avait d’autres choses. Ces interactions qui allaient bien du côté « réel » de c’te merde. Mais bon… J’allais devoir m’y mettre.
‘’Ouais ouais.’’
Simple formalité. Ouais j’étais conne, et ouais, le ménage attendrait un autre moment. Ou jour, semaine ou mois. En vrai, j’étais capable de vivre dedans et… Bon, faudrait un jour que je fasse le minimum quand même. Ça allait me prendre du temps, mais j’étais certaine qu’une certaine personne n’allait pas me lâcher la grappe si je restais là, comme ça, les bras ballants à attendre patiemment que les heures tournent. J’allais me ruiner en sac poubelle… Et le tri sélectif en plus. Tu parles d’une galère…
‘’Alors déjà, je les ai pas payé.’’ Commençai-je, alors qu’elle critiquait un peu les fleurs qui étaient là. Pas la composition hein, mais plus leur état actuel. Fin, elle devina bien vite l’origine du pot… Une certaine fleuriste hein, évidemment. ‘’Ça fait des années que j’la connais. Elle a vu bien pire que des fleurs fanés… Et je les entretiens j’te signale ! Juste que, j’sais pas, ma dépression est ptête contagieuse et elles se tirent une balle plus vite qu’un italien devant une pizza à l’ananas. Ou autre chose.’’
Peut-être qu’elles aimaient pas trop l’ice-tea. Fin, je mettais pas que ça dedans. J’essayais de faire un minimum d’effort pour elles ! Vraiment hein ! Si c’était que moi, elles seraient déjà asséchées complètement, mais… Elles prenaient pas. Ptête que mon environnement était juste pas sain… Comment j’faisais pour survivre du coup ? J’verrais ça en sortant un peu. Juste à mettre quelques sapes pas trop dégueux, ça faisait un temps qu’elles étaient pas passées à la machine. Mais bon, le manteau couvrirait le reste.
Donc j’étais là. Un jean un peu près correct, un manteau noir un peu long auquel j’avais greffé mes mains, directement rentrées dans les poches comme si c’était leur habitat naturel. Pas très sexy, mais c’était genre ma dernière pensée ça. Rien qu’à l’idée de me faire aborder… Punaise, ça m’angoissait. Et pas que par un gars. N’importe quelle personne me foutrait une angoisse… Bon, y’avait Mirai, qui pourrait « gentiment » décliner l’offre d’aller boire un verre, accompagné probablement d’un « va t’faire mettre ».
Classic Mirai I guess.
‘’Bon, j’suis prête.’’ Fis-je en haussant les épaules, fermant mollement l’appartement, comme si cette foutue serrure avait oubliée comment être tournée. ‘’Et vers où… Clairement, aucune idée. Mais pas trop loin. Faut genre que… J’reprenne mes repères. Ça t’évitera de porter mon gros cul trop longtemps sur le retour lorsque mes jambes auront claquées.’’
Même pas si ça serait le cas, ça le serait de toute façon. Donc autant y aller mollo.
‘’Mais bon… Y’a un parc pas trop loin. Ça devrait se faire.’’
‘’Ouais ouais.’’
Simple formalité. Ouais j’étais conne, et ouais, le ménage attendrait un autre moment. Ou jour, semaine ou mois. En vrai, j’étais capable de vivre dedans et… Bon, faudrait un jour que je fasse le minimum quand même. Ça allait me prendre du temps, mais j’étais certaine qu’une certaine personne n’allait pas me lâcher la grappe si je restais là, comme ça, les bras ballants à attendre patiemment que les heures tournent. J’allais me ruiner en sac poubelle… Et le tri sélectif en plus. Tu parles d’une galère…
‘’Alors déjà, je les ai pas payé.’’ Commençai-je, alors qu’elle critiquait un peu les fleurs qui étaient là. Pas la composition hein, mais plus leur état actuel. Fin, elle devina bien vite l’origine du pot… Une certaine fleuriste hein, évidemment. ‘’Ça fait des années que j’la connais. Elle a vu bien pire que des fleurs fanés… Et je les entretiens j’te signale ! Juste que, j’sais pas, ma dépression est ptête contagieuse et elles se tirent une balle plus vite qu’un italien devant une pizza à l’ananas. Ou autre chose.’’
Peut-être qu’elles aimaient pas trop l’ice-tea. Fin, je mettais pas que ça dedans. J’essayais de faire un minimum d’effort pour elles ! Vraiment hein ! Si c’était que moi, elles seraient déjà asséchées complètement, mais… Elles prenaient pas. Ptête que mon environnement était juste pas sain… Comment j’faisais pour survivre du coup ? J’verrais ça en sortant un peu. Juste à mettre quelques sapes pas trop dégueux, ça faisait un temps qu’elles étaient pas passées à la machine. Mais bon, le manteau couvrirait le reste.
Donc j’étais là. Un jean un peu près correct, un manteau noir un peu long auquel j’avais greffé mes mains, directement rentrées dans les poches comme si c’était leur habitat naturel. Pas très sexy, mais c’était genre ma dernière pensée ça. Rien qu’à l’idée de me faire aborder… Punaise, ça m’angoissait. Et pas que par un gars. N’importe quelle personne me foutrait une angoisse… Bon, y’avait Mirai, qui pourrait « gentiment » décliner l’offre d’aller boire un verre, accompagné probablement d’un « va t’faire mettre ».
Classic Mirai I guess.
‘’Bon, j’suis prête.’’ Fis-je en haussant les épaules, fermant mollement l’appartement, comme si cette foutue serrure avait oubliée comment être tournée. ‘’Et vers où… Clairement, aucune idée. Mais pas trop loin. Faut genre que… J’reprenne mes repères. Ça t’évitera de porter mon gros cul trop longtemps sur le retour lorsque mes jambes auront claquées.’’
Même pas si ça serait le cas, ça le serait de toute façon. Donc autant y aller mollo.
‘’Mais bon… Y’a un parc pas trop loin. Ça devrait se faire.’’
- Kamui MiraiJoueur
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Re: Déconnectée et confinée
Ven 13 Nov - 16:40
Déconnectée et confinée.
Attends, quoi ? Elle vient vraiment de dire qu'elle les entretient ? Vraiment ? Eh beh, qu'est-ce que ce serait si elle ne les entretenait pas…
En tout cas, Mirai a confirmation qu'elles parlent de la même Kasumi. Après tout, il ne doit pas y en avoir trois millions de Kasumi qui connaissent une Hoshino et qui aiment les fleurs… La Kamui prend note qu'elles se connaissent depuis quelques années déjà. Eh beh ! Peut-être qu'elle pourrait lui demander comment la Shimizu était à cette époque ? Elle devait être mignonne, avec un uniforme d'écolière ! Enfin, elle l'est déjà sans mais- ENFIN ! NON ! PAS SANS ! ENFIN, SI ! Mais pas comme ce que vous croyez ! Sans, genre, avec ses vêtements actuels ! ENFIN ! NON ! Ecoutez- NON ! LISEZ ! BREF ! Vous avez compris !
Kasumi a donc offert ces fleurs à ce docteur dépressif… Et elle n'en a même pas donné à la Kamui ! Quelle tristesse ! C'est con à dire, mais Mirai sait mieux prendre soin des fleurs qu'elle, c'est certain, et pourtant, elle n'a aucune expérience là dedans !
Mais c'est compréhensible, en sachant qu'elles se connaissent depuis un moment. Il n'empêche qu'en l'entendant, Mirai a gonflé ses joues de jalousie ! Discrètement, bien entendu. Il ne faut pas que cette idiote de gyaru remarque qu'elle est triste que sa brunette la préfère ! Oh ça, non !
Bref ! Après que Hoshino se soit préparée- ouais bon, préparée c'est pas trop l'mot…
JE DISAIS ! Après que Hoshino se soit préparée- putain qu'est-ce que c'est pas sexy quand même, quel docteur de wish quand même…
AHEM ! Après que Hoshino se soit préparée, les deux demoiselles sortent enfin, et la basanée propose de ne pas aller trop loin, avant de dire qu'aller au parc ne serait pas une mauvaise idée. Souriant grandement comme un de ces personnages niais de shonen, Mirai passe une main autour des épaules de sa copine chômeuse, et elle la pousse à avancer comme si elles étaient deux bros de toujours.
T'inquiètes pas choupette ! Le parc, c'est très bien. Allons-y !
Elles avancent donc vers le lieu choisi, en pleine nuit. Certains lampadaires clignotent et grésillent même. Faudrait peut-être les changer…
T'en fais pas, si tes jambes claquent, ça m'dérange pas de te porter comme une princesse héhé. J'ai des muscles de GUERRIER !
S'exclame-t-elle alors, sans retenue. Mirai a toujours été comme ça. Quelqu'un de très joyeux, de très énergique, de très… Vivant.
Et pourtant, c'est presque pathétique de se dire qu'elle n'est finalement qu'un vulgaire zombie.
Enfin ! Au fur et à mesure qu'elles avancent, Mirai se trouve quelques questions en tête, et quand elles arrivent au parc, il n'y a personne. C'est vide, et l'ambiance est toujours aussi agréable. Définitivement, Mirai est une femme de nuit. Le ciel noir, le vent frais, la multitude de couleurs de la ville- c'est ce qu'elle adore. C'est… Son monde. Son paradis sur Terre.
Hey chérie, tu m'as dit que tu connaissais Kas' d'puis longtemps… Quelques années, ouais. Vous étiez dans l'même lycée ? Raconte-moi, ça me rend curieuse ! Et puis, elle était déjà aussi, je veux dire… "Professionnelle" ? Oh et-
Elle se tient le menton avec son index, en réfléchissant un peu. Un moment qui arrive rarement dans sa vie.
Oh ! Oui voilà ! Vous entretenez quelle relation, vous deux ?
Si elle répond qu'elles sont "petites amies", Mirai fait une crise cardiaque.
Evidemment, elle ne répondra pas ça.
Le narrateur sait.
Le narrateur SAIT TOUT !
En tout cas, Mirai a confirmation qu'elles parlent de la même Kasumi. Après tout, il ne doit pas y en avoir trois millions de Kasumi qui connaissent une Hoshino et qui aiment les fleurs… La Kamui prend note qu'elles se connaissent depuis quelques années déjà. Eh beh ! Peut-être qu'elle pourrait lui demander comment la Shimizu était à cette époque ? Elle devait être mignonne, avec un uniforme d'écolière ! Enfin, elle l'est déjà sans mais- ENFIN ! NON ! PAS SANS ! ENFIN, SI ! Mais pas comme ce que vous croyez ! Sans, genre, avec ses vêtements actuels ! ENFIN ! NON ! Ecoutez- NON ! LISEZ ! BREF ! Vous avez compris !
Kasumi a donc offert ces fleurs à ce docteur dépressif… Et elle n'en a même pas donné à la Kamui ! Quelle tristesse ! C'est con à dire, mais Mirai sait mieux prendre soin des fleurs qu'elle, c'est certain, et pourtant, elle n'a aucune expérience là dedans !
Mais c'est compréhensible, en sachant qu'elles se connaissent depuis un moment. Il n'empêche qu'en l'entendant, Mirai a gonflé ses joues de jalousie ! Discrètement, bien entendu. Il ne faut pas que cette idiote de gyaru remarque qu'elle est triste que sa brunette la préfère ! Oh ça, non !
Bref ! Après que Hoshino se soit préparée- ouais bon, préparée c'est pas trop l'mot…
JE DISAIS ! Après que Hoshino se soit préparée- putain qu'est-ce que c'est pas sexy quand même, quel docteur de wish quand même…
AHEM ! Après que Hoshino se soit préparée, les deux demoiselles sortent enfin, et la basanée propose de ne pas aller trop loin, avant de dire qu'aller au parc ne serait pas une mauvaise idée. Souriant grandement comme un de ces personnages niais de shonen, Mirai passe une main autour des épaules de sa copine chômeuse, et elle la pousse à avancer comme si elles étaient deux bros de toujours.
T'inquiètes pas choupette ! Le parc, c'est très bien. Allons-y !
Elles avancent donc vers le lieu choisi, en pleine nuit. Certains lampadaires clignotent et grésillent même. Faudrait peut-être les changer…
T'en fais pas, si tes jambes claquent, ça m'dérange pas de te porter comme une princesse héhé. J'ai des muscles de GUERRIER !
S'exclame-t-elle alors, sans retenue. Mirai a toujours été comme ça. Quelqu'un de très joyeux, de très énergique, de très… Vivant.
Et pourtant, c'est presque pathétique de se dire qu'elle n'est finalement qu'un vulgaire zombie.
Enfin ! Au fur et à mesure qu'elles avancent, Mirai se trouve quelques questions en tête, et quand elles arrivent au parc, il n'y a personne. C'est vide, et l'ambiance est toujours aussi agréable. Définitivement, Mirai est une femme de nuit. Le ciel noir, le vent frais, la multitude de couleurs de la ville- c'est ce qu'elle adore. C'est… Son monde. Son paradis sur Terre.
Hey chérie, tu m'as dit que tu connaissais Kas' d'puis longtemps… Quelques années, ouais. Vous étiez dans l'même lycée ? Raconte-moi, ça me rend curieuse ! Et puis, elle était déjà aussi, je veux dire… "Professionnelle" ? Oh et-
Elle se tient le menton avec son index, en réfléchissant un peu. Un moment qui arrive rarement dans sa vie.
Oh ! Oui voilà ! Vous entretenez quelle relation, vous deux ?
Si elle répond qu'elles sont "petites amies", Mirai fait une crise cardiaque.
Evidemment, elle ne répondra pas ça.
Le narrateur sait.
Le narrateur SAIT TOUT !
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
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Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 15 Nov - 13:22
Well, j’en étais à un point où le simple fait de sortir dans ma rue était un brin stressant. J’crois que le plus loin où j’avais été ces dernières semaines, c’était au niveau des poubelles, à quelques mètres de l’entrée… Et encore, pas trop non plus ces derniers temps. A croire que c’était déjà une grosse aventure pour moi. Mais là, j’avais pas le choix. C’était soit j’emboitais le pas à Mirai, soit elle me mettait une laisse et me trainerait sur le sol jusqu’à ce que je sois contre un arbre.
Assez effrayant, probablement douloureux, mais étrangement un peu tentant…
Surtout qu’elle annonçait qu’elle aurait pas de problème à me porter. J’commençais du coup à imaginer la promenade sans devoir marcher, ce serait comme… Avoir un scooter. Genre une promenade en voiture, voir le paysage et co. Fin, si j’commençais à voir la russe comme un deux roues, j’devais probablement avoir un problème, et un bon petit grain. Mais bon, j’allais pas lui demander de faire « vroum » pour savoir si c’était un électrique ou pas. Ça serait surement un peu trop zarb, même pour moi.
‘’J’suis loin d’être une princesse hein, et si on doit dire qu’il y a un dragon, ce serait le voisin du 4ème avec sa Mitsubishi. Il fait un vacarme chaque matin en partant…’’
Et me réveillait, mais bon, c’était en quelque sorte mon réveil. Y’en a qui se levaient avec le coq, le soleil ou le son des oiseaux. Moi c’était Michel Moto. Glamour hein, comme toujours, comme dans ma vie. Enfin, j’avais le point commun que j’étais enfermée chez moi, mais bon, si c’était elle le prince charmant… J’avais encore dû être une poissarde.
Fin, c’est pas moi le sujet, mais elle commence à amener le sujet de Kas’. Pourquoi elle voulait en savoir plus ? Attend, ces histoires de princesse, elle commençait à se demander quelle genre de relation elle et moi on entretenait…
Alors, j’étais peut-être pas la plus paranoïaque des types, mais c’est une façon de savoir si j’suis prise avec Kasumi là non ? Putain, me dit pas qu’elle est sérieuse avec son délire de princesse et de guerrier ?! Nan, pas possible… Faut que j’fasse comme si de rien était. Après tout, ça faisait des semaines que j’avais pas vraiment eues de discussion. Mais de l’autre… Si j’disais que Kas et moi on était ensemble, ce serait ptête une manière de la décourager sans trop lui faire mal, non ?
…
Ouais, mauvais plan. Très mauvais plan.
‘’Kas ? C’est une pote, une très bonne pote. Et ouais, j’la connais depuis pas mal d’années maintenant. Mais lorsque j’étais au lycée, elle était au collège. Et pro… J’dirais pas que c’est ça qui la caractérisait le mieux. C’était plus la gamine qui me stalkait à chaque pause, et qui revenait sans cesse à la charge. Au bout d’un moment, j’ai eu la flemme de l’envoyer bouler, et… Bah elle s’est skotchée à moi, je crois.’’
J’affichais un petit souffle, légèrement nostalgique de cette époque, qu’avait pas durée si longtemps. Après, j’étais partie en étude sup, donc ça aidait pas.
‘’J’crois qu’elle a commencée à bien s’apaiser lorsqu’elle a commencée la composition floral. Ça l’aidait pas mal, puis ça lui plaît, elle en a fait son métier, donc bon…’’
Je soufflais un peu, avant de demander s’il valait mieux changer la conversation ou pas… Peut-être ouais.
‘’Et du coup… Tu la connais d’où toi Kas ?’’
Assez effrayant, probablement douloureux, mais étrangement un peu tentant…
Surtout qu’elle annonçait qu’elle aurait pas de problème à me porter. J’commençais du coup à imaginer la promenade sans devoir marcher, ce serait comme… Avoir un scooter. Genre une promenade en voiture, voir le paysage et co. Fin, si j’commençais à voir la russe comme un deux roues, j’devais probablement avoir un problème, et un bon petit grain. Mais bon, j’allais pas lui demander de faire « vroum » pour savoir si c’était un électrique ou pas. Ça serait surement un peu trop zarb, même pour moi.
‘’J’suis loin d’être une princesse hein, et si on doit dire qu’il y a un dragon, ce serait le voisin du 4ème avec sa Mitsubishi. Il fait un vacarme chaque matin en partant…’’
Et me réveillait, mais bon, c’était en quelque sorte mon réveil. Y’en a qui se levaient avec le coq, le soleil ou le son des oiseaux. Moi c’était Michel Moto. Glamour hein, comme toujours, comme dans ma vie. Enfin, j’avais le point commun que j’étais enfermée chez moi, mais bon, si c’était elle le prince charmant… J’avais encore dû être une poissarde.
Fin, c’est pas moi le sujet, mais elle commence à amener le sujet de Kas’. Pourquoi elle voulait en savoir plus ? Attend, ces histoires de princesse, elle commençait à se demander quelle genre de relation elle et moi on entretenait…
Alors, j’étais peut-être pas la plus paranoïaque des types, mais c’est une façon de savoir si j’suis prise avec Kasumi là non ? Putain, me dit pas qu’elle est sérieuse avec son délire de princesse et de guerrier ?! Nan, pas possible… Faut que j’fasse comme si de rien était. Après tout, ça faisait des semaines que j’avais pas vraiment eues de discussion. Mais de l’autre… Si j’disais que Kas et moi on était ensemble, ce serait ptête une manière de la décourager sans trop lui faire mal, non ?
…
Ouais, mauvais plan. Très mauvais plan.
‘’Kas ? C’est une pote, une très bonne pote. Et ouais, j’la connais depuis pas mal d’années maintenant. Mais lorsque j’étais au lycée, elle était au collège. Et pro… J’dirais pas que c’est ça qui la caractérisait le mieux. C’était plus la gamine qui me stalkait à chaque pause, et qui revenait sans cesse à la charge. Au bout d’un moment, j’ai eu la flemme de l’envoyer bouler, et… Bah elle s’est skotchée à moi, je crois.’’
J’affichais un petit souffle, légèrement nostalgique de cette époque, qu’avait pas durée si longtemps. Après, j’étais partie en étude sup, donc ça aidait pas.
‘’J’crois qu’elle a commencée à bien s’apaiser lorsqu’elle a commencée la composition floral. Ça l’aidait pas mal, puis ça lui plaît, elle en a fait son métier, donc bon…’’
Je soufflais un peu, avant de demander s’il valait mieux changer la conversation ou pas… Peut-être ouais.
‘’Et du coup… Tu la connais d’où toi Kas ?’’
- Kamui MiraiJoueur
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Ven 20 Nov - 19:06
Déconnectée et confinée.
Le voisin du 4ème étage, avec sa moto, en dragon ? Eh beh, quelle tristesse cette vie ! En entendant ça, Mirai a eu un petit rire, elle trouvait ça "con", en effet, mais l'amusait. C'est pas désagréable de s'imaginer en tant que prince qui sauve la pauvre Hoshino en se battant contre le dangereux voisin avec sa cruelle moto !
EN-FIN ! Tandis que le docteur Nakai se perd dans un quiproquo que Mirai ne remarque pas, elles arrivent à destination, alors que le silence règne tout autour. La voix pourtant fatiguée de la basanée résonne, alors qu'elle explique sa relation avec Kasumi. Elle serait "une très bonne pote" qu'elle aurait connuuuu… Au lycée ? Oh, elle a connu la Shimizu alors que celle-ci était au collège ! Oh, quoi, attendez... Une stalkeuse ? Pardon ? On parle bien de la même fleuriste monolithique, là ?
Quand Hoshino en parle, Mirai a les yeux ronds, complètement abasourdie par cette description de Kasumi jeune adolescente. Elle aurait été… Une sorte de fangirl de la Nakai. Est-ce que… Est-ce qu'elle continue d'être comme ça ? Ah non, ça va, la Kamui n'a pas le temps de lui poser la question que la gyaru lui explique qu'elle s'est calmée par le biais de la composition florale. Ça a vraiment changé la demoiselle quand même ! On passe du coq à l'âne !
Non, vraiment, l'athlète n'aurait jamais pensé que Kasumi était… Comme ça. Elle la visualisait comme étant une sorte de "présidente du conseil de discipline" niveau comportement, la fille populaire et mignonne du club de composition florale... Non, vraiment, si quelqu'un d'autre lui avait dit qu'elle était une sorte de fangirl collante, elle n'y aurait pas cru !
Ahhh ouaaaiiis… Woah, c'est clairement plus le même énergumène maintenant.
S'exclame-t-elle, toujours sous le choc.
C'est alors que Hoshino lui retourne la question en demandant d'où Mirai a connu la demoiselle aux cheveux d'ébène. Se frottant nerveusement la joue avec un rictus aux lèvres, elle a un rire jaune l'espace d'un instant.
Euuuuh… Commeeeent diiiire…
Elle détourne le regard, avant de lever le poing devant sa bouche pour faire mine de tousser.
AHEM ! J'ai un petit peu AHEM volé quelques personnes AHEM et du coup la police m'a un peu AHEM AHEM poursuivie eeeeet…
Elle croise les bras derrière la tête avec un air tout niais et faussement innocent.
EEEEELLE m'a aidée à me cacher, et puis bahhh, on a un peu discuté, et puis euuuh… Au début je l'insultais souvent et elle était pas très commode mais ces derniers temps on s'entend mieuuux…
Elle se frotte ensuite le bras, un peu gênée par la situation, se sentant comme étouffée lorsqu'elle parle du genre de relation qu'elle a avec Kasumi.
En fait, son cœur s'agite déjà un peu, sans qu'elle comprenne pourquoi.
Ouaaaiiis, c'est une gentille fille. Un peu effrayante mais sympaaaa…
Elle se frotte les lèvres un petit moment avant de continuer, reposant ses prunelles bleues sur le docteur.
Ouaaais, ouais ouais ! Kas c'est une bonne fille, j'aime bien lui parler. Au début, elle était froide comme la neige, mais maintenant elle est chaude comme-
Hein ? Attends, quoi ?
RATTRAPE-TOI MIRAI, RATTRAPE-TOI ! VITE !
NON NON ! Enfin, OUI ! Elle est chaude, mais pas dans ce sens là ! Je veux dire, elle n'est pas sexy ou quoi- 'FIN SI, QUAND MEME BEAUCOUP ! ENFIN, NON ! Je veux dire, tu vois hein ?! Elle est devenue plus euh… C'est quoi le mot déjà… CHALEUREUSE ! CHALEUREUSE, C'EST ÇA !
Panique-t-elle en agitant les mains devant elle, comme pour hurler que ce n'est pas ce qu'elle croit.
Quelle idiote. Non mais quelle maladroite. Comment faire pire que ça quoi.
EN-FIN ! Tandis que le docteur Nakai se perd dans un quiproquo que Mirai ne remarque pas, elles arrivent à destination, alors que le silence règne tout autour. La voix pourtant fatiguée de la basanée résonne, alors qu'elle explique sa relation avec Kasumi. Elle serait "une très bonne pote" qu'elle aurait connuuuu… Au lycée ? Oh, elle a connu la Shimizu alors que celle-ci était au collège ! Oh, quoi, attendez... Une stalkeuse ? Pardon ? On parle bien de la même fleuriste monolithique, là ?
Quand Hoshino en parle, Mirai a les yeux ronds, complètement abasourdie par cette description de Kasumi jeune adolescente. Elle aurait été… Une sorte de fangirl de la Nakai. Est-ce que… Est-ce qu'elle continue d'être comme ça ? Ah non, ça va, la Kamui n'a pas le temps de lui poser la question que la gyaru lui explique qu'elle s'est calmée par le biais de la composition florale. Ça a vraiment changé la demoiselle quand même ! On passe du coq à l'âne !
Non, vraiment, l'athlète n'aurait jamais pensé que Kasumi était… Comme ça. Elle la visualisait comme étant une sorte de "présidente du conseil de discipline" niveau comportement, la fille populaire et mignonne du club de composition florale... Non, vraiment, si quelqu'un d'autre lui avait dit qu'elle était une sorte de fangirl collante, elle n'y aurait pas cru !
Ahhh ouaaaiiis… Woah, c'est clairement plus le même énergumène maintenant.
S'exclame-t-elle, toujours sous le choc.
C'est alors que Hoshino lui retourne la question en demandant d'où Mirai a connu la demoiselle aux cheveux d'ébène. Se frottant nerveusement la joue avec un rictus aux lèvres, elle a un rire jaune l'espace d'un instant.
Euuuuh… Commeeeent diiiire…
Elle détourne le regard, avant de lever le poing devant sa bouche pour faire mine de tousser.
AHEM ! J'ai un petit peu AHEM volé quelques personnes AHEM et du coup la police m'a un peu AHEM AHEM poursuivie eeeeet…
Elle croise les bras derrière la tête avec un air tout niais et faussement innocent.
EEEEELLE m'a aidée à me cacher, et puis bahhh, on a un peu discuté, et puis euuuh… Au début je l'insultais souvent et elle était pas très commode mais ces derniers temps on s'entend mieuuux…
Elle se frotte ensuite le bras, un peu gênée par la situation, se sentant comme étouffée lorsqu'elle parle du genre de relation qu'elle a avec Kasumi.
En fait, son cœur s'agite déjà un peu, sans qu'elle comprenne pourquoi.
Ouaaaiiis, c'est une gentille fille. Un peu effrayante mais sympaaaa…
Elle se frotte les lèvres un petit moment avant de continuer, reposant ses prunelles bleues sur le docteur.
Ouaaais, ouais ouais ! Kas c'est une bonne fille, j'aime bien lui parler. Au début, elle était froide comme la neige, mais maintenant elle est chaude comme-
Hein ? Attends, quoi ?
RATTRAPE-TOI MIRAI, RATTRAPE-TOI ! VITE !
NON NON ! Enfin, OUI ! Elle est chaude, mais pas dans ce sens là ! Je veux dire, elle n'est pas sexy ou quoi- 'FIN SI, QUAND MEME BEAUCOUP ! ENFIN, NON ! Je veux dire, tu vois hein ?! Elle est devenue plus euh… C'est quoi le mot déjà… CHALEUREUSE ! CHALEUREUSE, C'EST ÇA !
Panique-t-elle en agitant les mains devant elle, comme pour hurler que ce n'est pas ce qu'elle croit.
Quelle idiote. Non mais quelle maladroite. Comment faire pire que ça quoi.
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 21 Nov - 11:02
Bon, la conversation allait tourner autour de ma cadette. Kasumi… Vrai qu’au final on avait vécu quelques conneries ensemble… Quelques après. Après tout, on n’était pas restées si longtemps que ça dans le même établissement. Juste deux-trois ans, un truc du genre, et après elle me harcelait par téléphone et sur internet, comme quoi je lui manquais et tout… Mais bon, c’était une autre époque. Maintenant, elle était plus sérieuse, plus mature et elle avait un travail. Damn, me dire que ma cadette avait un salaire et pas moi me filait à moitié une angoisse… Surtout qu’au Japon, c’était limite si leur job était pas inscrit sur leur carte d’identité tant ils se mettaient à fond là-dedans…
M’enfin, si Mirai remarquait une certaine différence, sa rencontre avec la fleuriste n’en était pas moins… Particulière. Genre vraiment en fait. Et voilà qu’elle commençait à être mal à l’aise à aborder le sujet. C’était con hein, vu que c’était elle qu’avait amenée Kas sur la table. Et rapidement la raison vint… Elle avait volée des gens et elle s’était réfugiée chez elle afin de se planquer.
‘’Donc la première chose que t’a fait, c’est lui apporter des problèmes ?’’
J’étais un poil plus sérieuse qu’à l’accoutumée. Genre limite je la jugeais en même temps. Je m’immisçais pas trop dans la vie la concernée, cependant, j’aimais pas trop qu’elle soit attirée dans les problèmes. Suffisait de voir notre dernière discussion à toutes les deux pour voir que parfois, elle pouvait très mal les supporter. Après, le cas du donjon fut assez extrême, mais tout de même. J’allais pas me montrer si protectrice, mais… Peut-être un peu tout de même.
Je fis un long soupir. De tout façon, ça appartenait au passé, et pour qu’elle vienne à parler du sujet joueur et de moi avec Mirai, les choses s’étaient grandement améliorées depuis. Même si la russe continuait d’être dans un état pas possible, et j’eu même pas besoin de la tease plus que ça, vu qu’elle fit elle-même le faux-pas.
‘’Chaude ?’’
J’eu face à moi un récital de décibel en quelques secondes. Bam, j’eu l’impression de perdre mes deux tympans, surtout qu’elle annonçait là des trucs pour se contredire la seconde d’après. Chaude donc ? Sexy en plus ?! Surtout qu’elle rajoutait n’importe quoi derrière… Attends une seconde… Donc en plus d’être en train de s’imaginer que je serais sa princesse, Mirai avait le droit à des vues sexy sur Kasumi ?! Punaise, mais c’était quoi cette histoire de dingue ?
Elle était polygame ? Une sorte de Don Juan qui voulait courtiser toutes les filles de mon entourage ?! Bon, ça ferait pas beaucoup, mais… Mais tout de même ! Y’avait des limites à ce que le bon sens voulait ! Ou l’éthique ! Ou tout un paquet de truc sur les relations ! Tout ça pour dire qu’elle était chaleureuse. Tu parles, le mal était fait. Tu parles d’un « prince charmant » là…
‘’Mais bien sûr…’’ Fis-je en plissant particulièrement les yeux, à moitié confuse par ce qu’elle venait de débiter. Là, elle m’embrouillait. Elle m’embrouillait beaucoup. A moins que je ne l’étais pas déjà. Bon, ça pouvait juste être sous le coup de l’émotion après, vu ce qu’il s’était passé précédemment, mais… Ça lui ressemblait pas trop trop. A voir si elle reproduirait ce genre de comportement par la suite.
‘’Mais ouais, elle est plus chaleureuse lorsque tu la connais un peu. Normal en même temps hein. L’inverse aurait été au mieux zarb.’’
Et en disant ça, nous entrions toutes les deux dans le parc. Restait à voir ce qu’on allait faire maintenant. Les bancs ne manquaient pas, les vieux nourrissant les pigeons non plus et y’avait un peu plus loin une aire de sport et une autre pour les gamins. Et un paquet d’arbre aussi. Genre plein. C’était peut-être un peu le but aussi.
‘’Bon… Et maintenant ?’’
M’enfin, si Mirai remarquait une certaine différence, sa rencontre avec la fleuriste n’en était pas moins… Particulière. Genre vraiment en fait. Et voilà qu’elle commençait à être mal à l’aise à aborder le sujet. C’était con hein, vu que c’était elle qu’avait amenée Kas sur la table. Et rapidement la raison vint… Elle avait volée des gens et elle s’était réfugiée chez elle afin de se planquer.
‘’Donc la première chose que t’a fait, c’est lui apporter des problèmes ?’’
J’étais un poil plus sérieuse qu’à l’accoutumée. Genre limite je la jugeais en même temps. Je m’immisçais pas trop dans la vie la concernée, cependant, j’aimais pas trop qu’elle soit attirée dans les problèmes. Suffisait de voir notre dernière discussion à toutes les deux pour voir que parfois, elle pouvait très mal les supporter. Après, le cas du donjon fut assez extrême, mais tout de même. J’allais pas me montrer si protectrice, mais… Peut-être un peu tout de même.
Je fis un long soupir. De tout façon, ça appartenait au passé, et pour qu’elle vienne à parler du sujet joueur et de moi avec Mirai, les choses s’étaient grandement améliorées depuis. Même si la russe continuait d’être dans un état pas possible, et j’eu même pas besoin de la tease plus que ça, vu qu’elle fit elle-même le faux-pas.
‘’Chaude ?’’
J’eu face à moi un récital de décibel en quelques secondes. Bam, j’eu l’impression de perdre mes deux tympans, surtout qu’elle annonçait là des trucs pour se contredire la seconde d’après. Chaude donc ? Sexy en plus ?! Surtout qu’elle rajoutait n’importe quoi derrière… Attends une seconde… Donc en plus d’être en train de s’imaginer que je serais sa princesse, Mirai avait le droit à des vues sexy sur Kasumi ?! Punaise, mais c’était quoi cette histoire de dingue ?
Elle était polygame ? Une sorte de Don Juan qui voulait courtiser toutes les filles de mon entourage ?! Bon, ça ferait pas beaucoup, mais… Mais tout de même ! Y’avait des limites à ce que le bon sens voulait ! Ou l’éthique ! Ou tout un paquet de truc sur les relations ! Tout ça pour dire qu’elle était chaleureuse. Tu parles, le mal était fait. Tu parles d’un « prince charmant » là…
‘’Mais bien sûr…’’ Fis-je en plissant particulièrement les yeux, à moitié confuse par ce qu’elle venait de débiter. Là, elle m’embrouillait. Elle m’embrouillait beaucoup. A moins que je ne l’étais pas déjà. Bon, ça pouvait juste être sous le coup de l’émotion après, vu ce qu’il s’était passé précédemment, mais… Ça lui ressemblait pas trop trop. A voir si elle reproduirait ce genre de comportement par la suite.
‘’Mais ouais, elle est plus chaleureuse lorsque tu la connais un peu. Normal en même temps hein. L’inverse aurait été au mieux zarb.’’
Et en disant ça, nous entrions toutes les deux dans le parc. Restait à voir ce qu’on allait faire maintenant. Les bancs ne manquaient pas, les vieux nourrissant les pigeons non plus et y’avait un peu plus loin une aire de sport et une autre pour les gamins. Et un paquet d’arbre aussi. Genre plein. C’était peut-être un peu le but aussi.
‘’Bon… Et maintenant ?’’
- Kamui MiraiJoueur
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 28 Nov - 12:41
Déconnectée et confinée...Nakai HoshinoSapporo - Nuit
Evidemment, la femme-docteur ne s'est pas gênée de juger la voleuse pour avoir amené quelques ennuis à la pauvre fleuriste. Sa voix est devenue plus grave à ce moment précis, soulignant un air quelque peu protecteur envers sa cadette. Bien sûr, Mirai l'avait pressenti, mais cela n'a pas changé le niveau d'embarras qu'elle a eu à ce moment-là…
Cependant, le pire ne s'arrête pas là. Car en effet, tandis que la femme aux cheveux d'argent se perd dans ses paroles au sujet de Kasumi, elle se noie dans la maladresse et donne des pensées totalement éloignées des faits à la demoiselle basanée, sans le remarquer. Celle-ci reste calme de l'extérieur, bien qu'elle soit étouffée dans plusieurs illusions.
Mirai, complètement paniquée, ne sait plus comment placer ce qu'elle pense correctement. Elle ne sait plus traduire ce qu'elle ressent en des mots- ses pensées étant elles-mêmes totalement floues et mélangées. Kasumi… Rien que ce nom arrive à la mettre dans tous ses états… C'est étrange, n'est-ce pas ? Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, elle ne comprend pas pourquoi elle se comporte ainsi, juste en songeant à cette femme monolithique… Elle ne comprend pas.
Mais il ne faut pas non plus trop longtemps pour que Mirai se ressaisisse et retrouve la raison. Elle se calme tout doucement, en remarquant que la Nakai reste blasée, comme à son habitude. Poussant un long soupir, elle l'écoute lui dire qu'en effet, elle devient plus "chaleureuse" quand on apprend à la connaître. Mais la doctoresse demande ensuite ce qui… Doit se passer ensuite ? En effet, les deux jeunes femmes sont sorties, et sont allées au parc, mais pourquoi faire ? Prendre l'air, et ?
Hmmmm…
La louve se met à réfléchir sans le cacher, en se tenant le menton. Que faire, que faire ? Les secondes passent, tandis qu'un vent froid souffle dans la ville noyée par les ombres de la nuit.
Je te propose de continuer de marcher. La nuit, les lumières sont magnifiques. Même celles qui sont au bord de cramer.
Elle lui sourit, et passe une main autour de ses épaules, la serrant contre elle en l'entraînant déjà dans la marche.
Regarde, tu peux profiter pour redécouvrir un peu la ville ! T'en fais pas choupette, personne s'en prendra à toi, tant que je suis là !
Un petit rire, avant qu'elle ne pointe quelques lumières néons sur des emblèmes de magasins fermés.
Regarde, je trouve ça apaisant. Je dirais que le rose est une belle couleur pour ces choses-là, mais je préfère largement le bleu, c'est plus agréable pour les yeux, moins "piquant".
Elle sort ensuite son téléphone, pour regarder l'heure. Il fait tard. Très tard.
Hey, en parlant de Kasumi, vous sortez souvent ensemble ? Ou plutôt, vous sortiez souvent ensemble ?
Elle la regarde, intriguée.
Oh, et, vous avez déjà fait du karaoké toutes les deux ?
Elle se gratte la joue avec son index.
Hm, je sais que ça sort un peu de nulle part, mais j'ai toujours rêvé de faire du karaoké avec quelqu'un. Je n'ai même pas pu le faire avec une vieille amie.
C'est vrai qu'elle ne l'a même pas fait avec Hart.
A cette pensée, elle soupire. Elle doit être encore très occupée. Ça fait quelques années maintenant, après tout.
Oh, je sais !, s'exclame-t-elle soudainement. On peut faire un karaoké toutes les trois un jour ! Je suis sûre que ce serait génial ! Tu sais chanter ? Est-ce que tu sais si Kas sait chanter aussi ?
Un karaoké… C'est très adorable à imaginer. Les imaginer s'amuser toutes les trois- ah. Bon, c'est un peu difficile d'imaginer Hoshino sourire- et… Kasumi aussi, autrement que lorsqu'elle cherche à la taquiner, hm. Mais ça serait peut-être une belle occasion pour enfin les voir sourire sincèrement et innocemment plus souvent !
Cependant, le pire ne s'arrête pas là. Car en effet, tandis que la femme aux cheveux d'argent se perd dans ses paroles au sujet de Kasumi, elle se noie dans la maladresse et donne des pensées totalement éloignées des faits à la demoiselle basanée, sans le remarquer. Celle-ci reste calme de l'extérieur, bien qu'elle soit étouffée dans plusieurs illusions.
Mirai, complètement paniquée, ne sait plus comment placer ce qu'elle pense correctement. Elle ne sait plus traduire ce qu'elle ressent en des mots- ses pensées étant elles-mêmes totalement floues et mélangées. Kasumi… Rien que ce nom arrive à la mettre dans tous ses états… C'est étrange, n'est-ce pas ? Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, elle ne comprend pas pourquoi elle se comporte ainsi, juste en songeant à cette femme monolithique… Elle ne comprend pas.
Mais il ne faut pas non plus trop longtemps pour que Mirai se ressaisisse et retrouve la raison. Elle se calme tout doucement, en remarquant que la Nakai reste blasée, comme à son habitude. Poussant un long soupir, elle l'écoute lui dire qu'en effet, elle devient plus "chaleureuse" quand on apprend à la connaître. Mais la doctoresse demande ensuite ce qui… Doit se passer ensuite ? En effet, les deux jeunes femmes sont sorties, et sont allées au parc, mais pourquoi faire ? Prendre l'air, et ?
Hmmmm…
La louve se met à réfléchir sans le cacher, en se tenant le menton. Que faire, que faire ? Les secondes passent, tandis qu'un vent froid souffle dans la ville noyée par les ombres de la nuit.
Je te propose de continuer de marcher. La nuit, les lumières sont magnifiques. Même celles qui sont au bord de cramer.
Elle lui sourit, et passe une main autour de ses épaules, la serrant contre elle en l'entraînant déjà dans la marche.
Regarde, tu peux profiter pour redécouvrir un peu la ville ! T'en fais pas choupette, personne s'en prendra à toi, tant que je suis là !
Un petit rire, avant qu'elle ne pointe quelques lumières néons sur des emblèmes de magasins fermés.
Regarde, je trouve ça apaisant. Je dirais que le rose est une belle couleur pour ces choses-là, mais je préfère largement le bleu, c'est plus agréable pour les yeux, moins "piquant".
Elle sort ensuite son téléphone, pour regarder l'heure. Il fait tard. Très tard.
Hey, en parlant de Kasumi, vous sortez souvent ensemble ? Ou plutôt, vous sortiez souvent ensemble ?
Elle la regarde, intriguée.
Oh, et, vous avez déjà fait du karaoké toutes les deux ?
Elle se gratte la joue avec son index.
Hm, je sais que ça sort un peu de nulle part, mais j'ai toujours rêvé de faire du karaoké avec quelqu'un. Je n'ai même pas pu le faire avec une vieille amie.
C'est vrai qu'elle ne l'a même pas fait avec Hart.
A cette pensée, elle soupire. Elle doit être encore très occupée. Ça fait quelques années maintenant, après tout.
Oh, je sais !, s'exclame-t-elle soudainement. On peut faire un karaoké toutes les trois un jour ! Je suis sûre que ce serait génial ! Tu sais chanter ? Est-ce que tu sais si Kas sait chanter aussi ?
Un karaoké… C'est très adorable à imaginer. Les imaginer s'amuser toutes les trois- ah. Bon, c'est un peu difficile d'imaginer Hoshino sourire- et… Kasumi aussi, autrement que lorsqu'elle cherche à la taquiner, hm. Mais ça serait peut-être une belle occasion pour enfin les voir sourire sincèrement et innocemment plus souvent !
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
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Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Dim 29 Nov - 10:58
Bon, maintenant qu’on était au parc, fallait trouver un moyen de compter les heures sans trop se faire chier. C’était du sport tout de même, et j’avouais pas être la plus confiante sur mes facultés à trouver un moyen d’éviter l’emmerdement. Tss… J’devais vraiment être au fond pour même pas savoir comment m’amuser. L’heure aidait pas certes, mais tout d’même.
Concernant Mirai, bah après son passage vachement zarb où elle m’avouait à demi-mot des trucs que j’voulais peut-être pas forcément savoir, elle me proposa de simplement marcher. Erf, c’est pas c’qu’on faisait depuis l’début nan ? Moi qui voulait me poser à un endroit, j’me retrouvais de nouveau embarquée vers l’infini et j’sais pas quoi.
‘’J’imagine que j’ai pas trop le loisir de contester, et faute de mieux…’’
Tant qu’elle m’amenait pas voir son dealer, ça m’allait. Fin, façon de parler. Y’avait d’autres truc que j’serais pas du style à accepter, mais… Oh et puis merde quoi, vous comprenez où j’veux en venir.
‘’Redécouvrir, c’est vite dit hein. Même avant j’sortais pas, donc bon…’’
Et j’préférais éviter de faire un commentaire sur le fait qu’elle passait sa main sur mon épaule et qu’elle annonçait qu’elle voulait me protéger. Ouah… Nan mais c’était un sketch là ? Elle en faisait trop, genre masse trop. J’étais pas super rassurée là, et j’avais un poil l’impression qu’elle allait m’entrainer dans une ruelle et m’sauter dessus comme une prédatrice. Ouais nan, peut-être pas. Ce serait zarb. Mais tout d’même !
‘’Pas vraiment de préférence. Mais ouais, c’est dans l’ambiance nocturne.’’
Puis bon, rechangement de sujet pour retourner vers Kasumi. J’savais pas quelle heure il se faisait, mais bon, à voir la lune et quelques étoiles… Ouais, tard. On resterait sur ce constat là, celui du triste état de mon rythme de sommeil. Et celui de Kamui aussi, mais bon.
‘’Euh… Quelques fois. J’crois qu’on faisait plus des invits à domicile, en commandant un truc et basta. Et pas trop de karaoké nan. J’en ai fait, quelques-uns, mais c’était avec des potes de l’université. J’sais pas si j’te connaissais au moment où j’ai eu cette foutue extinction de voix pendant deux semaines…’’
Et voilà qu’elle m’annonçait qu’elle avait envie d’en faire un… et j’pouvais parier qu’elle allait proposer qu’on en fasse un. Bingo, ça a pas loupé, et donc j’me retrouvais embarquer dans un plan karaoké sans date. Bref, j’m’étais faite piégée comme une bleue, mais j’crois que la première fois aussi j’m’étais faite avoir d’une manière semblable.
‘’Pourquoi pas, j’suppose. Et ça dépend je crois. Considères que j’chante comme un peignoir. Au moins, t’auras pas trop d’attente pour moi. Et si Kas sait chanter… Aucune idée ça. Faudra lui proposer l’idée j’pense… Et convaincre sa sœur de la laisser sortir, mais ça, c’est une autre galère.’’
Une autre galère… Ah ça, la petite en était une. Heureusement que Kasumi avait un peu d’autorité sur elle, sinon… J’crois qu’elle m’aurait déjà fait passer par la fenêtre. Ou un truc du genre. Mais bon, faudrait trouver un moment et… Bon, j’étais disponible un peu près tout le temps, donc ce serait pas moi la plus grosse contrainte.
‘’Juste voir en fonction de ses horaires du coup.’’
Concernant Mirai, bah après son passage vachement zarb où elle m’avouait à demi-mot des trucs que j’voulais peut-être pas forcément savoir, elle me proposa de simplement marcher. Erf, c’est pas c’qu’on faisait depuis l’début nan ? Moi qui voulait me poser à un endroit, j’me retrouvais de nouveau embarquée vers l’infini et j’sais pas quoi.
‘’J’imagine que j’ai pas trop le loisir de contester, et faute de mieux…’’
Tant qu’elle m’amenait pas voir son dealer, ça m’allait. Fin, façon de parler. Y’avait d’autres truc que j’serais pas du style à accepter, mais… Oh et puis merde quoi, vous comprenez où j’veux en venir.
‘’Redécouvrir, c’est vite dit hein. Même avant j’sortais pas, donc bon…’’
Et j’préférais éviter de faire un commentaire sur le fait qu’elle passait sa main sur mon épaule et qu’elle annonçait qu’elle voulait me protéger. Ouah… Nan mais c’était un sketch là ? Elle en faisait trop, genre masse trop. J’étais pas super rassurée là, et j’avais un poil l’impression qu’elle allait m’entrainer dans une ruelle et m’sauter dessus comme une prédatrice. Ouais nan, peut-être pas. Ce serait zarb. Mais tout d’même !
‘’Pas vraiment de préférence. Mais ouais, c’est dans l’ambiance nocturne.’’
Puis bon, rechangement de sujet pour retourner vers Kasumi. J’savais pas quelle heure il se faisait, mais bon, à voir la lune et quelques étoiles… Ouais, tard. On resterait sur ce constat là, celui du triste état de mon rythme de sommeil. Et celui de Kamui aussi, mais bon.
‘’Euh… Quelques fois. J’crois qu’on faisait plus des invits à domicile, en commandant un truc et basta. Et pas trop de karaoké nan. J’en ai fait, quelques-uns, mais c’était avec des potes de l’université. J’sais pas si j’te connaissais au moment où j’ai eu cette foutue extinction de voix pendant deux semaines…’’
Et voilà qu’elle m’annonçait qu’elle avait envie d’en faire un… et j’pouvais parier qu’elle allait proposer qu’on en fasse un. Bingo, ça a pas loupé, et donc j’me retrouvais embarquer dans un plan karaoké sans date. Bref, j’m’étais faite piégée comme une bleue, mais j’crois que la première fois aussi j’m’étais faite avoir d’une manière semblable.
‘’Pourquoi pas, j’suppose. Et ça dépend je crois. Considères que j’chante comme un peignoir. Au moins, t’auras pas trop d’attente pour moi. Et si Kas sait chanter… Aucune idée ça. Faudra lui proposer l’idée j’pense… Et convaincre sa sœur de la laisser sortir, mais ça, c’est une autre galère.’’
Une autre galère… Ah ça, la petite en était une. Heureusement que Kasumi avait un peu d’autorité sur elle, sinon… J’crois qu’elle m’aurait déjà fait passer par la fenêtre. Ou un truc du genre. Mais bon, faudrait trouver un moment et… Bon, j’étais disponible un peu près tout le temps, donc ce serait pas moi la plus grosse contrainte.
‘’Juste voir en fonction de ses horaires du coup.’’
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Jeu 24 Déc - 17:55
Déconnectée et confinée...Nakai HoshinoSapporo - Nuit
Physiquement, Hoshino a toujours eu un air très fatigué, très calme, très "las". Elle semble indifférente de tout, alors qu'au contraire, elle s'inquiète de tout. Elle s'imagine des choses suite à un quiproquo, elle est presque paranoïaque. Elle est confuse, elle se perd dans des scénarios grotesques, bien éloignés de la réalité, tandis que Mirai, innocente, ne remarque pas cela. Elle marche à ses côtés, candide et joviale. Elle sourit, elle pose des questions, elle est curieuse et intéressée. Elle apprécie cette petite balade nocturne, ce plaisir à deux, entre bonnes amies, à admirer les lumières néons propres aux villes japonaises. Elles s'engouffrent ensemble dans les ombres, alors qu'elles observent les couleurs. Couleurs souvent vives, mettant en évidence plusieurs endroits, la majorité du temps des boutiques.
Mirai ne dit rien face à la "correction" de la doctoresse vis à vis du fait qu'elle redécouvre la ville. Ainsi donc, madame ne sortait pas ? Cette belle exagération a le don de faire sourire la louve, qui savait Hoshino sortir assez régulièrement pour du Street Fighters dans la salle d'arcade. Un sourire, petit sourire amusé.
Elles marchent, elles avancent petit à petit, au fur et à mesure. Elles sont englouties par les ténèbres de la nuit, tandis que la basanée avoue être sortie plusieurs fois avec Kasumi, tout en précisant qu'elle préférait surtout à domicile, ce qui ferait presque bouder l'athlète, quelque peu déçue. Cette dernière continue d'écouter, laissant la femme plus âgée expliquer qu'elle avait déjà fait du karaoké, en effet, mais seulement un peu, et avec des "des potes de l'université". Haussant des sourcils de surprise, elle a du mal à imaginer Hoshino chanter, et surtout chanter jusqu'à avoir une "extinction de voix" comme elle dit.
Elle espère au moins qu'elle chante bien...
Pour les oreilles de ses "potes de l'université"...
Ugh, bizarrement, la jeune femme aux cheveux d'argent ne peut pas s'empêcher d'imaginer une voix très insupportable et grasse, ce qui ne serait pas étonnant de la part de cette dépressive sur pattes. D'ailleurs, en y pensant, Mirai pouffe de rire, et Hoshino confirme vite son manque de talent dans ce domaine par le simple fait de savoir chanter comme un "peignoir". Comparaison particulièrement particulière, mais compréhensible. Un peu près.
Hein ? Un peignoir peut chanter ?
BREF ! Mirai se sent toute heureuse de voir que la Nakai accepte le karaoké, sans savoir que son joueur derrière adore ça et se donnerait presque l'objectif de faire un rp karaoké sur tous les forums où il est- AHEM !
Elle est toute heureuse, et curieuse à l'idée de savoir comment la Shimizu chanterait. Mais... Contrairement au cas de la gyaru, Mirai n'arrive pas à visualiser la fleuriste chanter. Ça serait peut-être le moment parfait pour savoir !
Les yeux brillant d'excitation, la Kamui relâche Hoshino et tape sur ses mains avec hâte.
PARFAIT ! Parfait parfait PARFAIT ! Aïe aïe aïe ! J'ai telllllllllllement hâte ! Il faut que je lui demande un jour !
Sautillant un peu sur elle-même, elle rit, toute contente, avant de s'arrêter progressivement, une illumination naissant soudainement dans son esprit. Une illumination qui la coupe net, une illumination, une lubie toute soudaine qui lui vient,, la poussant à vouloir...
CLAC !
Tout d'un coup, un violent coup résonne dans la rue. Une claque sur le postérieur de la demoiselle au teint plus foncé. Une claque bien belle, une claque venue de nulle part.
La croupe de la jeune femme rebondit sur le coup, et, fière de cette attaque imprévisible, puissante et rapide, Mirai a un sourire carnassier.
ET ÇA AUSSI C'EST PARFAIT TIENS ! Comment DIABLE n'ai-je pas pensé à claquer ce PETIT CUL DE GROSSE FAINEASSE ? HEHEHEHEHEHE !
Se frottant les mains en ricanant, elle plisse des yeux avec un air moqueur et malicieux.
CE CUL bon sang ! Elle ne pouvait pas résister à en profiter de cette manière voyons ! Depuis le temps qu'elle se demandait quand elle le ferait ! Je veux dire, elle y pensait depuis leur première rencontre à la salle d'arcade ! Ce CUL qui se dandine alors qu'elle joue à Street Fighters et-
Ahhh !~ J'aime quand ça résonne bien ! Ça me donne envie de faire du tamtam avec ! Tu veux bieeeen ?
Mirai ne dit rien face à la "correction" de la doctoresse vis à vis du fait qu'elle redécouvre la ville. Ainsi donc, madame ne sortait pas ? Cette belle exagération a le don de faire sourire la louve, qui savait Hoshino sortir assez régulièrement pour du Street Fighters dans la salle d'arcade. Un sourire, petit sourire amusé.
Elles marchent, elles avancent petit à petit, au fur et à mesure. Elles sont englouties par les ténèbres de la nuit, tandis que la basanée avoue être sortie plusieurs fois avec Kasumi, tout en précisant qu'elle préférait surtout à domicile, ce qui ferait presque bouder l'athlète, quelque peu déçue. Cette dernière continue d'écouter, laissant la femme plus âgée expliquer qu'elle avait déjà fait du karaoké, en effet, mais seulement un peu, et avec des "des potes de l'université". Haussant des sourcils de surprise, elle a du mal à imaginer Hoshino chanter, et surtout chanter jusqu'à avoir une "extinction de voix" comme elle dit.
Elle espère au moins qu'elle chante bien...
Pour les oreilles de ses "potes de l'université"...
Ugh, bizarrement, la jeune femme aux cheveux d'argent ne peut pas s'empêcher d'imaginer une voix très insupportable et grasse, ce qui ne serait pas étonnant de la part de cette dépressive sur pattes. D'ailleurs, en y pensant, Mirai pouffe de rire, et Hoshino confirme vite son manque de talent dans ce domaine par le simple fait de savoir chanter comme un "peignoir". Comparaison particulièrement particulière, mais compréhensible. Un peu près.
Hein ? Un peignoir peut chanter ?
BREF ! Mirai se sent toute heureuse de voir que la Nakai accepte le karaoké, sans savoir que son joueur derrière adore ça et se donnerait presque l'objectif de faire un rp karaoké sur tous les forums où il est- AHEM !
Elle est toute heureuse, et curieuse à l'idée de savoir comment la Shimizu chanterait. Mais... Contrairement au cas de la gyaru, Mirai n'arrive pas à visualiser la fleuriste chanter. Ça serait peut-être le moment parfait pour savoir !
Les yeux brillant d'excitation, la Kamui relâche Hoshino et tape sur ses mains avec hâte.
PARFAIT ! Parfait parfait PARFAIT ! Aïe aïe aïe ! J'ai telllllllllllement hâte ! Il faut que je lui demande un jour !
Sautillant un peu sur elle-même, elle rit, toute contente, avant de s'arrêter progressivement, une illumination naissant soudainement dans son esprit. Une illumination qui la coupe net, une illumination, une lubie toute soudaine qui lui vient,, la poussant à vouloir...
CLAC !
Tout d'un coup, un violent coup résonne dans la rue. Une claque sur le postérieur de la demoiselle au teint plus foncé. Une claque bien belle, une claque venue de nulle part.
La croupe de la jeune femme rebondit sur le coup, et, fière de cette attaque imprévisible, puissante et rapide, Mirai a un sourire carnassier.
ET ÇA AUSSI C'EST PARFAIT TIENS ! Comment DIABLE n'ai-je pas pensé à claquer ce PETIT CUL DE GROSSE FAINEASSE ? HEHEHEHEHEHE !
Se frottant les mains en ricanant, elle plisse des yeux avec un air moqueur et malicieux.
CE CUL bon sang ! Elle ne pouvait pas résister à en profiter de cette manière voyons ! Depuis le temps qu'elle se demandait quand elle le ferait ! Je veux dire, elle y pensait depuis leur première rencontre à la salle d'arcade ! Ce CUL qui se dandine alors qu'elle joue à Street Fighters et-
Ahhh !~ J'aime quand ça résonne bien ! Ça me donne envie de faire du tamtam avec ! Tu veux bieeeen ?
- Dr. Nakai HoshinoJoueur
- Messages : 90
Date d'inscription : 11/10/2020
Re: Déconnectée et confinée
Sam 26 Déc - 9:55
Visiblement, l’fait de lui dire que j’étais pas foncièrement contre l’idée d’un karaoké semble lui avoir fait plaisir. J’sais pas, j’étais pas non plus full emballée à l’idée. Des fois, ça cliquait et on se retrouvait à chanter comme des cons jusqu’au bout de la nuit, et d’autres fois… Bah ça fonctionnait pas, et chacun rentrait chez lui après deux-trois chansons. C’était comme ça que j’m’en souvenais perso, et certes, y’avait de bons moments à en retirer. Donc pourquoi pas, même si ma voix était loin, mais alors très loin d’être bonne dans l’domaine.
J’croisais les bras, tout de même un peu optimiste à cette idée là. Ça pourrait être drôle, même si j’me demandais d’avance comment réagirait Kas à l’idée. J’me demande si elle se lacherait jusqu’à ce point là ? Bon, peut-être qu’avec un verre elle-
‘’Q-Q-QWHEYYYYY ?!’’
Mais mais… Elle venait vraiment de faire ça ?! Elle venait vraiment de m’claquer l’cul ?! Comme ça, gratuitement, sans la moindre raison ?!
‘’Mais t’es cinglée ?!’’
J’crois que j’en revenais. On venait de… Me mettre la fessée ! Sans la moindre putain de raison ou logique ! Genre encore si j’avais fait une connerie hein, ou dans un autre contexte… Ce serait probablement non hein, mais au moins ça aurait plus de sens qu’au milieu de la nuit où on discutait de karaoké après une sorte de drama dans mon appart. Putain, je savais tout de même que j’avais grossi ces derniers temps, et que… Bah, j’avais gagné quelques formes… Mais tout de même quoi ! C’était pas une raison !
‘’Putain ça fait mal en plus !’’
Et j’sais pas ce qui avait fait le plus de bruit. L’impact ou mon cri derrière suite à cette agression surprise. Nan mais elle se croyait où là ? A me mettre la fessée comme ça, gratuitement ?! Surtout qu’elle était perchée là, avec des illusions plein la gueule et j’sais pas trop quelles conneries qui résonnaient dans sa tête creuse. Du… Tamtam ?!
‘’Euh, nique ta mère ?’’
Et celui-là venait du cœur, mais genre complètement.
‘’Et j’pense qu’après ça, mon cul et moi on va s’faire la malle. Tes mains ont fait suffisamment de conneries pour la nuit entière là. Et surement plus !’’
En plus de devoir me repayer une mâchoire, elle allait devoir me r’payer mes arrières maintenant… Punaise, pourquoi j’avais l’impression que ça allait pas s’arrêter, et que la liste des trucs qu’elle allait d’voir me rembourser n’allait faire qu’augmenter. Punaise, j’avais mal d’avance… Surtout que bon, avec les idées que Mirai se faisait me concernant… A moins que c’était une manière de se montrer plus proche des gens ?! Oh punaise, j’espère pas. J’espère vraiment pas… Déjà car ça allait m’faire mal hein, mais surtout car ça allait être super embarrassant. J’pourrais pas supporter les avances de la russe indéfiniment. Surtout si elles se faisaient d’une manière aussi physique et imprévisible…
J’croisais les bras, tout de même un peu optimiste à cette idée là. Ça pourrait être drôle, même si j’me demandais d’avance comment réagirait Kas à l’idée. J’me demande si elle se lacherait jusqu’à ce point là ? Bon, peut-être qu’avec un verre elle-
‘’Q-Q-QWHEYYYYY ?!’’
Mais mais… Elle venait vraiment de faire ça ?! Elle venait vraiment de m’claquer l’cul ?! Comme ça, gratuitement, sans la moindre raison ?!
‘’Mais t’es cinglée ?!’’
J’crois que j’en revenais. On venait de… Me mettre la fessée ! Sans la moindre putain de raison ou logique ! Genre encore si j’avais fait une connerie hein, ou dans un autre contexte… Ce serait probablement non hein, mais au moins ça aurait plus de sens qu’au milieu de la nuit où on discutait de karaoké après une sorte de drama dans mon appart. Putain, je savais tout de même que j’avais grossi ces derniers temps, et que… Bah, j’avais gagné quelques formes… Mais tout de même quoi ! C’était pas une raison !
‘’Putain ça fait mal en plus !’’
Et j’sais pas ce qui avait fait le plus de bruit. L’impact ou mon cri derrière suite à cette agression surprise. Nan mais elle se croyait où là ? A me mettre la fessée comme ça, gratuitement ?! Surtout qu’elle était perchée là, avec des illusions plein la gueule et j’sais pas trop quelles conneries qui résonnaient dans sa tête creuse. Du… Tamtam ?!
‘’Euh, nique ta mère ?’’
Et celui-là venait du cœur, mais genre complètement.
‘’Et j’pense qu’après ça, mon cul et moi on va s’faire la malle. Tes mains ont fait suffisamment de conneries pour la nuit entière là. Et surement plus !’’
En plus de devoir me repayer une mâchoire, elle allait devoir me r’payer mes arrières maintenant… Punaise, pourquoi j’avais l’impression que ça allait pas s’arrêter, et que la liste des trucs qu’elle allait d’voir me rembourser n’allait faire qu’augmenter. Punaise, j’avais mal d’avance… Surtout que bon, avec les idées que Mirai se faisait me concernant… A moins que c’était une manière de se montrer plus proche des gens ?! Oh punaise, j’espère pas. J’espère vraiment pas… Déjà car ça allait m’faire mal hein, mais surtout car ça allait être super embarrassant. J’pourrais pas supporter les avances de la russe indéfiniment. Surtout si elles se faisaient d’une manière aussi physique et imprévisible…
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