Histoire

Le temps des bidonvilles était soi-disant révolu à Tokyo, et ce qui était une grande assemblée de sans-abris construisant logement sommaire le long des côtes a vu sa population réduite mais pas complétement disparue. On a tendance à oublier que la pauvreté frappe encore certaines personnes de plein fouet et qu’un grand nombre de sans-abris essai de s’en sortir dans les reste des anciens taudis.

Yori fut l’un des enfants qui grandit dans ce genre d’environnement. La vie était dure, surtout quand en plus de la pauvreté, le jeune homme du faire face à bien des obstacles. Par exemple, il était le seul homme de la famille. Sa mère, ses deux plus jeunes sœurs et son père ? Il devait sans doute se prélasser dans un canapé de luxe. Une ordure de Yakuza qui utilisait sa mère sans abris comme jouet de luxe à petit prix … Et qui, bien entendu, se fichait complétement de la famille qu’il avait « fondé ».

Il n’avait même pas atteint l’âge adulte qu’il devait mettre la main à la pâte pour sustenter ses jeunes sœurs. Ils étaient, pour l’un et l’autre, leurs seuls réconforts.

Cependant, en vue du domaine d’expertise du paternel, il n’était pas étonnant en réalité de voir que d’autres criminels rivaux kidnappent la petite famille pour essayer de faire moyen de pression sur le haut gradé Yakuza. Faire pression, demander rançon … Un échec cuisant pour tout le monde. Surtout pour Yori et ses sœurs. En vue du désintérêt total du père, sa mère finit assassinée avant que les gosses ne soient laissés pour mort là où ils ont été trouvés. Le jeune homme ravala sa tristesse et son désarroi dans l’intérêt de sauver sa plus jeune sœur puisque la plus grande avait d’autres projets en tête. D’autant plus choquée par la mort de sa mère, elle voulut partir dans une croisade folle pour tuer leur père et se venger de tous ceux responsables de la perte de son être chère. Yori était cependant plus réfléchit et à défaut de pouvoir la convaincre, il la laissa partir pour se focaliser sur le bien-être et la survie d’Hanae, la plus jeune.

Seul désormais avec un enfant à charge, à peine adulte, le jeune homme compris dans quel genre de monde il vivait, encore plus qu’avant, et se mit à travailler dur pour protéger ce petit ange innocent, autant de la fin que des malandrins qui voudraient un jour répété l’action de les kidnapper ou pire. Tous les jours, il s’exerçait pour pouvoir dominer tout agresseur et parallèlement, il était prêt à repousser sa dignité tous les jours un peu plus pour accepter les pires boulots et ainsi gagner de quoi nourrir. Ce genre de mode de vie attira les regards cependant. Il commença innocemment à travailler pour les Yakuza en échange de quelques piécette et ceux-ci, toujours en recherche de personnes téméraires prêtes à tout, finirent par enrôler Yori de plus en plus, de plus en plus jusqu’à ce qu’il soit quelqu’un de confiance à leurs yeux.

Lui ? Il n’avait que faire de la criminalité ou même de la perspective de gagner du prestige en devant officiellement un Yakuza. Il avait même été éduqué avec des valeurs, tel que « le vol, c’est mal » ou « Tuer, c’est mal » … C’est donc définitivement à contre cœur qu’il accepta l’offre. Car si Yori se fichait de la gloire, de la reconnaissance, du prestige, du respect même … Il avait besoin d’argent. Sans cela, il ne pouvait pas garantir la sécurité et le bien être d’Hanae.

Ainsi, comme la tradition le voulait, il se fit tatouer le dos pour montrer son appartenance à la famille Ogawa, débutant donc au bas de l’échelle, au point où son tatouage ne vit aucune couleur pendant un temps. Un masque de samurai entouré d’un dragon... Une demande de sa part. Puissant comme le dragon, honorable comme le samurai. Depuis, lui et les samurais avaient beaucoup de chose en commun : ce désire et ce besoin de protéger. Pas réellement la marque de fabrique des Yakuza, surtout des Ogawa, mais ainsi soit-il.

Le temps passa et il réussit à monter dans les échelons des Yakuza. Yori était quelqu’un de compétent dans tout ce qu’il entreprenait, se donnant les moyens, travaillant et trouvant des alternatives qui le satisfait oui et la famille Ogawa. Sa situation ? Elle devenait meilleure et meilleur. Sa petite sœur pu suivre les cours à l’école et résidait avec lui dans un appartement confortable au début, puis dans une maison à part entière offert par la famille Ogawa lorsqu’il démontra qu’il était un élément de qualité pour la famille. En effet, il avait gagné les couleurs de son tatouage et a même réussit à détrôner un Shateigashira dissident en faisant son boulot mieux que lui et en le forçant à se couper un doigt face aux autres lieutenants de la famille.

Aujourd’hui, après de nombreux crimes, Yori a une vie aussi stable qu’une vie de Yakuza pouvait l’être. Il avait gagné sa place mais même là, il était considéré comme un intrus. Sa mentalité n’égalait pas celles des autres lieutenants et de la famille en générale mais même l’Oyabun devait reconnaitre qu’il avait du talent et était plus qu’utile. Deux ombres venaient cependant obscurcir le tableau déjà bien sombre de sa vie…

Son éveil, peu avant de devenir lieutenant, amena de nombreux problèmes. Une certaine Etsuko Kawa qui s’était immiscer dans sa vie durant ses heures de déboire, une autre chasseuse qu’il avait rencontré en donjon et semblait avoir une ambition folle pour lui … Et Hibiko, la plus grande sœur des Watanabe qui se révéla être devenu une très grosse pointure en terme d’assassin. Peu étonnant. Puisqu’il était devenu chasseur lui aussi, il se chargeait du contact entre la famille Ogawa et les chevaliers. Et comme il entrait petit à petit dans le monde des chasseurs, il fut obligé de revoir la vipère qu'était devenu l'une des seule membre restant de sa famille. Fière meurtrière qui a fini par avoir la peau de leurs pères, même lui ne savait pas ce qu'elle avait en tête pour lui et leur adorable Hanae.

Mais comment allait-il se détacher de ces deux folles ? Seul l’avenir le dira.