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Kamui Mirai
Kamui Mirai
Joueur
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Date d'inscription : 16/10/2020

"Bitch please." - Kamui Mirai Empty "Bitch please." - Kamui Mirai

Ven 16 Oct - 1:25

Kamui Mirai

“ It's my true nature ! ”

Age : 23 ans.
Nature : Joueuse.
Sexe : Femme.
Orientation : Homosexuelle.


Nationalité : Russe/japonaise.
Métier : Chômeuse.
Guilde : Aucune (civile).
Avatar : Kiana Kaslana - Honkai Gakuen 2 & Honkai Impact 3rd.

icône de présentation

Présentation

Statistiques


Caractéristiques
"Bitch please." - Kamui Mirai FghfhgForce : 7
"Bitch please." - Kamui Mirai FghfhgAgilité : 6
"Bitch please." - Kamui Mirai FghfhgConstitution : 2
"Bitch please." - Kamui Mirai FghfhgPerception : 3
"Bitch please." - Kamui Mirai FghfhgIntelligence : 7

Affinité élémentaire
"Bitch please." - Kamui Mirai Fghfhg Ténèbres.

Physique et mental


Sauvagerie.

Un mot unique, mais puissant. Un mot qui paraît simple, un mot qui pourtant résume tant cette énergie qui s’émane de ce corps, telle une aura enflammée. Dans ses yeux, on peut y voir de la bestialité à l’état pur, une mer bleue déchaînée. C’est un animal, un prédateur qui suit la direction du vent, en se sentant voler- libre. Une chevelure en bataille, qui rappellerait la fourrure d’un loup arctique, Mirai est une femme grande, élancée, agile et athlétique. Son corps souligne parfaitement ses entraînements réguliers- elle court, grimpe, saute, aucun obstacle ne semble pouvoir la mettre en difficulté. Sa détermination fait sa force. Car le corps n’est rien sans l’esprit, esprit qui peut transformer n’importe quel Homme en héros.

Mirai aime le risque, l’adrénaline. Ce sont les maîtres-mots de sa vie. Il serait presque tentant de dire qu’elle ne vit que pour ça. C’est avec cela qu’elle se sent vivante. Le danger la fait frissonner et sourire, et elle ne peut pas s’imaginer s’ennuyer avec un monde pareil. Pour elle, cet univers a trop de secrets, trop de choses à offrir pour qu’elle puisse se permettre de rester sur place. La curiosité est un trait qu’elle ne cache guère. Elle aimerait voyager, découvrir tant de lieux, sentir la température et la vitesse du vent de chaque endroit… Mais elle n’est pas malheureuse de vivre dans l’atmosphère particulière des quartiers et des villes. La pollution, la corruption, la pauvreté, la vulgarité et la criminalité… Ça a son charme pour elle. Quelque part, ce genre d’ambiance, c’est son foyer. Quelque chose qui lui fait se sentir “chez elle”. Elle a été habituée à voir tout ceci, et à y vivre. L’odeur de la fumée des voitures et de la cigarette, la violence urbaine… Est-ce un mal ?

Non, Mirai n’y pense pas. A quoi bon perdre son temps à se dire “Est-ce bien ? Est-ce mal ?” ? Cela doit bien faire un moment qu’elle n’y songe plus, qu’elle ne se prend plus la tête avec la morale. Elle vit pour elle, et elle est fière de cette pensée égoïste et hédoniste. Elle ne veut pas perdre son temps à suivre la loi, elle veut s’amuser, goûter à l’excitation que peuvent procurer les surprises de la vie. La femme aux cheveux d’argent a toujours été indépendante, seule, débrouillarde. La misère, la galère, elle connaît, et ça ne la dérange pas. Elle se sent comme une bête, elle est fière de se sentir libre, et ne veut pas s’imaginer cloîtrée entre quatre murs, avec une vie “tranquille”. Elle veut se battre, gagner ce qu’elle mérite, suer et cracher du sang pour atteindre ce qu’elle souhaite ! Parce que ce n’est pas l’objectif qui l’intéresse, le rêve en lui-même… C’est le chemin à parcourir !

Ceci dit, Mirai aime s’attirer du risque, des problèmes. C’est pourquoi on peut la qualifier de “fouteuse de trouble”. Insolente et casse-cou, elle est prête à taquiner la loi en provoquant les forces de l’Ordre de diverses manières, que ce soit indirectement par le vol, les casses ou les combats de rue, ou directement par des insultes ou des jets d’objets. Mirai a l’air de n’avoir peur de rien, mais c’est l’inverse ! Elle a peur, elle transpire ! Mais elle adore ça. Elle aime sentir son sang brûler dans ses veines, avoir la sensation d’être nerveuse, paniquée, proche du malheur ! Caresser le désespoir et la mort sont excitants pour elle ! Se dire qu’elle risque d’être assassinée, qu’elle risque d’être mise derrière les barreaux, ça la fait tressaillir !

Avec son sourire carnassier et son allure cynique, tout semble être un jeu pour la Kamui toujours à la recherche de sensation forte et d’amusement là dedans. Avec son regard ardent, Mirai rit en admirant l’horizon. Elle aime sa vie, elle aime vivre, et elle est heureuse d’être ce qu’elle est. Elle est fière, presque hautaine, et clairement orgueilleuse. L’arrogance est quelque chose qui se remarque aisément sur ses lèvres et dans l’énergie qu’elle dégage. Mais malgré tout cela, elle ne considère pas forcément les autres comme des êtres inférieurs, non, bien au contraire ! Elle cherche souvent à pousser ceux qui attirent son intérêt à être fiers d’eux, à croire en eux ! Quitte à le hurler, quitte à secouer ces gens-là ! Mirai désire que chacun se fasse confiance, et elle est la première à dire que notre pire ennemi n’est nul autre que nous-même. Tout semble si facile et si agréable quand on arrive à faire la paix avec son égo- c’est ce qu’elle pense.

Bien que globalement égoïste, il arrive souvent à Mirai d’avoir pitié, et de vouloir aider son prochain. Après tout, être égoïste, ce n’est pas manquer d’empathie ! Elle peut donc être une très bonne confidente, qui pousse et poussera toujours à devenir plus fort mentalement, avant de l’être physiquement. La chose qu’elle aime dire, c’est de ne jamais se retenir de pleurer, car la sincérité est un pas en avant vers l’amour de soi. C’est ce qu’elle croit. Elle pense que la fierté s'arrête là, et que ce n’est pas une honte d’être franc, et d’avouer ce que l’on ressent. C’est pourquoi Mirai est quelqu’un de naturellement très sincère. Elle ne cache pas ce qu’elle pense, et elle peut parfois manquer de tact en ne pesant pas ses mots. Elle a l’insulte facile, alors il faudra s’habituer à une forte vulgarité dans ses paroles, et ce même si cela n’est pas forcément dit de manière agressive.

Bien que le mental soit sa priorité, Mirai pense également à son entretien physique. Plutôt musclée, elle est énergique. Appréciant s’entraîner régulièrement, elle tient à se tenir en forme, étant passionnée de danse, de street workout et de parkour en tant que yamakasi. Mince, elle est aussi très grande (1m93) avec ses longues jambes qui la différencient de beaucoup. Malgré son comportement très garçon manquée, Mirai a une apparence qui ne cache nullement son appartenance à la gente féminine. Son visage est doux, triangulaire, au teint clair, très clair. Globalement, elle ne semble pas d’une imposante carrure, ce qui est normal pour quelqu'un qui ne cherche pas spécialement à avoir un physique très carré, mais plutôt agile et souple.

Au niveau des vêtements, on peut la reconnaître avec des habits qui la laissent parfaitement libre dans ses mouvements. Allant de la simple tenue d’écolière japonaise (reste de son lycée) à un costume marginal style “bodysuit” surmonté d’un blouson à capuche (reste de son groupe de yamakasis), elle n’est pas réellement attachée à la mode ou aux achats de vêtements, pensant plutôt à l’efficacité avant tout.

Histoire


“J'ai peur du jour où je n'aurai plus peur.”

Octobre 2025.

Le froid recouvre la région d’Hokkaido de tout son corps cruel et étouffant.

Les routes sont gelées et glissantes, alors que la pluie interdit à la neige de s’installer. Le sol reflète les hauts bâtiments dans la nuit, alors que les timides lumières dorées éclairent doucement le chemin à une pauvre fille perdue. Ses prunelles bleus observent les alentours avec inquiétude, alors que ses paupières, lourdes, lui donnent une mine pitoyablement fatiguée. A la recherche d’une faible chaleur en frottant ses bras fins et si fragiles qu’ils donneraient l’air de se briser rien qu’en tombant, l’enfant a les jambes fléchies et souffle fort en tremblant. Là bas, non loin… Ils sont tout près, elle ne peut pas s’arrêter.

Le son des sirènes de police est engloutie par la distance, alors que les larmes du ciel deviennent silencieuses, se laissant entendre uniquement en ruisselant dans les tuyaux et les égouts. La température est si basse que la jeune fille ne sent plus ses lèvres et ses doigts. Il faut continuer d’avancer, car ils sont là, ils sont tout près. A travers ses yeux larmoyants, le monde semble flou, comme du verre noyé par la buée. Elle les entend, et malgré la peur, malgré l’adrénaline, elle n’arrive pas à courir. La panique s’empare de son cœur, alors qu’elle essaie désespérément de se reprendre en laissant la vitesse de ses battements brûler son être, et lui donner espoir.

Forçant ses membres à bouger, elle parcourt les ruelles vides et sans voix, approchant sa main vers les murs pour se maintenir debout. Le bruit assourdissant des tirs l’atteint à peine, elle qui plonge dans les ombres dangereuses des quartiers. Elle ne veut pas reculer, elle ne veut pas s’approcher des forces de l’Ordre. Elle sait qu’en restant près d’eux, elle ferait face aux monstres… Elle sait qu’elle pourrait mourir.
Elle n’a personne pour la réconforter, pour la protéger. Son insouciance l’a menée ici. Partir la nuit, simplement pour impressionner sa famille, ses amis… Simplement pour dire qu’elle embrasse le risque, et qu’elle n’en a ni peur, ni honte…

Oh non, elle n’avait pas prévu qu’un tel événement arriverait. Qui l’aurait cru ?
Mirai. Kamui Mirai est son nom. Mais peut-elle encore oser prétendre appartenir à cette famille ? Avec ce qui s’est produit, peut-être qu’ils ne la pardonneront jamais, peut-être qu’ils vont la rejeter ? Qu’en pensera sa sœur ? Tant de questions affluent dans l’esprit de cette petite, alors que soudainement, le temps vient à s’arrêter. Les horizons semblent se briser comme un miroir, alors que ses yeux s’écarquillent de peur. Tout s'effondre devant elle, alors qu’elle voit sortir des mains depuis le gouffre des ruelles.

Ils sont là.

“Mirai… Pauvre idiote ! Quand vas-tu cesser de caresser la mort !”

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“Fais ce qui t’effraie, et la peur disparaîtra.”

Octobre 2033.

Huit ans sont passés depuis l’incident de 2025. Et trois ans depuis qu’elle a quitté les bras rassurants de sa famille. Des bras hypocrites, stricts, qui ressemblaient plus à des barreaux. Ils ne la serraient pas contre eux avec amour, non, ils la gardaient prisonnière et l’éloignaient de la liberté. Elle n’a aucun regret, non, elle est fière de lever la tête, et de se dire… Qu’elle n’est plus sous le regard contrôleur de ses géniteurs. Peut-être que le sourire de sa sœur aînée la rend parfois nostalgique, mais ce n’est pas cela qui la poussera à se tourner vers le passé.

Le Japon, tout comme elle, a bien changé. Il est déchiré par les donjons, la guerre entre les guildes, et les meurtres réguliers. Les médias s’enflamment, tandis que Mirai n’y fait pas attention. Désormais adolescente, elle se tient sur un toit, en compagnie de plusieurs autres personnes. Ensemble, ils forment un groupe naissant d’athlètes, à la fois danseurs et grands sportifs de l’extrême. Ensemble, ils n’ont pas froid aux yeux. Ils se promènent telle une meute de loups dans les villes, grimpant de balcon en balcon, sautant de toit en toit, et essayant d’atteindre le risque le plus élevé, amoureux de la peur.

Après avoir été abandonnée par sa famille, Mirai a été recueillie dans un foyer, qu’elle peut voir au loin. Rien qu’à observer cet établissement, elle peut en sentir les odeurs particulières, et la poussière qui envahit ces lieux ternes et étroits. Des flashs du personnel qui ressemble à des gargouilles, prêtes à se jeter sur les proies que sont ces enfants dont elle fait partie lui viennent. Leurs visages sont déformés et ridés par une grimace, presque identique pour chaque adulte. Cet endroit n’a rien d’accueillant, et Mirai le savait déjà avant même d’y entrer. C’est sale, sombre- ça sent même l’hôpital pendant les années 1800. Les malades ne sont pas bien traités, et les jeunes s’entassent. Même une morgue serait plus touristique.

Mirai n’a jamais été réellement bonne à l’école, préférant s’amuser à sortir pour se laisser pousser par le courant du vent, et à mettre le chaos dans les classes et couloirs par diverses fourberies.

Voleuse, vulgaire et insolente, elle est toujours bien loin de l’image d’une personne qu’on pourrait qualifier de “modèle”. Bien éloignée des principes de la société, elle est heureuse de le reconnaître et d’en rire à coeur joie. Oui, elle est heureuse d’être bien loin des griffes de la Loi et de l’Etat, elle qui est une adepte des sensations fortes et de la liberté. Par ailleurs, c’est en ayant eu l’idée folle de faire des tags sur les murs de son établissement scolaire qu’elle a trouvé une passion dans les arts, vers ses quinze ans. A ce moment-là, elle avait amené un boombox avec elle, et, hypnotisée par la musique, elle s’est laissée emporter par la danse, ses pas harmonieux et réguliers, ses mouvements élégants et naturellement organisés...

Un an après, elle a décidé de proposer à plusieurs de ses amis, la plupart venant du foyer, de former un groupe. Et c’est ainsi qu’ils sont devenus ce qu’ils sont maintenant.

Déjà très souple et endurante, la fille aux cheveux d’argent se distingue aisément des autres japonais par ses gènes russes. Pratiquement aussi grande que l’était son père alors même qu’elle n’a pas terminé sa croissance, ses jambes sont longues, et elle surpasse la majorité des personnes de son âge, que ce soient filles ou garçons.
Également plutôt forte physiquement, la force de ses coups lors de casses ou combats de rue surprend toujours, surtout lorsqu’on se dit que cela vient de ce corps svelte et si mince. Transpirer en faisant du sport est un quotidien, une habitude pour elle. Presque hyperactive, elle ne peut pas s’empêcher de bouger, elle qui ne supporte pas rester immobile, à se reposer. La violence des poings au visage ou au ventre, la brutalité des étranglements et de l’imprévisibilité des actions d’autrui, c’est digne d’en frémir.  

Bien connue là où elle va, que ce soit des vendeurs qu’elle vole, des simples civils aux métiers divers ou des policiers, Mirai est populaire auprès des jeunes, notamment des élèves de son établissement. Quasiment tout le monde l’admire et veut la suivre pour son courage et ses actes dangereux, sans compter son talent à se sociabiliser. Faisant régulièrement des prestations avec sa bande dans son lycée, elle attire les regards et fait des ravages auprès des cœurs, bien que cela ne soit guère intentionnel. Peu voire nullement intéressée par une relation amoureuse, cela ne l’empêche pas d’avoir beaucoup de proches. Protectrice et sûre d’elle, il est clair qu’elle a l’âme d’une charismatique, et ce malgré qu’elle soit bien loin du modèle de parfaite fille pour l’Etat.

La pâleur de sa peau, son arrogance, son regard ardent et ses cheveux ondulés impressionnent autrui. Sa beauté est difficile à ignorer, et sa part russe fascine la plupart. Parfois, Mirai s’est demandée si son aînée, Kamui Chiyo, vivait la même chose, quelque part au Japon. Peut-être qu’elle vit même ailleurs depuis, après tout, elles ont une dizaine d’années d’écart… Elle doit avoir déjà quitté les jupons de ses parents elle aussi, mais d’une manière bien moins brutale… Il est presque triste de se dire que Mirai n’a plus aucun contact avec sa famille, et ce même avec sa sœur qu’elle aimait tant.

A quoi peut-elle bien ressembler maintenant ? Elle doit être belle, aussi grande qu’elle, de fière allure- Mirai l’a toujours admirée, et ce qui lui permet de ne jamais l’oublier, c’est les fleurs. Chiyo aimait énormément ces choses-là, alors, pour se souvenir d’elle, elle en vole souvent auprès des fleuristes environnants, et les met dans sa chambre. Mais, ne sachant pas comment s’en occuper, elles fanent toujours très vite, alors le renouvellement est régulier… Même si, avec autant de fanatiques derrière elle, il lui arrive de ne pas avoir besoin d’aller en chercher elle-même.

Sur ce même toit, avec sa bande, Mirai aime regarder l’horizon grisâtre de la ville polluée et corrompue du Japon. Aahhh… Son parcours jusqu’ici n’a pas été bien glorieux et lumineux… Il n’a rien d’admirable, de beau, et pourtant, elle sourit en voyant qu’elle est maîtresse de sa vie, et qu’un bout de peuple l’admire pour ça. Elle ne croit pas au karma, elle ne pense pas qu’elle paiera pour toutes les bagarres, pour toutes les casses et pour tous les vols qu’elle a commis. Cela doit bien faire longtemps qu’elle ne donne plus d’importance au pathétique concept de morale- peut-être qu’elle ne le fait pas depuis sa naissance, à bien y réfléchir ? Qui sait… Sa destinée est peut-être déjà toute tracée ?

Ahah ! Non ! Si destinée il y a, Mirai brisera tous les écrits sur son futur, et croquera sa vie à pleines dents, pour toujours être dans le présent !

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“La peur est la soeur de l'imagination.”

Octobre 2040.

Je dois courir… Je dois avancer… N’aie pas peur… N’aie pas peur, merde !
Mirai… T’es une chasseuse maintenant ! Tu peux y arriver, arrête, putain arrête ! Foutues jambes, foutus pouvoirs de merde, il faut que j’attaque ! Je ne peux pas rester plantée là, merde merde merde ! Ils ont besoin de moi…

Ils… Ils tombent un par un. Qu’est-ce que je fous ?! Il faut que je me bouge ! Allez, bon sang !
Il fait si froid… Je n’arrive plus à sentir mes membres… Je peux voir leurs grands yeux violets. Je peux les voir s’approcher de moi. Ils sont là. Ils sont là. Ils me regardent, ils me suivent. Je ne peux rien faire, je ne peux même pas me cacher…

Et il n’y a plus personne. Plus personne pour m’aider. Ils m’ont abandonnée.
Je suis obligée de les enjamber. Aucun, il n’en reste plus aucun. Pourtant, c’est qu’un putain de donjon de rang E, non ? Même avec leurs règles, même avec le nombre, tout arrive à se foirer ?!

Peut-être que c’est de ma faute… Peut-être que c’est à cause de moi que c’est arrivé. Après tout, j’ai peur de ces choses. J’ai peur, et je n’aime pas ça. C’est pas pareil que… Je veux dire, ces choses, je les ai déjà vues. Enfin… Je ne m’en souviens pas vraiment, mais je le sens, et rien qu’à les voir… J’ai si froid. Si froid.

J’ai envie de chialer rien qu’à les regarder. Je ne peux pas attaquer, même avec… Même avec cette épée que j’ai trouvée. Je tremble, je tremble beaucoup trop, je suis… Paralysée. C’est comme si quelqu’un me bloquait les bras, et me griffait la peau, jusqu’à me faire tordre d’épouvante et de douleur.

Ils sont si près de moi, juste devant mon visage… Je vais craquer. Mon cœur va exploser. Je sens mes larmes glisser à flot sur mes joues. Et puis une voix. Une voix de femme, grave, mature, stricte, presque déçue... Des bruits de talon résonnent derrière moi, alors que le temps semble avoir ralenti. Suis-je en train de rêver ? Il ne peut pas y avoir d’autre personne que moi et ces autres gars- ils sont tous morts, alors qui ? Comment ?!

Mirai.

Je tourne la tête, alors que le monde semble craqueler autour de moi. Comme un miroir qui se brise en morceaux. Je ne peux pas parler, mais… Je hurle à l’intérieur. Je hurle silencieusement en voyant une silhouette s’éclaircir au loin, s’avançant avec ses grands yeux bleus. Une odeur de fleurs s’émane dans l’air…

Dans ce moment de panique, je n'ai peur que de ceux qui ont peur.

Chiyo… Non… Non non non ! Je ne peux pas abandonner maintenant…! Crois en moi ! Tu seras fière de moi ! Toi et…
Je dois dominer ma peur, je dois me relever…! Mon cœur bat à la chamade, alors que mes yeux s’écarquillent de rage. Le visage en sueur, je serre mon emprise sur mon arme, et je hurle. Je hurle de toutes mes forces, alors que mes larmes se mélangent au sang de ceux qui m’ont accompagnée. Ce sang qui a giclé sur moi alors que je les ai vus se faire engloutir par ces merdes…

JE NE RECULERAI PAS ! CHIYO !

Ce corps… Ce corps, il doit se déchirer en deux, mais au lieu de ça, le monde change sous mes yeux, et je me retrouve isolée, dans une nouvelle salle, complètement différente. Le bruit des talons et des fissures de l’air ne cesse pas. Je me tiens la tête, je me penche en avant… Je veux me griffer le visage, mais je m’arrête en voyant des ombres grandir autour de moi. Je tousse, alors que je continue de chialer.

Je pleure. Je pleure et je vois ces griffes s’approcher de plus en plus, jusqu’à-ce que tout devienne rouge. Ma vision s’agite dans tous les sens, alors que l’odeur des fleurs éteint celle du sang. Une chanson ondule dans les airs, alors que je convulse en me vidant de mon sang.

Chiyo… J’ai si froid.
J’ai si mal.
J’ai mal… S’il te plaît…
Grande sœur, ne m’abandonne pas…

Je tends la main vers ce néant qui naît à l’horizon, alors qu’un son assourdissant brise la mélodie de la chanson et des craquements des os.
Cette fois-ci… Je ne m'échapperai pas, hein ? Fuir… Ce n’était peut-être pas une mauvaise chose… Reculer, se tourner derrière soi… Haha…

Chiyo… Je ne réaliserai jamais ma promesse, hein ?
Je suis désolée, grande sœur… Je ne serai jamais meilleure que toi.

C’est peut-être ça, ma place. Ma “destinée”...

Chiyo, je…

J’ai peur de mourir.

Je… Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas terminer comme ça ! Chiyo ! Chiyo, s’il te plaît ! Ne me laisse pas ! Je peux pas finir comme ça… Je ne peux pas, je ne veux pas !

Ça fait mal…
Ça fait mal…
Ça fait mal…
Ça fait mal…!


ALERTE ! Voulez-vous devenir une JOUEUSE ?

Jou… Euse…
Qu’est-ce que c’est que cette… Chose…
C’est trop flou… Je vois… Du bleu…

Je veux vivre… C’est tout ce que je veux…

Alors je tends la main. Et je caresse une surface étrange… Comme de l’eau solide.

Joueuse… Haha… Essayons cette merde…


Et un flash blanc.
La lumière aveuglante de l'hôpital.

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Mirai. Pourquoi fuis-tu ? Ils sont les proies. Et tu es le prédateur.

Hgnh… Cette voix… Mère…

Le seul moyen de dominer, de survivre… C’est d’attirer la peur. En devenir la source. Ainsi, tu n’auras plus peur. Tu seras au sommet.

Ses paroles sont déformées dans mon esprit...  Elles se répètent, résonnant comme des échos dans ma tête… Ça fait mal… C’est comme… C’est comme cette douleur dans ce foutu donjon... Pourquoi elle ? Pourquoi ? Je l’ai oubliée ! Je l’ai oubliée, je ne me souviens pas d’elle !

Tu préfères reculer ? Continuer de craindre ? D’être faible ? Tu n’es décidément pas la fille que j’ai voulue.


Je serre la batte contre moi. Dois-je vraiment le faire ? Dois-je vraiment attirer la peur ? Dois-je… Devenir ce que j’ai toujours détesté ?

N’es-tu pas courageuse ? Ne m’as-tu pas toujours dit que rien ne pourrait te faire peur ? En t’écoutant… J’ai pensé que tu serais meilleure qu’elle…

Je hais cette voix. Je hais cette sensualité dans son ton. Je hais son sourire. Je hais sa beauté. Je hais ces cheveux si soignés. Je hais ces vêtements si chers et élégants. Je hais tout chez elle-
Sauf ses yeux. Et pourtant, c’est la seule chose que je ne vois pas. La seule chose… Dont je ne me souviens pas. Je sais que j’aimais la regarder dans les yeux, je le sens. Pourtant…

Je ne me souviens même pas de leur couleur.

Je sens son corps contre mon dos. C’est faux, tout ça est faux, je le sais. Je le sais… Pourtant, son contact semble si réel…
Je ne veux pas la voir.

Ne veux-tu pas être comme ta mère, Mirai ?

...N-Non… Je ne veux pas être comme toi !
Elle caresse mes cheveux et souffle sur ma joue.

Ne veux-tu pas être ma fierté ?

Ce parfum… Ce putain de parfum…
Cette chaleur… Elle me brûle… J’étouffe et pourtant… Je… J’y prends plaisir…

Je sais que tu feras plaisir à maman…

Non… Non !

JE NE SERAI PAS COMME TOI !

Même si j’ai tout perdu… Même si mes amis m’ont abandonnée eux aussi…
Même si j’ai tout foiré en pensant que devenir chasseuse maintiendrait la bande…
Même si j’ai tout foiré en pensant que je réussirai, que je deviendrai puissante, riche, pour finalement devenir… Une “joueuse”. Pour finalement voir toutes ces choses… Toutes ces merdes d’alertes et de “missions”...
Même si j’ai cru vraiment mourir cette fois… Je resterai en vie, oui, et je vivrai en tant que moi-même !

Je ne serai jamais comme toi, mère.
Je continuerai d’avoir peur.
Je continuerai d’être ce que je suis, je continuerai d’avoir peur pour moi comme pour les autres !
Je ne serai jamais ce dont j’ai peur, mère.

Un jour, je crois… Je crois que je deviendrai meilleure qu’elle, sans avoir à te suivre !

Tu penses que fuir est une bonne chose ? Tu penses qu’en étant faible, tu y arriveras ? Quelle naïveté…

...Fuir ?
Non, mère. Je ne fuirai pas.
Même si j’ai peur, je ne fuirai pas.
Même si j’ai peur… Je ne serai pas faible.
C’est justement de cette peur que l’adrénaline vient.
De cette peur… Que je serai forte et meilleure que les autres.
C'est de là d'où vient mon courage.

Alors… Le cœur battant, je lâche la batte.
Je serre les poings, et je me regarde dans le miroir.

Et j’y vois la personne que je veux être.

Moi-même.


---------------------------------------------------------------------------------------------------

Automne 2040.

Aujourd’hui, j'irai voir Kasumi.
Aujourd’hui… J’achèterai des fleurs à cette conne qui arrive parfois à zapper mon nom.
Je lui demanderai de me faire un prix.
Je lui demanderai de me cacher de ceux que j’ai volés.
Je lui demanderai des conseils en plantes…
Je rirai avec elle.
Je serai heureuse.

Puis...

Je sentirai ces fleurs.
Je les poserai près de ma fenêtre.

Et je penserai à elle.



Et derrière l'écran...

Pseudo - BgDeLaStreet.

Qui es-tu ? - Le prince de tes rêves !

Comment as-tu connu le forum ? - Avec Hart !

Une petite citation ? - "Do you like hurting people ?".

Autres - Ta place est dans la KOUIZINE !


Dernière édition par Kamui Mirai le Ven 16 Oct - 22:39, édité 1 fois
Kamui Mirai
Kamui Mirai
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Date d'inscription : 16/10/2020

"Bitch please." - Kamui Mirai Empty Re: "Bitch please." - Kamui Mirai

Ven 16 Oct - 18:57
Eeeeet c'est une fiche finie ! o/
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Date d'inscription : 18/08/2020
https://hunters-path.forumactif.com

"Bitch please." - Kamui Mirai Empty Re: "Bitch please." - Kamui Mirai

Ven 16 Oct - 22:47
Ta fiche est validée !


Bienvenue @Kamui Mirai

Mirai, l'accro à l'adrénaline et au risque qui ne vivra que pour les risques. My my, ça promet ! J'ai beaucoup aimé ta fiche, bien écrite et efficace, et hâte de voir la grande russe face aux nombreux dangers que réservent les donjons de notre archipel bien aimé. Mais ça m'étonnerai qu'elle parte en solo, vu la popularité décrite ! A voir si cette jeune femme pourra être la meneuse inspirante qui connaitra triomphe sur triomphe.

Une fois ta couleur attribuée, il faudra te rendre dans la partie « feuille de personnage et inventaire » : clique ici afin de créer ta fiche dans le groupe qui te concerne.

Bienvenue sur Hunter's Path et puisse le destin t'être favorable !

ASHLING POUR EPICODE

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