Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ? [+18 - S]

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

19H35 - Sapporo.

Petit à petit, femmes, hommes, enfants… Rentrent chez eux. La ville de Sapporo s'éteint progressivement, au fur et à mesure que le soleil se couche dans une lumière orangée, passant du jaune de l'or, à la couleur d'une pêche.
Dehors, on peut ouïr le son régulier, élégant et imposant de talons hauts. Des yeux bleus observent les alentours avec une certaine expertise, comme si c'était une habitude, un devoir même. Une silhouette féminine se dessine, une trentenaire aux cheveux d'argent. Une femme vêtue tel un gentilhomme, des habits aux teintes violacées. Son nom est…

Chiyo. Kamui Chiyo. Inspectrice de police.

En cette fin d'après-midi, la Dame marche avec prestance, impressionnant ceux qui la croisent sur son chemin. Elle regarde droit devant elle, le visage sérieux et les prunelles brillantes. Elle sait parfaitement où elle va après cette longue journée de travail qui se poursuivra probablement cette nuit. Une boutique de fleurs au loin, une boutique où elle n'est encore jamais allée.

Aujourd'hui, elle achètera des anémones violettes.

Entrant dans la boutique, son apparition semble comme faire naître un vent d'hiver dans le magasin. Ses talons continuent de résonner à chaque pas. Cependant, en trouvant une jeune femme aux cheveux ébènes derrière le comptoir, c'est un sourire qui s'esquisse sur son visage clair. Un sourire doux, un sourire qui pourrait attirer la sympathie de n'importe qui. Un sourire qui saurait calmer tous les cœurs, un sourire que nous pouvons apparenter à celui d'une grande sœur pour tout le monde.

Mes salutations, chère et charmante demoiselle.

Une voix grave, qui porte dans toute la pièce. Une voix mature, soulignant une certaine expérience. Une femme plus âgée que la vendeuse, sans aucun doute.
Elle fait une révérence grâcieuse, digne d'un parfait prince. Cela fait, elle s'avance un peu plus pour analyser les alentours, et sentir la bonne odeur de l'endroit. Plusieurs couleurs sont présentes, comme dans un feu d'artifices. Les fleurs sont toutes plus magnifiques et soignées les unes que les autres, rayonnant chacune dans un bouquet pratiquement royal.

…Vos fleurs sont tout simplement magnifiques. Je n'ai qu'à les observer quelques secondes pour en contempler tout le soin et l'amour qu'elles ont pu recevoir. C'est hypnotisant.

Elle pousse un long soupir, avant de reposer ses yeux sur celle que nous connaissions comme étant Shimizu Kasumi. Sans le savoir, la femme qu'elle faisait face avait déjà rencontré sa sœur qu'elle n'a plus vue depuis dix ans…

Mon nom est Kamui Chiyo, inspectrice de police. Mais je ne suis pas venue ici pour vous parler d'enquête, soyez-en rassurée, jeune et jolie Dame.

Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Un rire doux, délicat, sincère. Une femme qui semble être une lumière à elle seule. Une lumière divine et ensorceleuse par sa grande sagesse.

Je suis venue vous demander des fleurs. Des anémones violettes.

Posant une main sur son cœur, elle ferme ses yeux à nouveau.

Le violet de ces fleurs… Est important pour moi. Cela doit faire quelques années que je n'en ai plus acheté… Vous devez savoir ce qu'elles signifient, n'est-ce pas ma chère ?

Ses paupières s'ouvrent, pour qu'elle puisse fixer la jeune fleuriste qui se tient debout devant elle.

Rupture. Renoncement. Fragilité. Menace. Tout ce qui peut s'approcher à de la douleur et à de la tristesse. Pourtant… J'y vois de la nostalgie, une nostalgie chaleureuse. Je vous le demande, ma chère demoiselle… Pensez-vous qu'on devrait se limiter au langage "strict" des fleurs ? Je crois aux sentiments que les couleurs et les formes peuvent nous procurer, et vous ?

Une question qui semble futile, simple, banale, et qui pourtant… A sa grande part d'importance.
La grande sœur de Mirai se dévoile devant celle qui fait chavirer le cœur de celle-ci. Mirai le saura-t-elle ? En attendant, cette dernière envoie un message à la Shimizu, lui proposant de venir chez elle…

Kasumi trépignait. Cela faisait précisément neuf heures et trente cinq minutes qu'elle trépignait car il s'agissait là du moment où elle avait commencé à travailler. Mais pourquoi se sentait-elle aussi nerveuse ? Non pas à cause d'une quelconque quête hebdomadaire dont elle s'était débarrassée le jour précédent. Non pas car ses anciens collègues de donjon seraient encore une fois venus la rabaisser. Non pas que sa dépression la rongeait tellement qu'elle n'attendait que de pouvoir rentrer pour regarder la télé une glace à la main. Non, rien de tout cela.
Ce jour-là, elle avait une soirée prévue chez Mirai. Rien d'inhabituel me direz-vous, une jeune femme allant passer un bon moment chez son crush du moment, on pouvait avoir cette vue chez à peu près n'importe qui.

Mais Kasumi n'était PAS n'importe qui. Bon déjà, si l'on pouvait dire qu'elle trépignait, elle donnait toujours cette impression de sentinelle professionnelle imperturbable avec laquelle converser demeurait agréable. Car, le saviez-vous ? La fleuriste n'était aucunement perturbée par les choses de l'amour. Son coeur pouvait battre à deux cent kilomètres par heures et des papillons pouvaient déchirer ses intestins comme des zombillons : Kasumi. Ne. Flanchait. Pas. Si elle était dans un tel état interne c'était tout simplement car elle s'apprêtait à offrir son premier bouquet à Mirai. Elle y avait pensé toute la journée précédente, avait passé une heure à le confectionner avant de commencer à bosser et il trônait là, fièrement, aux yeux de tous, petite étiquette "réservé" sur le ruban.
Kasumi était donc des plus inquiètes que Mirai ne passe et le voie, ce qui gâcherait la surprise et encore plus que quelqu'un jette son dévolu sur cette oeuvre d'art dans laquelle elle avait mis tant de soin pour UNE SEULE ET MÊME PERSONNE.

Seule Hoshino avait reçu ce traitement, des années et des années plus tôt et la majeure différence entre elle et Mirai étant que l'une arrosait les fleurs à l'eau et l'autre à l'ice tea rendait l'espérance de vie du bouquet de Mirai bien plus sûre.

Il ne restait que vingt-cinq minutes avant la fermeture et la fleuriste regardait l'horloge toutes les dix secondes en espérant que le temps ne se décide à accélérer, sans succès. C'est une voix qui l'arracha à son frénétique arrosage des dernières plantes de la boutique. Une voix très douce prononçant des salutations bien... particulières.
Ce bien poli salut émanait d'une femme assez petite, aux cheveux argentés qui... rappelait quelque chose à Kasumi sans qu'elle ne puisse dire pourquoi. Evidemment, elle aurait pu se souvenir que Mirai avait une soeur et faire le rapprochement mais cette information lui avait tout simplement échappé.

-Bonjour, je peux vous aider ?

Ne répondant pas, la cliente se contenta de complimenter grandement l'entretien des produits de la boutique. Toujours sur ce ton très... spécial.

-Je vous remercie. Mais je dois vous confesser que ma patronne est celle qui s'en occupe le mieux. D'une vue plus générale, je suis encore novice mais elle... Elle pourrait revitaliser un bouquet déjà mort. elle marqua une pause. Si seulement ce n'était pas une telle perverse...

Pour continuer dans l'inhabituel, la cliente se présenta sous le nom de KAMUI Chiyo et... Kasumi ne fit toujours pas le rapprochement : KAMUI ETAIT UN NOM REPANDU APRES TOUT. Quand la fleuriste oubliait quelque chose, ce n'était pas à moitié. Chiyo s'amusa d'un petit trait d'esprit qui ne fit qu'à moitié sourire la vendeuse vu que malheureusement... il y avait matière entre les exs de Malone, son équipe de donjon et Mirai...

-J'ose espérer que vous n'aurez jamais à venir à cette boutique dans votre uniforme de fonction.

Mais finalement, elle parla Elle désirait... des anémones violettes. Dès que la phrase fût prononcée, Kasumi se décala MINE DE RIEN devant son bouquet, laissant les paquets d'anémones bien visibles. Et MÊME AVEC CA, Kasumi n'avait toujours pas compris le lien de parenté.

-Bien sûr bien sûr, choisissez celui qui vous plaît.

Sans spécialement laisser la fleuriste répondre, Chiyo demanda si elle connaissait la signification de ces fleurs. C'était rhétorique, évidemment que la réponse serait oui. C'est pourquoi elle continua avec une question plus... existentielle, à laquelle Kasumi répondit sans détour cela dit. Professionnelle, sûre d'elle :

-Madame, quoique l'on vous dise, le langage des fleurs n'est aucunement universel : Libre à vous de ne pas l'appliquer. En particulier si vous achetez des fleurs pour vous-même. Evidemment que l'on peut trouver belles des fleurs qui n'ont pas forcément un sens des plus positifs, ce n'est que question de goût ultimement. Ne vous attachez pas trop aux étiquettes, achetez les fleurs qui vous plaisent. Faites simplement attention si c'est pour offrir, on ne sait jamais.

La réponse contenait également une question, à savoir si la vendeuse devait préparer un bel emballage ou non. Dans tous les cas, Kasumi croyait en la puissance évocatrice des fleurs. Cette dernière étant très subjective, il lui était hors de question de plonger dans un avis absolu qu'elle imposerait à tous.

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

C'est une voix monolithique qui vient atteindre les oreilles de la chasseuse expérimentée. Une voix calme, maîtrisée, professionnelle. Plutôt surprise par cela, elle s'attendait à entendre une voix plus gaie, plus "féminine", mais ce n'est pas dérangeant, au contraire. Quelque part, elle se reconnaît dans ce ton. Leurs façons de parler sont certes très différentes, mais la manière dont elles contrôlent leurs voix semble très similaire.

En tout cas, le bouquet d'anémones n'a pas échappé au regard de la religieuse. Un bouquet magnifique, éclatant d'une beauté incommensurable, une beauté qui lui semble parfaite. Le choix des fleurs complémentaires, des couleurs, tout est si bien choisi… Le fait que la brune se place devant le bouquet pile au moment où Chiyo demande des anémones met vite la puce à l'oreille à celle-ci. Elle a remarqué l'étiquette "réservé", alors elle comprend vite que cela devait lui appartenir. Peut-être veut-elle l'offrir à quelqu'un ? Si c'est cela…

L'aînée Kamui prend note que la propriétaire de cette merveilleuse boutique sait parfaitement s'occuper des fleurs. Mieux que la personne qui se tient devant elle en lui avouant cela. Cela a le don de la rendre curieuse, alors elle hoche la tête vis à vis de cette réponse. Chiyo est quelqu'un de très souriant, mais ceci tranche violemment avec sa voix monotone. Une voix grave, froide, peut-être plus que celle de la Shimizu.

La petite blague de l'inspectrice de police ne semble pas avoir beaucoup amusé la pauvre demoiselle. Sa grande perception l'aide à remarquer qu'elle dégage une certaine crainte, toute légère, qui la rend à moitié amusée. Elle l'observe d'un œil analytique, sans le cacher. La profondeur et l'intensité de son regard bleu a le don de perturber la majorité des personnes qu'elle croise. Son manque de gêne au fait de toiser autrui jouant beaucoup là dessus. C'est comme si elle donnait l'air de lire dans les pensées.

Mais alors que la Shimizu explique son point de vue en réponse à la question de la Kamui, cette dernière hausse d'un sourcil, agréablement surprise par la vendeuse. Un sourire plus satisfait s'esquisse sur ses douces lèvres, avant qu'elle ne reprenne la parole, ses yeux plissés :

Vous êtes la première fleuriste qui me répond cela. Ceci me plaît grandement.

Se tenant le menton avant de rire un peu, elle penche la tête sur le côté, en faisant mine de réfléchir quelques secondes, avant d'ouvrir à nouveau ses yeux, d'un air plus sérieux, mais toujours avec ce mystérieux sourire…

Je vous demanderais, charmante Dame, de confectionner un bouquet d'anémones simple. Quelque chose de simple, mais efficace. Je ne vous demanderai pas énormément pour ce soir… Vous devez avoir passé beaucoup de temps sur cet autre bouquet que vous occultez, n'est-ce pas ?

Un nouveau rire.

Je souhaiterais un bouquet pour faire honneur à quelqu'un d'important pour moi. Un bouquet volontairement mélancolique. C'est pour me rappeler de ma sœur, Kamui Mirai. Elle adorait les anémones, elle aussi. Je ne compte pas l'offrir.

Elle lie ses mains, comme si elle s'apprêtait à prier, mais elle ne fait rien d'autre que ce geste.

Encore une fois, ne me faîtes pas quelque chose de trop complexe. Je suppose que la boutique ferme bientôt, et que vous désirez offrir votre bouquet, n'est-ce pas ? Je reviendrai probablement un autre moment, pour vous demander quelque chose de meilleur. Je fais confiance en mon instinct, et je pense que vous serez parfaite pour faire ce que je désire depuis longtemps.

***

Ailleurs, dans un modeste appartement, une autre jeune femme aux cheveux d'argent, plus jeune, s'occupe elle aussi de fleurs. Des fleurs qu'elle savait difficiles à entretenir, et qu'elle a pourtant choisies… Des pivoines roses qu'elle surveille et chérit depuis un moment. Celles-ci étincellent de vie et de beauté. Juste à les regarder fait paniquer son cœur.

Ce choix n'a pas été fait par hasard.

Un sourire timide et impatient sur le faciès, la demoiselle s'est mise du parfum pour une occasion qui semble banale et qui est pourtant très spéciale pour elle. Une odeur de lavande se dégage de son corps, notamment de son cou et de sa poitrine. Cette fois, elle n'a pas mis la senteur caramel qu'elle mettait habituellement jusqu'à maintenant.

Elle s'est souvenue que cette personne adorait l'odeur des fleurs.

Une personne qu'elle attend avec grand stress. Une personne qui, sans qu'elle le sache, allait lui apporter un bouquet qu'elle allait adorer.
Ses cheveux en bataille, son t-shirt ample tombant d'une épaule, la demoiselle porte également un mini-short et des chaussons. Elle n'est pas préparée comme le ferait n'importe qui pour un rendez-vous important. Elle ne veut pas paraître trop directe.

Ses yeux brillent d'amour en soignant les fleurs. Son téléphone à côté d'elle, posé sur une table basse, elle regarde si celle qu'elle attend lui a envoyé un message.
Son fond d'écran changé pour montrer une photo qu'elle a prise secrètement depuis quelques temps, elle met en avant celle qui allait entrer chez elle. Une femme aux cheveux ébènes, au regard neutre, et au manteau à fourrure.

Elle s'appelle Kasumi. Une simple fleuriste.
Et pourtant, la femme qui arrive à la rendre confuse, à la mettre dans des états qu'elle n'aurait jamais cru subir…

Elle avale plusieurs fois sa salive, nerveusement. Et si les fleurs ne sont pas assez bien ? Et si elle n'avait pas pris correctement ses conseils en compte ?
Non… Non, il faut qu'elle croit en elle !

Ces fleurs rayonnent… Et l'apaisent.

Elles sont magnifiques, tout comme elle.

Chiyo avait décidément une manière très particulière de s'exprimer. Mais le fait qu'elle accorde crédit à ce que l'on lui disait faisait plaisir. Et Kasumi était contente que son petit monologue ne soit pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Un léger sourire se forma sur ses lèvres.

-Oh ne dites pas ça, vous allez me faire rougir.

Non.

-Les fleurs sont quelque chose de très personnel, je ne pense pas qu'on puisse dicter ce qui touche tel ou tel en les offrant.

Cependant malgré sa tentative, il fallait le dire peu discrète, de camoufler le bouquet qu'elle avait confectionné, la cliente avait vu clair dans le jeu de la fleuriste. Quelque peu perturbée (sans pour autant le montrer), elle envoya son regard se promener à droite... puis à gauche... De toute façon, il semblait que Chiyo n'avait pas dans l'intention de le lui demander. Elle avait de plus vu juste sur le temps de sa création... qui avait pris bien plus d'une journée au final.

-Non pas que ça me dérangerait de travailler bien plus sur un potentiel bouquet. C'est simplement que la boutique ferme dans une trentaine de minutes. Je vous propose de faire ce bouquet ce soir, puis si vous nous revenez, je vous ferai une réduction sur une création plus sophistiquée.

Kasumi aimait se donner des challenges lorsqu'elle venait à de la composition florale. Et elle n'aimait pas faire un bouquet à la va-vite. Ainsi, si elle devait créer une composition en une demi-heure, elle devrait être minimaliste mais efficace.
Elle commençait à y réfléchir quand le nom de Mirai fût mis sur le tapis... Sa soeur... SA SOEUR ?! AH MAIS OUI SA SOEUR ! Celle qui aimait des fleurs... lesquelles déjà ? Ah mais les anémones violettes évidemment. Un bouquet en son honneur ? La fleuriste avait du mal à comprendre...

-Oh vous êtes la soeur de Mirai. Il se trouve que c'est une assez bonne amie ainsi que la personne à qui je destine mon bouquet. C'est en son honneur donc ? Vous souhaitez le lui offrir ? Ou ne l'avez-vous pas vue depuis longtemps ?

Kasumi profita de ces petites questions pour entamer sa création. Six anémones violettes, trois anémones blanches, la tige finement coupée, attachées d'un petit ruban parfumé à la lavande, pas trop serré pour ne pas abîmer ladite tige. Elle arrosa délicatement les pétales avec un petit projecteur à eau, puis récupéra une feuille afin de parfaitement attacher le tout en étant la plus consciencieuse possible. Au final, cela lui prit une dizaine de minutes, ces dernières ayant majoritairement servi à sélectionner les anémones étant dotées du parfum le plus prononcé et des pétales les moins abimés.

-Mmmmh celles-ci commencent à faner, je demanderai à Malone de s'en occuper... Les hibiscus aussi ont un peu de mal...

La fleuriste tendit le bouquet à Chiyo avant de s'installer à la caisse.

-1 100 yens je vous prie.

Une fois le tout payé, Kasumi observa sa montre, constatant qu'elle était parfaitement dans les temps. Elle s'étira avant de se diriger vers l'arrière boutique.

-Malone, je vous prie de nettoyer... peu importe ce qui traîne par terre. La remise n'est pas une maison close.

-Moui mon chaton, laisse-moi respirer un peu d'abord. ~

-Il faut s'occuper des anémones violettes et des hibiscus.

-Noté ! ~

La fleuriste revint à l'entrée, bien habillée de sa tenue habituelle. Elle vérifia de ne rien avoir oublié avant de saisir son précieux bouquet. Elle se tourna vers Chiyo, se penchant quelque peu en sa direction.

-Ravie d'avoir fait votre connaissance, je vous souhaite une agréable soirée. Désirez-vous que j'adresse quelques mots à Mirai de votre part ?

Le temps de recevoir la réponse et d'avoir proprement salué sa belle-s- future belle- potentielle belle-soeur, elle s'était mise en route.

***

Elle arriva à vingt heure pile face à la porte de Mirai. Elle tenait évidemment son bouquet à l'envers dans le dos et surtout... elle devait composer avec son rythme cardiaque un peu trop rapide à son goût. Elle prit une grande respiration... du moins aussi grande qu'une respiration de Kasumi pouvait l'être avant de sonner.

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

Cette personne est décidément très plaisante pour la chasseuse.

Ses paroles savent parfaitement plaire à la religieuse, qui partage ces mêmes idées. Des pensées que la plupart des fleuristes ne suivent pas ou ne suivent plus après leurs études florales... Cette femme aux cheveux noirs sait dire ce qu'il faut pour séduire celle aux cheveux d'argent, qui sourit en acquiesçant vis à vis de ça.

Mais lorsque la vendeuse décide de finalement faire un bouquet correctement malgré le peu de temps qu'il reste, déclarant cela presque sous une forme de challenge, Chiyo écarquille des yeux, plutôt étonnée par ce comportement. Agréablement surprise, oh oui elle l'est. L'inspectrice lâche donc un petit "oh" avant d'observer la brune en pleine réflexion, tout en continuant d'elle-même parler. Lorsqu'elle cite le nom de sa sœur qu'elle n'a plus vue depuis quelques années, Chiyo a quelques souvenirs qui lui reviennent. De bons souvenirs nostalgiques...

Cela fait un moment qu'elle la pense probablement morte depuis tout ce temps.
Et pourtant... Quand elle entend que la personne en face d'elle est son amie...
Et que le bouquet qu'elle cache lui est destiné...
Son cœur rate un battement.
Le temps semble s'arrêter.

Tout semble se figer autour d'elle. Elle a la sensation que son cerveau est en ébullition. Une bonne amie de Mirai... Une bonne amie de sa sœur...
Ce bouquet qu'elle souhaite lui offrir... Est fait d'anémones violettes.
Quelques secondes passent... Pour qu'elle comprenne ce qu'il se passe. Quelques secondes passent... Pour qu'elle reprenne son sourire et son calme. Un masque.

Car elle est une comédienne.
C'est ce que sa mère lui a appris après tout.
Pour ne jamais faillir... Pour ne jamais tomber...
Garder un masque, pour arriver à se persuader...
Et à se contrôler.

Personne ne verra ses faiblesses.
Pas même elle-même.

Alors qu'elle retrouve cette paix intérieure malgré cette révélation qui a su chambouler ses entrailles, Chiyo souffle par le nez pendant que la fleuriste s'occupe de son bouquet. Un petit temps, avant qu'elle ne retrouve la voix... Un temps... Amplement suffisant pour occulter son choc.

Oh, vous la connaissez ? Je la pensais morte, cela est bien surprenant.

Elle marque une pause après un petit rire.

Comme je vous l'ai dit. Je ne souhaite pas lui offrir ceci. Je souhaitais avoir ce bouquet pour l'honorer justement parce que je la pensais morte. Une sorte de bouquet de deuil. Quelque chose de très personnel donc. Mais, le fait qu'elle soit vivante n'est pas dérangeant - heureusement - ! Je souhaite toujours lui faire honneur. Ou plutôt, je souhaiterais honorer la relation qu'on a eue, avant qu'on nous ait séparées.

Lorsque le bouquet est enfin fini, l'argent est demandé, et la Kamui est plutôt surprise par ce prix plutôt bas. Mais elle n'en fait aucune remarque, sortant ce qu'il faut avant que la vendeuse n'aille en arrière-boutique. Quand elle revient enfin après un court passage, la religieuse découvre la mystérieuse "amie" de sa sœur avec ses vêtements habituels.

Les fleurs en mains, elle lui fait un grand sourire.

Joli manteau à fourrure que voilà.

La demoiselle attrape son magnifique bouquet, avant de se pencher vers la chasseuse de haut rang, lui proposant de laisser quelques mots à sa sœur. Bien qu'elle désire grandement la suivre pour la retrouver, elle s'y résigne très vite en se disant qu'elles sont dans un rendez-vous, et qu'il faudrait peut-être qu'elle se prépare plus tard avant de se présenter, après une absence aussi longue, devant elle.

Ne lui dites rien. Ne lui dites pas que je suis venue vous voir. Je préfère m'occuper de nos retrouvailles moi-même. Une sorte de petite surprise.

Elle soupire, toujours souriante, et quitte la boutique avec un geste de la main pour la saluer.

Ravie également d'avoir fait votre connaissance, sage demoiselle. Je vous souhaite aussi une agréable soirée. Portez-vous bien, vous... Comme elle.

***

20H00.

On sonne à la porte.

Tout le corps de Mirai se met à trembler. Son esprit, son cœur, tout se met à paniquer. "Oh mon dieu, elle est là !", se dit-elle plusieurs fois, avant d'avaler sa salive. Plusieurs fois.
Elle est là. Elle est là, juste devant sa porte. Elle a encore du mal à y croire. Et pourtant... C'est vrai. Elle est là. Et elle ne sait pas quoi faire. Lui ouvrir ? Oui, c'est évident mais... Comment doit-elle se présenter ? Doit-elle lui sourire ? Comment doit-elle se tenir devant elle ? Comment doit-elle parler ? Tant de questions fusent, mais elle n'a pas beaucoup de temps.

Pas assez pour réfléchir.

Et puis... Elle n'a pas envie d'y réfléchir finalement. Elle veut juste... Suivre son instinct. Son cœur.

Elle avance donc vers cette porte. Elle avance vers ce mur qui les sépare. Ce dernier obstacle. Elle la sait présente. Elle la sait là, juste en face. Elle peut déjà sentir sa présence la mettre dans tous ses états. Sa poitrine monte et descend au rythme de sa respiration. Elle transpire presque. Elle tend sa main... Là... Encore un peu...

Et elle attrape la poignée.
Elle sort les clefs.

Et elle ouvre.

Ses yeux s'écarquillent comme si elle venait de voir la chose la plus belle qui puisse exister. C'est étrange, hein ? Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle la voyait habillée comme ça. Elle n'a pas changé, elle est comme toujours, et pourtant...
À force de l'avoir attendue, c'est comme un rêve qui se réalise, alors qu'elle le savait arriver depuis le début.

Elle sourit nerveusement, timidement. Elle panique encore un peu, et elle se repose sur l'encadrement de la porte avec son épaule.
Quelque chose attire son attention. Elle tient quelque chose derrière son dos, mais elle ne sait pas quoi. Elle n'ose pas se pencher pour regarder, alors...

B-Bonsoir Kasumi ! Je... Je t'attendais ! Enfin... Non ! Enfin... Si ! Mais, enfin... Tu es venue à l'heure quoi et... Enfin, j'avais hâte que tu sois là et- bref bref bref.

Elle détourne le regard, très embarrassée, les joues déjà en feu.
Elle l'invite donc à entrer en se décalant, montrant l'intérieur avec son bras.

T-T-Tu peux faire comme chez toi ici. Mets-toi dans tes aises... Haha...

Un rire nerveux, qui trahit facilement sa gêne.
Sans aucun doute, elle est très heureuse de la voir là.
Mais elle ne réalise pas encore à quel point.

J-J'ai... J'ai un cadeau pour toi à l'intérieur...

Chuchote-t-elle, presque pour elle-même, mais suffisament fort pour elle l'entende, toute stressée.

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Penser souvent à Kasumi avec de bons souvenirs --> +4%

Barre d'affection : 43%

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

La rencontre avec Chiyo fût une drôle d'expérience pour Kasumi. La relation que les deux soeurs semblaient entretenir était visiblement laborieuse... ou simplement très éloignée en ce sens qu'imaginer une proche morte n'était pas commun pour qui voyait la personne en question tous les jours. La fleuriste en avait déduit qu'elles s'étaient séparées plusieurs années plus tôt, ce qui fût confirmé par la chasseuse dans sa tirade suivante.

Ce qui eut le don de surprendre Kasumi fût... qu'elle ne devait pas parler de cette rencontre à Mirai. Toutefois, au vu de ce qui accompagna cette demande, elle se vit obligée d'au moins en envisager la possibilité. "Je préfère m'occuper de nos retrouvailles moi-même. Une sorte de petite surprise."... Si les deux étaient en conflit, il pouvait s'agir d'une forme de malveillance et clairement, des deux, la fleuriste irait choisir d'être honnête envers Mirai. Elle devait y réfléchir sérieusement.

De plus, elle avait pu sentir quelque chose de... faux chez Chiyo. Non pas son côté théâtral ou son sourire omniprésent, au-delà de l'émotion ressentie mais quelque chose d'imperceptible sur lequel la Shimizu peinait à mettre le doigt. Ceci seul éveillait une forme de méfiance tout en appréciant la sympathie dont cette cliente avait fait preuve. Et pour confirmer cela, ce fût avec un réel sourire qu'elle souhaita bonne soirée à la nonne.

Bref, elle devait s'en souvenir et pour s'en assurer, elle profita du trajet en transports pour noter sur un petit papier "Penser à parler ou non de Chiyo à Mirai". Elle enfouit alors ce petit papier où elle ne pouvait pas le rater et où personne n'irait fouiller, dans sa poche de manteau.

***

Et comme quoi elle avait fait preuve de bon sens en prenant note car à peine arrivée face à la porte, son cerveau effaça plus ou moins l'information. Heureusement qu'elle se connaissait, ce genre de réflexion qu'elle se faisait sur le moment avait tendance à se dissiper bien vite. Et son état face à la porte n'aidait pas vraiment car dans l'état, elle ne se souvenait de pas grand chose si ce n'était comment dire "Bonjour" et offrir un bouquet. Deux actions sur lesquelles elle se focalisait, lui permettant de garder sa contenance. Eh oui, c'était comme ça qu'elle avait changé dans son club. Se concentrer sur une chose en particulier avait forgé son calme, retenir comment s'occuper de cette chose avait reforgé sa mémoire.

C'est presque un sursaut que l'on aurait pu potentiellement entrapercevoir en l'espace d'une demi-seconde lorsque la porte s'ouvrit, laissant une Mirai... étonnamment habillée de manière détendue, balbutier une salutation.

-Bonj-Bonsoir Mirai.

Et d'une bourde, d'une. Non pas qu'elle en tenait elle-même rigueur cela dit. Voir la Kamui dans un tel état avait quelque chose de... rassurant. Kasumi se sentait moins seule dans son embarras, supprimant ce dernier par ce biais.
Elle avait presque envie de brandir son sourire séducteur dès le début mais elle préféra se retenir, attendant une réaction non-biaisée à l'obtention du bouquet. Elle entra dans l'appartement, très grand pour une seule personne. On aurait presque dit le sien, censé accueillir une famille de quatre. Mirai l'invita bien évidemment à se mettre à l'aise avant de piquer sa curiosité en annonçant avoir quelque chose pour elle.

-Un instant, j'ai moi-même quelque chose pour toi.

D'un habile geste du poignet, le bouquet qu'elle tenait dans son dos se retrouva à l'endroit, face à Mirai. Ce bouquet que Kasumi avait mis tant de temps à confectionner, elle l'offrait enfin et ce moment la rendit... extatique.

-J'espère qu'il te plaît, j'y ai beaucoup travaillé.

Du moins à l'intérieur...
Une fois le bouquet récupéré, elle ôta son manteau, le posant sur le canapé, avant d'ôter ses chaussures, les laissant à l'entrée. Elle en profita pour admirer l'appartement, propre comme un sou neuf. Mirai avait-elle mis les bouchées doubles pour elle ou était-ce simplement son mode de vie habituel... ? Au fond d'elle... la fleuriste espérait la première option.

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"B-Bonsoir Kasumi ! Je... Je t'attendais ! Enfin... Non ! Enfin... Si ! Mais, enfin... Tu es venue à l'heure quoi et... Enfin, j'avais hâte que tu sois là et- bref bref bref." -> +2%

"J-J'ai... J'ai un cadeau pour toi à l'intérieur..." -> +0,5%

Barre d'affection : 37,5%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

Bonjour.

Elle voulait dire "bonjour". Mirai l'a remarqué. N'importe qui l'aurait remarqué. Et c'est incroyable que malgré cette erreur, Kasumi reste totalement neutre et concentrée. À sa place, la Kamui serait toute rouge d'embarras (même si c'est déjà le cas actuellement, mais pour d'autres raisons) et aurait honte. C'est pourquoi... Elle l'admire pour ça. Ce comportement qui donne l'impression qu'elle maîtrise totalement la situation à chaque fois, c'est impressionnant.

En tout cas, Mirai ne soulève pas cette petite gaffe, bien trop perdue dans sa gêne. Quand la brune entre enfin dans son appartement, la femme aux cheveux d'argent se sent toute curieuse de savoir ce qu'elle cache dans ses mains, juste derrière elle. Mais elle ne se penche pas pour regarder, elle attend que la fleuriste lui montre, et c'est... C'est ce qu'elle fait, après avoir avoué posséder également un cadeau.

Un bouquet magnifique. Un bouquet de fleurs d'anémones violettes.

Les yeux de Mirai s'écarquillent, alors qu'elle prend le bouquet tendu. Kasumi ôte ses bottes et son manteau. Elle observe l'appartement, tandis que la jeune demoiselle plus grande qu'elle semble... Paralysée.
Ses yeux brillent, et trembleraient presque. Ils brillent d'une lueur de joie profonde, si profonde qu'elle est parfaitement lisible. C'est comme si... Elle s'apprêtait à pleurer.
Son cœur s'acharne contre elle. Le rythme part à une vitesse qu'elle n'aurait jamais su imaginer subir jusqu'ici. Tout son corps chauffe. Il est envahi d'une chaleur agréable, forte, et nouvelle.

Sa bouche est entrouverte. Ses lèvres bougent un peu, comme si elle désirait dire quelque chose.
Mais elle ne le peut pas encore. Elle ne dit rien, elle regarde. Elle admire ce qu'elle a, ce qui étincelle devant ses yeux. Un trésor. Un véritable trésor.
Tout se mélange dans sa tête, alors qu'elle essaie désespérément de prononcer le nom de l'autre femme. "Ka... Kasu... Mi...". C'est à peine audible.
Elle avale sa salive. Plusieurs fois. Encore et encore.

Son cerveau brûle.
Est-ce vraiment à elle ?
Est-ce que c'est vrai ?
N'est-ce pas... Un rêve ?

C'est... C'est...

Elle essaie de parler. Elle y met tout son cœur. Elle y met toutes ses forces.
On peut entendre qu'elle allait... Craquer.

C'est... C'est tellement... C'est tellement... TELLEMENT...!

Sa voix commence à se fragiliser, alors qu'elle monte, noyée dans les émotions.

C'est tellement magnifique ! C'est... Magnifique... Magnifique ! Magnifique...

Sa gorge se noue, alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres. Un sourire rempli de joie. Une profonde joie. Une joie si grande que cela l'étourdirait presque.

Il est magnifique... Je l'adore, je l'adore ! Jel'adorejel'adorejel'adorejel'adore ! Je l'adooooooore...!

Son cœur va exploser.

C'est... C'est... C'est les fleurs que je voulais offrir... Les anémones violettes... Tu t'en es souvenue... Tu n'as pas oublié !

Elle va pleurer.

Les anémones... Tout... Tout dans ce bouquet...! C'est... Les couleurs... Les couleurs sont splendides... Tout, tout ! C'est magnifique... Argh ! Désolée, désolée ! C'est juste que... Je ne sais pas quoi dire ! Je ne sais pas quoi dire...! J'ai tellement de choses en tête, mais je ne sais pas comment transmettre ça ! C'est tellement... Tellement tellement telllllllement beau !

Des larmes tombent finalement. Elles glissent, sur ses joues rouges.
Des larmes de joie.

J'adore... J'adore ce bouquet... Je... Je...

Les fleurs... C'est celles qu'elle veut offrir à la personne qu'elle aime. C'est ce qu'elle lui a dit, pas vrai ?
Alors... Est-ce que... Est-ce que ça voudrait dire qu'elle...
Qu'elle...
Oh.
Oh...

Je... J'adore ce bouquet... Tout... Je... Je veux... JE VEUX T'EMBRASSER !

Hein.
Quoi.
Non ?
Hey non ! Ce n'est pas ce que le narrateur veut ! Ce n'était pas prévu ça ! Non non non, hey ! C'est trop tôt !

...

Silence.
Elle pose une main contre sa bouche. Ou plutôt... ELLE PLAQUE sa main contre sa bouche, complètement choquée par ce qu'elle vient de dire.

Je... Je... Je... JE ! JE...! NON ! JE VOULAIS PAS DIRE ÇA ! Enfin... Si, mais... Non ! NONNONNONONONON ! Je voulais dire... Je voulais dire... Enfin, c'est juste que... Ces fleurs... Et puis... Ce bouquet, je veux dire...!? UGH ! MERDE !

Elle repose très délicatement le bouquet sur une petite table de chevet juste à côté, avant de se jeter sur la Shimizu pour la serrer dans ses bras.
Elle la serre fort contre elle, alors que les larmes continuent de couler à flot.

Ce que je veux te dire... C'est que tu es géniale. Je... Je t'aime... Beaucoup... Je t'adore... Merci. Merci énormément. Je vais le chérir. De tout mon cœur.

Elle marque une pause, pour chuchoter, encore...

Je l'aime...

Difficile à dire si elle parle du bouquet ou de Kasumi.

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Offrir le bouquet. --> +10%

Barre d'affection : 53%

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Quand on y pense, Kasumi avait été un peu bête, elle voulait profiter de la réaction de Mirai mais elle avait détourné le regard pour admirer l'appartement. C'était peut-être une forme d'acte manqué, de peur de voir Mirai neutre ou déçue et pourtant... Le son seul avait suffi à lui faire rater un battement de coeur. Elle était presque anxieuse de se retourner tout en sachant pertinemment le résultat.
Et ce dernier eut quelque chose de... magique. La fleuriste se sentait admirer une incarnation même de la joie. Elle eut énormément de mal à retenir un sourire. Un vrai. Un franc. Un sourire qui lui trancha les joues de part en part tant Mirai était communicative. Et son coeur battait, si fort qu'elle plaça sa main par dessus dans l'espoir de le calmer.

Mais entre deux de ces battements, tout sembla s'arrêter.
...
...
Attendez, c'était dans le script ça ?! Euh mettez pause, je vais aller réfléchir un peu à- Oh, ce n'était qu'un lapsus. Je vais adapter un peu et... Voiiiilà.

"Je veux t'embrasser", malgré le lapsus évident, Kasumi eut l'impression de tomber en arrière dans une chute un peu trop agréable pour son bien... et le tout en restant debout. Mais c'est chez elle que ces mots résonnèrent car dans sa tête avait sonné un timide "Fais-le" qu'elle avait bien vite réprimé en voyant Mirai passer de joyeuse à embarrassée et paniquée.

Elle put alors lâcher sa poitrine, diminuant quelque peu l'intensité de son sourire avant de rétorquer :

-Je suis ravie qu'il te plaise à ce point.

Cependant, si elle allait tenter de détendre l'atmosphère via une raillerie dont elle avait le secret, elle se retrouva prise au dépourvu quand la Mirai fût venue. Car dans une paire de bras musclés, elle avait fini par se retrouver. Ahem.
Et si à la première embrassade, elle avait tenté de maintenir une forme de distance, cette fois, elle ne put s'empêcher d'y répondre, son coeur battant au rythme des phrases de la Russo-Japonaise. Mais c'est autre chose qui l'envoûta quelque peu, au point de lui faire tourner la tête.

-Tu as mis du parfum. Ca sent vraiment bon...

Mais plus que la lavande, c'était le mélange avec l'odeur naturelle de Mirai qui faisait son effet. Mais se trouvait là un problème : Si la plus grande désirait mettre fin à ce câlin, décrocher Kasumi serait... difficile.
Pourtant, elle finit par lâcher prise. Trop tard ou trop tôt, c'était Mirai qui en jugerait.

-Tu viens de refaire ma journée et probablement mon mois tu sais ? Elle afficha son sourire moqueur. Je te récompenserai dignement. ~

Oh pour l'heure, ça ne voulait pas dire grand chose, elle espérait juste faire rougir son hôte afin de cacher son propre embarras.

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Réaction de Mirai -> +2,5%

"JE VEUX T'EMBRASSER !" -> +10%

Câlin -> +5%

Parfum -> +5%

"Ce que je veux te dire... C'est que tu es géniale. Je... Je t'aime... Beaucoup... Je t'adore... Merci. Merci énormément. Je vais le chérir. De tout mon cœur." -> +7%

"Je l'aime." -> +3%

Barre d'affection : 70% Critical Hit !

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

Elle a vu un sourire passer. Un magnifique sourire de dessiner sur le visage de celle qui venait de lui offrir des fleurs comme le plus beau des trésors qui puissent exister sur Terre. Un sourire qu'elle n'oubliera pas, un sourire grand, un sourire sincère, envoyant puissamment de bonnes ondes de joie. Elle l'a vu, mais elle n'a rien dit. Elle était submergée par ses émotions vis à vis des fleurs, mais cette image sera à tout jamais gravée dans son esprit.

Alors que les larmes ne cessaient pas de tomber chez la femme aux cheveux d'argent, celle aux cheveux ébènes a repris son air habituel en répondant avec un calme quasi-parfait du point de vue extérieur. Elle a dit être "ravie" que cela lui plaise "à ce point". Malgré cette attitude très monolithique, Mirai y a vu une femme touchée par sa réaction, c'est pourquoi elle est toujours restée aussi émotive, toujours aussi heureuse. Et quand enfin, elle l'a prise dans ses bras, elle a senti son cœur battre à l'unisson avec le sien. Elle a senti son cœur paniquer alors qu'elle parlait, et la complimentait.

Serrant toujours la fleuriste contre elle, celle-ci remarque le parfum qu'elle s'est mis, ce qui fait grandement sourire la Kamui, toute fière que cela fasse effet. Il faut savoir qu'elle a mis cet parfum lavande parce qu'elle savait que Kasumi aimait l'odeur des fleurs, et à bien s'en souvenir, Mirai a su ça depuis la première soirée qu'elles ont eue ensemble. Elle a un petit rire.

Je suis heureuse que tu aies remarqué… C'est pour toi que je l'ai mis.

Elle le dit sincèrement, et très innocemment. C'est venu tout naturellement, et elle ne se rend ainsi pas compte que cela peut être facilement montré comme une forme de séduction volontaire…
Alors qu'elle tente de relâcher la Shimizu, celle-ci… Reste accrochée. Elle ne semble pas vouloir arrêter l'embrassade, ce qui étonne la Kamui, qui elle, rougit davantage, mais rit encore une fois. Elle la colle encore plus contre elle, lui laissant le temps de la sentir, et lui laissant le droit de la lâcher quand elle le souhaite.

Et finalement, elle le fait, après quelques secondes ainsi.
Etrangement, elle s'est habituée à cette étreinte, alors le fait de se décaler lui offre une particulière sensation de frustration qu'elle cache très bien par un franc visage gai… Qui, bizarrement, ne change pas lorsque la demoiselle plus petite qu'elle lui fait une nouvelle tentative de taquinerie évidente. Elle garde ce visage tout gai, tout pur, et elle offre un sourire tendre, les yeux plissés. Elle lui prend les mains et les caresse, exactement comme Kasumi l'a fait, lors de la première soirée qu'elles ont eue ensemble, il y a un mois.

Héhé, je suis contente que ce soit le cas. Tu as aussi illuminé la mienne.

Dit-elle d'une voix douce, avant de lever ces mains plus haut, vers son visage. Elle les pose sur ses propres joues, s'y frottant affectueusement en fermant ses yeux.
Durant cet instant, elle se sent comme au paradis.
Mais cet instant est court, car elle ouvre ensuite les yeux, pour abaisser ces mains. Elle en relâche une, mais garde l'autre, fermement, mais en faisant attention à ne pas être trop brute, contrairement à la dernière fois.

A nouveau, elle offre un sourire rayonnant à son invitée.

Allez ! Je veux que tu vois ce que j'ai fait pour toi !

S'exclame-t-elle joyeusement, avec hâte.
Cette fois, elle observe bien Kasumi pour ne pas la tirer et la forcer à avancer. Elle va à son rythme, ayant surtout l'objectif de la guider vers ce qu'elle veut lui montrer, qui se trouve au salon, glorieusement posé sur une table basse.

Oh, attends, attends ! Faut que ce soit un minimum spectaculaire !

Elle se met donc derrière la Shimizu, lui cachant les yeux en l'aidant à avancer.
Vu que ce n'est pas très loin, le petit chemin dure quelques petites secondes, avant qu'elle ne retire ses mains, pour les yeux de la demoiselle soit en face d'un… Bouquet de pivoines roses.

Un magnifique bouquet. Les fleurs brilleraient presque, et elles étincellent de bonne santé et entretien scrupuleux. Il est clair que Mirai a passé beaucoup de temps et a donné beaucoup d'amour pour ces plantes. Elle s'est lancée ce défi, et elle l'a fait, elle l'a réussi. Et elle espère impressionner celle qui se trouve dans son appartement.

Tadaaaaaaa ! Alooors ? Qu'est-ce que t'en penses ?

Demande-t-elle avec beaucoup de fierté et d'impatience, sautillant presque.
Elle se met à côté, pour voir ses réactions, sur son faciès.

Tu m'as dit que… C'était les fleurs que tu aimais le plus observer et sentir, c'est ça ? J'ai souvenir que tu m'as dit avoir eu beaucoup de difficulté à les entretenir… Et c'est vrai que c'était très difficile ! Sans tes conseils, je pense que je n'y serais jamais arrivée, héhé.

Elle est un peu nerveuse, mais elle reste sûre d'elle. Elle pense, ou du moins, elle espère grandement que cela lui plaira.

Oh attends.

Elle quitte la pièce pour s'empresser de reprendre le bouquet que Kasumi lui a offert, pour le poser à côté du pot de pivoines roses.

Bon, hm, c'est clairement pas aussi bon que le tien, et puis moi, c'est pas un bouquet, mais hey, euh… Enfin, je… Je crois que c'est bien ? Hm…

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Le sourire. --> +2%

"Tu as mis du parfum. Ca sent vraiment bon..." --> +3%

Rester accrochée lors de l'embrassade. --> +3%

Barre d'affection : 61%

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Kasumi se doutait bien que le parfum avait été mis spécialement pour elle mais elle ne pensait pas que Mirai... l'admettrait en fait. Comme quoi, la Russo-Japonaise savait draguer quand elle voulait... Enfin le voulait-elle ? Restait que cela avait bien fonctionné, la fleuriste se sentait ronronner de l'intérieur. Ce qui l'encouragea à rester d'autant plus attachée à elle... Un chat qui s'accroche et continue de ronronner, qui ne rêverait pas de ça ?

-Si je peux sentir cette odeur toute la soirée, je ne compte pas te lâcher de sitôt.

Plus longtemps.
Plus longtemps..
Plus longtemps...
Oh... Même si ce fût elle qui brisa l'étreinte, la sensation de déception demeurait.
Elle qui pensait fermement qu'il était impossible de tomber amoureuse en si peu de temps, Mirai venait de lui donner le plus grand des torts, elle n'avait juste plus envie de la lâcher.
Kasumi demeura surprise quand elle lui prit les mains pour les caresser. Bon, évidemment ce n'était pas spécialement visible mais elle venait de comprendre la réaction de la Russo-Japonaise un mois plus tôt. Mais une chose qu'elle n'avait pas faite à ce moment-là, c'était tirer ses mains aux joues... Ce que Mirai fit.
Non pas que ce geste parut si intime que cela à la fleuriste mais...

-Ta peau est vraiment douce...

NON PAS LE SOURIRE ! STOP ! LE FLU-

-... Je me demande si elle est si douce en bas... ~

Charmant.
Le compliment demeurait sincère, ses pouces se promenant sur les joues enflammées pour en savourer toute la douceur. Son sourire s'effaça même car elle avait du mal à s'arrêter de juste caresser. Une pensée en finit par effleurer son esprit... Et si elle en profitait pour... Non... Non non, pas maintenant que se disait-elle ?! Qu'elle se sorte ces lèvres de l'esprit de suite ! Voilà. Bien. Repose donc cette envie.

-Si douces...- Pardon. Oui.

Kasumi ôta finalement ce visage de ses paumes, laissant Mirai l'emmener à sa surprise. Cette fois, elle ne força pas, elle avait bien retenu... Enfin elle avait tout de même décidé de lui cacher les yeux, PARCE QUE POURQUOI GARDER UNE BONNE ATTENTION A SON MINIMUM SYNDICAL ???
Mais bref, autant passer l'éponge. Surtout que ladite surprise fût... étrangement spécifique. Des pivoines roses. Un cadeau, qui sans doute fit plaisir à Kasumi mais avant de s'extasier, bien sûr elle vira dans un sérieux le plus total avant d'observer la plante sur toutes les coutures.

-Elle a quelque jours à peine. Cela dit une pivoine peut parfaitement faner aussi vite. Les pétales seraient légèrement brunis sur les bords. Les tiges sont humides, bien arrosées. Pas trop. Les feuilles sont en bon état, elles ont été bien exposées au soleil. Peut-être un peu trop vu que le vert est un peu plus pâle mais rien d'alarmant.

Kasumi se retourna vers Mirai, un sourire presque imperceptible sur les lèvres.

-Je dois dire que je suis impressionnée. Et touchée.

Mirai procéda à se ridiculiser, posant le bouquet qu'elle venait de recevoir à côté de la pivoine. Cependant, la fleuriste se devait de préciser quelque chose.

-Mirai, entretenir une fleur et faire de la composition sont deux disciplines bien distinctes. Arriver à entretenir des pivoines n'a rien à voir avec créer un bouquet. Tu as très bien fait, surtout pour une première fois avec cette fleur.

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"C'est pour toi que je l'ai mis." -> +3%

Mains sur les yeux -> -1%

"Tu m'as dit que… C'était les fleurs que tu aimais le plus observer et sentir, c'est ça ? J'ai souvenir que tu m'as dit avoir eu beaucoup de difficulté à les entretenir… Et c'est vrai que c'était très difficile ! Sans tes conseils, je pense que je n'y serais jamais arrivée, héhé." -> +3%

Etat de la fleur -> +5%

Barre d'affection : 80%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

Tout allait bien.

Jusqu'à ce que finalement... Ce sourire ne revienne. Sourire qui se fait suivre par une phrase qui était bien évidemment suggestive. Une phrase que Mirai a bien vite compris, une phrase dont elle n'a rien répondu. Elle a gardé son sourire joyeux, tendre et sincère, alors qu'au fond... Son cœur brûlait. Et, étrangement, cette fois... Ce n'était pas que de gêne. Il y avait une forme d'excitation aussi. Une forme de désir. Et cette sensation-là se développa davantage quand elle sentit le regard de Kasumi se faire plus intense, alors que les caresses continuaient. À bien la regarder, cela lui donnait le tournis.

Cette femme a réellement quelque chose qui la rend complètement dingue.

Quand enfin elles arrivent au salon et que Mirai lui montre les fleurs, c'est sans surprise que Kasumi les analyse méthodiquement. Elle lui explique en détails, et la femme aux cheveux d'argent écoute bien attentivement, sérieusement concentrée. Quand la fleuriste avoue être touchée et impressionnée, l'athlète rougit, alors que son cœur panique plus fort. Une vague de fierté et de bonheur la submerge, et ceci accentué par la différence précisée par la professionnelle en fleurs au sujet de l'entretien et de la composition.

Les battements de son cœur sont audibles, tant ils frappent dans sa poitrine.

Et finalement, plusieurs frissons se réunissent pour faire redresser tout son corps. Ses sentiments l'enveloppent et la contrôlent, alors qu'elle vient placer Kasumi devant elle, bien en face d'elle. Elle s'approche, ses yeux brillant de profond désir, et de profonde joie. Ses mains se lèvent et atteignent ses joues, alors que plusieurs fois, une phrase résonne en elle :

Je veux t'embrasser.
Je veux t'embrasser.
Je veux t'embrasser...

Elle la toise. Elle la fixe d'un air ardent, alors que les battements de son cœur forment une mélodie. Et cette mélodie se joue avec le chant des échos dans ses pensées, créant une parfaite harmonie.
Elle s'approche, alors que ses yeux se ferment presque. Elle regarde, le bleu de ses yeux croisant le noir sombre des siens. Elle avale sa salive, nerveusement, prouvant une puissante envie. Elle s'avance, jusqu'à-ce que leurs souffles respectifs se fassent sentir mutuellement sur leurs visages. Ses doigts sur ses joues arrivent à jouer avec ses mèches ébènes, alors que leurs lèvres sont dangereusement proches. C'est presque comme si elles se touchaient déjà. Quelques petits centimètres les séparent, et pourtant, elle finit par simplement sentir son odeur. Elle la sent en fermant les yeux, humant délicatement.

Tu sens toujours aussi bon toi aussi..., chuchote-t-elle.

Finalement, ses mains se baissent pour caresser les bras de la fleuriste. Quand cela est fait, ses yeux s'ouvrent doucement, à peine à moitié. Sa respiration est forte, rapide, saccadée. Son corps désire, et n'en peut déjà plus. Pourtant, elle se concentre pour qu'elle puisse se retenir. Et...

Elle frotte sa joue à la sienne. Elle la frotte presque sensuellement, un petit instant, à plusieurs reprises. Elle le fait comme le ferait un chien amoureux, avant qu'elle ne remette son visage en face du sien. Quand cela arrive, elle repose son front contre celle de la jeune femme, et finalement, frotte également son nez contre le sien, malgré cette distance fine entre leurs lèvres.

Un sourire léger cette fois, se dessine sur ses lèvres. Un air... Presque ensorcelé.

...Je suis heureuse de t'avoir rendue fière. Vraiment heureuse...

Je veux t'embrasser.
Je veux t'embrasser.
Je veux t'embrasser...

Elle la serre contre elle, mais cette fois, toujours en restant bien face à face, une main sur son dos, et l'autre autour de sa taille. Mirai colle bien Kasumi contre elle, pour qu'elle puisse la fixer droit dans les yeux.
Quelque part, elle a envie qu'elle remarque ce côté désireux. Mais en même temps...
Elle garde ses lèvres si proches, alors que sa respiration panique de plus en plus.

...Haha... Hey... Tu es vraiment jolie.

Elle veut l'embrasser.
Elle veut l'embrasser.
Elle veut tellement l'embrasser...

Elle veut le faire, mais elle se retient. Son désir est plus qu'évident, mais...
Elle veut que Kasumi le fasse, parce qu'elle a peur.
Elle a peur de plein de choses. De mal le faire, de faire ça trop tôt selon elle...?
Tant de questions la bloquent, alors qu'elle se sent comme ailleurs, comme au paradis, juste à être aussi proche. Juste à... Sentir son souffle se mélanger au sien...

...Je t'aime beaucoup... Beaucoup, beaucoup... Beaucoup, tu ne sais pas à quel point...

Elle essaie de se rapprocher, mais encore une fois, elle s'arrête. Elle maintient encore cette distance quasi invisible.
Quelque part, elle se demande si elle le voudrait. Si elle le voudrait vraiment. Kasumi est si énigmatique... Mirai ne sait pas comment elle réagirait...

...Kasumi...

Elle voulait juste murmurer son nom.
Elle l'adore.

Est-ce qu'on peut... Rester comme ça... Un petit moment ?

Par pitié.
Fais-le.

Embrasse-moi.

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"Ta peau est vraiment douce..."
+
"... Je me demande si elle est si douce en bas... ~" --> +4%

"Je dois dire que je suis impressionnée. Et touchée."
+
"Tu as très bien fait, surtout pour une première fois avec cette fleur." --> +10%

Barre d'affection : 75%

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Confusion.
Malgré l'expression stoïque de Kasumi, rien ne définissait mieux son état. Jusque là, c'était elle qui prenait les devant, c'était elle qui faisait mine de draguer, c'était elle qui... eh bien faisait avancer les choses. Depuis qu'elle avait mis le pied dans cet appartement, tout semblait lui échapper, de sa confiance en elle à son rythme cardiaque, en passant par les réactions de Mirai. Car en effet, la fleuriste avait tenté à deux reprises de calmer l'ambiance, de provoquer la Russe... comme d'habitude en somme mais à cela, la réponse fût la même à chaque fois : Un grand sourire. Pour faire simple, la jeune femme n'avait aucun pouvoir ici. Du moins pour l'instant. Elle commençait peu à peu à abandonner l'idée de provoquer de manière séductrice mais elle ne savait tout simplement pas comment se comporter après coup.

Par conséquent,
Confusion.

Confusion totale quand Mirai approcha son visage si près que Kasumi ferma les yeux, acceptant ce qui DEVAIT arriver... et n'arriva pas, se voyant remplacé par un compliment. Confusion totale quand ses bras furent caressés. Confusion accentuée lorsque leurs joues se rencontrèrent. Confusion TOTALE et ABSOLUE face à la rencontre de leurs nez. Confusion brutale face au regard de la Russe. Confusion en ne sentant plus qu'un battement continu dans sa poitrine. Confusion, confusion, confusion. CONFUSION en sentant l'étreinte se serrer. Confusion dans les yeux océan de Mirai.

Confusion devant la déclaration de la Russe. Confusion en sentant son souffle. Confusion dans sa tête. Confusion dans son coeur. Ses yeux neutres virèrent au vitreux et à l'instant où Mirai demanda à simplement rester ainsi, Kasumi... Vira dans une forme d'inconscience. Elle était tombée dans les pommes, son visage avait viré au rouge, sa respiration saccadait comme rarement et son visage impassible ne cachait pour ainsi dire plus rien.

Elle s'affaissa quelque peu avant de ne voir que du flou autour d'un visage, lui bien net. Lorsqu'elle reprit conscience, la première chose sur laquelle elle tomba était les yeux de Mirai, l'air inquiète, qui la tenait dans ses bras au ras du sol. Kasumi était toujours groggy, c'était comme être malade, sans les inconvénients.
Elle revenait à elle, voyant que les deux visages étaient moins proches. Son visage reprit ses teintes habituelles. Elle se frotta les yeux, fixa ceux de Mirai, se redressa, attrapa son menton, et l'embrassa. Les lèvres se rencontrèrent, ce fût long, doux, calme, silencieux. Elle finit par éloigner sa bouche l'espace de quelques secondes.

-Jusque là... j'étais persuadée qu'on ne pouvait pas devenir aussi proche de quelqu'un aussi vite.

Elle lui offrit un nouveau baiser.

-Tu m'as expliqué que t pouvais devenir proche de quelqu'un en peu de temps n'est-ce pas ?

Un autre.

-Prouve-moi que j'avais tort.

Elle ressaisit ses lèvres un long moment, s'accrochant à son cou.
Elle finit par lâcher, sa tête lui donnait l'impression qu'elle allait se détacher de son cou.

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Tout. -> +20%

Barre d'affection : 100%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

Confusion.

Confusion est le mot. Il résonne dans leurs esprits. Esprits qui semblent tous deux perdus dans une sorte de néant- néant qui pourrait si aisément, et si mystérieusement être comparé au paradis sur Terre par l'extase inconsidérable qu'il provoque.
Leurs coeurs battent dans une mélodie timide, une mélodie passionnée- une mélodie qui se répète, une mélodie qui n'a pas l'air d'avoir de fin.

Leurs corps bougent en même temps, et si tout semble être destiné, rien ne se passe. Leurs lèvres ne bougent pas. Elles ne s'approchent pas, comme si elles étaient prisonnières. Et c'est une frustration plus que cruelle qui s'empare de l'une d'elles- celle qu'on aurait jamais cru pouvoir essayer de faire le premier pas.
Comment tout ça a pu partir dans ce sens ? Comment ont-elles pu en arriver là ? Tout le chemin parcouru semble flou, mais est-ce que cela a de l'importance ?

Elle se demande pourquoi elle ne l'embrasse pas. Elle aimerait tant le faire- après tout, tout semble se diriger vers cette direction.
Mais elle ne le fait pas. Tandis que la femme aux cheveux ténébreux ferme ses yeux un instant, comme attendant ce qui devait arriver- Mirai ne dit rien, elle ne fait rien, elle ne va pas jusqu'au bout. Elle s'en sent incapable. Elle se sent comme étouffée, écrasée par un poids invisible et incompréhensible. Quand Kasumi ouvre ses yeux à nouveau, c'est un long silence qui noie l'endroit.

Mais ces sentiments sont vite étranglés par une puissante inquiétude soudaine. Les yeux de celle qu'elle tient dans ses bras semblent perdre de leur énergie- déjà si peu visible.
Elle plonge dans le néant, complètement. Elle rougit, et tombe vers l'arrière.
Et tout semble se ralentir à cet instant.

Mirai veut hurler son nom, mais rien ne sort.
Elle est comme étouffée, comme écrasée par un poids invisible et cruel.

Elle la rattrape avant qu'elle puisse toucher le sol et se blesser.
Elle la rattrape et la serre contre elle comme si elle était le plus grand trésor qu'elle puisse avoir.
Comme si elle était la personne qu'elle chérissait le plus-

Mais n'est-ce pas le cas ?

Tant de questions se posent dans son esprit, alors qu'elle est muette et impuissante. La mélodie de son cœur ne s'arrête pas, mais elle n'est rien sans celle avec qui elle jouait.
Elle n'est rien sans elle.
S'agenouillant, elle la serre contre elle. Elle la sent, et l'observe avec un sentiment qui ne fait que croître.

En la regardant, elle remarque à quel point elle est belle.
Elle la pensait déjà magnifique, mais c'est comme si elle le découvrait à nouveau.
Elle est majestueuse, fragile, pure-
Son visage semble si émotionnel maintenant. Il est rouge, écarlate, et Mirai se demande depuis combien de temps elle ne l'a plus vue ainsi.

Un mois, c'est ça ?

Alors qu'elle la garde bien contre elle, elle la regarde, fascinée.
Elle ressemble à une princesse endormie.
Et elle se demande inévitablement si elle en était le prince.

En y songeant, elle a un petit rire intérieur. Un sourire léger se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle sent son cœur se calmer, s'apaiser progressivement.
Elle le sait.
Elle le sait…
Elle sait ce qu'elle ressent.

Mais alors qu'elle pensait le calme retrouver sa place, la fleuriste- non, sa princesse, se réveille lentement. Elle la regarde avec une fine inquiétude, jusqu'à-ce qu'elle se redresse, attrape son menton et-

Son cœur s'arrête.

…Ou du moins, c'est ce qu'elle ressent.

Une flamme naît doucement, glissant sur son cœur, sur l'organe qui la fait vivre.
Une flamme naît, et l'enlace chaleureusement.
Elle grandit, au fur et à mesure que leurs lèvres se touchent. Au fur et à mesure qu'elle entend ses paroles, au fur et à mesure que ses mots doux- aussi doux que ses lèvres… Atteindre ses oreilles.

Est-ce vrai ?
Est-ce vrai ?
Est-ce vrai ?

Cette phrase se répète, plusieurs fois.
Elle se perd dans le néant où elle se plonge.
Sa respiration panique, alors que tout son corps tremble.

T-T-Tu… Tu… H-Haahhhh… Tu… Mmmhh… T-T-T'en sou-… Viens…

Essaie-t-elle de dire, alors qu'elle se fait entraîner dans un océan d'amour.
Un océan dont elle n'y montre aucune résistance.
Cet océan est doux, ensorceleur.
Elle n'en a pas peur.
Elle se laisse envelopper, délicatement.

Je… Je… Je vais te rendre fière… Hahhh… Kasumi…

Ces lèvres ne veulent plus se lâcher-
Ou du moins, c'est ce qu'elle croyait, jusqu'à-ce qu'elles s'éloignent doucement.
Non, elle ne veut pas que ça s'arrête.
Ça ne peut pas se terminer comme ça.

Elle veut le faire, elle aussi.
Elle veut se battre.
Elle ne veut plus hésiter…

Elle a tant rêvé.
Elle ne ratera pas ce moment.

Alors elle prend une grande inspiration, comme si elle allait être en apnée pendant une éternité.
Et elle la soulève, elle porte sa princesse comme il se doit.

Et elle l'embrasse.
Elle l'embrasse enfin.
Elle l'embrasse par elle-même.
Elle n'a pas peur.
Elle n'a plus peur.
Elle n'hésite plus.

Elle ne dit rien. Elle l'embrasse. Elle caresse ses lèvres des siennes. Elle les touche avec amour, elle ne peut plus s'en passer.
Pourtant, la frustration reste.
Elle ne veut pas s'en aller.

Alors elle la fera partir.

Elle la serre contre elle, davantage, et s'approche d'un mur pour pouvoir se coller encore plus.
Encore plus.
Encore plus…

Elle veut qu'elle sente et entende son cœur battre à l'unisson avec le sien.
Elle veut être contre elle, pour toujours.
La chaleur monte, elle grimpe et fait trembler tout son être.
Elle ne s'imagine même plus arrêter.

Elle l'embrasse.
Encore.
Encore.
Encore plus…

J-J-Je… Je… Je…!

Elle essaie, et elle veut y arriver.
Elle ne veut pas reculer.
Elle ne veut pas fuir.

Elle ne fuira pas.
Alors elle l'embrasse, elle continue.

J-Je t'aime !… Je t'aime…! Hhhaaahh... Hhhaaahhh ! J-J-Je… T-T-T'aime !

Elle le répète, encore et encore. Elle veut qu'elle le sache. Elle ne veut pas qu'elle l'oublie !
Elle veut qu'elle s'en souvienne, pour toujours.
Elle veut que ce soit inoubliable.

Elle cherche de l'oxygène comme elle peut, tout en continuant de plaquer ses lèvres contre les siennes. Elle est droguée. Droguée d'amour.
Elle ne peut plus se passer de ce sentiment, de cette sensation.

Parfois, elle s'arrête en ouvrant la bouche. A cet instant, elle ouvre les yeux pour admirer ceux de sa princesse.
Et elle l'embrasse encore.

Elle continue.
Elle l'aime.

Elle veut rester ainsi, avec celle qu'elle aime…
Pour toujours.

Et elle ne veut jamais l'oublier.

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Son visage. --> +5%

Le baiser. --> +20%

Barre d'affection : 100%

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

La tournante.... On ne saurait dire si Kasumi avait tout simplement oublié comment exprimer des émotions mais elle n'avait pas ôté de sa mémoire comment les ressentir. En particulier vu que c'était... la première fois. Une première fois pour beaucoup de choses. Son premier baiser, sa première embrassade amoureuse, son premier... amour. La première fois qu'elle sentait une flamme aussi forte en elle. Et elle avait du mal à distinguer si son corps était capable de l'encaisser, le pauvre y ayant déjà succombé une fois.
C'était très nouveau pour elle, sa tête tournait déjà suffisamment que chaque contact des lèvres de Mirai enclenchait le levier de vitesse du manège. Le battement de coeur continu dans sa poitrine donnait cette impression de ne même plus être distinguable et probablement que les papillons dans son ventre cherchaient à forcer une césarienne.

C'était comme...
Comme si...
Comme si elle était nettoyée...

Nettoyée de tout. Quand elle se sentit soulevée, la sensation de vertige qui s'empara d'elle ne fût en aucun cas désagréable, c'était comme flotter et le regard de Mirai lui assurait qu'elle ne risquait pas de tomber. Jamais.
Peut-être en demandait-elle beaucoup à la louve de Sapporo, peut-être que son challenge était impossible à relever pour elle mais Kasumi espérait, elle espérait qu'à tout jamais on lui ait donné tort. Elle espérait qu'à tout jamais elle puisse s'assurer qu'elle n'avait pas raison.

Profitant de la montagne de baisers qui lui était offerte, elle caressait les cheveux de Mirai d'une main, sa joue de l'autre, elle sentait sa chaleur au plus près, la distance entre elle ne pouvant que difficilement se réduire dans le cas présent.

En entendant es mots, elle se sent fondre, sur le point de s'évanouir à nouveau, et pourtant des lèvres se sentent obligées de la tenir éveillée, ne lui laissant pas le temps de répondre.

-Une seconde je-

Un énième baiser.

-Je voudrais le dire auss-

Encore.
Ah. Elle avait oublié ce qu'elle voulait dire, ses neurones avaient lâché l'affaire et toute la retenue de son handicap mémoriel avait disparu sur l'instant. Ainsi, c'était comme redécouvrir la douceur des lèvres de Mirai en continu. C'était quelque chose qu'elle voulait oublier encore et encore pour en préserver la sensation de nouveauté.

-JHa... Hahaha... J'ai oublié... Mon dieu je suis où... ? Mirai... Arrête de me regarder avec ces yeux, je vais oublier encore plus... Hahaha...

Des rires presque hystériques sous une hormone qui lui faisait presque un peu trop d'effet pour son bien être personnel. Elle en perdit momentanément sa composition jusqu'à ce qu'enfin, tout se tasse et que l'étreinte ne soit qu'un flot continu de tranquillité. Elle put dès lors reprendre ses esprits, sa mémoire mais... pas son calme. Sa poitrine gonflait et dégonflait bien visiblement chaque seconde. Elle prit le visage de Mirai entre ses mains pour regarder cette mer de tendresse qui composait ses pupilles.

-Je t'aime aussi Mirai. Je veux que tu sois mienne.

Affichant un sourire léger, involontairement séducteur comparé à d'habitude, elle embrassa de nouveau Mirai.

-Je te préviens, si tu me lâches, je te lèche. ~

Encore une tentative. Une tentative certes mais qui espérait quelque part que cela tente Mirai même si pour elle, ce serait probablement trop tôt.

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"J-Je t'aime !… Je t'aime…! Hhhaaahh... Hhhaaahhh ! J-J-Je… T-T-T'aime !" -> +10%

Le regard -> +5%

L'étreinte -> +5%

Barre d'affection : 120%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ?

C'est comme si…
Comme si…
Comme si elle était libérée.

Libérée de tout. Cette chaleur l'emporte, l'étourdit, et si la peur a essayé au départ de l'envahir, elle a été bien vite dévorée par tout l'amour qu'elle ressent actuellement. Cette peur, d'où vient-elle ? Elle le sait, elle la reconnaît, elle sait que ça vient d'une chaleur similaire au désir qui grimpe et grimpe sans qu'elle puisse arriver à en voir la fin- mais elle n'en donne pas d'importance. Elle sait que l'ombre de sa mère souhaite se dessiner et grandir sous ses yeux pour l'arrêter, mais Mirai est prisonnière de ce manège dont elle ne veut pas partir. La silhouette obscure et cruelle de ce moment qu'elle n'oubliera jamais n'arrive même plus à l'atteindre et à bloquer ses mouvements.

Ses sentiments la rendent vivante, libre. Elle ne voit et ne sent plus aucune barrière. Elle se sent courir comme un animal en pleine forêt, comme un loup suivant le vent qui souffle sur sa fourrure. Elle sent une joie phénoménale, une liberté toute pareille. Elle sent comme un vent lui caresser la peau, un vent chaud qui la pousse à continuer. Un vent qui lui chuchoterait presque de ne plus la lâcher.
Elle sait que rendre fier quelqu'un a toujours été une malédiction pour elle, et pourtant, ici, c'est différent. Elle ne craint rien, elle ne voit pas de mal à ça, elle se sent heureuse. La plus heureuse du monde.

Elle veut rester dans ses bras, elle veut la sentir éternellement contre elle. Elle veut précieusement la garder, et elle ne veut pas que ce moment cesse. Tout l'amour qu'elle lui offre ne semble même pas assez. Les mots comme les gestes physiques n'expriment pas suffisamment ce que la femme aux cheveux ébènes lui fait ressentir. La douceur de ses lèvres, la fragilité de sa voix et ses magnifiques yeux sombres la séduisent à un point qu'elle ne saurait décrire.

A dire vrai, elle n'aurait jamais cru ressentir ça pour quelqu'un un jour.
Elle n'aurait jamais cru… Pouvoir simplement ressentir ça.

Finalement, tout a commencé lors d'une simple soirée, avec de simples paroles, naïves et presque niaises, qui pourtant ont créé ensemble, ici, une promesse qu'elle devra garder et maintenir pour le restant de sa vie.
Une promesse qu'elle est heureuse de protéger. Heureuse et fière.

Elle lui montrera qu'elle avait tort.
Elle lui montrera.

Elle l'entend parler, mais elle continue de l'embrasser. Elle l'entend essayer de lui dire "je t'aime", elle l'entend perdre sa mémoire entre temps. Et si normalement, Mirai en serait inquiète, ici, elle en sourit, tout en continuant de l'étouffer de baisers. Elle la fixe amoureusement quand elle le peut, elle la fixe intensément, sans gêne, sans peur. Elle veut lui montrer sa plus grande sincérité.

Quand finalement, elle se fait attraper les joues, la louve s'arrête, observant la fleuriste en se laissant attendrir par sa déclaration. Elle frissonne fort et très visiblement, avant de sourire suite aux paroles taquines de celle qu'elle porte. Malgré qu'elle ait beaucoup de mal à respirer, elle l'embrasse à nouveau.

…J-Je suis tienne, et toi… Hahhh… M-mienne.

Souffle-t-elle, assez difficilement.
Ses tremblements et ses frissons la contrôlent, et finalement, elle finit par lécher ses lèvres. Elle le fait tendrement, avant de passer par sa joue.

…Je t'ai fait du sukiyaki. Mais ça attendra.

Elle resserre l'étreinte, pour finalement embrasser et lécher son cou. Ses sentiments brûlent son esprit, et l'étourdissement ne fait que s'intensifier. C'est une forte excitation qui l'embrase, aiguisant tous ses sens.

Je peux me contenter de dévorer autre chose actuellement.

Ses yeux se plissent suite à ces paroles qu'elle n'aurait jamais pensé être capable de lancer à Kasumi.
Ses paupières se ferment avec un petit rire amusé, Alors qu'une main plonge sous le haut de la fleuriste, ce geste osé lui offrant pratiquement le même effet qu'un coup de jus brutal. Elle ne se pensait clairement pas capable de faire ça. Mais elle est si… Hypnotisée qu'elle n'y réfléchit pas.

Cependant, elle ne va pas trop loin, se contentant de caresser la peau en dessous en s'habituant à l'électricité que ce contact provoque. Elle a peur, oui, mais pas pour les mêmes raisons. Elle a peur parce qu'elle n'a jamais osé faire ce genre de chose, et cette nouveauté la fait quelque peu paniquer. Cette peur ne semble pas dérangeante néanmoins, et les lèvres (qu'elle attrape à nouveau) de celle qu'elle aime la motivent à continuer.

J-Je t-t'aime… Et… Et… Je veux que tu me dises que tu m'aimes, encore… E-Encore, s-s-s'il te plaît…

Dis-le encore, je t'en prie.
Continue de me sourire.
Continue de m'embrasser.
Supplie-moi de ne pas te lâcher.
Car je ne veux pas te lâcher non plus.

Dis-moi "je t'aime".
Car je t'aime moi aussi.
Dis-moi de continuer, fais-le moi savoir.
Guide-moi, car je suis tienne, et je ne suis rien sans toi.

Je veux te suivre.
Alors dis-moi.
Dis-moi ce que tu veux.

J'ai tellement envie de savoir que ça fait.
Oublier, pour redécouvrir ce que tout ça nous fait.
Peut-être qu'oublier n'est pas si mal…
Juste là, juste ici, juste pour ce moment-

Je veux oublier tes lèvres.
Pour que j'en retombe amoureuse à chaque fois.
Pour toujours.

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Tout. --> +40%

Barre d'affection : 140%
Elle a totalement confiance en elle.

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Il y avait beaucoup trop de choses. De l'amour ? Des lèvres ? DU SUKIYAKI ?! Bon, à l'instar de Mirai, Kasumi pouvait parfaitement s'en passer pour l'instant et si elle avait pu rester dans ses bras à manger la fondue posée sur son ventre... bon déjà elle se serait brûlée mais surtout elle n'aurait pas hésité une seconde.
Cependant, la louve de Sapporo afficha une expression qui... prit Kasumi par surprise, une expression séductrice, elle-même suivie d'une phrase de drague qu'elle n'avait pas vraiment vue venir... Ainsi qu'un geste des plus cavaliers dont elle n'aurait JAMAIS cru la Kamui capable.

Cela l'avait-elle gênée ? Pas le moins du monde. Avait-elle aimé ce contact ? Oh que oui. Mais il y eut un effet secondaire des plus... inattendu. Imaginez que dans les tréfonds de l'esprit de la fleuriste se trouvait un interrupteur. Un très gros interrupteur de couleur rouge et qui clignote. Ca fait bip et ça fait flash. C'est très tentant d'activer cet interrupteur mais il est recouvert d'un acier trempé extrêmement solide que Mirai avait pris un involontaire et malin plaisir à faire fondre durant la soirée.

Et elle avait accidentellement pressé le bouton.

Lorsque le contact eut été fait, Kasumi subit une sorte de reboot. Elle avait entendu la requête de sa louve de lui dire "Je t'aime" mais à ce moment précis, un nouveau mode avait été activé... Le mode... Prédateur.
C'est plus glissante qu'un savon et plus agile qu'une panthère que la... fleuriste... ou plutôt la bête s'était extirpée des bras de Mirai. Elle se plaça debout devant elle et lui agrippa les épaules dans un mélange de douceur et de violence. C'est cela dit cette dernière qui lui servit à plaquer la louve contre le mur avant de planter son regard dans le sien.

Et quel regard.

Un regard sérieux mais séducteur, sévère mais provocateur, froid mais brûlant, vide d'émotion mais rempli de désir. Et c'est d'une voix monocorde qu'elle lança :

-Tu veux vraiment aller sur ce terrain précis ?

Son genou se déplaça entre les deux jambes de la Kamui, l'on pouvait presque sentir sa statistique de force augmenter dans dans son interface alors que ses pupilles renvoyaient une lueur plus intense.

-As-tu la moindre idée d'à quel point ton corps est devenu un fantasme chez moi ce dernier mois ?

Elle approchait son visage de plus en plus de celui de la louve.

-Je ne sais pas comment je suis dans un tel contexte. Mais ce que je sais, c'est qu'il va être très difficile de m'arrêter.

Sa bouche était à à peine quelques centimètres de celle de Mirai.

-Et je ne pense pas que tu sois encore prête pour être mon entrée et mon dessert.

Toutefois... Elle avait faim. Kasumi recula d'un coup, reprenant un air plus calme et se dirigeant tout naturellement vers la salle à manger.

-Alors allons manger. Ne t'en fais pas... tu en auras pour ta soirée. ~ Sourire moqueur mis à part, son faciès monolithique reprit le dessus. Cela dit, je profiterai du dîner pour te parler de quelque chose d'important. J'ai oublié ce que c'est mais je l'ai noté sur un post-it. Laisse-moi rapidement mettre la main dessus.

Elle se dirigea vers son manteau, posé sur le canapé et commença à fouiller dans les poches... Elle avait oublié dans laquelle le papier avait été mis. Mais finalement elle tomba dessus. Chiyo... Maintenant que Kasumi s'estimait en couple avec Mirai, ce n'était pas quelque chose qu'elle s'autoriserait à lui cacher et son hésitation ne dura pas longtemps.

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"…J-Je suis tienne, et toi… Hahhh… M-mienne." -> -5%, +10%

"Je peux me contenter de dévorer autre chose actuellement." -> +̴̺̪̲͔́̓̉1̴͚̯́̽͆̏̚͜͝0̴̻̻͆̍̑̚

Barre d'affection : 135%b̷̧̈̓̎͝u̴̢͕͚̭͚̱͂̌̉́̑t̸̻̮̪́̈́̇̃͊ ̶̭̱͔̯͋́̾͊͗ȍ̸̝̳̭͈̋̇͝ĥ̶̢̼̻̰̫͌̈́̆͆ ̴̙̑̈́͋̉̄̿ý̸̧̭̜͍͗́̽͠ǫ̵̼̉́̾͒̾͘͠u̵͇͛̚'̴̡̞͓̫͑͗͒̅̅͘͜r̵̛̳͚̺̮̹̓̔̊͛̏ͅe̴̳̳̱̦̘͙͈͂̄͆̾̈́͐ ̸̢̟͚̳̀s̸̰̩̗̜̼̈̔̐̊o̶̙͗̃̀̆̈́ ̷̢̥̲̠̟͉̂̀̓̏͐͝͠f̶̡̜̈̉ͅu̴̫͇̺̬̠̩̬͋̒̚c̸̢͖̟̘̭̙̋͋͋̊̓͆͜k̶̢͈̩̺͉͆̊̓̅́e̵̢̗̘̤̋̆͊̍d̴̮͖̠̼͑̔

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones...Shimizu Kasumi

Sapporo - Nuit

Tout a l'air de bien se passer.

Tout semble si bien se passer, alors que Mirai domine la situation. Elle dévore celle qu'elle aime, goulûment, avec un désir profond et insatiable. Son corps lui provoque des spasmes revigorants, alors que l'orage se fait entendre. Une fenêtre entrouverte laisse le son d'une pluie légère envahir l'endroit, alors que le froid ne semble qu'amical, offrant une ambiance tamisée et sensuelle. La louve prend plaisir à goûter sa proie, un petit chat qu'elle tient amoureusement dans ses bras.

Cependant, elle demande une chose. Elle demande une chose qui provoque un mouvement brusque de la demoiselle qu'elle garde contre elle. Celle-ci se libère alors, avant de poser ses mains sur les épaules de la louve. Un éclair éclate subitement en même temps que le dos de la russo-japonaise touche le mur de manière inattendue. Prise au dépourvu, la femme aux cheveux d'argent pousse un petit cri de surprise, avant de poser ses yeux bleus sur Kasumi, qui lui offre un regard intense. Ces prunelles la toisent d'une façon qui la pousse brutalement à perdre toute confiance vis à vis de dominer ce chat devenu panthère noire.

K-Kasumi ?!... Qu'est-ce que tu-

Elle sent alors aussitôt un contact entre ses jambes, la poussant à gémir d'étonnement et de plaisir difficilement retenu. Que fait-elle ? Qu'est-ce qui lui prend ? Qu'est-ce que c'est que... Ce regard ?
Mirai se sent perdue, noyée dans cette sévérité, alors que son cœur panique de fascination, de peur et d'amour. Ce n'est pas une peur étouffante, dérangeante, bien au contraire. C'est une peu excitante, une peur qu'elle veut garder, maintenir en elle. Elle adore ce regard.

+18:

Les yeux de la louve s'agitent. Elle détourne le regard, mais elle ne peut pas s'empêcher d'admirer à nouveau ce visage menaçant et séducteur. Elle lève une main vers son faciès, cachant sa bouche en rougissant furieusement. Est-ce qu'elle... Est-ce qu'elle ressent vraiment du plaisir à ça ? Est-ce qu'elle aime vraiment... Se faire regarder comme ça ? Est-ce qu'elle aime... Se faire dominer par sa bien-aimée ? Avec de telles réactions, sans aucun doute... Et elle s'en rend compte petit à petit. Elle l'accepte sans hésitation, alors qu'elle respire fort et rapidement.

Kasumi lui dit que son corps est devenu un fantasme pour elle. Ce mois-ci.
Ce mois-ci ?
Est-ce que cela fait longtemps qu'elle... Qu'elle fantasme dessus ? Est-ce qu'elle la trouve... Belle ? À ce point ? Tant de questions brûlent dans son esprit, faisant palpiter son cœur si fragile. Oh mon dieu, je l'aime. Je l'aime. Je l'aime..., pense-t-elle presque de manière obsessionnelle. Je l'aime, je l'aime, je l'aime... Ce regard... Ce regard... Oh mon dieu... Elle est si... Si... Elle est si sexy...

Elle avale nerveusement sa salive, alors qu'elle cache toujours sa bouche d'une main, tandis que l'autre reste tranquille le long de son corps.
La chaleur monte grandement, et ce malgré le regard à la fois froid et ardent de sa- oh. Est-ce qu'elle peut l'appeler ainsi ? Petite... Petite amie ?

La panthère approche son visage. Ses paroles accentuent sa férocité. Elle est intimidante, dominatrice, et la louve ne saurait se défendre face à une telle bestialité. À dire vrai, elle a envie de se laisser manger par ce prédateur enflammé.

Kasumi...

Chuchote-t-elle, alors qu'elle ferme les yeux en décalant sa main pour accepter ce qui DOIT arriver. Mais ceci n'arrive pas. C'est alors noyée dans une profonde frustration qu'elle voit Kasumi reculer, pour finalement glisser vers la salle à manger. La regardant partir, elle aurait pu montrer son mécontentement, mais finalement, son corps la force à soupirer, avant de la faire tomber au sol, sur ses fesses. Elle se tient la cœur avec ses deux mains, essayant de reprendre son souffle.

Wow... C-C'était... Wow... Je... Je pensais pas que tu... Wow... Que tu... Aahhh... Étais comme... Ça..., elle chuchote aussi, comme pour elle-même, Et... Ça ne me déplait pas dans les faits...

Elle a encore du mal à croire ce qui vient de se produire. Tout est venu d'un coup.
Elle essaie de retrouver son calme, mais son corps excité est bien trop enflammé et gourmand. Il en veut plus.
Cependant, Kasumi vient à dire quelque chose qui l'intrigue assez pour la pousser à utiliser toutes ses forces pour se relever. À la fois curieuse et inquiète, elle la suit, alors qu'elle se refait des tresses, histoire que ses cheveux ne la gênent pas au moment où elle va la servir.

Quelque chose d'important ? Quoi donc ?

Elle va chercher la fondue japonaise. La table a déjà été mise en avance pour l'occasion, il ne manque plus qu'à mettre dans les assiettes, ce qu'elle fait très précisément, avec autant de passion que sa bien-aimée lorsqu'elle s'occupe de fleurs. Cela fait, elle l'invite à s'asseoir, avant de se poser elle-même en face d'elle.

Itadakimasu !~, s'exclame-t-elle après avoir collé ses mains. C'est avec joie qu'elle se met déjà à goûter son plat. N'hésite pas à me dire si tu aimes ! J'ai fait exprès de faire des sukiyakis ! De souvenir, c'est ton plat favoris, non ? Alors je voulais te faire plaisir !

Elle rit un peu, avant de reprendre doucement son calme.

Alors ? Qu'est-ce que tu veux me dire ?

-----------------------------------------------------------

Regard --> +5%

Genou entre les jambes --> +5%

"As-tu la moindre idée d'à quel point ton corps est devenu un fantasme chez moi ce dernier mois ?" --> +10%

"Et je ne pense pas que tu sois encore prête pour être mon entrée et mon dessert." --> ? (Apprécie comme n'aime pas à cause de la frustration)

Reculer --> -5%

Barre d'affection : 155%
Elle. Fantasme. Beaucoup.

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Emme

Mirai ne savait donc pas que Kasumi était comme ça. En effet, elle l'avait connue froide, provocatrice, passionnée et chaleureuses en de très rares occurrences. Et pourtant c'était une fauve qui s'était présentée à la louve. Une prédatrice que l'on ne soupçonnerait absolument pas de prime abord, une façade de fleuriste ôtant tout soupçon possible... Même à la concernée. Car en s'éloignant et en entendant Mirai témoigner sa stupéfaction, la jeune femme se tenait le coeur, faisant ce constat :

-Moi non plus...

La flamme qui avait brûlé en Kasumi et... qui brûlait toujours il fallait le dire avait grandement surpris cette dernière. Elle ne se pensait pas si... puissante en réalité. C'était presque une pulsion de domination, une envie, un besoin d'être au-dessus... Si elle renfermait cette puissance... peut-être que-
La fleuriste fût sortie de ses pensées par l'interrogation de Mirai. Une interrogation naturelle certes mais qui eut le don de couper une forme de monologue intérieur qu'elle devrait reprendre plus tard. Pourtant c'était grâce à la Russe qu'elle avait été mise dans cet état. Peut-être qu'elle pouvait la rendre plus forte sans même s'en rendre compte.

Kasumi eut quelques flashs de ce donjon, de douleur qui étonnamment, lui firent simplement serrer les poings. Elle se frotta les yeux, le temps de revenir au présent et au repas qui l'attendait. C'est également à ce moment qu'elle se rendit compte d'une sensation étrange au niveau de son genou. Elle observa ce dernier, constatant qu'il était trempé. Elle se rappela d'où il avait été précédemment pour réaliser que... eh bien elle n'aurait pas à demander si cette attitude dominatrice plaisait ou non à Mirai.

Elle décida tout de même d'ôter ses collants afin que la sensation ne la gêne pas... Non sans planifier de ne pas les laver.

Puis elle rejoignit Mirai à table, constatant que sa chaise était installée en face de celle de Mirai.
Oui. Mais non.
Elle prit son couvert, sa chaise, et installa le tout à la gauche de son hôte avant de s'asseoir. Kasumi étant gauchère, de sa main droite, elle empoigna celle que Mirai n'utilisait pas afin de pouvoir se coller à elle.
Elle observa le sukiyaki, avalant sa salive. Cela faisait depuis le printemps qu'elle mourrait d'envie d'en manger mais ce n'était pas un plat de saison chaude. L'automne étant enfin là, elle pouvait enfin en profiter.

-Itadakimasu.

Kasumi agrippa un petit morceau de viande, soufflant doucement dessus avant de le manger. Elle ferma les yeux.
C'était délicieux.

-Mmmmh...

Elle garda les yeux fermés, savourant le morceau comme si c'était le dernier. Avaler fût presque frustrant. Elle prit un petit cube de tofu, grillé, sans piper mot, le laissant fondre sur sa langue, puis un champignon puis-

-Oh pardon. J'avais presque oublié de quoi je voulais... Mince de quoi je voulais parler ? Navrée, le sukiyaki affecte plus ou moins directement ma mémoire immédiate quand j'en mange et celui-ci est particulièrement réussi. Elle marqua une pause. Une seconde...

Elle fouilla dans son short, où elle avait laissé son mémo.

-Ah oui. Eh bien... Tout à l'heure, une femme est venue m'acheter des fleurs. Des anémones violettes. Elle m'a expliqué s'appeler Chiyo et apparemment, il s'agit de ta soeur. Kasumi laissa quelques secondes passer (non sans manger un peu de nouilles) avant de reprendre. Les anémones étaient censées être en ton hommage, elle te croyait morte. Je lui ai expliqué que je te connaissais et elle m'a demandé de ne pas te divulguer cette conversation.

C'était probablement beaucoup à digérer pour Mirai et la fleuriste préféra laisser un peu de temps passer pour qu'elle puisse bien assimiler toutes les informations. Elle ne voulait pas commencer cette relation par une cachotterie et il était important pour elle d'être purement transparente.

-Au départ, je pensais sérieusement réfléchir à te le dire ou non. Cela dit, si nous nous engageons dans une relation sérieuse, je préfère éviter de te cacher quoique ce soit.

Sur ce, elle continua de déguster le sukiyaki par petites touches.

-----------------------------------------------------------

L'effet de Mirai sur elle -> +5%

SUKIYAKI -> +5%

La mouille -> ???%

Barre d'affection : 145%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones...Shimizu Kasumi

Sapporo - Nuit

Dominante... Oh non, Mirai n'aurait jamais pensé que la fleuriste était... Dominante.
Elle a été aussi sauvage qu'un grand félin, et son regard était semblable à celui d'un prédateur dangereux. Ce côté bestial a beaucoup surpris la louve, mais celle-ci... A beaucoup apprécié. Beaucoup plus qu'elle le pensait. Se faire regarder ainsi, se faire dominer ainsi... C'est quelque chose qu'elle adore, visiblement. Quelque chose qui l'excite, qui la fascine, qui la pousse à se sentir vulnérable. Et rien que d'y repenser-

...

Alors que Mirai prend un grand plaisir à dévorer son propre plat, elle observe Kasumi retirer ses collants, avant de se souvenir du passage où elle a... Mouillé. Ça a... Probablement dû salir ses collants. Et en y pensant, la jeune femme aux cheveux d'argent culpabilise un peu- mais ce n'est rien vis à vis de la sensation d'embarras qui fait rougir ses joues.

Cependant, ce n'est pas que cela qui arrive à la gêner. En effet, l'autre joueuse se lève de sa place pour venir se poser à côté de sa bien-aimée athlète, qui l'observe d'un air... Intrigué. Et confus. Elle hausse d'un sourcil, ne comprenant pas le pourquoi de ce choix.

Eh ? Mais qu'est-ce que-

C'est alors que sa main libre est attrapée. Elle sent l'épaule de la femme aux cheveux ébènes se coller au sien, et elle peut remarquer que celle-ci semble... Gauchère ? Surprenant, peu commun ! Mais ce n'est pas ça qui étonne le plus la louve, mais le fait qu'elle lui tienne la main et se serre autant contre elle ! Ceci ne la dérange pas, bien au contraire, mais...

...Tu es adorable.

Lâche-t-elle sans avoir pu se retenir, à voix assez haute pour que Kasumi l'entende pleinement. Et si, à peine hier, Mirai aurait été très honteuse vis à vis du fait de complimenter la demoiselle de la sorte, aujourd'hui, elle ne s'en gêne pas, et elle en est fière. Alors elle sourit, tendrement, et amoureusement.
Et ce qui lui fait pratiquement oublier cette histoire de chose importante à dire, c'est le fait de voir celle qu'elle aime goûter à ce qu'elle a préparé spécialement pour elle. Elle est nerveuse, elle espère que ça lui plait, alors elle la fixe intensément, observant ses réactions minutieusement.

Oh. Elle aime.
Elle ne le dit pas, mais ça se voit.

Alors Mirai a un grand sourire, lumineux. Elle sourit de tout son cœur, comme l'a fait la Shimizu lorsqu'elle lui a offert le bouquet...
Elle reprend ensuite sa dégustation, et repose ses yeux sur la demoiselle aux prunelles sombres quand celle-ci lui explique qu'elle... A failli oublier ce qu'elle voulait lui dire, à cause du sukiyaki qu'elle trouve... Réussi.

Oh ? Réussi ? Haha, je suis heureuse que ça te plaise ! J'y ai mis tout mon cœur là dedans !

Rit-elle un court moment, avant de reprendre son sérieux, histoire d'écouter ce que sa chérie a à lui dire.
Et c'est une révélation tout à fait étonnante qui se montre là.

Anémones violettes.
Chiyo.
Hommage...

Écarquillant un peu les yeux en entendant cela, elle s'arrête brusquement de manger. Elle... Elle a vu... Chiyo ? Elle a vu... Sa grande sœur ?

...Chiyo...? Elle... Elle me croyait morte ?

Elle tourne la tête pour ensuite fixer le contenu de son plat, perdu dans l'incompréhension.
C'est... Particulier comme sensation.
C'est comme si elle n'y croyait pas. Alors que... Elle sait que Kasumi ne lui mentirait pas.

Un hommage..., chuchote-t-elle avant de fermer les yeux. Et elle ne voulait pas que je sache ça, hein... Je ne comprends pas... Ça me semble... Irréel...

Elle ouvre à nouveau les yeux, avant de soupirer.
Elle n'est pas si... Choquée que ça.
Elle n'est pas... Tremblante.
Elle ne transpire pas... Elle ne panique pas...
Elle ne comprend pas, c'est tout.

Le temps passe un peu, avant que Kasumi ne reprenne la parole pour briser le silence, et avouer qu'elle voulait réfléchir au fait de lui avouer ça, au départ. Mais elle explique vite que c'est parce qu'elles... S'engagent dans une relation sérieuse... Qu'elle préfère ne rien cacher.
À ce moment-là, Mirai fixe sa bien-aimée en serrant légèrement l'emprise sur sa main.

Merci... Merci de me l'avoir dit.

Elle plisse des yeux.

Relation... Sérieuse..., répète-t-elle avant de sourire timidement. Donc... C'est vrai...? On... On est des... Petites amies ? Je... Je suis... Ta petite amie ?

Elle avale nerveusement sa salive, avant de poser un baiser sur la joue de la Shimizu.

Je suis... Vraiment chanceuse...

Elle pose sa tête sur son épaule.

Je pensais pas que tu... Que tu arriverais à penser noter ça. Ça me touche beaucoup., elle marque une pause. Chiyo est ma grande sœur. On a été séparées il y a dix ans maintenant. Je me demande à quoi elle ressemble, comment elle se comporte... Je me demande ce qu'elle fait dans la vie... Elle est peut-être mère ? Oh, non, je ne pense pas... Elle a toujours été très religieuse. Enfin... Ça ne me surprendrait pas qu'elle soit devenue nonne.

Elle ferme les yeux.

Hm... Je préfère qu'on n'en parle pas plus longtemps. Si elle ne voulait pas que je sache que tu l'as vue, ça doit être pour une raison. Je mentirais en disant ne pas vouloir la voir mais... C'est à elle de venir vers moi., elle soupire. Moi... Morte ?

Elle se met à rire.

Haha ! Nan. J'ai encore beaucoup de choses à faire dans ma vie !

Elle ouvre ses yeux, doucement.

Enfin... Tu sais, Kasumi ?

Elle se redresse et la regarde... Amoureusement.

Je n'ai jamais été amoureuse de toute ma vie. Je n'ai jamais... Ressenti tout ça auparavant. Je n'ai jamais... Été excitée par quelqu'un auparavant. Enfin, pas au point de vouloir-

Elle se coupe net.

Hm... Je veux dire... Je veux dire que je suis heureuse de découvrir ça, et surtout avec toi. Tu es... Je veux dire... Belle, intelligente, passionnée, sincère...

Elle pose son autre main sur la sienne.

Je t'aime... Tellement... Je suis heureuse de... Enfin... Je... J'aimerais te rendre heureuse comme tu me rends heureuse ! Et... Je veux que tu ressentes ce que je ressens pour... Pour toi...

Ses yeux brillent.
Ils brillent d'amour.

-----------------------------------------------------------

Réaction positive au sukiyaki --> +2%
Faire preuve de sincérité vis à vis de Chiyo --> +5%
Parler de "relation sérieuse" --> +10%

Barre d'affection : 172%
Elle se sent comme la plus heureuse du monde.

La barre d'affection est là pour indiquer le pourcentage d'affection (romantique) potentiel.

Neutre : Le personnage ne ressent rien de particulier. (de 0% à 10%)

Plutôt positif : Le personnage pense de l'autre en bien. (10% à 20%)

Positif : Le personnage commence à trouver l'autre plutôt mignon. Attirance naissante. (20% à 30%)

Très positif : Le personnage a un petit crush sur l'autre. (30% à 40%)

Amoureux : Le personnage a des sentiments plutôt sérieux pour l'autre. (40% à 70%)

Très amoureux : Le personnage ne veut pas lâcher l'autre, et a besoin d'avouer ses sentiments. (70% à 100%)

Emme

Observer les deux animaux dans leur habitat... nouvellement naturel devait être assez particulier. Les deux bougeaient des choses, se bougeaient entre elles, se collaient, se décollaient, passaient de proches à agressives... Oui, deux animaux dans leur milieu naturel. Le dernier geste en date était celui de Kasumi qui avait réarrangé le mobilier pour pouvoir se coller à Mirai. Cette dernière avait eu une réaction incrédule avant d'y adjoindre un compliment. Compliment qui fit plaisir à al fleuriste si l'on omettait son faciès de marbre.

-Tu ne veux pas savoir quel compliment j'ai très envie de te retourner.

Elle serra la main de Mirai, lui affichant son fameux regard avant de commencer à manger. Elle espérait que cette fois, cela fonctionnerait, la panic homosexuelle refoulée de la louve lui manquait depuis deux jours qu'elle ne l'avait plus vue.
Kasumi appréciait particulièrement le sukiyaki, chaque bouchée la ramenait en enfance, aux hivers froids avec ses parents durant lesquels la petite famille profitait d'un bon repas chaud. Ils n'étaient pas spécialement pauvres mais cette fondue se devait être mangée comme si c'était la dernière.

Comme elle l'avait elle-même soulignée, Mirai avait mis tout son amour là-dedans et c'est la raison pour laquelle la fleuriste en profitait autant. Chaque bouchée se devait de durer, pour que chaque goutte de sueur mise dans la confection de ce plat n'ait pas coulé pour rien. Ainsi, elle pouvait presque paraître encore plus sérieuse qu'à l'accoutumée.

Cela ne l'empêcha pas de commencer la discussion cela dit. Elle laissa Mirai y réagir tranquillement avant que cette dernière ne s'attarde sur un élément qui était... sorti tout seul. Kasumi avait abordé l'angle de la relation sérieuse sans spécialement y faire attention et maintenant que l'on le lui soulignait, son coeur se remit à battre dans sa poitrine. Pourtant, c'est ce qu'elle avait compris, c'est ce qu'elle avait décidé. Mais ce n'était que maintenant qu'elle le ressentait.
Elle se tourna vers Mirai, caressant le dos de sa main par son pouce.

-Eh bien oui. Et je serai ta petite amie. Si ça te convient bien sûr.

Elle sentit un baiser chaud sur sa joue, le sukiyaki le rendait presque rassurant. Ainsi elle en profita pour donner un baiser à Mirai pendant quelques secondes, ses lèvres chaudes auraient ramené un accidenté d'avalanche à la vie.
Chanceuse hein ?

-Et moi donc...

Mirai posa sa tête sur son épaule, Kasumi la rejoignant bien vite, collant leurs deux crânes. En profitant pour faire une petite pause dans le repas. La fleuriste écouta sa... oui, sa bien-aimée se questionner sur sa soeur, comment elle avait évolué. Mais au ton qu'elle employait, Kasumi avait pu sentir qu'aucune réponse n'était attendue, ce appuyé par cette volonté de cesser d'en parler.
Le tout terminé sur un trait d'esprit qui fit intérieurement sourire la jeune femme aux cheveux noirs.

-En effet, tu es la personne la moins morte que j'ai rencontré récemment.

Et de sujet, Mirai changea, pour parler plus en détail de leur relation, commençant par... une phrase que la Shimizu dut sincèrement se retenir de ne pas moquer de manière provocante vu qu'elle était plus ou moins dans la même situation. Elle demeura toutefois intriguée... tout es compliments... ils étaient sincères mais la fleuriste connaissait l'image qu'elle renvoyait : elle se savait froide et monolithique. Ainsi... peut-être la russe serait l'une des seules à voir réellement au-delà.

Le regard intense de la Kamui eut le don de lui couper le souffle. Elle ne pouvait pas vraiment s'empêcher de se noyer dans ses prunelles bleues, surtout quand ces dernières prononçaient des mots d'amour aussi intenses.
Cependant la réaction de Kasumi fût une forme de soupir. Un soupir... rassuré ? Ou peut-être un peu moqueur ? Qui savait... De sa main libre, elle caressa la joue de Mirai avant de l'embrasser doucement.

-Je t'aime. C'est tout ce que tu dois savoir.

Elle décida d'à son tour poser sa tête sur l'épaule de sa petite amie.

-Je ne sais pas si tu as conscience du nombre de mes conceptions que tu as envoyé valser en l'espace d'une soirée. Je dois te féliciter.

-----------------------------------------------------------

"Donc... C'est vrai...? On... On est des... Petites amies ? Je... Je suis... Ta petite amie ?" -> +10%

"Haha ! Nan. J'ai encore beaucoup de choses à faire dans ma vie !" -> +1%

Dialogue de fin de post -> +5%

Barre d'affection : 161%

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones...Shimizu Kasumi

Sapporo - Nuit

Évidemment, suite au compliment de la Kamui, la Shimizu ne peut pas s'empêcher d'y répondre, et, évidemment, avec son fameux sourire et regard satisfaits. Les paroles qu'elle prononce ont le don de faire violemment rougir la jeune femme aux cheveux blancs, qui ne s'y attend pas, alors qu'elle se pensait prête à tout encaisser pour cette soirée avec elle. Malheureusement pour elle, ce n'est visiblement pas le cas, alors son cœur se met à battre à la chamade, tandis qu'elle essaie de construire une phrase :

J-J-J-JE... M-M-MERCI ? E-E-ENFIN... EUH... JE... JE CROIS ?!

Pauvre husky. Il n'a visiblement pas assez de force mentale pour pouvoir rester éternellement neutre vis à vis de ce comportement taquin de la part de la fleuriste.
Enfin ! Après avoir difficilement retrouvé son calme, l'athlète se remet à dévorer son plat en compagnie de celle qu'elle aime, observant du coin de l'œil cette dernière qui savoure d'un air sérieux la bonne nourriture qu'elle a préparée spécialement pour elle. Il faut dire qu'elle a tout fait pour qu'il soit parfait ce sukiyaki ! Il ne faut pas arrêter le plat préféré de celle qu'on aime, voyons ! Surtout si c'est pour lui offrir !

Bref, après la révélation vis à vis de Chiyo, Mirai n'a tout de même pas réussi à ignorer le passage où Kasumi parle de leur relation comme étant une relation sérieuse et engagée. C'est pourquoi, elle a voulu, toute heureuse, préciser cela en demandant si elle pouvait désormais être considérée comme sa petite amie. Ce à quoi la femme aux cheveux noirs répond tout d'abord par une caresse tendre sur la main, avant de le confirmer à sa manière.

Et comme si cela ne suffisait pas pour son pauvre cœur, Mirai sent à nouveau les lèvres de Kasumi sur les siennes, après qu'elle lui ait embrassé la joue. Des lèvres chaudes par le biais de la nourriture servie, des lèvres qui lui provoque des frissons dans tout le corps, alors que le froid de l'extérieur semble désormais futile. La louve se laisse faire, avant de sentir ses sentiments s'enflammer pour la femme qui se tient à ses côtés.

Elles sont chanceuses...

Sentir la tête de la Shimizu se poser contre la sienne après qu'elle ait elle-même posé la sienne sur son épaule, c'est quelque chose d'incroyable. Ce simple geste la noie de joie, et son amour pour elle ne fait que grandir, la limite ne semblant plus présente. Il ne fait qu'augmenter et augmenter, sans cesse. Et même le plus grand des nombres ne saurait décrire désormais ce qu'elle éprouve pour elle...

...

Chiyo... Sa grande sœur... Kasumi l'a vue. Peut-être qu'elle la verra, elle aussi... Elle attend ce jour avec impatience, mais ça ne sera pas ce soir. Ce soir, elle se concentre sur celle qu'elle a invité ici. Celle qui est sa bien-aimée. Celle qui est sa petite amie. Celle qu'elle aime, celle avec qui elle veut vivre durant le restant de ses jours...
C'est son cœur qui le dit. Son cœur qui le supplie... Alors, quand Kasumi soupire, Mirai se sent perturbée, confuse, inquiète. Mais cela ne dure pas longtemps, non. Car elle sent vite une caresse sur sa joue, et un nouveau baiser. Un baiser plein d'amour.

Elle l'aime...

Mirai a envie de pleurer. Encore. Mais elle ne pleure pas. Elle ne pleure pas. Au lieu de ça, elle sourit, elle sourit tendrement, alors que la Shimizu pose sa tête contre son épaule, à son tour.
Les mots qui sortent de sa bouche arrivent à amuser la Kamui.

Héhé... C'est vrai... Je suis fière de moi. Je t'avoue que je ne pensais pas réussir. Mais j'aimais y croire.

Elle pose ses yeux sur elle, en lui caressant les cheveux.

Tu sais, après l'escalade... Je t'ai caressé les cheveux, pareil. À ce moment-là, j'ai remarqué que j'avais des sentiments pour toi.

Elle rit un peu. De bon cœur.

Tes cheveux sont doux., elle marque une pause, pour se lever, et entraîner sa petite amie avec elle. Elle l'enlace, passionnément, tout en la regardant droit dans les yeux. Ils sentent bon, comme tout le reste de ton corps.

Elle sent son cou, sans gêne, avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes.

...C'est dingue comme je le rêvais. J'ai toujours hésité à le faire, mais je n'y suis jamais arrivée. J'ai toujours eu... Très peur.

Elle l'embrasse. Encore.

Maintenant, je n'ai plus envie d'arrêter. Je veux t'embrasser... Tout le temps.

Elle continue.

...Tes lèvres sont juste...

...Elle y entre sa langue, timidement, avant de presque sursauter au contact avec la sienne.

...Irrésistibles.

Elle lui prend les joues, prolongeant le baiser langoureux en se laissant corrompre par le plaisir.
Elle n'a jamais fait ça auparavant. Elle n'a jamais pensé vouloir le faire un jour.
Alors elle le fait timidement, avec un peu de maladresse, mais elle le fait. Elle essaie, et elle tremble d'excitation.

...Avant de reculer un peu, en prenant les mains de celle qu'elle aime.
Elle baisse le regard.

...Est-ce que... E-Est-ce que tu...

Elle secoue sa tête de droite à gauche, avant relever les yeux vers la bien-aimée. Elle la pousse doucement à la suivre, en la regardant amoureusement.

...Je... Je veux que tu viennes dans ma chambre...

Ses joues sont roses.

...Il se fait tard...

Elle s'arrête devant la pièce, dont elle ouvre la porte.
Un lit double, pour une seule personne ? Il faut dire que la Kamui n'aurait jamais pensé qu'autant de place servirait véritablement un jour...

...Et je voudrais dormir avec toi.

Elle avale nerveusement sa salive.
...Comment... Comment le demander ? Ses yeux s'agitent de gauche à droite, sous la nervosité.

...M-M-Mais... Je ne... Je ne veux pas juste... Dormir... Tu... Tu comprends ?

Elle repose ses prunelles bleues sur elle, croisant son regard plus sombre.
...Oh mon dieu.
Qu'elle est belle...

...Je t'aime...

Elle l'embrasse. Encore une fois.
Elle l'embrasse d'une façon... Où elle espère...
Où elle espère la séduire, et la pousser à...

Voir où elle voulait en venir.

C'est étrange...
Elle a un peu peur, mais elle le demande.
Elle demande parce qu'elle croit qu'elles... Qu'elles peuvent le faire.
Elle... Veut le faire.
Elle veut essayer.

...Avec elle...

Parce qu'elle est... Sa petite amie.
Parce qu'elle l'aime.

S-S-S'il te plait... Je veux... Je veux que tu... Qu'on...

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Dating sim réussi !

L'amour qu'a Mirai envers Kasumi est désormais si grand qu'il est intraduisible en pourcentage.

Mais est-ce important, présentement ?
Les nombres n'ont plus de valeur... Quand les sentiments sont aussi forts.

Emme

Finalement, sans même s'en être rendues compte, le sukiyaki avait été terminé avec succès. Il ne restait plus que ce qui pouvait s'apparenter à un bouillon. En somme, Kasumi était pleine et manger ainsi l'avait comblée de joie. Enfin pas tout à fait vu que le contact constant avec Mirai lui donnait envie de ce fameux dessert qu'elle avait évoqué plus tôt. Cela dit, il fallait finir cette conversation, suite à laquelle elle pourrait probablement prendre les devants. N'est-ce pas ?

Alors comme ça, ses cheveux étaient doux ? Même après avoir accumulé du gras pendant deux jours d'escalade ? En effet, le biais devait être assez puissant. Mais ce n'était pas comme si la fleuriste ne l'était pas aussi, biaisée. Pour nombre de choses concernant la louve, que ce soit les crimes dont elle se vante explicitement ou probablement l'odeur étrange, à peine perceptible dans l'appartement que Kasumi n'avait pas réussi à identifier.
Et autant rester biaisée, c'était si agréable pour elle... de se faire caresser les cheveux, de se faire complimenter, regarder amoureusement dans les yeux. C'était si agréable pour elle et c'était si agréable de pouvoir l'offrir.

Un nouveau baiser, un nouveau pic d'endorphines, un autre, encore et encore jusqu'à ce que... une nouvelle sensation ne se mêle à la danse : la langue de Mirai. Elle était douce, chaude et impossible d'y échapper. Jusque là, Kasumi s'était retenue de l'embrasser ainsi pour qu'elle ne s'évanouisse pas donc que cela vienne d'elle fût une étonnante surprise.

Lorsque la Kamui éloigna sa tête, l'esprit de la fleuriste était dans le flou complet et elle ne voyait plus qu'elle dans son champ de vision et cette pulsion qu'elle avait eu plus tôt... elle revenait au galop...
LE. DESSERT.

Mirai lui prit les mains, lui faisant difficilement comprendre que cette envie était bien partagée, elle l'emmena vers la chambre alors qu'elle l'écoutait se dépatouiller dans ses explications.

Elle se retenait.

Pourquoi user de mots quand des gestes étaient bien plus forts ? Des lèvres, une langue... plus d'endorphine, plus de plaisir mais aussi plus d'envie.

Elle se retenait.

Alors que la louve bafouillait en cherchant ses mots, Kasumi laissa une minuscule portion de cette pulsion agir. Elle posa l'index sur la bouche de la Kamui, la fixant froidement, mais intensément dans les yeux.

-Mirai. Arrête cinq secondes. Je vais entrer dans cette pièce et fermer la porte. J'ai besoin d'être certaine que tu sois prête à voir et faire ce qui va s'y dérouler. N'entre que quand tu te sentiras prête. C'est clair ? Si tu n'as plus envie, dis-le et je sortirai.

Kasumi partait du principe que Mirai prendrait au moins deux minutes à se décider. Sans même lui laisser le temps de répondre, la jeune femme entra et boucla la pièce. Elle observa dans un premier temps... tout était parfaitement propre mais... pourquoi de l'argent sur la table ?
Enfin bref...

+18:

-----------------------------------------------------------

Barre d'affection : Ouais euh... Bah merde hein ? Tu démolis ses conceptions sur les relations, tu la fais fondre en une soirée, tu lui fais découvrir une part d'elle qu'elle aurait JAMAIS soupçonnée... Je pense que la barre d'affection on peut l'envoyer chier et dire que t'as gagné. Okay ? Okay.

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones...Shimizu Kasumi

Sapporo - Nuit

Puis son index se pose sur ses lèvres.

Ce simple geste paralyse la louve, qui se laisse dompter par ce regard intense et froid que lui offre sa bien-aimée. Cette dernière... Lui demande d'arrêter de parler, avant de lui proposer une manière de continuer ou non dans cette lancée. Ces paroles la rendent confuse, perturbée, perdue, alors qu'elle observe la panthère entrer dans la pièce, et fermer la porte derrière elle.

Elle n'a aucune idée de ce qu'elle allait voir par la suite.

Mais en attendant, elle se met à réfléchir- ou plutôt, à d'abord retrouver son calme, histoire de réfléchir correctement. Elle se tient le cœur avec ses deux mains, celui-ci commençant à être douloureux à force de frapper dans sa poitrine. L'orage gronde dehors, et ses grognements sont patiellement étouffés par les murs. La pluie tombe, encore et encore, alors que le froid glisse sur son corps, comme si il cherchait à la réconforter.

Elle a peur.
Elle a peur, mais elle veut continuer, elle le sait.
Elle ne se sent pas capable de s'arrêter là. Elle ne se sent pas capable de reculer.
Elle ne veut pas arrêter. Elle ne veut pas reculer.

+18:

Emme

+18 Olé olé, ola qué tal ?:

**Kamui Mirai** Joueur Messages : 112 Date d'inscription : 16/10/2020

Anémones...Shimizu Kasumi

Sapporo - Nuit

+18:

Emme

Anémones, pivoines et camélias, qui te dit qu'en couple on finira ? [+18 - S]

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