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- Shimizu KasumiJoueur
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- +18 Rodéo sur Husky:
Le problème avec un guépard à pleine vitesse, c'était que freiner était bien plus compliqué qu'accélérer. Visualisez les plaque d'accélération dans un jeu Sonic : Chaque réaction de Mirai était l'une de ces plaques mais à la différence d'un hérisson anthropomorphique, Kasumi n'avait aucune perte de momentum.
La louve confirma ses dires : elle serait sienne, plus d'excitation s'ajouta à la balance, ce avec une certitude, elle ne mentait pas. Ce qui, même sans envie particulière, augmenta la température d'un cran. La voix cassée de la Kamui était envoutante, à tel point que la fleuriste en vint à désirer qu'elle ne parle que comme ça. Cette voix... Cette voix la rendait complètement folle, complètement sauvage.
Et pourtant, ce n'était que le début.
Le tatouage avait déjà eu un effet particulièrement important sur la panthère qui venait de se retrouver face à un symbole des plus puissants alors que ce dernier était purement involontaire. Kasumi ne croyait pas au destin mais... si Mirai avait ce tatouage... pour elle c'était un signe : La femme aux yeux bleus était faite pour elle. Son âme soeur, sa bête. Ce qui la rendit d'autant plus folle d'elle.
Et pourtant, ce n'était que le début.
Le goût de la peau de Mirai... lui donnait envie de mordre dedans. A vrai dire, elle devait se retenir de mordre tout le long. Si elle se laissait faire, elle l'aurait réellement dévorée. C'est ce que son instinct lui dictait. "DEVORE-LA ! DEVORE-LA !". Mais... non, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle se refusait à causer la moindre douleur à la Kamui, qu'elle aime ou non. La simple pensée que l'on lui fasse cela lui suffisait à ordonner à son instinct de filer sous le tapis pour ne se concentrer que sur une chose : Le plaisir.
La satisfaire ? Mirai pensait la satisfaire ? Oh mais elle était loin du compte. Kasumi était très loin d'être satisfaite et clairement, elle comptait se déchaîner jusqu'à ce que l'une ou l'autre ne tienne plus.
Mmmmmh, ce hurlement de plaisir, cela suffit à faire frémir la panthère d'un orgasme supplémentaire. Elle voulait en entendre plus. Si cette réaction n'était que celle du sein alors... que se passerait-il en bas ?
Ce visage, ce visage, ce visage, les expressions qu'il affichait, ce n'était pas assez, elle voulait voir les cieux à travers ces pupilles azurées. Plus fort, plus fort vers le septième ciel, chaque frottement semblait résulter en un orgasme chez la fleuriste qui pourtant maintenait ce faciès monolithique, ce faciès qui indiquait ce qu'elle était à ce moment précis : Une propriétaire sévère qui dressait son chien avec amour.
-Hhhhhhhh... Hhhhhh... Tu ne jouis pas encore assez.
Sa respiration était forte, Mirai pourrait sentir ce souffle sur ses lèvres, elle pourrait presque palper l'entièreté de la passion qui animait sa belle via ce simple, très simple courant chaud. Les gémissements, les gémissements... PLUS DE GEMISSEMENTS ! La cadence des deux doigts accéléra à nouveau. Les phrases, les mots, tout l'appelait à plus de plaisir. Ses pupilles vibraient de plaisir et de fascination en observant ce visage déformé par une respiration coupée et un nombre d'orgasmes qu'elle n'osait plus compter.
"Mon amour"
*Clic* Vous vous souvenez de l'interrupteur ? Mirai venait de briser la poignée.
-... Ne me blâme pas si tu finis inconsciente.
Kasumi serpenta vers le bas du corps de Mirai avant de saisir ses deux cuisses et de les écartes avec une force inouïe. Elle venait de couper la mer en deux. L'intérieur des jambes était simplement trempé, elle décida de commencer par l'entrée. Elle approcha ses lèvres du tatouage avant de lécher toute la mouille qui se trouvait dessus, en savourant chaque relief.
Mais ce qui l'intéressait dans le cas présent lui avait été indiqué subtilement par l'odeur envoutante que dégageait l'entrejambe de Mirai. Maintenant, elle se trouvait nez à nez avec et... humant ce parfum, elle ne put se retenir bien longtemps. Elle dévora goulument la surface, léchant cette zone partout où elle le pouvait, insérant sa langue au plus profond jusqu'à sentir les cuisses de Mirai se resserrer sur sa tête. Le sang coupé, sa tête tournait, accélérant la cadence. La louve pouvait hurler, demander à arrêter, même lui frapper la tête : Kasumi ne s'arrêterait pas.
Et plus elle léchait, plus elle sentait son emprise grandir, plus elle jouissait. C'était presque un flot continu qui s'étendait du bas au haut de son corps, envahissant son crâne d'un hypnotique plaisir.
Ce fût si intense qu'elle finit par relever les jambes de Mirai de force en se mettant à genoux, simplement pour pouvoir observer le visage de Mirai... de haut, la dominer alors qu'elle avait le contrôle sur le moindre de ses orgasmes.
Quand cette position fût suffisante pour Kasumi, au bout d'on ne sait combien de minutes, la fleuriste décida que c'était son tour. Elle laissa ce corps s'écraser sur le lit avant de se mettre à cheval sur le ventre de Mirai.
-Qui t'a autorisée à te reposer ?
Sans même laisser le moindre temps de réponse, elle s'assit simplement sur la bouche de Mirai. Ce simple contact provoqua non pas un, mais deux orgasmes consécutifs chez la panthère.
-Lèche.
Elle agrippa le crâne de la louve pour que le contact soit encore plus proche, alors que seuls ses yeux dépassaient. Cette vue était l'une de plus jouissives qu'elle n'avait jamais vu. Dirigeant son bras en arrière, elle enfonça de nouveau ses doigts aux portes de la Kamui, dans l'idée de plus ou moins la faire s'évanouir.
-Je te préviens, je ne m'arrêterai que lorsque l'une de nous deux tombera. Et je ne me sens qu'à peine épuisée.
- Kamui MiraiJoueur
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Sapporo - Nuit
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- Mirai a toujours pensé qu'elle devait dominer.
Qu'elle était faite pour dominer.
Qu'elle ne devait jamais se laisser intimider. Qu'elle ne devait jamais se soumettre...
Pourtant, ici, elle se laisse faire.
Pourtant, ici, elle aime ça. Elle aime se faire dominer.
Que penserait sa mère ? Elle n'en a rien à faire.
Maintenant, présentement, elle n'a qu'une personne qu'elle veut rendre fière...
Et c'est Kasumi.
Sa petite amie.
Elle est sa petite amie.
Elle se le dit, plusieurs fois, alors qu'elle se laisse dévorer par le plaisir.
Elle se le dit, plusieurs fois, et elle ne devient que plus amoureuse d'elle.
Elle est si amoureuse qu'elle se demande si elle n'est pas son âme sœur.
Si elle n'est pas la femme qu'elle a toujours rêvé d'avoir.
Si elle n'est pas celle qu'elle attendait.
Si elle n'est pas celle que le destin avait choisi pour elle.
Mais peu importe.
Dans tous les cas, elle le sait...
Elle est celle qu'elle souhaite.
C'est elle qu'elle veut.
Elle ne peut pas imaginer quelqu'un d'autre.
Elle se le dit, elle se le répète : elle est faite pour elle.
Ce corps lui appartient. Elle est son chien. Et elle se fait dresser avec joie et amour.
Dans cette sévérité, elle y voit un réel désir de lui faire du bien.
Oh, elle l'aime.
Elle l'aime tellement.
Elle adore tout chez elle...
Son regard, ses yeux autoritaires, son odeur d'anémone, sa peau claire, son corps mince et qui a l'air si fragile...
Elle adore tout chez elle...
Son souffle chaud sur elle, sa poitrine modeste et si belle, sa force inattendue...
Oh... C'est elle qu'elle veut.
Elle sait que c'est elle qu'elle voudra épouser dans le futur.
Elle sait que c'est elle avec qui elle veut vivre sa vie.
Elle n'est sa petite amie que depuis quelques minutes...
Peut-être déjà une heure.
Mais elle ressent tellement de choses avec elle.
Elle se sent partir, elle se sent aller au paradis. Elle se sent guidée, elle se sent aimée, elle se sent désirée...
Elle hurle son nom, alors qu'elle sent les doigts de la panthère parcourir son intimité.
Elle n'aurait jamais cru être capable de laisser quelqu'un lui faire... Tout ça.
Avant de ressentir de l'amour et de l'excitation pour elle, elle trouvait ça sale.
Sale, répugnant, vulgaire.
Maintenant... Elle se sent heureuse. Si heureuse.
Elle se sent belle, elle se sent aimée, elle se sent désirée. Elle plait, et elle en est fière.
Elle est heureuse de se laisser dévorer par elle.
Alors que Kasumi répond à sa demande désespérée, c'est un avertissement qu'elle prononce.
Un avertissement qui fait frissonner la louve.
I-I-Inconsci... Hhhaahhh... Iente ?... Mmmh... Oohhhh...
Oh.
Elle veut qu'elle la rende inconsciente.
Elle veut prendre connaissance avec elle. Elle veut s'évanouir de plaisir. Elle veut atteindre l'absolu dans l'extase.
Elle sait qu'elle en est capable. Elle sait que celle qu'elle aime... Est une véritable bête. Une vraie démone. Une succube.
...Celle-ci descend donc.
Elle descend, sous les yeux humides de la Kamui, qui regarde en cherchant à comprendre.
Et elle se fait bien vite réveiller par des coups de langue sur son tatouage.
Sa langue chaude parcourt les reliefs, provoquant des soupirs longs, graves et mélodieux chez la louve, tournant vers les "hmmm", comme si elle savourait.
Et pourtant, ce n'est que le début.
La force qu'elle a sur ses cuisses la fait mouiller davantage.
Il y a là une sorte de peur qui brûle dans son cœur et s'agite dans son ventre.
Une peur qui la rend heureuse. Une peur qui l'excite.
Oh. Qu'elle aime se faire dominer par elle.
Elle a confiance en elle. Alors elle se laissera faire. Elle se laissera-
AAHHHH ! OH PUTAIN ! OHHH ! OH OUI !
Sa tête se penche brusquement vers l'arrière, son menton dirigé vers le plafond.
Ses tresses glissent de sa poitrine sur le mouvement, laissant pleinement à l'air ces seins gonflant d'amour.
Ils remontent. Ils descendent. Ils le font au rythme de sa respiration saccadée.
OH PUTAIN ! MEEEEEERDE ! OOOHHH...
Elle hurle, elle hurle de toutes ses forces, alors que ses yeux révulsent.
Elle serre les cuisses, sans pouvoir se retenir.
Elle les serre, et étouffe sa bien-aimée avec.
Alors... Ainsi, elle la fait prisonnière.
Pour l'inciter à continuer, elle pose une main sur l'arrière de son crâne, faisant pression dessus en caressant ses doux cheveux noirs.
Avec son autre main, elle tient sa poitrine, et la remue instinctivement, laissant ses tétons pointer continuellement, tandis que sa petite amie parcourt ses intérieurs de sa curieuse langue.
Elle jouit, elle jouit plusieurs fois.
Les orgasmes ne cessent pas, à un tel point qu'on pourrait se demander si ce n'était pas une mer de plaisir qui s'offrait à elle.
Elle mouille, elle jouit, elle hurle, elle gémit...
Le nom de Kasumi résonne dans la pièce, autant que l'orage gronde furieusement.
Et pourtant, ce n'est que le début.
Quand ses jambes se font soulever pour qu'elles puissent arriver au niveau de ses épaules, elle relève la tête vers l'amour de sa vie, qui la domine fièrement, continuant de lécher cette partie du corps si interdite- alors qu'elle l'ouvre grand pour elle.
Ohhh... Elle ne veut pas que ça s'arrête.
Elle ne veut pas croire que c'est un rêve.
Et si c'est le cas... Elle ne veut pas se réveiller.
Elle ne veut jamais se réveiller.
Alors ses pupilles se dilatent d'amour.
Ils se dilatent au maximum.
Elle salive, elle écarquille ses yeux.
Elle sourit comme une idiote.
Oh oui... Oh oui... C-C-Continue, continue, oooOOOOH ! OH PUUUUTAIN ! OOOOooohh... ContinuuuuuuUUUUE ! Je t'en priiiiiiie...! A-AAAAAAAHHH !
Variant entre les "aaah", les "oooh" et les "mmmh" de plaisir, ses yeux roulent tandis que ses sentiments s'acharnent contre son esprit et son corps musclé.
Elle mouille, elle jouit. Encore et encore.
Ça ne s'arrête pas.
Elle ne veut pas que ça s'arrête.
Oh mon dieuuuuu... Je ne veux pas que ça s'arrêêête... AaaAAAA... A-Aaahh...! J-Je... J-Je T'AIME ! JE T'AIME ! JE T'AAIIIME !
Elle laisse ses ongles entrer dans ses draps, dans les coussins.
Elle les griffe avec sauvagerie, alors qu'elle regarde celle qu'elle aime lui offrir toute sa passion.
Mais ça na s'arrête pas.
Pas encore.
Son corps retombe. Elle respire. Elle tente de retrouver son souffle, alors que ses yeux bleus sont flous de plaisir.
Ce n'est pas encore terminé.
Et Kasumi lui fait bien savoir.
Elle grimpe sur elle.
Elle monte fièrement, comme une reine le ferait.
Elle s'approche de sa bouche, elle s'assoit comme sur un trône.
Et le chien peut sentir son intimité sur ses lèvres.
Elle jouit.
Elle jouit, et le liquide glisse sur ses lèvres.
Sur sa langue.
"Lèche", lui ordonne-t-elle.
Elle le fait.
Elle le fait sauvagement, devenue complètement obsédée par elle et son corps.
Elle lâche les draps et les coussins pour caresser ses cuisses, avant de les tenir fermement.
Elle lèche, comme elle le demande.
Elle lèche et avale ce qu'elle lui offre.
Elle la regarde amoureusement quelques secondes, avant de fermer les yeux et grogner de plaisir.
Elle sent les doigts de sa reine venir titiller son intimité, une nouvelle fois.
Elle ne veut pas lui laisser de repos.
...
Quel est ce sentiment ?
Hhhhh... Hhhhh... Je t'aime tellement...
Soudainement, animée d'un nouveau sentiment... Elle se redresse.
Elle se lève, et pousse sa bien-aimée en avant.
Elle l'enfonce contre le matelas, en appuyant sur ses épaules.
Et elle se penche vers elle avec un léger sourire.
Un sourire... Enjôleur.
Je t'en prie... Domine-moi autant que tu veux. Fais-moi gémir davantage. Je suis tienne... Je suis toute à toi. Je t'obéis.~
Elle sent son odeur, avant de frotter sa joue contre la sienne.
Elle sent son odeur, avant de passer sa tête sous son menton, se frottant à son cou comme un chien amoureux.
Elle fait ça, avant de laisser ses mains glisser sur sa poitrine, puis sur son ventre, tout en se redressant en même temps.
La louve se redresse, avant de baisser les yeux vers l'entre-jambes de la panthère.
Elle sourit en plissant des yeux, avant de faire en sorte que le sien s'y colle.
Leurs deux intimités se touchant, le contact la fait sursauter et gémir de plaisir et de surprise.
Oh mon dieu... Oh mon dieu... Je t'aime tellement...
Elle remue instinctivement, poussant des gémissement graves mais forts, fermant un œil sous l'intensité des sensations.
Elle garde difficilement ce faible sourire presque arrogant. Ce sourire provocateur.
Elle se caresse les seins, tout en agitant les hanches.
Elle les caresse, avant de remonter vers ses cheveux, y passant ses doigts avant de caresser ses tresses qu'elle met devant, en cachant légèrement sa poitrine.
Mmmmmh... Tu ne sais pas à quel point j'ai rêvé de le faire avec toi depuis. À quel point je rêvais de ressentir tout ça.
Elle pousse des soupirs brûlants.
Ooohh... S'il te plaîîît... Domine-moi pluuuus mon amouuuur...~
Elle sourit davantage, poussant volontairement de longs gémissement, avant de se pencher à nouveau, pour embrasser sa bien-aimée.
Ooohh... Fais-moi hurler, chériiiie... ♡
- Shimizu KasumiJoueur
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- +18 Si si, elles sont majeures !:
Oui, les hurlements, c'était exactement ce qu'elle voulait entendre, rien ne la rendait plus chaude que d'entendre cette voix se déformer de plaisir, que cette voix oublie la retenue, la sensualité et l'innocence pour se retrouver ravagée par l'extase. Chaque cri, chaque petite signification du plaisir faisait jouir Kasumi. N'importe qui serait tombé de fatigue mais elle, en voulait juste... encore PLUS.
La sensation de la main de Mirai sur son crâne alors qu'elle enferme les deux amantes dans une spirale d'orgasme à l'aide de ses cuisses rendit Kasumi encore plus folle, enfonçant sa langue plus profondément, l'agitant plus intensément, elle voulait que ce goût ne quitte plus jamais ses papilles et que les cris qui l'accompagnaient se fassent omniprésents.
-Mmmmnph... ~
Le premier réel gémissement qu'elle avait laissé s'échapper s'était étouffé dans ceux de Mirai et dans son entrejambe.
Lorsque la panthère décida d'asseoir sa dominance en observant son oeuvre de haut, elle ne put qu'être admirative : C'était là l'expression de Mirai qu'elle avait raté, un sourire incontrôlable, des yeux révulsés dans l'orgasme, des joues rouges feu. Cette simple vue...
-Mmmmnnnn... ~ Comment tu peux être aussi...
Elle ne termina pas sa phrase, elle voulait le voir en direct, elle recommença son attaque, fixant cette fois Mirai dans les yeux, voulant en savourer chaque déformation, chaque imperceptible changement alors qu'elle la noyait dans le plaisir. Cette position... Oh elle aimait cette position. Elle mouillait, elle mouillait encore et encore, cette sensation d'être au-dessus lui faisait serrer les cuisses.
Lorsque Mirai atteignit un nouvel orgasme, elle avala tout, avant de la percer de son regard.
-Tu es délicieuse Mirai.
S'asseoir sur elle fût l'expérience la plus déroutante pour Kasumi car elle non plus, jamais on ne l'avait touchée ici mais là.. le contact fût si puissant qu'elle ne pouvait s'empêcher de serrer encore plus afin d'intensifier ces remuements de langue en elle. Malgré son faciès stoïque, elle jouissait comme jamais elle n'avait joui, la puissance des vagues de chaleur en elle lui donnait le tournis.
Cependant, elle fût coupée par Mirai. la louve s'état décidée à prendre le dessus, elle fit basculer les positions, Kasumi tombant en arrière. Surprise ? Elle l'était. Déçue ? Un peu aussi. Elle conserva son air intransigeant alors que la Kamui adoptait un comportement qui... au final, plut bien à la panthère. Presque suppliant d'être dominée. Kasumi observa longuement cette merveilleuse créature qui avait succombé à ses charmes et à l'extase.
-Il faudra me le demander mieux que ça. Tes rêves ne sont rien face à la réalité.
Comme pour répondre à cette demande, la Kamui colla son entrejambe à celle de la Shimizu, provoquant une onde de choc en elle. Elle dut se retenir de jurer tant l'excitation fût prononcée. Elle attrapa la nuque de Mirai, la fixant dans les yeux.
-Continue comme ça jusqu'à ce que tes jambes lâchent.
Ce n'était pas une proposition, c'était un ordre. Elle allait fixer la louve pendant qu'elle le faisait tout le long, puis elle l'embrassa en continu. Elle ne cessa à AUCUN moment de tourner sa langue. Mirai voulait respirer ? Qu'elle essaye. Reposer ses jambes ? Qu'elle essaye. Kasumi la forçait à fusionner avec elle, Kasumi faisait d'elle une partie de son corps qui mélangeait le plaisir de deux êtres sans s'arrêter.
Lorsqu'elle sentit que les jambes de Mirai lâchaient, elle serpenta derrière elle, agrippant sa poitrine d'une main et enfonçant le doigt dans ses parties les plus intimes dans le même temps. Et enfin, elle mordit son cou à en laisser une marque, voulant s'assurer d'avoir marqué son territoire.
C'était terminé.
Mirai était tombée dans les pommes.
-Oh. J'aurais... peut-être dû y aller moins fort. GAH-
Même inconsciente, le doigt de Mirai s'était faufilé pour donner un dernier petit plaisir à Kasumi. Dernier petit plaisir qui en fût peut-être assez pour elle aussi.
-Je crois... Haaa... Que... Ha... Je ne vais pas pouvoir m'en passer... Haaa...
Ceci dit, elle allongea la Kamui dans le lit, s'équipant d'une serviette pour essuyer ce qui devait l'être. Elle repassa notamment non loin du tatouage. Elle l'admira longuement, le trouvant toujours aussi beau. Ah, elle avait joui à nouveau.
-Mon dieu sto-op- !
Elle n'arrivait qu'à peine à contrôler son corps alors qu'elle s'allongeait à côté de sa bien-aimée. Elle se laissa lourdement respirer avant de s'installer dans une position lui permettant d'admirer sa belle au bois dormant. Elle lui caressa amoureusement les bras, le ventre, les joues, les seins. Elle aimait tout ce qu'elle touchait et bien vite, l'excitation se changea en fascination amoureuse. Un fascination qui la mena à déposer un doux baiser sur les lèvres de la louve endormie.
-Je t'aime...
- Kamui MiraiJoueur
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- +18:
- Les gémissements de sa partenaire son rares, rares et timides, mais amplement suffisants.
Les grognements de la panthère sont si... Séduisants. Cette bête... Elle a osé avaler ce que sa louve a laissé couler sous le plaisir. Un acte surprenant, mais si... Excitant.
Toutes les deux oublient le monde tout autour d'elles. Elles oublient tout ce qui puisse exister. Elles ne pensent plus qu'à elles deux, cherchant chacune à atteindre le paradis, en y allant ensemble. Durant ce moment, Mirai oublie tout ce qu'elle a pu faire auparavant. Elle se concentre sur Kasumi, dont le nom résonne plusieurs fois dans son esprit. Elle est complètement obnubilée par elle. Elle ne peut plus se passer d'elle. Elle veut rester auprès d'elle... Pour toujours.
La louve est délicieuse pour elle-
Mais ce fauve qui la domine l'est tout autant.
Ce goût qui parcourt sa langue était si fort que la plus grande n'a pas pu s'empêcher de se mettre au dessus. Complètement changée par le plaisir incompréhensible que cette succube lui provoque, Mirai supplie celle qu'elle aime de la dominer, d'aller plus loin encore. Elle la provoque sans peur, sans gêne. Elle est curieuse et terriblement hypnotisée.
Elle l'aime. Elle l'aime tellement.
Elle est si belle, si belle avec ses cheveux ébènes, ses yeux sombres, ce corps clair...
Ces seins qu'elle peut prendre entièrement dans ses mains...
Elle aime tout chez elle. C'est étrange... C'est comme si... C'est comme si elle était la femme parfaite pour elle. Comme si... Elle était faite pour elle.
Oh, mais regardez-la. Cette voix, cette façon de parler si dominatrice, si puissante, si intimidante !
À l'entendre, Mirai en frissonne. Mais ce n'est rien face au moment où elle sent un contact sur sa nuque. Forcée à fixer celle qui la dresse, elle entend son ordre, et l'applique aussitôt. Elle se remue plus fort. Plus vite. Elle gémit plus fort. Plus vite. Elle soupire, elle rougit. Sa respiration est brûlante, au point d'en faire de la vapeur. Embrasse sa bien-aimée en lui tenant les joues, parfois en lui caressant ses si doux cheveux sombres...
C'est vrai... Mes rêves ne sont rien face à la réalité.
Répète et confirme-t-elle avec un sourire provocateur et amoureux.
Peu importe ce que j'aurais imaginé comme étant la femme parfaite... Rien n'aurait fait le poids face à toi.
Elle lui caresse ses joues, ses joues délicates. Elle adore... Tout chez elle. Absolument tout. Ce physique est celui d'une déesse à ses yeux. Encore plus merveilleux que ce qu'elle aurait pu imaginer de la femme "parfaite"...
Comment a-t-elle pu ne jamais remarquer depuis si longtemps ? Elles se connaissent depuis un moment déjà, et pourtant...
Ce n'est que dans ce mois qu'elles se sont vraiment connues et comprises. Ce n'est que dans ce mois qu'elles se sont véritablement vues.
Une promesse. Elle a une promesse à suivre. À respecter. Elle a une promesse qu'elle tiendra. Celle de lui prouver qu'elle avait tort.
Cette promesse lui restera en tête pour toujours- et elle sait que Kasumi ne l'oubliera pas. Mirai veut, rêve, espère, désire fortement la rendre fière- et elle sent que ça sera le cas.
La Shimizu l'embrasse. Elle l'embrasse sans arrêter. Sa langue serre la sienne, la condamnant à manquer d'air. Ces baisers cruels restent cependant puissants en terme d'amour. La panthère aime et désire sa louve, c'est réciproque, et ce malgré ce regard si froid. Mirai le voit, Mirai le comprends, le sent, le remarque. Elle la connaît suffisamment maintenant. Assez pour se sentir ô combien flattée et heureuse de la voir ainsi- même si elle ne s'y attendait pas. Clairement pas.
La brutalité et la vivacité des mouvements de cuisses l'affaiblissent, le plaisir grimpant sans limite jouant énormément à cela. Elle s'épuise, elle salive, elle ne respire plus. Sa belle joue avec elle, avec ce corps qu'elle possède. Sa force n'est rien face à cette bête avec qui elle partage ce moment intime et sauvage. Absolument rien.
L'orage continue de gronder, alors que la transpiration s'intensifie. Les gémissements et hurlements de celle aux cheveux d'argent semblent plus audibles que le son assourdissant des déchirures dans le ciel. Elle est si faible. Elle est si faible face à ce regard, face à ce corps si... Si...
Oh mon dieu... Tu es si... Si magnifique...
Elle pourrait le répéter toute sa vie. Elle continue de le dire, et elle continuera de le faire. Magnifique... Si seulement les mots pourraient parfaitement exprimer nos pensées. Mais celui-ci est encore tellement... Fade rapport à ce qu'elle ressent véritablement pour sa belle- pour sa reine.
Ses jambes deviennent douloureuses, et sa panthère le remarque. Elle le remarque, et se glisse derrière elle, à sa grande surprise. Et avant même que Mirai ne puisse souffler pour essayer de comprendre ce qui se passe, elle gémit en sentant une main attraper un sein à nouveau, tandis que l'autre main vient une nouvelle fois partir dans son intimité. Ses yeux trembleraient presque, complètement dévorée par la passion. Et la morsure est le coup de grâce.
Sentir les dents de sa belle s'enfoncer dans sa peau pour laisser une marque... La brise.
Elle se brise, ses yeux devenant vides après un long cri d'orgasme. Elle jouit, encore une fois, en s'évanouissant, tant... Tant son corps ne peut supporter de contenir cette multitude de sensations et sentiments intenses.
Mais elle vient jouer avec l'entre-jambes de sa chère et tendre avant de ne tomber dans les pommes. Un dernier cadeau qui étonne bien la demoiselle. Cette dernière allonge ensuite sa petite amie, avant qu'elle ne se mette à nettoyer ce qui doit l'être avec une serviette. Mirai a les yeux fermés, inconsciente durant le moment où la fleuriste, qui retrouve doucement son calme, jouit une dernière fois, sans avoir pu le contrôler.
Une dernière fois, avant qu'elle ne se mette à admirer sa petite amie.
Elle l'admire, et la caresse. Elle l'admire.
Ces yeux... Cette fascination si aisément lisible... Cet amour-
Elle l'admire. Et Mirai, qui revient à elle, délicatement, le remarque après un moment.
Elle le remarque, et se laisse embrasser.
À ce moment-là... Elle sourit.
Elle sourit tendrement, en posant une main sur la nuque de celle qu'elle aime.
Elle l'embrasse.
Je t'aime aussi.
Dit-elle avec les yeux brillants.
La louve laisse sa panthère- non, son chat se reposer sur sa poitrine. Elle la garde contre elle, heureuse... Et fière d'elle-même.
Elle la regarde. Elle l'admire elle aussi.
Ses cheveux, son odeur, ses yeux, son sourire, sa voix…
Elle est… Magnifique.
Mirai lui offre son plus beau sourire.
...Merci pour cette soirée.
Et elle s'endort avec elle.
Elle n'oubliera pas cette nuit.
La pluie tombe doucement, tandis que leurs cœurs battent à l'unisson.
- Shimizu KasumiJoueur
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Kasumi était heureuse que Mirai l'ait entendue, elle était heureuse d'avoir eu une réponse. Certes elle en avait eu un bon nombre pendant l'acte mais cette fois, c'était elle qui l'avait dit. Et ce n'étaient pas des mots qui sortiraient souvent de sa bouche vu qu'elle préférait les actes aux paroles. Le fait qu'elle le dise était puissant pour elle comme pour les autres. Elle admettait ses sentiments à la Kamui certes mais également à elle-même.
Elle posa sa tête sur l'épaule de la louve, passant son bras sur son ventre pour le placer sous ses seins.
-De rien. Mais je pense que tu es la plus grande responsable de sa réussite.
Elle déposa un baiser sur la joue de sa bien-aimée, le silence s'installant dans la pièce. L'orage prenait enfin tout l'espace sonore, la pluie cognait contre les vitres... Maintenant que Kasumi y prêtait attention, tout cela mêlé aux battements de coeur de Mirai, ses respirations apaisées... La fleuriste ne s'était jamais sentie aussi tranquille. Elle dut longuement batailler pour ne pas s'assoupir et simplement en profiter mais... c'était trop puissant.
***
JE NE VOULAIS PLUS OUBLIER JE NE VOULAIS PLUS OUBLIER J'AI MAL J'AI MAL J'AI MAL STOP STOP STOP JE N'OUBLIERAI JAMAIS JAMAIS JAMAIS-
-Gh- !
Les yeux de Kasumi s'étaient violemment ouverts, tant que ses pupilles auraient pu transpercer l'obscurité même. La respiration forte, le coeur battant et une violente douleur au ventre et au cou... Il n'était pas question de se rendormir. Faisant attention à ne pas réveiller Mirai, la fleuriste se redressa, constatant qu'elle était en sueur.
Au moment même où elle se retrouva assise, une violente nausée lui prit le ventre. Pourquoi ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi ? Son esprit voulait-il simplement la voir souffrir ? Ce n'était pas drôle. Pas drôle du tout.
Main devant la bouche, Kasumi se leva, se rendant en direction de la salle de bain, dans laquelle elle s'enferma.
-... Merde...
Elle se regardait dans le miroir, elle avait envie de vomir. Les images lui revenaient, les sensations lui revenaient. Le manège, la vrille, le cou, le ventre le gaz, elle ne pouvait plus respirer. Ses bras lâchèrent, son visage tombant devant le lavabo, dans ses bras.
-Laissez... Laissez-moi... Tranquille... se murmura t'elle.
Se regardant dans la glace, ses yeux étaient ceux d'un mois plus tôt, ceux qu'elle aurait préféré oublier. Des cernes, de la fatigue, de la panique, du stress, de l'angoisse. Elle allait vomir. Elle allait vomir. Elle avait besoin de vomir. Elle se pencha au-dessus des toilettes dans la hâte mais au premier réflexe de déglutition. Elle s'arrêta brusquement, relevant la tête.
Elle vomirait... le repas que lui avait préparé Mirai...
Les nausées. Les nausées. Les nausées.
-Gh-... Non, pas cette... ugh... Pas cette fois... Elle prit une grande inspiration. Je serai plus fo- *eurk* plus forte que ça...
Les nausées. Les nausées. Les nausées.
-*Eeeeurk-*
Les nausées. Mirai. Les nausées. Les nausées.
-Je serai *euugh* plus forte... que vous...
Les nausées. Mirai. Les nausées. Mirai. Les nausées.
-Je ne peux pas *gueuh* manquer de respect... à son travail...
Mirai. Mirai. Mirai. La douleur.
-Ca su- *kof* Ca suffit. Cette douleur... m'énerve...
Ces rappels... provoquaient de la douleur, du stress, de la peur, de la panique. Et pourtant cette fois... cette fois ces émotions entravaient son amour de Mirai et ça... elle ne pouvait l'accepter. Cet instinct de proie apeurée... Plus jamais elle ne la laisserait prendre le dessus. Ces émotions se convertissaient en rage de vaincre. Les nausées se convertissaient en battements de coeur.
Le chat apeuré se releva, il se regarda dans le miroir... Ce reflet fatigué...
-Je t'oublierai.
Il se brisa.
-Pour moi...
Il se brisa.
-Et pour elle.
Elle essuya la sueur sur son front avant de se mouiller un peu le visage... La panthère avait terriblement sommeil. Il était temps de retourner se coucher.
Elle posa sa tête sur l'épaule de la louve, passant son bras sur son ventre pour le placer sous ses seins.
-De rien. Mais je pense que tu es la plus grande responsable de sa réussite.
Elle déposa un baiser sur la joue de sa bien-aimée, le silence s'installant dans la pièce. L'orage prenait enfin tout l'espace sonore, la pluie cognait contre les vitres... Maintenant que Kasumi y prêtait attention, tout cela mêlé aux battements de coeur de Mirai, ses respirations apaisées... La fleuriste ne s'était jamais sentie aussi tranquille. Elle dut longuement batailler pour ne pas s'assoupir et simplement en profiter mais... c'était trop puissant.
***
JE NE VOULAIS PLUS OUBLIER JE NE VOULAIS PLUS OUBLIER J'AI MAL J'AI MAL J'AI MAL STOP STOP STOP JE N'OUBLIERAI JAMAIS JAMAIS JAMAIS-
-Gh- !
Les yeux de Kasumi s'étaient violemment ouverts, tant que ses pupilles auraient pu transpercer l'obscurité même. La respiration forte, le coeur battant et une violente douleur au ventre et au cou... Il n'était pas question de se rendormir. Faisant attention à ne pas réveiller Mirai, la fleuriste se redressa, constatant qu'elle était en sueur.
Au moment même où elle se retrouva assise, une violente nausée lui prit le ventre. Pourquoi ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi ? Son esprit voulait-il simplement la voir souffrir ? Ce n'était pas drôle. Pas drôle du tout.
Main devant la bouche, Kasumi se leva, se rendant en direction de la salle de bain, dans laquelle elle s'enferma.
-... Merde...
Elle se regardait dans le miroir, elle avait envie de vomir. Les images lui revenaient, les sensations lui revenaient. Le manège, la vrille, le cou, le ventre le gaz, elle ne pouvait plus respirer. Ses bras lâchèrent, son visage tombant devant le lavabo, dans ses bras.
-Laissez... Laissez-moi... Tranquille... se murmura t'elle.
Se regardant dans la glace, ses yeux étaient ceux d'un mois plus tôt, ceux qu'elle aurait préféré oublier. Des cernes, de la fatigue, de la panique, du stress, de l'angoisse. Elle allait vomir. Elle allait vomir. Elle avait besoin de vomir. Elle se pencha au-dessus des toilettes dans la hâte mais au premier réflexe de déglutition. Elle s'arrêta brusquement, relevant la tête.
Elle vomirait... le repas que lui avait préparé Mirai...
Les nausées. Les nausées. Les nausées.
-Gh-... Non, pas cette... ugh... Pas cette fois... Elle prit une grande inspiration. Je serai plus fo- *eurk* plus forte que ça...
Les nausées. Les nausées. Les nausées.
-*Eeeeurk-*
Les nausées. Mirai. Les nausées. Les nausées.
-Je serai *euugh* plus forte... que vous...
Les nausées. Mirai. Les nausées. Mirai. Les nausées.
-Je ne peux pas *gueuh* manquer de respect... à son travail...
Mirai. Mirai. Mirai. La douleur.
-Ca su- *kof* Ca suffit. Cette douleur... m'énerve...
Ces rappels... provoquaient de la douleur, du stress, de la peur, de la panique. Et pourtant cette fois... cette fois ces émotions entravaient son amour de Mirai et ça... elle ne pouvait l'accepter. Cet instinct de proie apeurée... Plus jamais elle ne la laisserait prendre le dessus. Ces émotions se convertissaient en rage de vaincre. Les nausées se convertissaient en battements de coeur.
Le chat apeuré se releva, il se regarda dans le miroir... Ce reflet fatigué...
-Je t'oublierai.
Il se brisa.
-Pour moi...
Il se brisa.
-Et pour elle.
Elle essuya la sueur sur son front avant de se mouiller un peu le visage... La panthère avait terriblement sommeil. Il était temps de retourner se coucher.
- Kamui MiraiJoueur
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Sapporo - Jour
Le temps passe, alors que la pluie se fait délicate, tapant sur la vitre avec une légèreté mélodieuse. Elle continue d'être là, timide et réconfortante.
Alors que le chat se lève et rugit avant de prendre les traits d'une véritable panthère enragée, un dernier coup de tonnerre éclate.
Si la destinée existait, alors elle aurait réussi à en avoir le contrôle.
Le temps passe, alors que les larmes du ciel caressent le verre, doucement, lentement. Dehors, les ténèbres de la nuit s'évaporent pour laisser place aux rayons oranges et naissants de l'aube. Le soleil monte en prenant son temps, et le monde se réveille avec ce rythme las.
Un souffle doux et tiède glisse du bas de la porte pour flotter dans la pièce, et faire frissonner le corps d'une jeune femme. La silhouette ouvre ses yeux, laissant ces prunelles claires observer la magnifique panthère qu'est celle qu'elle aime. Un sourire se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle lève lentement la main vers sa joue, la touchant avec une tendresse ineffable. Le contact est délicat, fragile, et esquisse une intention protectrice et aimante.
Elle dort tranquillement.
Sa peau est claire et brillante, contrastant avec ses cheveux ébènes. Elle est allongées sur elle, paisible.
Mirai se demande si elle repense au traumatisme qu'elle a eu. Elle se le demande, et plisse des yeux. Elle espère que ce ne soit pas le cas, sans savoir que sa bien-aimée a su briser ses chaînes.
Elle la regarde, elle l'admire.
Elle lui touche les cheveux, laissant les mèches glisser entre ses doigts. Ils sont doux, et légers.
L'odeur qu'elle a est… Cette odeur…
Elle approche son visage de son cou, le sentant pour pousser finalement un soupir. Un soupir de sérénité.
Elle n'arrive toujours pas à croire que tout ça est réel. Que c'est vraiment elle, dans ses bras, dormant presque innocemment contre elle.
Elle est heureuse.
Elle la regarde, elle l'observe amoureusement.
Elle laisse sa main tomber vers son épaule, la caressant avec une douceur parfaitement contrôlée, comme si elle touchait un trésor fragile.
Elle descend cette même main vers la poitrine de son amante, sa respiration s'accélérant légèrement. Le remarquant elle-même, elle rit intérieurement.
Elle est tellement belle…
Cette main se baisse encore et encore pour faire les contours de sa hanche. A cet instant, la louve avale sa salive, sentant la chaleur tourbillonner dans sa poitrine. Son ventre vrombit, et lui fait mal. Mais cette douleur…
Mirai grimace légèrement, fermant un œil en laissant son autre main se poser sur son ventre, essayant de se calmer. C'est ça. Elle est juste amoureuse, tellement amoureuse qu'elle en souffre. Mais elle n'en a pas honte, elle est heureuse de souffrir de tant l'aimer.
Alors que le chat se lève et rugit avant de prendre les traits d'une véritable panthère enragée, un dernier coup de tonnerre éclate.
Si la destinée existait, alors elle aurait réussi à en avoir le contrôle.
Le temps passe, alors que les larmes du ciel caressent le verre, doucement, lentement. Dehors, les ténèbres de la nuit s'évaporent pour laisser place aux rayons oranges et naissants de l'aube. Le soleil monte en prenant son temps, et le monde se réveille avec ce rythme las.
Un souffle doux et tiède glisse du bas de la porte pour flotter dans la pièce, et faire frissonner le corps d'une jeune femme. La silhouette ouvre ses yeux, laissant ces prunelles claires observer la magnifique panthère qu'est celle qu'elle aime. Un sourire se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle lève lentement la main vers sa joue, la touchant avec une tendresse ineffable. Le contact est délicat, fragile, et esquisse une intention protectrice et aimante.
Elle dort tranquillement.
Sa peau est claire et brillante, contrastant avec ses cheveux ébènes. Elle est allongées sur elle, paisible.
Mirai se demande si elle repense au traumatisme qu'elle a eu. Elle se le demande, et plisse des yeux. Elle espère que ce ne soit pas le cas, sans savoir que sa bien-aimée a su briser ses chaînes.
Elle la regarde, elle l'admire.
Elle lui touche les cheveux, laissant les mèches glisser entre ses doigts. Ils sont doux, et légers.
L'odeur qu'elle a est… Cette odeur…
Elle approche son visage de son cou, le sentant pour pousser finalement un soupir. Un soupir de sérénité.
Elle n'arrive toujours pas à croire que tout ça est réel. Que c'est vraiment elle, dans ses bras, dormant presque innocemment contre elle.
Elle est heureuse.
Elle la regarde, elle l'observe amoureusement.
Elle laisse sa main tomber vers son épaule, la caressant avec une douceur parfaitement contrôlée, comme si elle touchait un trésor fragile.
Elle descend cette même main vers la poitrine de son amante, sa respiration s'accélérant légèrement. Le remarquant elle-même, elle rit intérieurement.
Elle est tellement belle…
Cette main se baisse encore et encore pour faire les contours de sa hanche. A cet instant, la louve avale sa salive, sentant la chaleur tourbillonner dans sa poitrine. Son ventre vrombit, et lui fait mal. Mais cette douleur…
Mirai grimace légèrement, fermant un œil en laissant son autre main se poser sur son ventre, essayant de se calmer. C'est ça. Elle est juste amoureuse, tellement amoureuse qu'elle en souffre. Mais elle n'en a pas honte, elle est heureuse de souffrir de tant l'aimer.
- +18:
- La main qui était sur sa hanche revient vers son visage, alors que celle à son propre ventre se glisse instinctivement plus bas. Le contact la fait sursauter, la poussant à gémir tout d'un coup. Lâchant sa bien-aimée pour se tenir la bouche et contenir les bruits, elle rougit, et craint que sa petite amie se réveille.
Comment se fait-il qu'elle l'excite autant ?
Pourquoi est-elle… Comment est-elle devenue si curieuse de ces choses-là, tout d'un coup ?
La regarder ainsi est déjà un cadeau qu'on lui offre.
Elle admire sa belle, ses yeux la fixant d'un regard intense.
Elle se rappelle d'hier soir, elle a quelques flashs de ce regard dominant qu'elle avait. Un regard de fauve. Un regard ardent.
Ses doigts se remuent pour stimuler son intimité, sans pour autant entrer.
Les caresses sont timides, encore un peu craintives.
Les sensations sont fortes, mais pas assez. Ce n'est pas comparable avec ce qu'elle a ressenti hier…
Y repenser la rend si curieuse, si intéressée, si fascinée.
Elle ne se mentait pas, quand elle se disait qu'elle ne voulait pas que tout ceci s'arrête…
Elle est tellement belle.
Elle est… Magnifique.
Elle approche son visage du sien, son souffle brûlant passant sur ses lèvres, alors qu'elle semble encore endormie.
Elle n'a pas envie de la déranger.
Elle veut… Essayer de le faire par elle-même.
C'est tellement… Nouveau pour elle.
Cette chaleur…
Elle la trouvait si inquiétante.
Elle lui rappelait de sombres souvenirs, mais maintenant… C'est si… Différent.
Ses yeux pris de larmes naissantes, elle laisse ses doigts partir plus loin, entrant à l'intérieur pour rendre les gémissements plus difficiles encore à retenir, malgré cette autre main qui les étouffe.
C'est d'abord lent, lent puis rapide. Rapide et puissant. A un tel point que le lit en bouge légèrement.
Mmmmmhh… Mmmmh… MMmff…!
Ses yeux ne peuvent pas quitter l'image de sa belle endormie.
Elle regarde, elle regarde, alors qu'elle continue.
Deux doigts de la main qui tenait sa bouche s'écartent pour qu'elle respire.
La chaleur est… Etouffante et étourdissante.
Haahhhh… Hahhhh…
Plus vite.
Plus fort.
Comme elle lui a fait…
Cette sauvagerie qu'elle n'oubliera pas.
Oh non, elle n'a plus peur désormais.
- Shimizu KasumiJoueur
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Age : 23
La nuit de Kasumi avait été relativement paisible, le rythme des respirations de Mirai lui permettant de dormir calmement, sans réelle crainte de se réveillée ficelée à une chaise, ses organes prêts pour le marché noir. Les odeurs de l'appartement de la louve lui avaient longuement caressé les narines pendant la nuit. Celle de son hôte bien entendu, et sa douce lavande, celle des draps, lavés avec soin, celle de l'argent étrangement posé sur la commode mais également cette... étrange senteur inconnue sur laquelle la fleuriste n'arrivait décidément pas à mettre le doigt.
Comme lors de leur escalade, elle s'était éveillée un peu plus tôt, et avait fixé Mirai assoupie. Ce jusqu'à ce que la somnolence ne revienne toquer à sa porte, ses paupières recommençaient à doucement se fermer quand... une main délicatement posée sur sa joue, une caresse tendre qui lui fit chaud au coeur. Kasumi... maintint les yeux fermés, elle voulait savoir ce que la Kamui allait toucher en voyant sa belle endormie.
La poitrine ? Voilà qui était cavalier... les hanches ? Madame était en forme il fallait croire. Mais la délicatesse avec laquelle ces touchers étaient effectués réconfortaient grandement la fleuriste qui n'aurait voulu paraître éveillée pour rien au monde... simplement pour profiter de cet amour d'inconscience.
Laissant la louve se remettre de ses émotions, elle s'extirpa du lit avant de se diriger vers la porte. Elle se retourna vers le lit, laissant un petit clin d'oeil séducteur à la louve.
-Je vais aller prendre une douche, tâche de reprendre ton souffle avant que je sorte. ~
Elle se rendit donc dans la salle de bain pour nettoyer son corps quelque peu malmené. L'eau chaude coulissant sur son corps et la vapeur cachant astucieusement ses tétons et zones les plus intimes (Nous ne sommes plus en zone +18 après tout).
Elle se laissa un peu de temps, pour digérer tout ce qui avait forgé la nuit précédente, se demandant presque si elle ne l'avait pas rêvé. Et si c'était le cas... elle venait d'embrasser une Mirai complètement innocente dans le lit et elle devrait se déclarer à nouveau ! Non pas que cela lui déplaisait, elle en eut même quelques papillons.
Oui, si elle pouvait revivre cette soirée en boucle... elle le referait sans hésiter.
Comme lors de leur escalade, elle s'était éveillée un peu plus tôt, et avait fixé Mirai assoupie. Ce jusqu'à ce que la somnolence ne revienne toquer à sa porte, ses paupières recommençaient à doucement se fermer quand... une main délicatement posée sur sa joue, une caresse tendre qui lui fit chaud au coeur. Kasumi... maintint les yeux fermés, elle voulait savoir ce que la Kamui allait toucher en voyant sa belle endormie.
La poitrine ? Voilà qui était cavalier... les hanches ? Madame était en forme il fallait croire. Mais la délicatesse avec laquelle ces touchers étaient effectués réconfortaient grandement la fleuriste qui n'aurait voulu paraître éveillée pour rien au monde... simplement pour profiter de cet amour d'inconscience.
- +18 de la husky en rut:
Cependant, à sa grande surprise... la main qui la caressait s'éloigna pour... que faisait-elle exactement ? Maintenant les yeux fermés, Kasumi commençait à avoir une vague idée via les gémissement étouffés mais c'est quand le matelas se mit à carrément bouger que ce fût certain pour elle. Et garder son calme dans de telles circonstances n'était pas simple du tout. La fleuriste n'était pas quelqu'un du réveil sur ce terrain-là, ou du moins pas immédiatement.
Que devait-elle faire ?
Que pouvait-elle faire ?
Intérieurement, un petit bout de panique émergeait, elle avait très envie d'ouvrir les yeux pour admirer la vue mais... Non... Un flash, elle savait quoi faire. Elle attendit le moment fatidique, longuement... Les gémissements et le tremblements s'intensifiaient et quand elle sentit que Mirai atteignait son climax, la fleuriste ouvrit les yeux, regard et sourire provocateurs sur le visage, fixant les prunelles de sa bien-aimée.
-Eh bien, te voilà en forme... ~
Aucune réponse possible, elle embrassa fougueusement et langoureusement la louve, ne lui laissant que le temps de jouir et de se remettre de sa surprise.
Laissant la louve se remettre de ses émotions, elle s'extirpa du lit avant de se diriger vers la porte. Elle se retourna vers le lit, laissant un petit clin d'oeil séducteur à la louve.
-Je vais aller prendre une douche, tâche de reprendre ton souffle avant que je sorte. ~
Elle se rendit donc dans la salle de bain pour nettoyer son corps quelque peu malmené. L'eau chaude coulissant sur son corps et la vapeur cachant astucieusement ses tétons et zones les plus intimes (Nous ne sommes plus en zone +18 après tout).
Elle se laissa un peu de temps, pour digérer tout ce qui avait forgé la nuit précédente, se demandant presque si elle ne l'avait pas rêvé. Et si c'était le cas... elle venait d'embrasser une Mirai complètement innocente dans le lit et elle devrait se déclarer à nouveau ! Non pas que cela lui déplaisait, elle en eut même quelques papillons.
Oui, si elle pouvait revivre cette soirée en boucle... elle le referait sans hésiter.
- Kamui MiraiJoueur
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Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
- +18:
- Elle l'aime.
Elle l'aime de tout son cœur. Elle ne peut pas s'arrêter de penser à elle. À son nom, à son corps. Tout chez elle est magnifique. Tout chez elle est... Divin.
Ses yeux se perdent, alors que l'excitation monte de plus en plus, comme si la limite n'existait pas. Ses pupilles se dilatent au maximum, tandis qu'elle se sent déjà lâcher. Son corps n'est pas habitué, et les sensations restent toujours aussi fortes. Pourtant, ce même corps est addict, drogué au corps de la panthère.
L'imaginer la caresser, la toucher, l'embrasser, y aller vite et violemment... C'est insupportable. L'excitation est trop haute, trop forte, elle va exploser. Elle va exploser, elle va lâcher !
Mais alors que la fin arrive précipitamment, les lèvres de sa bien-aimée, qu'elle observait amoureusement, laissent un sourire s'esquisser, avant qu'elles ne se plaquent contre les siennes.
Ses yeux s'écarquillent à la fois d'extase et de surprise. Le choc accentue l'intensité de l'orgasme, de ces sentiments qui brûlent en elle...! Sa tête tourne, elle se sent étourdie. La chaleur sort en vapeur de sa bouche, et sa peau est... Ardente. Déjà en sueurs.
MmmmMMMFFF !!...
Elle n'a même pas pu essayer de prononcer son nom. Elle a été trop rapide pour elle, tel un prédateur ayant prévu de se jeter sur sa proie à un moment donné. Et c'est exactement ce qu'elle a fait, ce que Mirai... A compris... Après l'avoir subi.
Elle l'a donc vue se... Masturber devant elle...
Pourquoi n'en est-elle pas dérangée ? Pourquoi aime-t-elle se dire qu'elle l'a vue ?
Oh qu'est-ce qu'elle l'aime. Elle l'aime tellement.
Elle veut se faire attaquer comme une proie.
Encore et encore.
Elle veut sentir ses... Crocs... Encore une fois...
Sa chérie apprécie rire d'elle. Le félin se lève, tandis que sa louve respire bruyamment en se tenant le cœur. Elle se lève, et sort du lit, avant de faire un clin d'œil qui a le don de faire vibrer sa belle aux cheveux d'argent.
Oh non, elle ne peut pas la laisser partir à la douche comme ça...
Affamée, la bête aux yeux bleus essaie de retrouver son calme, son corps encore tremblant. Tout est si nouveau, mais elle sait déjà que tout lui plait. Mirai ne peut pas se passer de Kasumi, c'est fini. Elle veut et voudra toujours d'elle, elle en est sûre. Elle en est certaine.
Elle se touche la marque de la morsure d'hier soir.
Kasumi l'a mordue.
Et elle... N'en est pas dérangée.
Elle est heureuse de se dire... Qu'elle veut que cette marque dure le plus longtemps possible.
Elle veut être sa propriété. Elle veut être son objet, son territoire, son trésor...
Elle veut lui appartenir. Elle veut se sentir sienne. C'est ce qu'elle veut.
Elle veut se sentir... Dominée.
Elle respire, elle tente de reprendre son souffle vite. La jeune femme se redresse, lentement, difficilement. Parfois, elle frôle de retomber, et de prendre quelques heures pour se reposer... Mais non, elle est motivée, déterminée à la suivre.
La Kamui se relève, en utilisant toute sa force mentale pour se maintenir debout, et quand cela est fait, elle se tient sur le mur pour ne pas tomber. Elle s'y tient, avançant en regardant le sol et en respirant vite et fort.
Kasumi... Kasumi... Kasumi... Elle m'a...
Elle avance, elle avance, elle ne se sent pas gênée de marcher nue pour aller jusqu'à la douche. Elle en a bien besoin de la douche, en plus. Une bonne douche à l'eau chaude, histoire de la réveiller un peu !
Elle avance, elle avance, avant d'ouvrir la porte de la salle de bain. Elle peut voir une silhouette à travers la vitre. C'est Kasumi, et elle est... Toujours aussi magnifique.
Elle est... Fabuleuse...
L'eau glisse sur son corps, son corps clair, qui a l'air si fragile.
La vapeur cache une partie de sa silhouette parfaite, mais suffisamment pour que Mirai puisse profiter de la vue.
Avalant sa salive en étant surprise, étonnée, choquée, subjugée par autant de beauté... Elle s'avance, elle s'avance, gagnée d'une pulsion soudaine. Elle ne parle pas, elle est silencieuse. Kasumi ne semble pas avoir remarqué sa présence, malgré sa grande capacité de perception. Pour le coup, elle peut s'estimer chanceuse sur ce cas-là...
Elle en veut plus.
Elle détache ses tresses, posant ses élastiques non loin, agitant ses longs cheveux blanc comme la neige, très rappelant de son pays dans la teinte.
Elle ouvre, elle entre. Elle ne se gêne pas, car elle est bien trop excitée pour. Elle est noyée par l'admiration. Elle est fanatique.
La jeune femme s'approche donc, et serre son corps contre le sien. Elle plisse des yeux.
Kasumi...
Commence-t-elle, d'une voix très seductrice et sensuelle, grave, susurrée. Elle sourit légèrement.
J'ai repris mon souffle avant que tu sortes on dirait..., dit-elle, très fière d'elle.
L'eau chaude tombe et glisse sur le corps des deux amantes...
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
Kasumi continua de prendre naturellement sa douche, yeux fermés, repassant des scènes de la soirée précédente en boucle comme une vieille VHS ne réalisant toujours pas réellement ce qui s'était déroulé et tâchant surtout de graver tout cela dans son esprit à tout jamais. Le regard de Mirai, ses lèvres, son corps, ses... pupilles qui lui faisaient perdre la notion du temps. En repensant à ce bleu, elle avait l'impression de flotter sur la mer et d'observer le ciel.
Pourquoi donc n'avait-elle pas entendu Mirai entrer ? Eh bien précisément pour cette raison : Elle était trop concentrée à penser... à Mirai.
Ainsi, la musique des Dents de la Mer se jouant, un léger "Kasumi" vint la faire sursauter, ce d'autant plus après un contact soudain dans le dos de la fleuriste. La surprise fût telle que dans un "Woooowooow", la jeune femme glissa, entraînant avec elle son amante. Par on ne sait quel prodige, la panthère se retrouva assise à cheval sur la louve, face à elle. Son expression était... quelque peu teintée de la surprise précédente mais elle reprit rapidement son calme.
Elle posa ses mains sur les épaules de la Kamui, la fixant avec son regard provocateur et son sourire séducteur.
-Oh vous ici... ~ Elle caressa la trace de morsure qu'elle avait laissé la nuit passée. Il me semble que nous n'avons pas été présentées... ~
Elle embrassa sa belle avant de la serrer tendrement contre elle.
-Fais attention, on ne peut pas profiter d'être en couple si tu nous fais nous casser la nuque dès le premier matin. Elle se recula avant d'admirer le buste de sa chère et tendre. Tu sais, même en dehors d'hier soir... Ton corps est vraiment magnifique. Ta peau est douce, tes formes sont parfaitement ciselées et tes seins me font fondre... Et ton tatouage, je ne sais pas où tu l'as eu ni pourquoi mais je te le répète, il est sublime. Elle monta à nouveau les yeux. Et puis il y a ton visage, très doux et tes pupilles dans lesquelles je pourrais me noyer.
Elle gardait son air provocateur tout le long de ce détail mais ces compliments étaient les plus sincères du monde, elle admirait Mirai comme une oeuvre d'art. Elle l'embrassa à nouveau.
-Tu es une beauté, tu le savais ? ~
Pourquoi donc n'avait-elle pas entendu Mirai entrer ? Eh bien précisément pour cette raison : Elle était trop concentrée à penser... à Mirai.
Ainsi, la musique des Dents de la Mer se jouant, un léger "Kasumi" vint la faire sursauter, ce d'autant plus après un contact soudain dans le dos de la fleuriste. La surprise fût telle que dans un "Woooowooow", la jeune femme glissa, entraînant avec elle son amante. Par on ne sait quel prodige, la panthère se retrouva assise à cheval sur la louve, face à elle. Son expression était... quelque peu teintée de la surprise précédente mais elle reprit rapidement son calme.
Elle posa ses mains sur les épaules de la Kamui, la fixant avec son regard provocateur et son sourire séducteur.
-Oh vous ici... ~ Elle caressa la trace de morsure qu'elle avait laissé la nuit passée. Il me semble que nous n'avons pas été présentées... ~
Elle embrassa sa belle avant de la serrer tendrement contre elle.
-Fais attention, on ne peut pas profiter d'être en couple si tu nous fais nous casser la nuque dès le premier matin. Elle se recula avant d'admirer le buste de sa chère et tendre. Tu sais, même en dehors d'hier soir... Ton corps est vraiment magnifique. Ta peau est douce, tes formes sont parfaitement ciselées et tes seins me font fondre... Et ton tatouage, je ne sais pas où tu l'as eu ni pourquoi mais je te le répète, il est sublime. Elle monta à nouveau les yeux. Et puis il y a ton visage, très doux et tes pupilles dans lesquelles je pourrais me noyer.
Elle gardait son air provocateur tout le long de ce détail mais ces compliments étaient les plus sincères du monde, elle admirait Mirai comme une oeuvre d'art. Elle l'embrassa à nouveau.
-Tu es une beauté, tu le savais ? ~
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
L'eau chaude dégouline sur leurs peaux claires et jeunes.
Mirai s'est laissée dévorer par une envie soudaine. Elle s'est sentie comme attirée par cet autre corps qu'elle admire et aime tant. Ce corps si magnifique, ce corps de reine. Elle pourrait le fixer pendant des heures, comme un peintre avec sa muse. Elle pourrait... L'observer pour l'éternité. C'est une reine, un ange, une déesse... Tous ces termes ne semblent pas suffire pour elle. Pour la désigner, pour décrire sa prestance, sa beauté.
Alors, quand elle entre dans la cabine, et qu'elle sent l'eau passer dans ses cheveux, elle s'approche de sa belle, qui ne semble pas l'avoir encore remarquée.
Elle s'approche, et, complètement ensorcelée, elle l'enlace. Elle la serre contre elle, mais ce tendre geste ne dure pas. En effet, sa bien-aimée se retourne, et, par maladresse, tombe sur elle, complètement prise par surprise. Également étonnée par la situation, Mirai tombe en arrière, tandis que Kasumi se retrouve assise sur elle, comme posée sur une monture, mais face à face. Les yeux grand ouverts, la louve lève les yeux vers sa panthère, qui pose ses mains sur ses épaules, avant d'endosser à nouveau son sourire enjôleur.
Après une petite touche d'humour, elle pose ses lèvres sur les siennes. Encore un peu sur le choc, Mirai cligne plusieurs fois des yeux, tandis que la Shimizu colle leurs corps. Attendez... Elle vient vraiment d'oublier ? Oh, non, pas possible... Mirai le sait, le simple fait de douter est complètement idiot !
La Kamui plisse des yeux, avant d'elle-même légèrement sourire. Elle est amusée...
Eh bien, je pensais pas qu'embrasser était une façon de se présenter...~, elle marque une pause pour l'embrasser en retour. Tu réagirais vraiment comme ça avec une inconnue ?~
Il n'y a pas besoin de réponse... Bien sûr qu'elle sait qu'elle blague ! Même si... Elle a eu des doutes. L'espace d'une milliseconde. Mais bon. Ça n'est jamais arrivé. Et puis, heureusement que c'était si court comme réflexion que son visage n'a même pas eu le temps d'afficher celle-ci.
Cependant... Après une petite remarque sur la nuque cassée en référence à la belle chute, Kasumi... Commence à... La flatter. Elle commence à la flatter, à exprimer ce qu'elle ressent vis à vis de son corps, du corps qu'elle observe avec toujours... Ce sourire...
Durant son monologue, Mirai la fixe, alors que ses yeux brillent. C'est impressionnant à quel point ses yeux bleus scintillent quand elle la regarde. Être amoureux... Rend plus beau, c'est ce qu'on dit. C'est sûrement vrai pour la femme aux cheveux d'argent...
Elle la fixe, elle l'écoute, son cœur battant. Elle l'écoute, alors que l'eau continue de couler, se jetant sur elles, par petits coups délicats.
Kasumi l'embrasse à nouveau.
Ses lèvres sont brûlantes, douces, corruptrices.
Elle ne peut pas s'en passer.
Kasumi..., chuchote-t-elle alors, avant de lever sa main vers son visage, caressant sa joue... Je suis tellement amoureuse de toi...
Avoue-t-elle. Elle a besoin de le dire, de le dire et de le redire, même si c'est évident. Elle veut qu'elle le sache. Elle ne veut pas qu'elle l'oublie. Pour toujours...
Elle se redresse, avant de l'embrasser à nouveau. Ses lèvres... Ses lèvres...
Je suis tellement... Tellement heureuse de te plaire... Je me demande, est-ce que je te plaisais déjà comme ça avant que... Que tu aies des sentiments pour moi ?
Elle continue de lui caresser la joue, avec une tendresse incroyable. La douceur de ces mouvements est indescriptible.
Quand as-tu eu des sentiments pour moi ?... Je me le demande... Je suis tellement curieuse... Je me demande ce qui a fait en sorte que tu... En aies pour moi. Je me demande ce qui t'as plu chez moi. Je me demande... En dehors de ce corps... Ce qui te plait... Chez moi ?
Elle l'embrasse, encore. Elle l'embrasse avec tant de passion, tant d'amour...
Kasumi... Je t'aime tellement... Ce tatouage... Je l'ai fait faire pour une raison... Mais...
Elle continue de la regarder dans les yeux.
Elle ne détourne pas le regard. Pas cette fois. Elle ne détournera pas le regard... Parce qu'elle n'a pas peur.
Elle est sincère.
Elle l'aime.
Mais... Hier soir, tu sais... Quand je t'ai vu le regarder, l'aimer... C'était incroyable.
Elle l'embrasse, encore.
J'y ai pensé toute la nuit...
Elle entoure son cou de ses bras, comme une princesse avec son prince.
Je... Je n'ai pas honte de le dire... Je n'ai pas peur de le dire !
Elle avale nerveusement sa salive... Avant de fermer les yeux, pour frotter sa joue contre la sienne.
Il n'est plus... Pour cette raison. Il est... Pour toi. Je veux que tu le regardes... En pensant que je l'ai fait faire pour toi. Je sais que tu l'adores... Et quand tu l'as caressé, j'ai senti comme... Comme un changement.
Encore un baiser.
Tu es... Tellement incroyable. Tu es si belle... Ton corps... Tes cheveux, ton visage, tes seins, tes jambes... Il est parfait.
Encore.
Je suis tombée amoureuse de toi... Si vite. Mais j'ai toujours comprimé mes sentiments... Par peur. J'ai... Vraiment eu du mal... Parce que... Parce que... Je n'ai jamais voulu être amoureuse.
Elle la serre contre elle.
L'eau continue de couler.
Je suis tombée amoureuse de toi... Pour ta sincérité. Pour la passion que tu dégages pour tes fleurs... Pour ce côté mignon quand tu avais le vertige... Pour tes sourires- oh tes sourires... Même celui qui m'embarasse toujours..., elle marque une pause. Pour ton calme, pour... Pour tout. Oh mon dieu... Je t'aime. Je t'aime tellement...
Elle tourne, se mettant finalement au dessus, avant de pencher la tête vers sa belle, ses cheveux longs tombant légèrement en avant, sur le côté.
Tu es la femme de ma vie. Je le sais. Je sais que je pourrai vivre avec toi pour l'éternité. Je le sais, je le sens. Je... Je veux que tu restes avec moi. Je veux te protéger et que... Que tu me protèges aussi... Je t'admire... Beaucoup. J'ai toujours envie de te rendre fière... J'aimerais être aussi calme et professionnelle que toi...
Elle approche son visage, frottant son nez contre le sien.
Je sais que c'est avec toi que je veux être. Aussi longtemps que je puisse vivre. Mon instinct me le dit. Et jusqu'ici, il ne m'a pas menti... Je suis certaine que c'est avec toi que je veux être. Et personne d'autre.
Elle lui prend la main, pour la poser contre son sein. Elle veut qu'elle sente son cœur battre pour elle...
Tu as fait de moi la plus heureuse au monde... Je sais que pourrai toujours me relever avec toi. Juste en... En t'aimant... J'adore ce sentiment. Je suis si heureuse de t'aimer.
Elle l'embrasse.
Encore une fois...
Dis-moi... Dis-moi que c'est avec moi que tu veux vivre... Même si tout ça peut être si vite dit... Je suis sincère. Ce peu de temps... Cette soirée, ça m'a marquée. Tu as illuminé ma vie.
Mirai s'est laissée dévorer par une envie soudaine. Elle s'est sentie comme attirée par cet autre corps qu'elle admire et aime tant. Ce corps si magnifique, ce corps de reine. Elle pourrait le fixer pendant des heures, comme un peintre avec sa muse. Elle pourrait... L'observer pour l'éternité. C'est une reine, un ange, une déesse... Tous ces termes ne semblent pas suffire pour elle. Pour la désigner, pour décrire sa prestance, sa beauté.
Alors, quand elle entre dans la cabine, et qu'elle sent l'eau passer dans ses cheveux, elle s'approche de sa belle, qui ne semble pas l'avoir encore remarquée.
Elle s'approche, et, complètement ensorcelée, elle l'enlace. Elle la serre contre elle, mais ce tendre geste ne dure pas. En effet, sa bien-aimée se retourne, et, par maladresse, tombe sur elle, complètement prise par surprise. Également étonnée par la situation, Mirai tombe en arrière, tandis que Kasumi se retrouve assise sur elle, comme posée sur une monture, mais face à face. Les yeux grand ouverts, la louve lève les yeux vers sa panthère, qui pose ses mains sur ses épaules, avant d'endosser à nouveau son sourire enjôleur.
Après une petite touche d'humour, elle pose ses lèvres sur les siennes. Encore un peu sur le choc, Mirai cligne plusieurs fois des yeux, tandis que la Shimizu colle leurs corps. Attendez... Elle vient vraiment d'oublier ? Oh, non, pas possible... Mirai le sait, le simple fait de douter est complètement idiot !
La Kamui plisse des yeux, avant d'elle-même légèrement sourire. Elle est amusée...
Eh bien, je pensais pas qu'embrasser était une façon de se présenter...~, elle marque une pause pour l'embrasser en retour. Tu réagirais vraiment comme ça avec une inconnue ?~
Il n'y a pas besoin de réponse... Bien sûr qu'elle sait qu'elle blague ! Même si... Elle a eu des doutes. L'espace d'une milliseconde. Mais bon. Ça n'est jamais arrivé. Et puis, heureusement que c'était si court comme réflexion que son visage n'a même pas eu le temps d'afficher celle-ci.
Cependant... Après une petite remarque sur la nuque cassée en référence à la belle chute, Kasumi... Commence à... La flatter. Elle commence à la flatter, à exprimer ce qu'elle ressent vis à vis de son corps, du corps qu'elle observe avec toujours... Ce sourire...
Durant son monologue, Mirai la fixe, alors que ses yeux brillent. C'est impressionnant à quel point ses yeux bleus scintillent quand elle la regarde. Être amoureux... Rend plus beau, c'est ce qu'on dit. C'est sûrement vrai pour la femme aux cheveux d'argent...
Elle la fixe, elle l'écoute, son cœur battant. Elle l'écoute, alors que l'eau continue de couler, se jetant sur elles, par petits coups délicats.
Kasumi l'embrasse à nouveau.
Ses lèvres sont brûlantes, douces, corruptrices.
Elle ne peut pas s'en passer.
Kasumi..., chuchote-t-elle alors, avant de lever sa main vers son visage, caressant sa joue... Je suis tellement amoureuse de toi...
Avoue-t-elle. Elle a besoin de le dire, de le dire et de le redire, même si c'est évident. Elle veut qu'elle le sache. Elle ne veut pas qu'elle l'oublie. Pour toujours...
Elle se redresse, avant de l'embrasser à nouveau. Ses lèvres... Ses lèvres...
Je suis tellement... Tellement heureuse de te plaire... Je me demande, est-ce que je te plaisais déjà comme ça avant que... Que tu aies des sentiments pour moi ?
Elle continue de lui caresser la joue, avec une tendresse incroyable. La douceur de ces mouvements est indescriptible.
Quand as-tu eu des sentiments pour moi ?... Je me le demande... Je suis tellement curieuse... Je me demande ce qui a fait en sorte que tu... En aies pour moi. Je me demande ce qui t'as plu chez moi. Je me demande... En dehors de ce corps... Ce qui te plait... Chez moi ?
Elle l'embrasse, encore. Elle l'embrasse avec tant de passion, tant d'amour...
Kasumi... Je t'aime tellement... Ce tatouage... Je l'ai fait faire pour une raison... Mais...
Elle continue de la regarder dans les yeux.
Elle ne détourne pas le regard. Pas cette fois. Elle ne détournera pas le regard... Parce qu'elle n'a pas peur.
Elle est sincère.
Elle l'aime.
Mais... Hier soir, tu sais... Quand je t'ai vu le regarder, l'aimer... C'était incroyable.
Elle l'embrasse, encore.
J'y ai pensé toute la nuit...
Elle entoure son cou de ses bras, comme une princesse avec son prince.
Je... Je n'ai pas honte de le dire... Je n'ai pas peur de le dire !
Elle avale nerveusement sa salive... Avant de fermer les yeux, pour frotter sa joue contre la sienne.
Il n'est plus... Pour cette raison. Il est... Pour toi. Je veux que tu le regardes... En pensant que je l'ai fait faire pour toi. Je sais que tu l'adores... Et quand tu l'as caressé, j'ai senti comme... Comme un changement.
Encore un baiser.
Tu es... Tellement incroyable. Tu es si belle... Ton corps... Tes cheveux, ton visage, tes seins, tes jambes... Il est parfait.
Encore.
Je suis tombée amoureuse de toi... Si vite. Mais j'ai toujours comprimé mes sentiments... Par peur. J'ai... Vraiment eu du mal... Parce que... Parce que... Je n'ai jamais voulu être amoureuse.
Elle la serre contre elle.
L'eau continue de couler.
Je suis tombée amoureuse de toi... Pour ta sincérité. Pour la passion que tu dégages pour tes fleurs... Pour ce côté mignon quand tu avais le vertige... Pour tes sourires- oh tes sourires... Même celui qui m'embarasse toujours..., elle marque une pause. Pour ton calme, pour... Pour tout. Oh mon dieu... Je t'aime. Je t'aime tellement...
Elle tourne, se mettant finalement au dessus, avant de pencher la tête vers sa belle, ses cheveux longs tombant légèrement en avant, sur le côté.
Tu es la femme de ma vie. Je le sais. Je sais que je pourrai vivre avec toi pour l'éternité. Je le sais, je le sens. Je... Je veux que tu restes avec moi. Je veux te protéger et que... Que tu me protèges aussi... Je t'admire... Beaucoup. J'ai toujours envie de te rendre fière... J'aimerais être aussi calme et professionnelle que toi...
Elle approche son visage, frottant son nez contre le sien.
Je sais que c'est avec toi que je veux être. Aussi longtemps que je puisse vivre. Mon instinct me le dit. Et jusqu'ici, il ne m'a pas menti... Je suis certaine que c'est avec toi que je veux être. Et personne d'autre.
Elle lui prend la main, pour la poser contre son sein. Elle veut qu'elle sente son cœur battre pour elle...
Tu as fait de moi la plus heureuse au monde... Je sais que pourrai toujours me relever avec toi. Juste en... En t'aimant... J'adore ce sentiment. Je suis si heureuse de t'aimer.
Elle l'embrasse.
Encore une fois...
Dis-moi... Dis-moi que c'est avec moi que tu veux vivre... Même si tout ça peut être si vite dit... Je suis sincère. Ce peu de temps... Cette soirée, ça m'a marquée. Tu as illuminé ma vie.
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
-Oh mademoiselle, arrêtez de faire comme si nous nous connaissions. ~
Elle embrassa cette inconnue à nouveau. Aaaaah quelle belle inconnue avec qui elle pouvait être le plus intime possible, elle aimait cette inconnue comme personne et le nombre de baisers qu'elle déposait sur ses lèvres augmentait à chaque secondes. Oh qu'elle ne se comporterait pas ainsi avec n'importe quelle inconnue ! Peu d'inconnus mériteraient un tel traitement de faveur mais qu'est-ce que Kasumi pouvait aimer ne pas la connaître et la découvrir encore.
-Et si je vous offrais un verre ? Peut-être faire plus ample connaissance dans un café ? ~
Ces deux inconnues continuèrent leur envoûtement mutuel, se caressant, s'embrassant, se complimentant, se disant à quel point elles s'aimaient en tant que nouvelles connaissances tout à fait fortuites.
-Arrêtez de dire que vous m'aimez, vous allez finir par me faire ressentir la même chose et après tout, je ne vous connais que depuis un mois... ~
Elle l'embrassa à nouveau, gardant ses yeux à moitié ouverts pour pouvoir la regarder d'un oeil ardent. Lui plaisait-elle déjà avant qu'elle ait des sentiments ? Kasumi ne se souvenait plus, c'était comme si elle l'avait toujours dévorée du regard.
-J'ai ou-bli-é. ~ répondit-elle en déposant son index sur les lèvres de la louve. Mais je peux t'affirmer que te regarder, toi et tes courbes est devenu un bien beau passe-temps ces dernières semaines.
Quand ? Comment ? Pourquoi ? La fleuriste dut reprendre un peu de sérieux avant de réfléchir un instant. Elle leva les yeux aux ciels le temps que la réponse ne lui vienne mais certains éléments lui échappaient, même à elle. Le "Quand ?" surtout. Elle voyait un laps de temps durant lequel ça s'était déroulé mais pas d'instant précis, ni ce qui le lui avait fait réaliser. Quand au "Pourquoi ?", elle devrait le développer plus tard. Pour l'instant elle essayait réellement de se rappeler d'un instant, un moment clé mais rien ne lui venait.
-Hm... Je ne saurais pas dire exactement quand... Je dirais entre le moment où tu es venue à la boutique en début de mois et... notre quête d'escalade ? C'est très flou, je sais que tu me plaisais déjà avant que l'on commence cette épreuve... et que j'en ai bien profité.
Les souvenirs se mélangeaient dans son crâne, quelques uns lui échappaient réellement et elle n'arrivait simplement pas à mettre la main dessus... elle en avait mal au crâne. Ce genre d'oubli l'agaçait, elle SAVAIT que c'était là, quelque part mais impossible de remettre la main dessus.
-Peut-être quand... tu sais... le... Non... Attends... Une seconde... C'était une semaine après et puis... On avait... Non non c'était encore avant... Ses yeux étaient fermement clos alors qu'elle faisait de son mieux pour se rappeler mais rien à faire... ... J'ai oublié... Je pense que... ça me reviendra mais il va falloir que je fasse le tri là-dedans.
La panthère se sentait réellement mal, le regard bas, elle avait presque honte d'avoir oublié quelque chose d'aussi important, surtout pour Mirai. Disons que c'était un instant très personnel dont elle-même ne s'était pas rendue compte. S'en souvenir était difficile. Elle tenta de masquer cette frustration pour redevenir un peu plus difficilement romantique.
-... Mais au moins je sais pourquoi je t'aime. C'est déjà ça. Elle soupira. ... Il a beaucoup de choses, je ne sais pas vraiment par où commencer. J'aime... ton optimisme. Même quand tout va mal, quand je suis au plus bas, tu arrives à me faire sourire. Enfin... A l'intérieur en tout cas. J'ai l'impression de ne rien pouvoir te cacher, c'est comme si tu me connaissais depuis très longtemps et quand je te parle, c'est comme si tu pouvais tout savoir de moi. On m'a souvent reproché d'être fermée, froide. Et je m'en fiche, je suis heureuse comme ça. Avec toi, je n'ai juste plus l'impression que c'est un défaut. Et ça me fait me sentir bien...
Elle serra sa belle contre elle... Son excitation sexuelle était déjà partie, elle avait juste envie de rester ainsi... à tout jamais.
Kasumi écouta attentivement ce que Mirai lui disait, après un énième baiser, encore une fois trop court. Un long monologue dont elle but chaque instant, chaque parole. Au bout d'un moment, Mirai échangea les places, s'installant au-dessus de la fleuriste. Cette dernière put voir sa bien-aimée d'en dessous, dans l'ombre, ses yeux luisant dans le contrejour... C'était magnifique.
Leurs nez se collèrent alors que ce monologue semblait se dédoubler...
-Je sais que c'est avec toi que je veux être. Aussi longtemps que je puisse vivre. Mon instinct me le dit. Et jusqu'ici, il ne m'a pas menti... Je suis certaine que c'est avec toi que je veux être. Et personne d'autre.
Les yeux de la Shimizu devinrent livides, de la même couleur que lorsqu'elle avait manqué de s'évanouir mais pourtant, elle était pleinement consciente cette fois-ci. Sa main fût posée sur le sein de Mirai et elle put sentir chaque battement à travers la poitrine. Elle se mit à respirer plus fort alors que sa louve prononça sa demande finale.
-La route qu'on va faire ensemble sera longue... Tu as grand intérêt à ce qu'elle en vaille la peine.
Puis elle l'embrassa, la serrant contre elle.
-L'eau... Il ne faut pas... gaspiller l'eau...
Mais elle continua tout de même de l'embrasser.
Elle embrassa cette inconnue à nouveau. Aaaaah quelle belle inconnue avec qui elle pouvait être le plus intime possible, elle aimait cette inconnue comme personne et le nombre de baisers qu'elle déposait sur ses lèvres augmentait à chaque secondes. Oh qu'elle ne se comporterait pas ainsi avec n'importe quelle inconnue ! Peu d'inconnus mériteraient un tel traitement de faveur mais qu'est-ce que Kasumi pouvait aimer ne pas la connaître et la découvrir encore.
-Et si je vous offrais un verre ? Peut-être faire plus ample connaissance dans un café ? ~
Ces deux inconnues continuèrent leur envoûtement mutuel, se caressant, s'embrassant, se complimentant, se disant à quel point elles s'aimaient en tant que nouvelles connaissances tout à fait fortuites.
-Arrêtez de dire que vous m'aimez, vous allez finir par me faire ressentir la même chose et après tout, je ne vous connais que depuis un mois... ~
Elle l'embrassa à nouveau, gardant ses yeux à moitié ouverts pour pouvoir la regarder d'un oeil ardent. Lui plaisait-elle déjà avant qu'elle ait des sentiments ? Kasumi ne se souvenait plus, c'était comme si elle l'avait toujours dévorée du regard.
-J'ai ou-bli-é. ~ répondit-elle en déposant son index sur les lèvres de la louve. Mais je peux t'affirmer que te regarder, toi et tes courbes est devenu un bien beau passe-temps ces dernières semaines.
Quand ? Comment ? Pourquoi ? La fleuriste dut reprendre un peu de sérieux avant de réfléchir un instant. Elle leva les yeux aux ciels le temps que la réponse ne lui vienne mais certains éléments lui échappaient, même à elle. Le "Quand ?" surtout. Elle voyait un laps de temps durant lequel ça s'était déroulé mais pas d'instant précis, ni ce qui le lui avait fait réaliser. Quand au "Pourquoi ?", elle devrait le développer plus tard. Pour l'instant elle essayait réellement de se rappeler d'un instant, un moment clé mais rien ne lui venait.
-Hm... Je ne saurais pas dire exactement quand... Je dirais entre le moment où tu es venue à la boutique en début de mois et... notre quête d'escalade ? C'est très flou, je sais que tu me plaisais déjà avant que l'on commence cette épreuve... et que j'en ai bien profité.
Les souvenirs se mélangeaient dans son crâne, quelques uns lui échappaient réellement et elle n'arrivait simplement pas à mettre la main dessus... elle en avait mal au crâne. Ce genre d'oubli l'agaçait, elle SAVAIT que c'était là, quelque part mais impossible de remettre la main dessus.
-Peut-être quand... tu sais... le... Non... Attends... Une seconde... C'était une semaine après et puis... On avait... Non non c'était encore avant... Ses yeux étaient fermement clos alors qu'elle faisait de son mieux pour se rappeler mais rien à faire... ... J'ai oublié... Je pense que... ça me reviendra mais il va falloir que je fasse le tri là-dedans.
La panthère se sentait réellement mal, le regard bas, elle avait presque honte d'avoir oublié quelque chose d'aussi important, surtout pour Mirai. Disons que c'était un instant très personnel dont elle-même ne s'était pas rendue compte. S'en souvenir était difficile. Elle tenta de masquer cette frustration pour redevenir un peu plus difficilement romantique.
-... Mais au moins je sais pourquoi je t'aime. C'est déjà ça. Elle soupira. ... Il a beaucoup de choses, je ne sais pas vraiment par où commencer. J'aime... ton optimisme. Même quand tout va mal, quand je suis au plus bas, tu arrives à me faire sourire. Enfin... A l'intérieur en tout cas. J'ai l'impression de ne rien pouvoir te cacher, c'est comme si tu me connaissais depuis très longtemps et quand je te parle, c'est comme si tu pouvais tout savoir de moi. On m'a souvent reproché d'être fermée, froide. Et je m'en fiche, je suis heureuse comme ça. Avec toi, je n'ai juste plus l'impression que c'est un défaut. Et ça me fait me sentir bien...
Elle serra sa belle contre elle... Son excitation sexuelle était déjà partie, elle avait juste envie de rester ainsi... à tout jamais.
Kasumi écouta attentivement ce que Mirai lui disait, après un énième baiser, encore une fois trop court. Un long monologue dont elle but chaque instant, chaque parole. Au bout d'un moment, Mirai échangea les places, s'installant au-dessus de la fleuriste. Cette dernière put voir sa bien-aimée d'en dessous, dans l'ombre, ses yeux luisant dans le contrejour... C'était magnifique.
Leurs nez se collèrent alors que ce monologue semblait se dédoubler...
-Je sais que c'est avec toi que je veux être. Aussi longtemps que je puisse vivre. Mon instinct me le dit. Et jusqu'ici, il ne m'a pas menti... Je suis certaine que c'est avec toi que je veux être. Et personne d'autre.
Les yeux de la Shimizu devinrent livides, de la même couleur que lorsqu'elle avait manqué de s'évanouir mais pourtant, elle était pleinement consciente cette fois-ci. Sa main fût posée sur le sein de Mirai et elle put sentir chaque battement à travers la poitrine. Elle se mit à respirer plus fort alors que sa louve prononça sa demande finale.
-La route qu'on va faire ensemble sera longue... Tu as grand intérêt à ce qu'elle en vaille la peine.
Puis elle l'embrassa, la serrant contre elle.
-L'eau... Il ne faut pas... gaspiller l'eau...
Mais elle continua tout de même de l'embrasser.
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
Évidemment la jeune femme aux cheveux ébènes, alors qu'elle est encore au dessus d'elle, n'hésite mas à continuer dans la petite blague, s'amusant en taquinant celle aux cheveux d'argent, qui rit aussi en l'écoutant. Elle note même la petite "remarque" sur le "mois", rappelant la petite promesse entre les deux, une petite remarque qu'elle prend bien au ton de l'humour. Mais elle ne s'arrête pas là. En effet, elle ose profiter de ses problèmes de mémoire pour laisser penser qu'elle aurait véritablement oublié si Mirai lui plaisait avant même qu'elle ait ressenti des sentiments pour elle ou non.
Tu es vraiiiiiiment une idioooote, tu saiiiis ?~
Rit-elle de bon cœur, rougissant légèrement face à la flatterie vis à vis de ses courbes. L'imaginer la regarder en fantasmant sur elle… L'imaginer la désirer sans le savoir pendant un moment… C'est quelque chose de tout particulier, quelque chose qui lui donne des frissons de plaisir. Elle fantasme à l'idée qu'elle fantasmerait, c'est un sentiment bien marginal, un sentiment qui la rend heureuse et fière, encore plus qu'elle l'était déjà. Elle aime y penser. Elle aime en rêvasser.
Cependant, le sérieux revient très vite quand Kasumi essaie… De se souvenir de quand elle a eu des sentiments pour elle. Elle ne savait pas celle-ci capable d'oublier quelque chose d'aussi important… N'oubliait-elle pas uniquement les petites choses ?… Le stress monte, l'inquiétude naît, mais-
Si au départ, elle a commencé à terriblement s'inquiéter, c'est en voyant le comportement de sa bien-aimée tout en l'entendant parler qu'elle abandonne la panique, pour laisser place à de la pitié et de la tendresse. Elle l'écoute, elle la regarde, elle la laisse parler. Elle ne lui en veut pas. Elle le sait. Elle n'en ressent aucune déception, aucune colère, aucune frustration… Toute l'inquiétude s'évapore.
Elle l'observe, et quand elle baisse la tête, honteuse, Mirai la toise intensément. Elle sait pourquoi elle l'aime. Et elle lui dit.
Elle explique, elle enchaîne. Le cœur de la louve semble indomptable. Elle l'a vu… Elle l'a remarqué… Elle a senti que Mirai n'a jamais été dérangée par son côté monolithique, arrivant à percevoir ses émotions à travers ses yeux calmes et neutres. Cette simple déclaration, cette simple révélation… A le don de… De la rendre plus amoureuse qu'elle l'était.
C'est dingue.
C'est ahurissant.
Hallucinant même.
C'est fou comme, à force de la regarder et de l'entendre parler… Ces sentiments continuent de grandir, semblant n'avoir aucune limite.
Elle la serre contre elle, et à ce moment-là, Mirai perd également toute son excitation sexuelle. À ce moment précis, les deux jeunes demoiselles se concentrent uniquement sur leur amour. Elles se concentrent sur les sentiments sérieux qu'elles ont l'une pour l'autre- oh, c'est si difficile à expliquer. Car même durant le sexe, ces sentiments étaient terriblement présents.
C'est alors que Mirai change les places.
Elle se met au dessus, et leurs nez se touchent. Ils se frottent amoureusement, alors que… Alors que les deux jeunes femmes parlent en même temps, avouant leurs véritables pensées vis à vis de leur couple. Des sentiments puissants, qui n'ont pas l'air d'avoir de faille.
C'est ça… À deux, elles peuvent tout faire. Elles peuvent gravir tous les obstacles. C'est niais, mais c'est la vérité. Elles le ressentent, toutes les deux. C'est à croire qu'elles étaient destinées, qu'elles confirmaient la véritable définition d'âmes sœurs.
Oh, ce regard.
Ce regard, ces yeux… Ces putain d'yeux.
Elle se souvient de ce regard, ce même regard qu'elle a eu avant de s'évanouir, peu de temps avant le baiser. Le premier qu'elles ont eu, hier soir.
Elle l'embrasse, et la serre contre elle.
Une demande.
Une demande importante… Qu'elle suivra fièrement.
La route qu'on va faire ensemble sera longue… Tu as grand intérêt à ce qu'elle en vaille la peine.
Plissant des yeux, Mirai fixe sa chère et tendre.
La route qu'on va faire ensemble sera longue… Et elle en vaudra la peine.
Répète-t-elle et confirme-t-elle d'une voix douce et aimante, alors que l'eau continue de couler sur son corps et ses longs cheveux blancs.
Sa bien-aimée rappelle qu'elles sont dans une douche, et que l'eau continue de couler sans grande valeur, cependant, elle ne se lève pas, elle continue de presser ses lèvres contre celles de sa petite amie, comme si, même en l'ayant remarqué, elle n'avait pas réellement envie d'agir.
C'est vrai… Évitons de gaspiller…
Elle l'embrasse encore une fois, avant de se redresser en l'entraînant avec elle, la poussant à se coller contre elle une fois debout. Elle l'enlace, elle l'enlace comme un chevalier fidèle et loyal, la tête de la Shimizu sur sa poitrine, ses doigts passant dans ses cheveux soyeux et sombres.
Hey… Je ne t'en veux pas pour avoir oublié… Tu sais, pour l'fait d'avoir oublié quand tu as eu des sentiments pour moi ? Ça ne me dérange pas.
Elle rit, toute heureuse, toute amoureuse.
Non…
Non, elle ne lui en veut pas.
Elle ne lui en veut pas. Ça ne la dérange pas…
Je suis heureuse que tu m'aimes autant… Ça me suffit amplement.
Elle lui caresse ensuite le visage, avant de prendre ce dernier entre ses mains.
Elle la regarde un instant, avant de rire et de l'embrasser, encore une fois.
Cette niaiserie, cette naïveté qu'elle a envers elle, elle n'en a pas honte. Elle n'est pas embarrassée par le fait de se sentir ainsi à ses côtés.
C'est vrai qu'elle a beaucoup changé en commençant à ressentir ces choses-là pour elle.
C'est vrai qu'elle s'est adoucie, qu'elle a commencé à être plus intéressée à l'idée d'aider, de protéger- sans intention égoïste.
Elle a l'impression de changer, oui, mais à ses yeux, changer pour son bien. Peut-être que l'égoïsme a sa part de bonnes choses, mais elle commence à apprécier ce goût tout particulier de faire plaisir à autrui, simplement pour… Lui faire plaisir. Voir son sourire, savoir qu'il se sente bien… En quelque sorte, l'altruisme, n'est-ce pas une forme d'égoïsme ? Après tout, ne se sent-elle pas bien en rendant Kasumi- et les autres peut-être… Heureux ?
Elle coupe l'eau.
Les restes ruissellent sur son corps, glissant sur sa peau claire, finissant en gouttes qui éclatent délicatement sur le sol.
Un bras autour de ses épaules, un autre autour de sa taille, Mirai colle Kasumi contre elle, pour sentir son corps contre le sien.
Elle le fait, en laissant son front toucher le sien.
J'ai l'impression de… Devenir meilleure avec toi.
Murmure-t-elle, alors qu'elle la fixe droit dans les yeux.
Avec un léger sourire.
J'ai l'impression de changer, en bien. Pas juste en "bien" comme les gens le veulent, comme cette putain de société le veut- en bien pour… Moi.
Elle recommence à caresser ses cheveux, cheveux qu'elle adore tant.
Ils sont noirs, brillants, mouillés.
Elle ne se prive pas de les sentir, sans le cacher.
J'ai longtemps cru que je n'avais pas besoin de changer. Que j'étais déjà moi-même, que j'étais déjà ce que je voulais être… Haha ! Tu m'as surprise !
Elle plisse des yeux.
Son regard est plus sérieux, mais toujours souriant.
Tu sais… C'est bizarre… Mais je me sens encore plus libre, maintenant que je suis avec toi. C'est bizarre parce que ça n'a pas l'air d'avoir de sens… Mais étrangement, je le sens comme ça. C'est comme si je découvrais de nouveaux sentiments, et que je pouvais… Je sais pas, les libérer. J'ai l'impression de… De pouvoir te faire confiance, plus qu'à n'importe qui et- tu sais, je… C'est la première fois que je me sens aussi libre avec quelqu'un, je veux dire, tu sais ?
C'est tellement difficile d'exprimer ça par des mots…
Tu es… Je… Je te fais confiance, totalement confiance. J'ai l'impression que je peux tout te dire sans avoir peur, j'ai l'impression que tu peux me comprendre, que tu ne voudrais que mon bien… Et… Et je veux ton bien aussi !
S'exclame-t-elle, avant de poser ses mains sur ses épaules cette fois.
Tu sais… J'ai toujours été… Très bloquée. J'ai toujours eu du mal à vouloir parler, à dire ce que je ressentais, mais avec toi, c'est différent, ça vient sans que je m'y force !
Elle admire ces yeux.
Ces yeux qu'elle n'oubliera pas.
…Hey. Ça peut paraître un peu cliché, mais… J'ai l'impression que tes yeux… M'hypnotisent. J'ai toujours eu cette sensation, même quand… Même quand je ne ressentais rien pour toi. Certains les trouvent vides, mais, il y a des petits détails qui font tout, ce qui les rend étrangement… Plus expressifs que les autres.
Ses pupilles se dilatent en le disant.
Elle lui prend une main, et pose le dos sur sa joue, ses doigts s'entremêlant aux siens, avant de l'embrasser.
Héhé… Si j'écoutais mes sentiments et que je ne me pensais pas trop jeune, je t'aurais déjà demandée en mariage.
Rit-elle, avant de la lâcher, et de lever son index vers sa joue, penchant légèrement sa tête sur le côté.
Hmmmm, je pensais pas qu'un jour je parlerais autant dans une douche. C'eeeest particulier, mais je crois que j'en avais besoin. 'Fin, pas de parler sous la douche hein ! Mais de dire tout ça.
Elle secoue un peu la tête, faisant légèrement agiter ses cheveux, avant de pousser un soupir.
Ahhh…~ Enfin ! On devrait peut-être sortir de là, non ?
Tu es vraiiiiiiment une idioooote, tu saiiiis ?~
Rit-elle de bon cœur, rougissant légèrement face à la flatterie vis à vis de ses courbes. L'imaginer la regarder en fantasmant sur elle… L'imaginer la désirer sans le savoir pendant un moment… C'est quelque chose de tout particulier, quelque chose qui lui donne des frissons de plaisir. Elle fantasme à l'idée qu'elle fantasmerait, c'est un sentiment bien marginal, un sentiment qui la rend heureuse et fière, encore plus qu'elle l'était déjà. Elle aime y penser. Elle aime en rêvasser.
Cependant, le sérieux revient très vite quand Kasumi essaie… De se souvenir de quand elle a eu des sentiments pour elle. Elle ne savait pas celle-ci capable d'oublier quelque chose d'aussi important… N'oubliait-elle pas uniquement les petites choses ?… Le stress monte, l'inquiétude naît, mais-
Si au départ, elle a commencé à terriblement s'inquiéter, c'est en voyant le comportement de sa bien-aimée tout en l'entendant parler qu'elle abandonne la panique, pour laisser place à de la pitié et de la tendresse. Elle l'écoute, elle la regarde, elle la laisse parler. Elle ne lui en veut pas. Elle le sait. Elle n'en ressent aucune déception, aucune colère, aucune frustration… Toute l'inquiétude s'évapore.
Elle l'observe, et quand elle baisse la tête, honteuse, Mirai la toise intensément. Elle sait pourquoi elle l'aime. Et elle lui dit.
Elle explique, elle enchaîne. Le cœur de la louve semble indomptable. Elle l'a vu… Elle l'a remarqué… Elle a senti que Mirai n'a jamais été dérangée par son côté monolithique, arrivant à percevoir ses émotions à travers ses yeux calmes et neutres. Cette simple déclaration, cette simple révélation… A le don de… De la rendre plus amoureuse qu'elle l'était.
C'est dingue.
C'est ahurissant.
Hallucinant même.
C'est fou comme, à force de la regarder et de l'entendre parler… Ces sentiments continuent de grandir, semblant n'avoir aucune limite.
Elle la serre contre elle, et à ce moment-là, Mirai perd également toute son excitation sexuelle. À ce moment précis, les deux jeunes demoiselles se concentrent uniquement sur leur amour. Elles se concentrent sur les sentiments sérieux qu'elles ont l'une pour l'autre- oh, c'est si difficile à expliquer. Car même durant le sexe, ces sentiments étaient terriblement présents.
C'est alors que Mirai change les places.
Elle se met au dessus, et leurs nez se touchent. Ils se frottent amoureusement, alors que… Alors que les deux jeunes femmes parlent en même temps, avouant leurs véritables pensées vis à vis de leur couple. Des sentiments puissants, qui n'ont pas l'air d'avoir de faille.
C'est ça… À deux, elles peuvent tout faire. Elles peuvent gravir tous les obstacles. C'est niais, mais c'est la vérité. Elles le ressentent, toutes les deux. C'est à croire qu'elles étaient destinées, qu'elles confirmaient la véritable définition d'âmes sœurs.
Oh, ce regard.
Ce regard, ces yeux… Ces putain d'yeux.
Elle se souvient de ce regard, ce même regard qu'elle a eu avant de s'évanouir, peu de temps avant le baiser. Le premier qu'elles ont eu, hier soir.
Elle l'embrasse, et la serre contre elle.
Une demande.
Une demande importante… Qu'elle suivra fièrement.
La route qu'on va faire ensemble sera longue… Tu as grand intérêt à ce qu'elle en vaille la peine.
Plissant des yeux, Mirai fixe sa chère et tendre.
La route qu'on va faire ensemble sera longue… Et elle en vaudra la peine.
Répète-t-elle et confirme-t-elle d'une voix douce et aimante, alors que l'eau continue de couler sur son corps et ses longs cheveux blancs.
Sa bien-aimée rappelle qu'elles sont dans une douche, et que l'eau continue de couler sans grande valeur, cependant, elle ne se lève pas, elle continue de presser ses lèvres contre celles de sa petite amie, comme si, même en l'ayant remarqué, elle n'avait pas réellement envie d'agir.
C'est vrai… Évitons de gaspiller…
Elle l'embrasse encore une fois, avant de se redresser en l'entraînant avec elle, la poussant à se coller contre elle une fois debout. Elle l'enlace, elle l'enlace comme un chevalier fidèle et loyal, la tête de la Shimizu sur sa poitrine, ses doigts passant dans ses cheveux soyeux et sombres.
Hey… Je ne t'en veux pas pour avoir oublié… Tu sais, pour l'fait d'avoir oublié quand tu as eu des sentiments pour moi ? Ça ne me dérange pas.
Elle rit, toute heureuse, toute amoureuse.
Non…
Non, elle ne lui en veut pas.
Elle ne lui en veut pas. Ça ne la dérange pas…
Je suis heureuse que tu m'aimes autant… Ça me suffit amplement.
Elle lui caresse ensuite le visage, avant de prendre ce dernier entre ses mains.
Elle la regarde un instant, avant de rire et de l'embrasser, encore une fois.
Cette niaiserie, cette naïveté qu'elle a envers elle, elle n'en a pas honte. Elle n'est pas embarrassée par le fait de se sentir ainsi à ses côtés.
C'est vrai qu'elle a beaucoup changé en commençant à ressentir ces choses-là pour elle.
C'est vrai qu'elle s'est adoucie, qu'elle a commencé à être plus intéressée à l'idée d'aider, de protéger- sans intention égoïste.
Elle a l'impression de changer, oui, mais à ses yeux, changer pour son bien. Peut-être que l'égoïsme a sa part de bonnes choses, mais elle commence à apprécier ce goût tout particulier de faire plaisir à autrui, simplement pour… Lui faire plaisir. Voir son sourire, savoir qu'il se sente bien… En quelque sorte, l'altruisme, n'est-ce pas une forme d'égoïsme ? Après tout, ne se sent-elle pas bien en rendant Kasumi- et les autres peut-être… Heureux ?
Elle coupe l'eau.
Les restes ruissellent sur son corps, glissant sur sa peau claire, finissant en gouttes qui éclatent délicatement sur le sol.
Un bras autour de ses épaules, un autre autour de sa taille, Mirai colle Kasumi contre elle, pour sentir son corps contre le sien.
Elle le fait, en laissant son front toucher le sien.
J'ai l'impression de… Devenir meilleure avec toi.
Murmure-t-elle, alors qu'elle la fixe droit dans les yeux.
Avec un léger sourire.
J'ai l'impression de changer, en bien. Pas juste en "bien" comme les gens le veulent, comme cette putain de société le veut- en bien pour… Moi.
Elle recommence à caresser ses cheveux, cheveux qu'elle adore tant.
Ils sont noirs, brillants, mouillés.
Elle ne se prive pas de les sentir, sans le cacher.
J'ai longtemps cru que je n'avais pas besoin de changer. Que j'étais déjà moi-même, que j'étais déjà ce que je voulais être… Haha ! Tu m'as surprise !
Elle plisse des yeux.
Son regard est plus sérieux, mais toujours souriant.
Tu sais… C'est bizarre… Mais je me sens encore plus libre, maintenant que je suis avec toi. C'est bizarre parce que ça n'a pas l'air d'avoir de sens… Mais étrangement, je le sens comme ça. C'est comme si je découvrais de nouveaux sentiments, et que je pouvais… Je sais pas, les libérer. J'ai l'impression de… De pouvoir te faire confiance, plus qu'à n'importe qui et- tu sais, je… C'est la première fois que je me sens aussi libre avec quelqu'un, je veux dire, tu sais ?
C'est tellement difficile d'exprimer ça par des mots…
Tu es… Je… Je te fais confiance, totalement confiance. J'ai l'impression que je peux tout te dire sans avoir peur, j'ai l'impression que tu peux me comprendre, que tu ne voudrais que mon bien… Et… Et je veux ton bien aussi !
S'exclame-t-elle, avant de poser ses mains sur ses épaules cette fois.
Tu sais… J'ai toujours été… Très bloquée. J'ai toujours eu du mal à vouloir parler, à dire ce que je ressentais, mais avec toi, c'est différent, ça vient sans que je m'y force !
Elle admire ces yeux.
Ces yeux qu'elle n'oubliera pas.
…Hey. Ça peut paraître un peu cliché, mais… J'ai l'impression que tes yeux… M'hypnotisent. J'ai toujours eu cette sensation, même quand… Même quand je ne ressentais rien pour toi. Certains les trouvent vides, mais, il y a des petits détails qui font tout, ce qui les rend étrangement… Plus expressifs que les autres.
Ses pupilles se dilatent en le disant.
Elle lui prend une main, et pose le dos sur sa joue, ses doigts s'entremêlant aux siens, avant de l'embrasser.
Héhé… Si j'écoutais mes sentiments et que je ne me pensais pas trop jeune, je t'aurais déjà demandée en mariage.
Rit-elle, avant de la lâcher, et de lever son index vers sa joue, penchant légèrement sa tête sur le côté.
Hmmmm, je pensais pas qu'un jour je parlerais autant dans une douche. C'eeeest particulier, mais je crois que j'en avais besoin. 'Fin, pas de parler sous la douche hein ! Mais de dire tout ça.
Elle secoue un peu la tête, faisant légèrement agiter ses cheveux, avant de pousser un soupir.
Ahhh…~ Enfin ! On devrait peut-être sortir de là, non ?
- Shimizu KasumiJoueur
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La honte que Kas ressentit l'inquiétait. Non pas parce que sa mémoire flanchait, ça elle le savait bien mais elle avait peur que Mirai le prenne mal... C'est en sentant de nouveau l'étreinte de sa belle l'entourant que les doutes disparurent. Une étreinte qui voulait tout dire. Une étreinte qui véhiculait ces mots : "Ce n'est pas grave". La louve n'avait même pas eu à le préciser, Kasumi l'avait senti et cela provoque une sensation de bien-être incroyable chez elle, comme si son coeur avait grossi d'un coup.
-Merci Mirai...
Ne plus sentir ses trous de mémoire comme un défaut, ne pas sentir son manque d'expression comme un rejet de l'autre... C'était peut-être ça, d'aimer quelqu'un, sentir ses défauts s'évanouir lorsque l'on parle à l'autre... Elle se sentait presque au paradis, elle-même devenue une ange, accompagnée de sa husky tombée du ciel qui faisait briller ses ailes.
Kasumi ne l'avait jamais vraiment vécu mais cette fois elle en était sûre : Elle était amoureuse.
Observer sa bien-aimée en contre-bas était comme observer un ciel étoilé, le même qu'elle lui avait montré un mois plus tôt : deux grandes étoiles sur un ciel nocturne apaisant, deux grands astres charmeurs qui vibraient d'amour, et de tendresse.
Le gaspillage de l'eau était un grand sujet sociétal certes mais pour le coup, c'était surtout une excuse pour éviter au coeur de la fleuriste d'exploser à force de battre sous la puissance des baisers. Mais même en se faisant relever par la louve, le contact demeura, il demeura à un point où... le coeur de la panthère explosa complètement. Ses jambes lâchèrent, elle s'accrocha à la nuque de sa bien-aimée, son regard meurtri d'amour alors que les baisers continuaient et sur son visage s'affichait... un sourire. Un grand sourire presque incontrôlable, provenant de ses jeunes années et qui témoignait une admiration presque enfantine.
Ce lâchage dura... à peine une seconde avant que son faciès ne reprenne sa forme habituelle. Son souffle haletant, elle parvint à se relever, sentant une nouvelle étreinte, elle se laissa tomber à l'intérieur, être caressée...
Elle écouta Mirai lui confirmer ce qu'elle savait déjà, rire pour rendre cette déclaration plus sincère, et être heureuse.
-Ca me rassure. Je... l'ai senti tout à l'heure mais que tu le dises me fait beaucoup de bien.
Encore des caresse, son visage fût saisi, elle ferma les yeux, tendant les lèvres alors que de nouveaux baisers l'inondaient.
Et finalement, l'eau se coupa. Le front de Mirai vint se poser sur le sien alors qu'elle lui expliquait ce qu'elle ressentait... Kasumi avait pu remarquer jusque là que la louve parlait beaucoup de ses ressentis, sa vison du monde mais... pas d'elle... son histoire, ses proches. C'était comme s'il manquait la moitié de quelque chose qui fuyait à chaque fois qu'elle était mise sur le tapis.
Les cheveux de la fleuriste subirent à nouveau des caresses, cette dernière faisant de même pour sa bien aimer. Cependant, elle en profita pour masser quelque peu l'arrière du crâne de Mirai pendant qu'elle l'écoutait. Plus libre... confiance... changement... tant de mots à la lourde signification.
-Je pense que changer... est une bonne chose. Tant que tu ne deviens pas quelqu'un d'autre et que tu restes ma Mirai, celle que j'aime. N'hésite jamais à me parler, n'hésite jamais.
Alors elle aussi était hypnotisée par ses yeux ? Ses yeux pourtant si inexpressifs... Elle y voyait de l'émotion... Comme... Comme Junko, c'était la seule qui pouvait reconnaître le ressenti de sa grande soeur en regardant simplement ses yeux. Maintenant, il y avait quelqu'un d'autre.
Les pupilles de la louve se dilatant, Kasumi ne put s'empêcher de fondre, comme en regardant un adorable animal, cette envie, ce besoin de lui offrir encore plus d'affection s'intensifia.
-Continue de dire ce genre de choses. Tes yeux deviennent encore plus sublimes.
Cela dit, la réplique suivante de Mirai donna à la jeune femme l'impression de mourir. Elle aussi se trouvait trop jeune pour le mariage mais entendre ces mots fit s'envoler son coeur, loiiiiin et nombre de papillons auraient pu sortir de son ventre comme de gros xénomorphes.
-N-Ne dis pas ce genre de choses, tu veux me tuer ?
La louve la lâcha, à son grand dam..., elle se mit à rire légèrement, penchant la tête sur le côté... Elle était adorable. Le petit trait d'esprit qu'elle sortit fit également pencher la tête de la fleuriste, dans la curiosité plus qu'autre chose.
-Quand j'étais plus jeune, je prenais ma douche avec Junko et on discutait assez longuement. Tu ne faisais pas ça avec ta soeur ? Enfin, si ce n'est pas indiscret.
-Merci Mirai...
Ne plus sentir ses trous de mémoire comme un défaut, ne pas sentir son manque d'expression comme un rejet de l'autre... C'était peut-être ça, d'aimer quelqu'un, sentir ses défauts s'évanouir lorsque l'on parle à l'autre... Elle se sentait presque au paradis, elle-même devenue une ange, accompagnée de sa husky tombée du ciel qui faisait briller ses ailes.
Kasumi ne l'avait jamais vraiment vécu mais cette fois elle en était sûre : Elle était amoureuse.
Observer sa bien-aimée en contre-bas était comme observer un ciel étoilé, le même qu'elle lui avait montré un mois plus tôt : deux grandes étoiles sur un ciel nocturne apaisant, deux grands astres charmeurs qui vibraient d'amour, et de tendresse.
Le gaspillage de l'eau était un grand sujet sociétal certes mais pour le coup, c'était surtout une excuse pour éviter au coeur de la fleuriste d'exploser à force de battre sous la puissance des baisers. Mais même en se faisant relever par la louve, le contact demeura, il demeura à un point où... le coeur de la panthère explosa complètement. Ses jambes lâchèrent, elle s'accrocha à la nuque de sa bien-aimée, son regard meurtri d'amour alors que les baisers continuaient et sur son visage s'affichait... un sourire. Un grand sourire presque incontrôlable, provenant de ses jeunes années et qui témoignait une admiration presque enfantine.
Ce lâchage dura... à peine une seconde avant que son faciès ne reprenne sa forme habituelle. Son souffle haletant, elle parvint à se relever, sentant une nouvelle étreinte, elle se laissa tomber à l'intérieur, être caressée...
Elle écouta Mirai lui confirmer ce qu'elle savait déjà, rire pour rendre cette déclaration plus sincère, et être heureuse.
-Ca me rassure. Je... l'ai senti tout à l'heure mais que tu le dises me fait beaucoup de bien.
Encore des caresse, son visage fût saisi, elle ferma les yeux, tendant les lèvres alors que de nouveaux baisers l'inondaient.
Et finalement, l'eau se coupa. Le front de Mirai vint se poser sur le sien alors qu'elle lui expliquait ce qu'elle ressentait... Kasumi avait pu remarquer jusque là que la louve parlait beaucoup de ses ressentis, sa vison du monde mais... pas d'elle... son histoire, ses proches. C'était comme s'il manquait la moitié de quelque chose qui fuyait à chaque fois qu'elle était mise sur le tapis.
Les cheveux de la fleuriste subirent à nouveau des caresses, cette dernière faisant de même pour sa bien aimer. Cependant, elle en profita pour masser quelque peu l'arrière du crâne de Mirai pendant qu'elle l'écoutait. Plus libre... confiance... changement... tant de mots à la lourde signification.
-Je pense que changer... est une bonne chose. Tant que tu ne deviens pas quelqu'un d'autre et que tu restes ma Mirai, celle que j'aime. N'hésite jamais à me parler, n'hésite jamais.
Alors elle aussi était hypnotisée par ses yeux ? Ses yeux pourtant si inexpressifs... Elle y voyait de l'émotion... Comme... Comme Junko, c'était la seule qui pouvait reconnaître le ressenti de sa grande soeur en regardant simplement ses yeux. Maintenant, il y avait quelqu'un d'autre.
Les pupilles de la louve se dilatant, Kasumi ne put s'empêcher de fondre, comme en regardant un adorable animal, cette envie, ce besoin de lui offrir encore plus d'affection s'intensifia.
-Continue de dire ce genre de choses. Tes yeux deviennent encore plus sublimes.
Cela dit, la réplique suivante de Mirai donna à la jeune femme l'impression de mourir. Elle aussi se trouvait trop jeune pour le mariage mais entendre ces mots fit s'envoler son coeur, loiiiiin et nombre de papillons auraient pu sortir de son ventre comme de gros xénomorphes.
-N-Ne dis pas ce genre de choses, tu veux me tuer ?
La louve la lâcha, à son grand dam..., elle se mit à rire légèrement, penchant la tête sur le côté... Elle était adorable. Le petit trait d'esprit qu'elle sortit fit également pencher la tête de la fleuriste, dans la curiosité plus qu'autre chose.
-Quand j'étais plus jeune, je prenais ma douche avec Junko et on discutait assez longuement. Tu ne faisais pas ça avec ta soeur ? Enfin, si ce n'est pas indiscret.
- Kamui MiraiJoueur
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Sapporo - Jour
Un sourire. Un sourire qu'elle n'oubliera pas. Un sourire innocent, un sourire qui fait éclater des sentiments joyeux comme des feux d'artifices. Un sourire explosant d'admiration et de jeunesse, un sourire symbolisant une joie immense, un sourire qui lui rappelle celui que la louve a pu voir, au moment du bouquet d'anémones, hier soir. Un sourire qui dure une seconde, toute petite, mais un sourire qui n'échappe pas aux yeux de la femme aux cheveux d'argent. Un sourire qui restera gravé dans son esprit, un sourire qui ne la rend que plus amoureuse encore.
Elle est rassurée, elle est rassurée, et elle a déjà senti, dans le comportement de sa petite amie, qu'elle n'est nullement dérangée, vexée ou quoi que ce soit. Elle l'a senti, mais le dire ainsi ne peut lui faire que du bien, c'est ce qu'elle dit. Cette voix balbutiante, cet aperçu rare d'une Kasumi aussi timide et fragile, c'est quelque chose qui rend Mirai… D'autant plus fière de lui appartenir, d'être sienne- comme elle est sienne.
Le sourire si éphémère, si rapide de la jeune femme, Mirai n'arrive pas à s'en défaire. Elle y repense alors qu'elle parle, alors qu'elle embrasse sa bien-aimée, alors qu'elle la traite comme son trésor, comme sa princesse. Kasumi se laisse faire, elle suit le mouvement, alors que ses bras sont autour de sa nuque. Ce petit côté frêle plaît au cœur de la plus grande,
Son front collé au sien, elle explique à quel point elle est fière d'avoir changé, changé pour devenir meilleure, changé pour elle. Kasumi lui masse le crâne, alors que Mirai lui caresse les cheveux. La panthère lui dit que changer est une bonne chose… Mais qu'elle doit rester "sa" Mirai, "celle qu'elle aime". Elle ajoute aussi… Qu'elle ne doit jamais hésiter à parler.
Jamais.
C'est étrange. C'est comme si elle savait. C'est comme si elle sentait qu'elle lui cachait des choses, qu'elle ne désirait pas dire trop de choses sur elle- voire simplement parler d'elle, de sa vie. Avouer, expliquer ses sentiments, ses pensées, ce n'est pas quelque chose qui la bloque, ou plutôt, ce n'est plus le cas depuis qu'elle a commencé à développer à nouveau des relations, à savoir avec Hoshino, ou tout simplement Kasumi. La louve n'avait pas l'habitude de tout ceci, de devoir se libérer de ce côté là car elle n'en ressentait pas le besoin. Une sorte de sensation étrange de vulnérabilité s'empare d'elle au moment où elle essaie de parler d'elle, et sa fierté la griffe, lui hurlant qu'elle pourrait se sentir jugée, critiquée…
Mais Kasumi est sa petite amie, non ? Elle est la personne dont elle a le plus confiance.
Elle est celle avec qui elle veut vivre sa vie.
Elle est celle qu'elle veut protéger, elle est celle avec qui elle peut se sentir en sécurité…
Devrait-elle "parler" ?
Après tout, Kasumi ne semble pas du genre à être capable de juger son vécu…
Peut-être, peut-être…
Pourquoi est-ce si difficile ? Pourquoi ?
Mirai se le demande. Elle se dit qu'elle devrait peut-être y réfléchir, alors que la honte naît doucement dans son cœur, de la honte et de la culpabilité. Elle se demande si c'est normal, elle se demande si c'est bien, ce fait qu'elle ne dise rien, ce fait qu'elle se sente bloquée, ce fait qu'elle ne veuille pas en parler- ou plutôt… Qu'elle n'y arrive pas.
Elle se sent étouffée, elle se sent perdue.
Elle ne dit donc rien à ce moment-là, se concentrant sur les yeux de la femme aux cheveux ébènes, les flattant sincèrement. Kasumi en profite pour en faire de même, ce qui amuse l'athlète. Ses yeux, sublimes ? Des yeux bleus, grands, brillants. Mirai ne s'est jamais réellement demandée si ses yeux avaient ne serait-ce qu'un quelconque charme. Mais elle est heureuse et fière de se dire qu'ils plaisent à celle qu'elle aime.
D'ailleurs, cette dernière balbutie davantage après cette puissante preuve d'amour qu'est cette "demande en mariage" sans en être une. Elle balbutie, et se montre comme vulnérable. Cette réaction est adorable, une réaction attendrissante, une réaction qui fait une nouvelle fois vibrer le cœur de la Kamui, qui est fière de se dire… Qu'elle est sa petite amie. Ce sentiment se répète, encore et encore, se renouvelant pour qu'il ne perde jamais en intensité.
Héhé, dit comme çaaaaa… Ça donne enviiiie… Je serais capable de commettre un meuuuuurtre, oulalaaaaa !~
Un sourire.
Un sourire satisfait.
Fière.
Un mot si fort.
Un mot d'une valeur indescriptible.
Un terme spécial, un terme-
Oh. Elle prenait des douches avec sa sœur ? A bien y réfléchir, Mirai n'a jamais pu le faire avec Chiyo…
En même temps…
Ah ! Euhhh, non. Disons que ma mère nous-
…
Blocage.
Mirai se frotte nerveusement la nuque.
Parler.
Ne pas hésiter à parler…
Elle détourne le regard.
Hm… Je dirais… Je dirais que c'était compliqué. Mais euh, bref.
Elle sort de la douche, en faisant mine de tousser pour changer de sujet, attrapant une serviette pour se frotter les cheveux puis le corps, avant de se tourner vers sa belle, et lui faire la même chose à sa place, grand sourire aux lèvres.
Héhé… Je t'aiiiiime !
Elle frotte son nez contre le sien, une nouvelle fois.
Je t'avoue que… J'ai un peu de mal pour parler de moi-même. Ou plutôt de… Ma vie. C'est… Ouais, difficile. Mais… Je te promets de faire de mon mieux pour être pleinement sincère avec toi. Car tu es l'amour de ma vie… Et que tu le mérites…
Elle soupire, tout en la fixant droit dans les yeux.
Et puiiiis, je t'avoue que ça me ferait p'tet du bien de me libérer là-dessus ! Maiiiis, pas de jugement, heiiiin ?
Un petit rire.
Mais une vraie demande derrière.
De véritables craintes.
Un rire… Nerveux.
Qui s'entend, de plus en plus, doucement.
…Hey, hm. J'espère que ça te dérange pas… Enfin, tu sais, le fait que j'ai du mal… Je te fais confiance hein ! Je serais capable de te confier ma vie ! Mais… C'est des habitudes à changer, j'imagine… Et puis, c'est pas comme si ma vie était passionnante…
Elle est rassurée, elle est rassurée, et elle a déjà senti, dans le comportement de sa petite amie, qu'elle n'est nullement dérangée, vexée ou quoi que ce soit. Elle l'a senti, mais le dire ainsi ne peut lui faire que du bien, c'est ce qu'elle dit. Cette voix balbutiante, cet aperçu rare d'une Kasumi aussi timide et fragile, c'est quelque chose qui rend Mirai… D'autant plus fière de lui appartenir, d'être sienne- comme elle est sienne.
Le sourire si éphémère, si rapide de la jeune femme, Mirai n'arrive pas à s'en défaire. Elle y repense alors qu'elle parle, alors qu'elle embrasse sa bien-aimée, alors qu'elle la traite comme son trésor, comme sa princesse. Kasumi se laisse faire, elle suit le mouvement, alors que ses bras sont autour de sa nuque. Ce petit côté frêle plaît au cœur de la plus grande,
Son front collé au sien, elle explique à quel point elle est fière d'avoir changé, changé pour devenir meilleure, changé pour elle. Kasumi lui masse le crâne, alors que Mirai lui caresse les cheveux. La panthère lui dit que changer est une bonne chose… Mais qu'elle doit rester "sa" Mirai, "celle qu'elle aime". Elle ajoute aussi… Qu'elle ne doit jamais hésiter à parler.
Jamais.
C'est étrange. C'est comme si elle savait. C'est comme si elle sentait qu'elle lui cachait des choses, qu'elle ne désirait pas dire trop de choses sur elle- voire simplement parler d'elle, de sa vie. Avouer, expliquer ses sentiments, ses pensées, ce n'est pas quelque chose qui la bloque, ou plutôt, ce n'est plus le cas depuis qu'elle a commencé à développer à nouveau des relations, à savoir avec Hoshino, ou tout simplement Kasumi. La louve n'avait pas l'habitude de tout ceci, de devoir se libérer de ce côté là car elle n'en ressentait pas le besoin. Une sorte de sensation étrange de vulnérabilité s'empare d'elle au moment où elle essaie de parler d'elle, et sa fierté la griffe, lui hurlant qu'elle pourrait se sentir jugée, critiquée…
Mais Kasumi est sa petite amie, non ? Elle est la personne dont elle a le plus confiance.
Elle est celle avec qui elle veut vivre sa vie.
Elle est celle qu'elle veut protéger, elle est celle avec qui elle peut se sentir en sécurité…
Devrait-elle "parler" ?
Après tout, Kasumi ne semble pas du genre à être capable de juger son vécu…
Peut-être, peut-être…
Pourquoi est-ce si difficile ? Pourquoi ?
Mirai se le demande. Elle se dit qu'elle devrait peut-être y réfléchir, alors que la honte naît doucement dans son cœur, de la honte et de la culpabilité. Elle se demande si c'est normal, elle se demande si c'est bien, ce fait qu'elle ne dise rien, ce fait qu'elle se sente bloquée, ce fait qu'elle ne veuille pas en parler- ou plutôt… Qu'elle n'y arrive pas.
Elle se sent étouffée, elle se sent perdue.
Elle ne dit donc rien à ce moment-là, se concentrant sur les yeux de la femme aux cheveux ébènes, les flattant sincèrement. Kasumi en profite pour en faire de même, ce qui amuse l'athlète. Ses yeux, sublimes ? Des yeux bleus, grands, brillants. Mirai ne s'est jamais réellement demandée si ses yeux avaient ne serait-ce qu'un quelconque charme. Mais elle est heureuse et fière de se dire qu'ils plaisent à celle qu'elle aime.
D'ailleurs, cette dernière balbutie davantage après cette puissante preuve d'amour qu'est cette "demande en mariage" sans en être une. Elle balbutie, et se montre comme vulnérable. Cette réaction est adorable, une réaction attendrissante, une réaction qui fait une nouvelle fois vibrer le cœur de la Kamui, qui est fière de se dire… Qu'elle est sa petite amie. Ce sentiment se répète, encore et encore, se renouvelant pour qu'il ne perde jamais en intensité.
Héhé, dit comme çaaaaa… Ça donne enviiiie… Je serais capable de commettre un meuuuuurtre, oulalaaaaa !~
Un sourire.
Un sourire satisfait.
Fière.
Un mot si fort.
Un mot d'une valeur indescriptible.
Un terme spécial, un terme-
Oh. Elle prenait des douches avec sa sœur ? A bien y réfléchir, Mirai n'a jamais pu le faire avec Chiyo…
En même temps…
Ah ! Euhhh, non. Disons que ma mère nous-
…
Blocage.
Mirai se frotte nerveusement la nuque.
Parler.
Ne pas hésiter à parler…
Elle détourne le regard.
Hm… Je dirais… Je dirais que c'était compliqué. Mais euh, bref.
Elle sort de la douche, en faisant mine de tousser pour changer de sujet, attrapant une serviette pour se frotter les cheveux puis le corps, avant de se tourner vers sa belle, et lui faire la même chose à sa place, grand sourire aux lèvres.
Héhé… Je t'aiiiiime !
Elle frotte son nez contre le sien, une nouvelle fois.
Je t'avoue que… J'ai un peu de mal pour parler de moi-même. Ou plutôt de… Ma vie. C'est… Ouais, difficile. Mais… Je te promets de faire de mon mieux pour être pleinement sincère avec toi. Car tu es l'amour de ma vie… Et que tu le mérites…
Elle soupire, tout en la fixant droit dans les yeux.
Et puiiiis, je t'avoue que ça me ferait p'tet du bien de me libérer là-dessus ! Maiiiis, pas de jugement, heiiiin ?
Un petit rire.
Mais une vraie demande derrière.
De véritables craintes.
Un rire… Nerveux.
Qui s'entend, de plus en plus, doucement.
…Hey, hm. J'espère que ça te dérange pas… Enfin, tu sais, le fait que j'ai du mal… Je te fais confiance hein ! Je serais capable de te confier ma vie ! Mais… C'est des habitudes à changer, j'imagine… Et puis, c'est pas comme si ma vie était passionnante…
- Shimizu KasumiJoueur
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Age : 23
Kasumi avait tenté de gratter quelques maigres informations d'une pourtant si habile manière ! Mirai devait être réellement bloquée pour que même jouer avec les réflexes de réponse n'aient pas fonctionné... Dommage. Il fallait croire que la fleuriste devrait vraiment, soit attendre, soit vraiment pousser et creuser. Ce qui risquait soit d'énerver la Kamui oui au mieux de la faire fuir. Quoique ce n'était pas comme si la panthère n'avait pas l'habitude de la faire fuir en affichant un simple sourire.
Mais bref, elle n'eut pas spécialement le temps de réagir qu'une serviette s'abattit sur sa tête pour la sécher. La husky semblait à nouveau avoir oublié que les muscles de sa petite amie étaient fonctionnels et qu'elle pouvait très bien se sécher toute seule. En attendant, tout ce que Kasumi entendait pendant cet instant de séchage était FPFPPFPHPFHFPHFPHFPHFPFHPFHPFHFPFPFHPH, ce jusqu'à ce qu'elle soit finalement libérée... et que ses cheveux ne la fassent ressembler à une imitation afro assez peu reluisante.
Mais finalement, cela s'arrêta, un nez se collant au sien. Elle oublia assez vite l'état de sa coupe pour se concentrer sur le fait de caresser les joues de sa belle dont décidément elle ne se lassait pas.
Elle écouta donc ce qu'elle lui disait, des craintes se développant sur son visage alors qu'elle avouait être difficile en... racontage de soi-même. Durant toute cette tirade, Kasumi demeura neutre, fixant la louve dans les yeux, des yeux dans lesquels on pouvait voir... quelque chose d'assez indéchiffrable pour une fois, même pour la Kamui. En effet, à l'intérieur de la panthère se forgeait une inquiétude de ce qu'elle allait entendre et elle espérait que sa bien-aimée n'avait pas trop souffert dans sa vie, sachant qu'elle trempait déjà dans des milieux pas forcément approuvés par la fleuriste.
Ainsi, elle agrippa les mains de Mirai.
-Allons Mirai, est-ce que j'ai une tête à juger ? Elle marqua une pause quelque peu gênante.... Mauvaise formulation. Je te promets que je ne te jugerai pas. Je n'ai pas signé le contrat pour reculer au moindre petit obstacle.
Elle lâcha Mirai avant de se tourner vers le miroir. Ce même miroir devant lequel elle s'était retrouvée si faible pendant la nuit. Elle emprunta l'une des brosses de la louve pour se refaire une coupe, se disant que... tout le monde avait le droit d'être faible. Tout le monde avait le droit d'avoir souffert et de s'en remettre. Mais sans son entourage, Kasumi serait toujours dépressive, toujours au fond du gouffre. Il n'y avait pas de raison que sa belle n'y ait pas droit sous prétexte de mise mal à l'aise.
-J'imagine qu'on a tous notre jardin secret. Je ne te demande pas de tout me confier de suite, prends le temps qu'il te faudra. Mais saches que tu as le droit d'être vulnérable et d'avoir besoin de parler pour régler certaines choses avec toi-même.
Une fois bien recoiffée, elle se retourna vers Mirai, posant la tête de cette dernière sur son épaule et lui caressant les cheveux.
-Tout ira bien, d'accord ?
Elle laissa sa belle se redresser avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
-On devrait aller s'habiller avant d'attraper un rhume dans tous les cas.
Mais bref, elle n'eut pas spécialement le temps de réagir qu'une serviette s'abattit sur sa tête pour la sécher. La husky semblait à nouveau avoir oublié que les muscles de sa petite amie étaient fonctionnels et qu'elle pouvait très bien se sécher toute seule. En attendant, tout ce que Kasumi entendait pendant cet instant de séchage était FPFPPFPHPFHFPHFPHFPHFPFHPFHPFHFPFPFHPH, ce jusqu'à ce qu'elle soit finalement libérée... et que ses cheveux ne la fassent ressembler à une imitation afro assez peu reluisante.
Mais finalement, cela s'arrêta, un nez se collant au sien. Elle oublia assez vite l'état de sa coupe pour se concentrer sur le fait de caresser les joues de sa belle dont décidément elle ne se lassait pas.
Elle écouta donc ce qu'elle lui disait, des craintes se développant sur son visage alors qu'elle avouait être difficile en... racontage de soi-même. Durant toute cette tirade, Kasumi demeura neutre, fixant la louve dans les yeux, des yeux dans lesquels on pouvait voir... quelque chose d'assez indéchiffrable pour une fois, même pour la Kamui. En effet, à l'intérieur de la panthère se forgeait une inquiétude de ce qu'elle allait entendre et elle espérait que sa bien-aimée n'avait pas trop souffert dans sa vie, sachant qu'elle trempait déjà dans des milieux pas forcément approuvés par la fleuriste.
Ainsi, elle agrippa les mains de Mirai.
-Allons Mirai, est-ce que j'ai une tête à juger ? Elle marqua une pause quelque peu gênante.... Mauvaise formulation. Je te promets que je ne te jugerai pas. Je n'ai pas signé le contrat pour reculer au moindre petit obstacle.
Elle lâcha Mirai avant de se tourner vers le miroir. Ce même miroir devant lequel elle s'était retrouvée si faible pendant la nuit. Elle emprunta l'une des brosses de la louve pour se refaire une coupe, se disant que... tout le monde avait le droit d'être faible. Tout le monde avait le droit d'avoir souffert et de s'en remettre. Mais sans son entourage, Kasumi serait toujours dépressive, toujours au fond du gouffre. Il n'y avait pas de raison que sa belle n'y ait pas droit sous prétexte de mise mal à l'aise.
-J'imagine qu'on a tous notre jardin secret. Je ne te demande pas de tout me confier de suite, prends le temps qu'il te faudra. Mais saches que tu as le droit d'être vulnérable et d'avoir besoin de parler pour régler certaines choses avec toi-même.
Une fois bien recoiffée, elle se retourna vers Mirai, posant la tête de cette dernière sur son épaule et lui caressant les cheveux.
-Tout ira bien, d'accord ?
Elle laissa sa belle se redresser avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
-On devrait aller s'habiller avant d'attraper un rhume dans tous les cas.
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
Les yeux de sa belle ont toujours eu un charme particulier. Un charme unique, par le biais de ces émotions si finement occultés par ce regard calme, voire stoïque. Mais le jeu des lumières, des pupilles, ces petits tremblements que la Kamui pouvait voir de temps en temps... Tous ces petits détails qui semblent futiles... Ne lui échappent pas.
Depuis longtemps, si longtemps, Mirai a une fascination toute prononcée vis à vis des yeux. Leurs couleurs, la façon dont ils expriment des sentiments, tout chez eux lui plait et la rend si curieuse. La jeune femme aux cheveux d'argent ne peut pas s'empêcher de se sentir presque romantique, alors que ces pulsions d'artiste ne peuvent jamais se tenir correctement lorsqu'elle fixe et découvre les yeux de quelqu'un. Et ceux de la fleuriste dégagent une aura à la fois si familière, et si différente. Cette étrangeté, cette marginalité, c'est indescriptible.
A travers ces yeux d'un sombre insoudable, il y a une lumière, une lumière composée de tant de couleurs vives, n'inspirant que la joie et le calme. C'est une ambiance tamisée qui s'échappe d'eux, sachant parfaitement réconforter et adoucir la louve qui se perd dans cette obscurité chaleureuse.
Alors qu'elle se fait tenir les joues par sa bien-aimée, bien-aimée ayant opté pour une coupe afro suite au séchage, elle l'écoute, elle l'écoute lui demander si elle avait une tête à juger. Suite à ces mots, Mirai pousse un long "Euhm..." en détournant le regard, avant de rire un peu lorsque Kasumi se rattrape, ayant conscience du ridicule de la question. Mais elle se rattrape bien, parlant avec sincérité, une sincérité qui crée une vague de chaleur rassurante chez la Kamui, qui a les yeux qui brillent.
La panthère se tourne donc vers ce fameux miroir, ce miroir qui a marqué son changement, sans que la louve le sache, bien qu'elle voit ce changement, bien qu'elle voit non pas le reflet d'un chat, mais le reflet d'une panthère. Reflet qui se dessine doucement, au fur et à mesure des paroles. Elle se coiffe en même temps, et Mirai en fait de même, alors qu'elle fait doucement ses tresses, tresses que sa soeur lui a appris à faire. En les faisant tout en se regardant dans le miroir, tout en écoutant sa petite amie, elle ferme les yeux, un frisson lui parcourant le corps.
Peut-elle lui dire ?
Peut-être se libérer ?
En a-t-elle le droit ?
Peut-elle lui faire confiance ?
Se découvrir l'âme à ce point ?
Cette main qui s'approche de son âme... Cette main-là ne semble pas agressive...
Elle a l'air douce, protectrice, rassurante.
Mirai soupire, avant qu'elle ne soit enlacée par la brune, qui...
Ses mots résonnent dans son esprit, alors qu'elle écarquille les yeux.
Tout ira bien.
Tout ira bien.
Tout ira bien.
Ces trois mots font écho, alors que sa gorge se noue légèrement.
Elle se laisse serrer contre elle, un petit instant, avant de retrouver les lèvres de la Shimizu.
Elle la fixe... Amoureusement.
Ce lien si fort qu'elles partagent, ce lien si jeune... Il est aussi robuste qu'un ancien, et pourtant si idéaliste...
Mirai acquiesce quand Kasumi lui propose d'aller s'habiller, et elles vont ensemble le faire, dans la chambre.
Mirai met ses vêtements, un jean, un t-shirt, un gilet à capuche...
Elle le fait en réfléchissant, avant de se poser sur le lit, et fixer le vide.
Le droit d'être vulnérable...
Répète-t-elle alors qu'elle caresse une tresse, nerveusement.
Parler pour régler certaines choses avec moi-même...
Elle se met à rire, doucement.
Elle rit doucement, avant de se tenir les bras, comme si elle avait froid, alors que ce n'était pas le cas.
Elle se tient les bras, elle se les frotte un peu, et soupire.
Tu as raison...
Elle avale sa salive, toujours souriante, tristement souriante. Nerveusement souriante.
Je te fais confiance... Sur le fait que tout ira bien, sur le fait que tu ne me jugeras pas...
Elle l'invite à s'assoir à côté d'elle, avant de lui prendre les mains, cherchant à se faire écouter.
Elle lui tient les mains fermement, comme le ferait un enfant apeuré.
Elle ne la regarde pas dans les yeux, pas tout de suite, elle n'ose pas.
J'ai besoin de dire une chose. Une chose que j'ai gardé pour moi depuis longtemps, seulement pour moi. Une chose que j'ai toujours eu besoin de dire. Une chose que je n'ai même pas pu dire à ma propre grande sœur.
Sa respiration s'accélère légèrement.
Elle prend souvent des pauses, pauses pour réfléchir, pour prendre de l'élan.
Elle rit.
Elle rit nerveusement.
C'est la première fois que je vais... Vraiment me libérer, avouer des choses aussi personnelles, aussi intimes sur moi, sur ce que j'ai vécu et... Tu comprends ? C'est un peu... N-Nouveau p-p-p-pour moi ? M-Mais... J'ai v-v-vraiment envie de parler...
Elle lève les yeux vers les siens, avant de l'embrasser, déposant tendrement ses lèvres contre les siennes, au rythme de sa respiration.
Tu... T-Tu vois chérie... J-Je...
Elle lui serre les mains, avant de les embrasser.
Tu... Tu te souviens du tatouage ? Celui... Celui que tu as vu...
Son coeur bat à la chamade.
Parmi toutes les choses que j'ai envie d'avouer, toutes les choses que je dois avouer...
Elle déglutit.
C'est... Ça. S-S'il te plait... Ne m'en veux pas... Ne... Ne t'énerve pas... Je...
Elle halète.
Je l'ai fait... Je l'ai fait parce que... P-Parce que je v-voulais tourner la page à une c-chose...
Elle souffle par le nez, fortement.
Ses yeux paniquent, ils s'agitent de droite à gauche.
J-J-Je... Ma mère... M-Maman... Elle m-m-m'a... T-T-Tu v-v-v-vois ?
Elle repose ses prunelles sur les siennes, de l'inquiétude, de la panique facilement lisible sur son visage. De la puissante vulnérabilité.
E-E-E-Elle... Elle m'a...
Elle se touche le corps pour donner l'idée, avant de se caresser la cuisse, là où il y avait le tatouage.
I-I-Ici ?! E-E-E-Et... J-JE V-V-VEUX D-D-DIRE...!
Elle reprend les mains de Kasumi.
E-E-E-ELLE... ELLE A... ELLE M'A... ELLE A FAIT TOUTES CES CHOSES... JE NE COMPRENAIS PAS...
Ses yeux reflètent une profonde angoisse, une peur immense.
Les sentiments qu'elle a eu cette soirée-là...
C-CHAUD... IL... FAIT... TROP CHAUD...
Elle serre l'emprise qu'elle a sur ses mains.
Alors qu'elle fixe le vide.
ELLE... ELLE M'A... TOUCHE LA... JE N'AI PAS COMPRIS... JE NE COMPRENDS TOUJOURS PAS... MEME AVEC CES ANNEES...
Ses yeux ont l'air vide de désespoir.
J'ETAIS... JUSTE UNE GAMINE... 8 ANS... JE C-C-CROIS... HAHAHA... EST-CE QUE C'ETAIT... MA FAUTE ?...
Elle penche légèrement la tête vers l'avant, toujours vide.
MA... FAUTE...
Elle le répète.
MA... FAUTE...
Elle le répète.
MA... FAUTE...
Encore.
MA... FAUTE...
Encore.
MA... FAUTE...
Encore...
MA... FAUTE...
Ça ne se termine pas.
Depuis longtemps, si longtemps, Mirai a une fascination toute prononcée vis à vis des yeux. Leurs couleurs, la façon dont ils expriment des sentiments, tout chez eux lui plait et la rend si curieuse. La jeune femme aux cheveux d'argent ne peut pas s'empêcher de se sentir presque romantique, alors que ces pulsions d'artiste ne peuvent jamais se tenir correctement lorsqu'elle fixe et découvre les yeux de quelqu'un. Et ceux de la fleuriste dégagent une aura à la fois si familière, et si différente. Cette étrangeté, cette marginalité, c'est indescriptible.
A travers ces yeux d'un sombre insoudable, il y a une lumière, une lumière composée de tant de couleurs vives, n'inspirant que la joie et le calme. C'est une ambiance tamisée qui s'échappe d'eux, sachant parfaitement réconforter et adoucir la louve qui se perd dans cette obscurité chaleureuse.
Alors qu'elle se fait tenir les joues par sa bien-aimée, bien-aimée ayant opté pour une coupe afro suite au séchage, elle l'écoute, elle l'écoute lui demander si elle avait une tête à juger. Suite à ces mots, Mirai pousse un long "Euhm..." en détournant le regard, avant de rire un peu lorsque Kasumi se rattrape, ayant conscience du ridicule de la question. Mais elle se rattrape bien, parlant avec sincérité, une sincérité qui crée une vague de chaleur rassurante chez la Kamui, qui a les yeux qui brillent.
La panthère se tourne donc vers ce fameux miroir, ce miroir qui a marqué son changement, sans que la louve le sache, bien qu'elle voit ce changement, bien qu'elle voit non pas le reflet d'un chat, mais le reflet d'une panthère. Reflet qui se dessine doucement, au fur et à mesure des paroles. Elle se coiffe en même temps, et Mirai en fait de même, alors qu'elle fait doucement ses tresses, tresses que sa soeur lui a appris à faire. En les faisant tout en se regardant dans le miroir, tout en écoutant sa petite amie, elle ferme les yeux, un frisson lui parcourant le corps.
Peut-elle lui dire ?
Peut-être se libérer ?
En a-t-elle le droit ?
Peut-elle lui faire confiance ?
Se découvrir l'âme à ce point ?
Cette main qui s'approche de son âme... Cette main-là ne semble pas agressive...
Elle a l'air douce, protectrice, rassurante.
Mirai soupire, avant qu'elle ne soit enlacée par la brune, qui...
Ses mots résonnent dans son esprit, alors qu'elle écarquille les yeux.
Tout ira bien.
Tout ira bien.
Tout ira bien.
Ces trois mots font écho, alors que sa gorge se noue légèrement.
Elle se laisse serrer contre elle, un petit instant, avant de retrouver les lèvres de la Shimizu.
Elle la fixe... Amoureusement.
Ce lien si fort qu'elles partagent, ce lien si jeune... Il est aussi robuste qu'un ancien, et pourtant si idéaliste...
Mirai acquiesce quand Kasumi lui propose d'aller s'habiller, et elles vont ensemble le faire, dans la chambre.
Mirai met ses vêtements, un jean, un t-shirt, un gilet à capuche...
Elle le fait en réfléchissant, avant de se poser sur le lit, et fixer le vide.
Le droit d'être vulnérable...
Répète-t-elle alors qu'elle caresse une tresse, nerveusement.
Parler pour régler certaines choses avec moi-même...
Elle se met à rire, doucement.
Elle rit doucement, avant de se tenir les bras, comme si elle avait froid, alors que ce n'était pas le cas.
Elle se tient les bras, elle se les frotte un peu, et soupire.
Tu as raison...
Elle avale sa salive, toujours souriante, tristement souriante. Nerveusement souriante.
Je te fais confiance... Sur le fait que tout ira bien, sur le fait que tu ne me jugeras pas...
Elle l'invite à s'assoir à côté d'elle, avant de lui prendre les mains, cherchant à se faire écouter.
Elle lui tient les mains fermement, comme le ferait un enfant apeuré.
Elle ne la regarde pas dans les yeux, pas tout de suite, elle n'ose pas.
J'ai besoin de dire une chose. Une chose que j'ai gardé pour moi depuis longtemps, seulement pour moi. Une chose que j'ai toujours eu besoin de dire. Une chose que je n'ai même pas pu dire à ma propre grande sœur.
Sa respiration s'accélère légèrement.
Elle prend souvent des pauses, pauses pour réfléchir, pour prendre de l'élan.
Elle rit.
Elle rit nerveusement.
C'est la première fois que je vais... Vraiment me libérer, avouer des choses aussi personnelles, aussi intimes sur moi, sur ce que j'ai vécu et... Tu comprends ? C'est un peu... N-Nouveau p-p-p-pour moi ? M-Mais... J'ai v-v-vraiment envie de parler...
Elle lève les yeux vers les siens, avant de l'embrasser, déposant tendrement ses lèvres contre les siennes, au rythme de sa respiration.
Tu... T-Tu vois chérie... J-Je...
Elle lui serre les mains, avant de les embrasser.
Tu... Tu te souviens du tatouage ? Celui... Celui que tu as vu...
Son coeur bat à la chamade.
Parmi toutes les choses que j'ai envie d'avouer, toutes les choses que je dois avouer...
Elle déglutit.
C'est... Ça. S-S'il te plait... Ne m'en veux pas... Ne... Ne t'énerve pas... Je...
Elle halète.
Je l'ai fait... Je l'ai fait parce que... P-Parce que je v-voulais tourner la page à une c-chose...
Elle souffle par le nez, fortement.
Ses yeux paniquent, ils s'agitent de droite à gauche.
J-J-Je... Ma mère... M-Maman... Elle m-m-m'a... T-T-Tu v-v-v-vois ?
Elle repose ses prunelles sur les siennes, de l'inquiétude, de la panique facilement lisible sur son visage. De la puissante vulnérabilité.
E-E-E-Elle... Elle m'a...
Elle se touche le corps pour donner l'idée, avant de se caresser la cuisse, là où il y avait le tatouage.
I-I-Ici ?! E-E-E-Et... J-JE V-V-VEUX D-D-DIRE...!
Elle reprend les mains de Kasumi.
E-E-E-ELLE... ELLE A... ELLE M'A... ELLE A FAIT TOUTES CES CHOSES... JE NE COMPRENAIS PAS...
Ses yeux reflètent une profonde angoisse, une peur immense.
Les sentiments qu'elle a eu cette soirée-là...
C-CHAUD... IL... FAIT... TROP CHAUD...
Elle serre l'emprise qu'elle a sur ses mains.
Alors qu'elle fixe le vide.
ELLE... ELLE M'A... TOUCHE LA... JE N'AI PAS COMPRIS... JE NE COMPRENDS TOUJOURS PAS... MEME AVEC CES ANNEES...
Ses yeux ont l'air vide de désespoir.
J'ETAIS... JUSTE UNE GAMINE... 8 ANS... JE C-C-CROIS... HAHAHA... EST-CE QUE C'ETAIT... MA FAUTE ?...
Elle penche légèrement la tête vers l'avant, toujours vide.
MA... FAUTE...
Elle le répète.
MA... FAUTE...
Elle le répète.
MA... FAUTE...
Encore.
MA... FAUTE...
Encore.
MA... FAUTE...
Encore...
MA... FAUTE...
Ça ne se termine pas.
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
Kasumi rejoignit Mirai sur le lit une fois bien séchée, ses mains prises, elle laissa Mirai prendre son temps pour s'exprimer. Ca n'avait vraiment pas l'air simple et la fleuriste ne voulait rien brusquer. Evidemment, elle avait bien précisé au préalable que rien ne pressait et c'était vrai, la louve aurait pu attendre quelques heures, jours, semaines, Kasumi ne lui en aurait pas voulu. Mais visiblement oui, c'était là, maintenant, de suite, elle avait besoin de le faire. La panthère n'avait pas spécialement pu se préparer en réalité et elle ne savait pas vraiment ce qui l'attendait.
Les bégaiements se faisaient assez forts et toute une première partie ne permit pas à Kasumi de dessiner les contours de ce qui lui était dit. Si Mirai n'était pas totalement irrationnelle, il y avait fort à parier que ce qui tentait tant bien que mal de sortir était réellement difficile et ainsi, la fleuriste put se permettre de s'y attendre.
C'est quand Mirai commença à... s'excuser ? Demander à ne pas s'énerver que la jeune femme comprit qu'il s'agissait d'un traumatisme ne concernant pas ses activités de racaille par exemple. Lorsque la louve faisait des vols ou autres, elle ne s'en excusait jamais.
-Continue. Je te promets que je ne t'en voudrai pas.
La russe commença alors à expliquer, abordant... sa mère. Et déjà, Kasumi avait compris. Ce fût presque spontané. Elle commença à lui caresser le dos de la main alors qu'elle se lâchait de plus en plus dans l'incompréhension et la panique.
-Respire. Tout ira bien.
Le tatouage venait apparemment de là, c'était arrivé quand elle avait huit ans. C'était visiblement un mécanisme émotionnel, elle ne comprenait pas. Ou du moins de travers. Mais en entendant cela, Kasumi ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Ce tatouage qu'elle aimait tant venait donc d'un profond traumatisme... C'était dur à accepter pour elle mais ce n'était pas l'important.
Mirai avait subi des attouchements, quelque chose d'atroce et étant une enfant à l'époque, elle s'estimait responsable. La fleuriste ne pouvait pas la laisser dire ça et pourtant... il lui fallut une bonne minute pour savoir comment réagir, pour comprendre comment réagir et au final, elle décida de laisser parler le spontané. En écoutant Mirai répéter la même phrase en boucle, elle déposa ses mains sur les joues de la louve avant de la fixer dans les yeux.
-Mirai. Ecoute-moi. Ce n'est PAS ta faute.
Elle caressa les pommettes de son pouce, devant contempler ces yeux marins qu'elle adorait s'être vidés de leur substance. Cela lui faisait mal. Très mal. Mais elle ne pouvait pas flancher, pour elle-même comme pour Mirai.
-Tu as subi quelque chose d'horrible et ce ne sera jamais ta faute. Maintenant regarde-moi. Je me fiche du temps que ça prendra mais il faut que tu me le dises. "Ce n'est pas ma faute". Prends dix minutes, une heure, deux heures, une journée, une année, je m'en fiche. Je veux que tu l'entendes et que tu le comprennes.
Kasumi ne laisserait pas Mirai sombrer.
Elle ne la laisserait pas.
Jamais.
Jamais.
Jamais.
Elle était trop précieuse pour souffrir.
Trop importante pour subir.
Kasumi ne pouvait pas la laisser.
Jamais.
Elle devait la protéger peu importe le prix.
Peu importe elle-même.
Peu importe.
Les bégaiements se faisaient assez forts et toute une première partie ne permit pas à Kasumi de dessiner les contours de ce qui lui était dit. Si Mirai n'était pas totalement irrationnelle, il y avait fort à parier que ce qui tentait tant bien que mal de sortir était réellement difficile et ainsi, la fleuriste put se permettre de s'y attendre.
C'est quand Mirai commença à... s'excuser ? Demander à ne pas s'énerver que la jeune femme comprit qu'il s'agissait d'un traumatisme ne concernant pas ses activités de racaille par exemple. Lorsque la louve faisait des vols ou autres, elle ne s'en excusait jamais.
-Continue. Je te promets que je ne t'en voudrai pas.
La russe commença alors à expliquer, abordant... sa mère. Et déjà, Kasumi avait compris. Ce fût presque spontané. Elle commença à lui caresser le dos de la main alors qu'elle se lâchait de plus en plus dans l'incompréhension et la panique.
-Respire. Tout ira bien.
Le tatouage venait apparemment de là, c'était arrivé quand elle avait huit ans. C'était visiblement un mécanisme émotionnel, elle ne comprenait pas. Ou du moins de travers. Mais en entendant cela, Kasumi ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Ce tatouage qu'elle aimait tant venait donc d'un profond traumatisme... C'était dur à accepter pour elle mais ce n'était pas l'important.
Mirai avait subi des attouchements, quelque chose d'atroce et étant une enfant à l'époque, elle s'estimait responsable. La fleuriste ne pouvait pas la laisser dire ça et pourtant... il lui fallut une bonne minute pour savoir comment réagir, pour comprendre comment réagir et au final, elle décida de laisser parler le spontané. En écoutant Mirai répéter la même phrase en boucle, elle déposa ses mains sur les joues de la louve avant de la fixer dans les yeux.
-Mirai. Ecoute-moi. Ce n'est PAS ta faute.
Elle caressa les pommettes de son pouce, devant contempler ces yeux marins qu'elle adorait s'être vidés de leur substance. Cela lui faisait mal. Très mal. Mais elle ne pouvait pas flancher, pour elle-même comme pour Mirai.
-Tu as subi quelque chose d'horrible et ce ne sera jamais ta faute. Maintenant regarde-moi. Je me fiche du temps que ça prendra mais il faut que tu me le dises. "Ce n'est pas ma faute". Prends dix minutes, une heure, deux heures, une journée, une année, je m'en fiche. Je veux que tu l'entendes et que tu le comprennes.
Kasumi ne laisserait pas Mirai sombrer.
Elle ne la laisserait pas.
Jamais.
Jamais.
Jamais.
Elle était trop précieuse pour souffrir.
Trop importante pour subir.
Kasumi ne pouvait pas la laisser.
Jamais.
Elle devait la protéger peu importe le prix.
Peu importe elle-même.
Peu importe.
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
Elle ne peut pas attendre. C'est là ou jamais. Elle le sait, c'est pourquoi elle le fait, elle le dit, elle l'avoue- elle se force à l'avouer, mais elle se force pour se libérer. Une douleur justifiée, requise, pour pouvoir enfin inspirer un grand coup, s'extirper d'une prison qui dure depuis bien trop longtemps. Prison qui l'étouffe, une prison invisible que personne ne remarque, une prison qu'elle a volontairement cachée. Ce n'est pas parce qu'elle ne veut pas se libérer, bien au contraire- c'est tout simplement parce que... Cette prison, elle pense toujours qu'elle la mérite, que c'est un châtiment qu'elle doit subir...
Elle ne sait même pas pourquoi elle pense ça, elle se dit juste que c'est ainsi, qu'elle est responsable, qu'elle est fautive, que sa mère n'y est pour rien.
C'est sa faute, c'est ce qu'elle pense, c'est ce qu'elle répète, alors que ses yeux s'assombrissent de désespoir. Ses yeux se vident de leur énergie habituelle, de leur vive aura. Ces yeux si vivants semblent morts, alors qu'elle sent des bras se serrer contre elle, des bras qu'elle imagine, des bras maternels qui la noient dans les remords et la peur.
Pourquoi ?
Elle se le demande. Pourquoi ? Elle le répète intérieurement.
Pourquoi ? Elle ne comprend pas, elle ne trouve pas...
Pourquoi ? Elle essaie de voir ce qui lui a pris, pourquoi elle a fait ça, pourquoi-
Parce qu'elle ne peut pas juste avoir fait ça sans raison. Elle connait sa mère-
Sa gorge se noue, est-ce vrai ?
Non, elle ne la connait pas, elle ne l'a jamais connue.
Elle ne se souvient même pas de son nom, de ses yeux.
Elle ne l'a jamais comprise.
Cette silhouette féminine et mature, ce sourire malicieux, cette chaleur qu'elle n'oubliera pas-
Tout ça vient d'elle. Une femme assurée, une femme fière d'elle, une femme qui réussit.
Gloire, beauté, honneur, c'est ce qui forme la femme qu'elle est. Une femme d'une prestance remarquable, un charisme admirable...
Une femme que Mirai ne sera jamais, et qu'elle ne veut jamais être.
Une femme grâcieuse, une femme au sourire vil, au sourire si effrayant...
Un sourire qui a l'air pourtant si doux, si tendre, mais qui n'est que narquois.
Respire.
Des flashs lui viennent, alors que ses yeux s'ouvrent encore plus grand.
Elle sent et voir des mains se balader sur elle. Le toucher est chaud, voire brûlant.
Mirai se tire les cheveux et hurle tout en pleurant, comme perdue dans un cauchemar.
Elle se souvient, elle se souvient et elle n'oublie pas.
Elle se souvient de cette voix si douce, si réconfortante.
Elle se souvient de ces caresses voluptueuses, ces caresses qui lui offraient une sensation étrange-
Un bien-être qu'elle n'aurait jamais dû ressentir.
Quelque chose de sale, de honteux.
Elle est brisée.
Son corps est sale, son corps est maudit.
Cette chaleur et cette bonne odeur ne partiront pas.
A-t-elle vraiment le droit de rester avec Kasumi ?
D'aimer se faire toucher ainsi ?
Les larmes glissent sur ses joues, alors qu'elle n'arrive plus à hurler, étouffée par ses sanglots.
Comme un enfant apeuré.
MaaAaAAAAAaAAaaaMaaAAaaNN...
Sa voix se déforme, se tord alors qu'elle se griffe le visage-
Une douleur immense s'empare de son corps, l'écrasant comme deux murs contre elle.
Ses os ont l'air de se briser, alors que sa chair s'arrache et explose-
Jusqu'à-ce que de douces mains lui atteignent les joues.
Une douceur qui la tire de ses douleurs, de ses regrets, de ses peurs.
Des paroles pleines de puissance, accentuées par un regard, un regard qu'elle n'oubliera pas.
Les larmes continuent de tomber, dans le silence cette fois.
Elle lui tient les mains, après avoir lentement levé les siennes pour les rejoindre.
Elle la fixe, elle n'a pas trop le choix.
Elle la regarde droit dans les yeux, l'écoutant avec un cœur meurtri.
Un cœur maltraité, un cœur qui souffre et qui bat pour se faire remarquer.
Il bat fort, il bat vite, il s'exprime.
Mirai renifle. Ce n'est pas sa faute ?
Mirai se perd dans la couleur sombre des prunelles de sa bien-aimée. Ce n'est pas sa faute ?
Elle se le répète intérieurement, plusieurs fois. Elle ne comprend pas.
Pour elle, ça tombe sous le sens. C'est de sa faute, elle l'a mérité.
Pourquoi ? Elle ne le sait pas, elle sait juste qu'elle est coupable.
C'est ce qu'elle croit, c'est ce qu'elle se dit, depuis des années...
Comprendre que ce n'est pas de sa faute ?
Elle caresse ces mains qui lui tiennent les joues. Ses yeux se plissent d'amour.
Un sentiment de bien-être s'empare d'elle, différent.
Il y a là dedans une joie profonde qui la pousse à essayer. Ses lèvres bougent, elle tente. Cependant, sa gorge reste nouée de stress.
Je...
Elle ferme les yeux et fronce des sourcils.
Je ne sais pas...?!
Grogne-t-elle.
Je me suis toujours dite que c'était de ma faute... Et je... Je le pense toujours...! Quelque part, ça doit être vrai, je le sens... Je suis responsable, pour une chose, et je ne sais pas quoi. Elle...
Elle ne comprend pas. Elle ne se souvient pas avoir fait quelque chose de mal pourtant...
Je ne comprends pas...
S'il te plaît, ne me laisse pas sombrer.
Kasumi... J-Je t'en p-prie... N-Ne me laisse pas...!
Elle lui prend les mains.
Jamais...
Jamais...
Jamais...
J-J'ai t-t-tellement peur... Ça brûle à chaque fois que j'y pense, quand je m'en souviens... C'est..., elle secoue sa tête de droite à gauche avant de serrer les dents. Je te fais confiance... Je te fais confiance... Je te fais confiance !
Elle le répète, comme pour se persuader, comme pour se motiver !
Elle réfléchit, elle essaie de respirer plus fort.
Elle essaie de retrouver son calme.
Et puis... Elle se souvient de Kasumi, si fascinée par son tatouage...
Sans même en connaître la signification. Jusqu'à maintenant.
H-Hey ! C-Ce tatouage... Je... Je te l'offre. Rappelle-toi, j-je te l'ai d-déjà dit hein...! Penses-y fort... P-Peut-être que je me sentirai moins... Moins "sale" comme ça...
Elle le dit...
Surtout pour elle.
Pour sa bien-aimée.
Qu'elle voit peut-être choquée par cette révélation.
Cette "déception"...
C-Ce... N-N... Ce...! Ce... Ceee...! J'ESSAIE ! J'ESSAIE ! C'est juste... C'est juste... Tellement... Impossible...
Elle pleure.
Elle ne comprend pas.
Elle ne comprendra jamais.
Ce n'est... C-Ce n-n-n'est...! Ugh.... UGH !... J'y arrive pas, j'y arrive PAS !
Elle s'en souvient.
Elle grogne.
Elle râle.
Elle ne comprend pas.
JE N'Y ARRIVE PAS ! JE... JE COMPRENDS PAS ! JE COMPRENDS PAS...
Pourtant...
Elle essaie.
Pour elle...
Comme pour elle-même.
Elle ne sait même pas pourquoi elle pense ça, elle se dit juste que c'est ainsi, qu'elle est responsable, qu'elle est fautive, que sa mère n'y est pour rien.
C'est sa faute, c'est ce qu'elle pense, c'est ce qu'elle répète, alors que ses yeux s'assombrissent de désespoir. Ses yeux se vident de leur énergie habituelle, de leur vive aura. Ces yeux si vivants semblent morts, alors qu'elle sent des bras se serrer contre elle, des bras qu'elle imagine, des bras maternels qui la noient dans les remords et la peur.
Pourquoi ?
Elle se le demande. Pourquoi ? Elle le répète intérieurement.
Pourquoi ? Elle ne comprend pas, elle ne trouve pas...
Pourquoi ? Elle essaie de voir ce qui lui a pris, pourquoi elle a fait ça, pourquoi-
Parce qu'elle ne peut pas juste avoir fait ça sans raison. Elle connait sa mère-
Sa gorge se noue, est-ce vrai ?
Non, elle ne la connait pas, elle ne l'a jamais connue.
Elle ne se souvient même pas de son nom, de ses yeux.
Elle ne l'a jamais comprise.
Cette silhouette féminine et mature, ce sourire malicieux, cette chaleur qu'elle n'oubliera pas-
Tout ça vient d'elle. Une femme assurée, une femme fière d'elle, une femme qui réussit.
Gloire, beauté, honneur, c'est ce qui forme la femme qu'elle est. Une femme d'une prestance remarquable, un charisme admirable...
Une femme que Mirai ne sera jamais, et qu'elle ne veut jamais être.
Une femme grâcieuse, une femme au sourire vil, au sourire si effrayant...
Un sourire qui a l'air pourtant si doux, si tendre, mais qui n'est que narquois.
Respire.
Des flashs lui viennent, alors que ses yeux s'ouvrent encore plus grand.
Elle sent et voir des mains se balader sur elle. Le toucher est chaud, voire brûlant.
Mirai se tire les cheveux et hurle tout en pleurant, comme perdue dans un cauchemar.
Elle se souvient, elle se souvient et elle n'oublie pas.
Elle se souvient de cette voix si douce, si réconfortante.
Elle se souvient de ces caresses voluptueuses, ces caresses qui lui offraient une sensation étrange-
Un bien-être qu'elle n'aurait jamais dû ressentir.
Quelque chose de sale, de honteux.
Elle est brisée.
Son corps est sale, son corps est maudit.
Cette chaleur et cette bonne odeur ne partiront pas.
A-t-elle vraiment le droit de rester avec Kasumi ?
D'aimer se faire toucher ainsi ?
Les larmes glissent sur ses joues, alors qu'elle n'arrive plus à hurler, étouffée par ses sanglots.
Comme un enfant apeuré.
MaaAaAAAAAaAAaaaMaaAAaaNN...
Sa voix se déforme, se tord alors qu'elle se griffe le visage-
Une douleur immense s'empare de son corps, l'écrasant comme deux murs contre elle.
Ses os ont l'air de se briser, alors que sa chair s'arrache et explose-
Jusqu'à-ce que de douces mains lui atteignent les joues.
Une douceur qui la tire de ses douleurs, de ses regrets, de ses peurs.
Des paroles pleines de puissance, accentuées par un regard, un regard qu'elle n'oubliera pas.
Les larmes continuent de tomber, dans le silence cette fois.
Elle lui tient les mains, après avoir lentement levé les siennes pour les rejoindre.
Elle la fixe, elle n'a pas trop le choix.
Elle la regarde droit dans les yeux, l'écoutant avec un cœur meurtri.
Un cœur maltraité, un cœur qui souffre et qui bat pour se faire remarquer.
Il bat fort, il bat vite, il s'exprime.
Mirai renifle. Ce n'est pas sa faute ?
Mirai se perd dans la couleur sombre des prunelles de sa bien-aimée. Ce n'est pas sa faute ?
Elle se le répète intérieurement, plusieurs fois. Elle ne comprend pas.
Pour elle, ça tombe sous le sens. C'est de sa faute, elle l'a mérité.
Pourquoi ? Elle ne le sait pas, elle sait juste qu'elle est coupable.
C'est ce qu'elle croit, c'est ce qu'elle se dit, depuis des années...
Comprendre que ce n'est pas de sa faute ?
Elle caresse ces mains qui lui tiennent les joues. Ses yeux se plissent d'amour.
Un sentiment de bien-être s'empare d'elle, différent.
Il y a là dedans une joie profonde qui la pousse à essayer. Ses lèvres bougent, elle tente. Cependant, sa gorge reste nouée de stress.
Je...
Elle ferme les yeux et fronce des sourcils.
Je ne sais pas...?!
Grogne-t-elle.
Je me suis toujours dite que c'était de ma faute... Et je... Je le pense toujours...! Quelque part, ça doit être vrai, je le sens... Je suis responsable, pour une chose, et je ne sais pas quoi. Elle...
Elle ne comprend pas. Elle ne se souvient pas avoir fait quelque chose de mal pourtant...
Je ne comprends pas...
S'il te plaît, ne me laisse pas sombrer.
Kasumi... J-Je t'en p-prie... N-Ne me laisse pas...!
Elle lui prend les mains.
Jamais...
Jamais...
Jamais...
J-J'ai t-t-tellement peur... Ça brûle à chaque fois que j'y pense, quand je m'en souviens... C'est..., elle secoue sa tête de droite à gauche avant de serrer les dents. Je te fais confiance... Je te fais confiance... Je te fais confiance !
Elle le répète, comme pour se persuader, comme pour se motiver !
Elle réfléchit, elle essaie de respirer plus fort.
Elle essaie de retrouver son calme.
Et puis... Elle se souvient de Kasumi, si fascinée par son tatouage...
Sans même en connaître la signification. Jusqu'à maintenant.
H-Hey ! C-Ce tatouage... Je... Je te l'offre. Rappelle-toi, j-je te l'ai d-déjà dit hein...! Penses-y fort... P-Peut-être que je me sentirai moins... Moins "sale" comme ça...
Elle le dit...
Surtout pour elle.
Pour sa bien-aimée.
Qu'elle voit peut-être choquée par cette révélation.
Cette "déception"...
C-Ce... N-N... Ce...! Ce... Ceee...! J'ESSAIE ! J'ESSAIE ! C'est juste... C'est juste... Tellement... Impossible...
Elle pleure.
Elle ne comprend pas.
Elle ne comprendra jamais.
Ce n'est... C-Ce n-n-n'est...! Ugh.... UGH !... J'y arrive pas, j'y arrive PAS !
Elle s'en souvient.
Elle grogne.
Elle râle.
Elle ne comprend pas.
JE N'Y ARRIVE PAS ! JE... JE COMPRENDS PAS ! JE COMPRENDS PAS...
Pourtant...
Elle essaie.
Pour elle...
Comme pour elle-même.
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
Kasumi n'avait pas prévu une réaction aussi forte. Elle était perceptive mais pas spécialement renseignée sur les traumatismes et états mentaux instables. Elle s'était trop vite engagée sur un terrain inconnu et elle s'était retrouvée prise au dépourvu. Pourtant, elle demeurait parfaitement calme d'apparence, là où à l'intérieur, son coeur battait la chamade. C'est en écoutant ce râle enfantin qui sortit de la bouche de Mirai que la fleuriste perdit sa contenance. Ses mains tremblèrent d'inquiétude. Elle avait compris qu'elle était allée bien trop vite.
Elle serra la louve dans ses bras.
-Cccchhhhhh... Je suis là... tout ira bien.
Elle laissa tendrement son corps se balancer afin de rassurer son aimée. Elle ne savait pas quoi faire mais elle DEVAIT faire. La pauvre tenta pourtant de se calmer, y arrivant presque, mais replongeant immédiatement. Ce n'était pas sa faute. Elle l'avait entendu et avait besoin de l'entendre, c'était le principal. Le temps qu'elle ne l'intègre, la marge était large.
-Ce genre de chose n'est pas ta faute et ne sera jamais ta faute.
"Ne me laisse pas". Pour Kasumi, cela tombait sous le sens, jamais elle ne la laisserait. Surtout dans cet état, elle se battrait pour l'aider à se soigner, à aller mieux et avancer vis-à-vis de ce traumatisme.
C'était son rôle.
C'était son devoir.
Mirai avait beaucoup souffert de cette culpabilité et de ce souvenir. La fleuriste allait briser ces associations, elle allait réparer et lui permettre de prendre son envol.
-Je ne te laisserai jamais. Même si tu ne me vois pas, ne me parles pas ou ne me serres pas dans tes bras... Je serai toujours là pour toi.
La peur, la confiance, deux faces d'une même pièce. Kasumi lui donnerait raison, elle en était sûre, elle allait y arriver. Elle y arriverait et Mirai pourra vivre heureuse. Heureuse et libre. Heureuse et pure.
Et si le premier pas était de se réapproprier ce tatouage, la fleuriste le ferait sans hésitation. Elle posa doucement la main sur l'encre, fixant la louve dans les yeux.
-Ce tatouage est mien alors. Je veux qu'à chaque fois que tu le regardes, tu ne penses qu'à moi. Est-ce que ça te va ?
Cela donnait une idée à Kasumi mais... il fallait qu'elle y réfléchisse.
Ca n'aidait toutefois pas Mirai à se calmer et après avoir continuer à paniquer, la fleuriste reprit son visage dans les mains avant de l'embrasser doucement. Longuement. Comme si elle absorbait doucement la panique et la tristesse et les faisait siennes.
-Mirai... Je suis heureuse que tu fasses autant d'efforts pour moi. Je pense que... tu as énormément avancé pour quelques minutes seulement. Ne te presse pas, laisse-toi le temps d'accepter. Ca ira mieux... et je serai là.
Elle lui caressa les joues, l'arrière de la tête, les bras... Elle l'aimait. Cette relation serait difficile à gérer mais elle était prête à tout pour la sauver, pour qu'elle aille mieux.
-Je t'aime...
Elle posa son front contre le sien et laissa le temps passer, fermant les yeux. Des secondes, des minutes, des heures peut-être ? Autant que Mirai avait besoin pour se calmer et revenir à son état habituel. Lorsque ce fût terminé, elle recula, ne lâchant pas les mains de la louve et elle observa en direction du salon.
-On devrait aller arroser les fleurs. Le temps est sec aujourd'hui.
Elle serra la louve dans ses bras.
-Cccchhhhhh... Je suis là... tout ira bien.
Elle laissa tendrement son corps se balancer afin de rassurer son aimée. Elle ne savait pas quoi faire mais elle DEVAIT faire. La pauvre tenta pourtant de se calmer, y arrivant presque, mais replongeant immédiatement. Ce n'était pas sa faute. Elle l'avait entendu et avait besoin de l'entendre, c'était le principal. Le temps qu'elle ne l'intègre, la marge était large.
-Ce genre de chose n'est pas ta faute et ne sera jamais ta faute.
"Ne me laisse pas". Pour Kasumi, cela tombait sous le sens, jamais elle ne la laisserait. Surtout dans cet état, elle se battrait pour l'aider à se soigner, à aller mieux et avancer vis-à-vis de ce traumatisme.
C'était son rôle.
C'était son devoir.
Mirai avait beaucoup souffert de cette culpabilité et de ce souvenir. La fleuriste allait briser ces associations, elle allait réparer et lui permettre de prendre son envol.
-Je ne te laisserai jamais. Même si tu ne me vois pas, ne me parles pas ou ne me serres pas dans tes bras... Je serai toujours là pour toi.
La peur, la confiance, deux faces d'une même pièce. Kasumi lui donnerait raison, elle en était sûre, elle allait y arriver. Elle y arriverait et Mirai pourra vivre heureuse. Heureuse et libre. Heureuse et pure.
Et si le premier pas était de se réapproprier ce tatouage, la fleuriste le ferait sans hésitation. Elle posa doucement la main sur l'encre, fixant la louve dans les yeux.
-Ce tatouage est mien alors. Je veux qu'à chaque fois que tu le regardes, tu ne penses qu'à moi. Est-ce que ça te va ?
Cela donnait une idée à Kasumi mais... il fallait qu'elle y réfléchisse.
Ca n'aidait toutefois pas Mirai à se calmer et après avoir continuer à paniquer, la fleuriste reprit son visage dans les mains avant de l'embrasser doucement. Longuement. Comme si elle absorbait doucement la panique et la tristesse et les faisait siennes.
-Mirai... Je suis heureuse que tu fasses autant d'efforts pour moi. Je pense que... tu as énormément avancé pour quelques minutes seulement. Ne te presse pas, laisse-toi le temps d'accepter. Ca ira mieux... et je serai là.
Elle lui caressa les joues, l'arrière de la tête, les bras... Elle l'aimait. Cette relation serait difficile à gérer mais elle était prête à tout pour la sauver, pour qu'elle aille mieux.
-Je t'aime...
Elle posa son front contre le sien et laissa le temps passer, fermant les yeux. Des secondes, des minutes, des heures peut-être ? Autant que Mirai avait besoin pour se calmer et revenir à son état habituel. Lorsque ce fût terminé, elle recula, ne lâchant pas les mains de la louve et elle observa en direction du salon.
-On devrait aller arroser les fleurs. Le temps est sec aujourd'hui.
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
C'est étrange.
Les ténèbres sont là, elles l'attrapent de leurs griffes sadiques et cruelles. Elles sont là et lui chuchotent des mots qui l'étourdissent et la brûlent autant qu'une marque au fer rouge-
Mais c'est ça. Ce tatouage... C'est exactement ça, cette sensation.
Elle rappellera toujours ce moment maudit, ce sombre moment qui, éternellement, lui fera verser des larmes chaudes.
Sa gorge nouée, elle pleure à n'en pas finir.
Pourtant, dans ces ténèbres chaleureuses, il y a un vent frais. Il y a un vent frais et des yeux de félin, qui brillent et qui l'attirent.
Elle tend timidement sa main apeurée, et elle suit cet animal qui la guide, cet animal agile, qui laisse derrière lui un souffle doux, froid.
Elle court avec lui, l'animal tourne plusieurs fois la tête pour la regarder. Bientôt, elle se change en bête à son tour, un loup qui se met à courir en suivant le vent.
Les ténèbres s'agitent derrière elle, autant que le vent frais sous les pattes de la panthère.
Leurs yeux brillent, alors qu'elles sortent du néant, toutes les deux.
Leurs coeurs battent à la chamade.
Celui de Mirai panique, il a du mal à retrouver son calme.
Le stress, la peur, l'incompréhension.
Elle se fait enlacer. Elle écoute sa bien-aimée, elle l'écoute attentivement en cherchant son aide.
Elle l'écoute pour suivre le vent qu'elle lui offre, ce doux vent frais qu'elle aime tant, ce vent qui la réconforte.
"Tout ira bien."
"Ce n'est pas ta faute."
"Je ne te laisserai jamais."
"Je serai toujours là pour toi."
Son coeur semble hurler dans sa poitrine, alors qu'elle le tient, sentant comme s'il allait exploser.
Elle est celle qui l'aidera.
Elle est celle en qui elle peut faire confiance, aveuglément.
Ses yeux brillent encore, alors que ses sanglots ne cessent pas.
"Kasumi". C'est le nom qui résonne plusieurs fois dans son esprit.
Il se répète, il se répète continuellement.
Sa gorge a l'air de se dénouer, alors qu'elle continue d'écouter la femme de sa vie.
Un contact.
Un contact sur le tatouage, un contact qui la fait sursauter.
Mais elle n'a pas peur, elle est simplement surprise.
Elle l'écoute, elle comprend, elle acquiesce timidement, faiblement.
Elle le veut, elle aussi.
Elle veut penser à elle, uniquement à elle pour ce tatouage.
Il est sien. Il est à elle, à elle seule, et à personne d'autre.
Ses pupilles se dilatent à nouveau d'amour, alors qu'elle s'apaise lentement.
Difficilement.
Mais elle s'apaise.
Ses muscles se décontractent. Lentement.
Difficilement.
Puis un baiser.
Un long baiser qui lui donnent des papillons au ventre.
Un long baiser qui l'emporte dans les cieux.
Son cœur tourbillonne alors que ses émotions s'agitent en elle.
Les mots qu'elle prononce-
A-t-elle vraiment progressé ? Elle ne sait pas, elle ne pense pas vraiment.
Elle essaie juste, elle essaie de toutes ses forces, pour Kasumi, comme pour elle-même.
Elle essaie d'écouter son cœur, son instinct.
C'est difficile, mais elle essaie malgré la douleur et la peur.
Pour l'instant, elle y replonge, encore et toujours.
Elle n'a pas encore la force- ou plutôt, elle l'a avec elle, mais elle ne sait pas encore comment l'utiliser.
Mirai se laisse faire, elle se laisse bercer, alors que leurs fronts se collent.
Elle est silencieuse, elle est silencieuse un moment, quelques minutes...
Jusqu'à-ce que des larmes se font à nouveau entendre.
Tu sais...
Commence-t-elle avec hésitation et d'une voix fragile.
J'avais peur de toi, au début.
Avoue-t-elle progressivement.
Elle veut le dire, elle doit le dire.
Quand j'ai commencé à avoir des sentiments pour toi, une attirance pour toi... J'ai eu peur. Et je voulais faire partir ça, très vite.
Elle avale sa salive.
Je sentais la même chaleur que j'avais quand...
Elle serre les dents.
Alors j'ai commencé à avoir une sorte de... Colère envers moi-même... Comme envers toi. Mais ça, c'était uniquement quand je n'étais pas avec toi. A dire vrai, j'ai hésité plusieurs fois à te hurler que je ne voulais plus te voir, justement parce que j'avais peur de ces sentiments mais...
Elle la prend par les joues et l'embrasse à nouveau.
Longuement.
...Mais à chaque fois que je te voyais, tout ça disparaissait.
Elle sourit, très légèrement, très difficilement.
Mais elle sourit, sincèrement.
Je t'aime aussi...
Elle l'embrasse à nouveau, avant de lui reprendre les mains, et laisser le temps couler.
Le temps passe dans le silence, dans le calme, et leurs coeurs reprennent un rythme normal après plusieurs minutes de panique.
Et finalement, le silence se brise à nouveau.
Les fleurs ?
Mirai cligne des yeux, avant de sursauter.
OH PUTAIN LES FLEURS ! TU AS RAISON !
Elle se lève, complètement paniquée, mais pour autre chose cette fois.
Les fleurs, les fleurs ! Elle avait pris tellement de temps pour s'en occuper, elle ne pouvait pas tout foirer maintenant !
ON DOIT SE DEPECHER !
Elle tire Kasumi, avant de brutalement s'arrêter au bout de cinq secondes.
...Désolée.
Elle la lâche, pour l'enlacer.
Hm... J'ai remarqué que tu n'aimais pas que je te tire comme ça. Désolée.
Elle la lâche vite, allant par elle même chercher de l'eau pour les fleurs.
Mais, quand elle s'avance vers elles, elle voit le bouquet de Kasumi encore sur la table.
PUTAIN ! Il faut que je les mette dans un bocal !
Elle part vite en chercher un, en ayant pris plusieurs depuis quelques années.
Elle les met dedans.
Voilà !
Avec un peau d'eau à l'intérieur, elle en profite pour arroser les pivoines à côté.
Voilà, voilà, doucemeeeent...
Elle en oublie la présence de Kasumi, l'espace de quelques secondes.
Voire minutes.
Eh...? OH PUTAIN ! Désolée Kasumi ! Tu voulais les arroser ? C'était pour toi à la base donc... Hm...
Elle se gratte l'arrière du crâne, honteuse.
J'suis un peu conne parfois...
Elle la serre dans ses bras.
Hey... Merci encore pour tout à l'heure...
Les ténèbres sont là, elles l'attrapent de leurs griffes sadiques et cruelles. Elles sont là et lui chuchotent des mots qui l'étourdissent et la brûlent autant qu'une marque au fer rouge-
Mais c'est ça. Ce tatouage... C'est exactement ça, cette sensation.
Elle rappellera toujours ce moment maudit, ce sombre moment qui, éternellement, lui fera verser des larmes chaudes.
Sa gorge nouée, elle pleure à n'en pas finir.
Pourtant, dans ces ténèbres chaleureuses, il y a un vent frais. Il y a un vent frais et des yeux de félin, qui brillent et qui l'attirent.
Elle tend timidement sa main apeurée, et elle suit cet animal qui la guide, cet animal agile, qui laisse derrière lui un souffle doux, froid.
Elle court avec lui, l'animal tourne plusieurs fois la tête pour la regarder. Bientôt, elle se change en bête à son tour, un loup qui se met à courir en suivant le vent.
Les ténèbres s'agitent derrière elle, autant que le vent frais sous les pattes de la panthère.
Leurs yeux brillent, alors qu'elles sortent du néant, toutes les deux.
Leurs coeurs battent à la chamade.
Celui de Mirai panique, il a du mal à retrouver son calme.
Le stress, la peur, l'incompréhension.
Elle se fait enlacer. Elle écoute sa bien-aimée, elle l'écoute attentivement en cherchant son aide.
Elle l'écoute pour suivre le vent qu'elle lui offre, ce doux vent frais qu'elle aime tant, ce vent qui la réconforte.
"Tout ira bien."
"Ce n'est pas ta faute."
"Je ne te laisserai jamais."
"Je serai toujours là pour toi."
Son coeur semble hurler dans sa poitrine, alors qu'elle le tient, sentant comme s'il allait exploser.
Elle est celle qui l'aidera.
Elle est celle en qui elle peut faire confiance, aveuglément.
Ses yeux brillent encore, alors que ses sanglots ne cessent pas.
"Kasumi". C'est le nom qui résonne plusieurs fois dans son esprit.
Il se répète, il se répète continuellement.
Sa gorge a l'air de se dénouer, alors qu'elle continue d'écouter la femme de sa vie.
Un contact.
Un contact sur le tatouage, un contact qui la fait sursauter.
Mais elle n'a pas peur, elle est simplement surprise.
Elle l'écoute, elle comprend, elle acquiesce timidement, faiblement.
Elle le veut, elle aussi.
Elle veut penser à elle, uniquement à elle pour ce tatouage.
Il est sien. Il est à elle, à elle seule, et à personne d'autre.
Ses pupilles se dilatent à nouveau d'amour, alors qu'elle s'apaise lentement.
Difficilement.
Mais elle s'apaise.
Ses muscles se décontractent. Lentement.
Difficilement.
Puis un baiser.
Un long baiser qui lui donnent des papillons au ventre.
Un long baiser qui l'emporte dans les cieux.
Son cœur tourbillonne alors que ses émotions s'agitent en elle.
Les mots qu'elle prononce-
A-t-elle vraiment progressé ? Elle ne sait pas, elle ne pense pas vraiment.
Elle essaie juste, elle essaie de toutes ses forces, pour Kasumi, comme pour elle-même.
Elle essaie d'écouter son cœur, son instinct.
C'est difficile, mais elle essaie malgré la douleur et la peur.
Pour l'instant, elle y replonge, encore et toujours.
Elle n'a pas encore la force- ou plutôt, elle l'a avec elle, mais elle ne sait pas encore comment l'utiliser.
Mirai se laisse faire, elle se laisse bercer, alors que leurs fronts se collent.
Elle est silencieuse, elle est silencieuse un moment, quelques minutes...
Jusqu'à-ce que des larmes se font à nouveau entendre.
Tu sais...
Commence-t-elle avec hésitation et d'une voix fragile.
J'avais peur de toi, au début.
Avoue-t-elle progressivement.
Elle veut le dire, elle doit le dire.
Quand j'ai commencé à avoir des sentiments pour toi, une attirance pour toi... J'ai eu peur. Et je voulais faire partir ça, très vite.
Elle avale sa salive.
Je sentais la même chaleur que j'avais quand...
Elle serre les dents.
Alors j'ai commencé à avoir une sorte de... Colère envers moi-même... Comme envers toi. Mais ça, c'était uniquement quand je n'étais pas avec toi. A dire vrai, j'ai hésité plusieurs fois à te hurler que je ne voulais plus te voir, justement parce que j'avais peur de ces sentiments mais...
Elle la prend par les joues et l'embrasse à nouveau.
Longuement.
...Mais à chaque fois que je te voyais, tout ça disparaissait.
Elle sourit, très légèrement, très difficilement.
Mais elle sourit, sincèrement.
Je t'aime aussi...
Elle l'embrasse à nouveau, avant de lui reprendre les mains, et laisser le temps couler.
Le temps passe dans le silence, dans le calme, et leurs coeurs reprennent un rythme normal après plusieurs minutes de panique.
Et finalement, le silence se brise à nouveau.
Les fleurs ?
Mirai cligne des yeux, avant de sursauter.
OH PUTAIN LES FLEURS ! TU AS RAISON !
Elle se lève, complètement paniquée, mais pour autre chose cette fois.
Les fleurs, les fleurs ! Elle avait pris tellement de temps pour s'en occuper, elle ne pouvait pas tout foirer maintenant !
ON DOIT SE DEPECHER !
Elle tire Kasumi, avant de brutalement s'arrêter au bout de cinq secondes.
...Désolée.
Elle la lâche, pour l'enlacer.
Hm... J'ai remarqué que tu n'aimais pas que je te tire comme ça. Désolée.
Elle la lâche vite, allant par elle même chercher de l'eau pour les fleurs.
Mais, quand elle s'avance vers elles, elle voit le bouquet de Kasumi encore sur la table.
PUTAIN ! Il faut que je les mette dans un bocal !
Elle part vite en chercher un, en ayant pris plusieurs depuis quelques années.
Elle les met dedans.
Voilà !
Avec un peau d'eau à l'intérieur, elle en profite pour arroser les pivoines à côté.
Voilà, voilà, doucemeeeent...
Elle en oublie la présence de Kasumi, l'espace de quelques secondes.
Voire minutes.
Eh...? OH PUTAIN ! Désolée Kasumi ! Tu voulais les arroser ? C'était pour toi à la base donc... Hm...
Elle se gratte l'arrière du crâne, honteuse.
J'suis un peu conne parfois...
Elle la serre dans ses bras.
Hey... Merci encore pour tout à l'heure...
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
Pourquoi avancer à l'avant ? Pourquoi courir devant les autres en voulant prendre chaque balle, chaque blessure, chaque obstacle ? Une panthère est un être solitaire, qui trône seul dans la jungle. Mais demandez-lui de courir et elle ira plus vite que n'importe qui. Elle ne regardera pas derrière elle et elle dévorera ce qui l'empêchera de continuer sa course. Mais dans ce tunnel ou personne ne semble la voir, elle préfère se retourner. Vérifier chaque danger ? Peut-être. Vérifier si elle a oublié des proies ? Probablement.
Cette panthère veut faire tout cela. Elle veut courir, elle veut dévorer... elle veut fuir. Mais ce n'était pas la solution. On ne sortait pas du tunnel en se contentant de d'être couard, surtout lorsque l'on était celle qui en avait ouvert le passage.
Le fauve se retourna donc.
Une fois,
Deux fois,
Trois fois.
Non pas pour vérifier ses arrières mais pour s'assurer que l'animal qui décidait désormais de la suivre ne tombait pas. Que si ce canidé chutait, il pourrait être aidé à se relevé. Que si ce canidé restait au sol, le félin pourrait le prendre sur son dos pour continuer la route. Il y avait bien des manières d'atteindre le bout de ce tunnel mais il ne tenait qu'à ses deux êtres de choisir la bonne.
Et laquelle serait-ce ?
L'égoïsme ? L'altruisme ? Lequel était le plus lent ? Lequel était le plus rapide ? Devait-on chercher à aller au plus vite dans un premier temps ?
Le loup rattrapait peu à peu la panthère. Titubant certes, ayant eu du mal à se relever certes mais il était bien là. Et la route était encore longue. Pour qu'elle soit optimale... peut-être suffisait-il de ralentir un peu...
Le silence.
Kasumi était... difficilement parvenue à calmer Mirai et le vent de panique en elle était parvenu à s'apaiser. L'inquiétude était tombée. Cette inquiétude de tout gâcher dès le premier matin, cette inquiétude de perdre Mirai dès le début, d'avoir lancé la pierre à la vitre trop vite et d'en avoir brisé le mur autour.
Au fond d'elle, elle savait que ça n'arriverait pas et que quoiqu'elle fasse, la louve resterait à ses côtés mais impossible de se débarrasser de cette persistante peur, une paranoïa si forte qu'aucune erreur, aucun faux pas ne serait permis.
Kasumi n'aurait su dire si ce que lui disait Mirai impliquait d'une quelconque manière la confiance ou non mais... peut-être cette apparence de prédateur qu'elle portait désormais était là depuis plus longtemps. Après tout, peut-être que ses blagues séductrices venaient de là.
Cela dit, tout semblait lié à cet événement datant de la tendre enfance de Mirai, comme s'il avait formaté sa façon de voir le monde et les gens par la suite.
Lorsque Mirai lui expliqua qu'elle avait hésité plusieurs fois à lui demander de disparaître de sa vue, le coeur de la fleuriste se serra. Elle avait imaginé la scène. En l'espace de plusieurs petites secondes, une myriade de contextes durant lesquels cette scène aurait pu arriver. Et si en sortant de l'escalade, Mirai ne l'avait plus recontactée ? Et si en ouvrant la porte de l'appartement ce jour-là, elle avait immédiatement été refermée ? Combien de lignes temporelles contenaient ce coeur brisé ? Combien de ces lignes lui auraient donné raison ?
-Je... N'aie pas peur de moi, s'il te plaît... Je sais que je peux avoir l'air froide mais je pense que j'ai tout autant peur. De tout. Et surtout de te perdre. Comme si à chaque action, je risquais tout.
Un chat apeuré se donnant un air de panthère. Un chat qui, seul, pourrait se briser. Un chat qui avait déjà failli se briser si il n'avait pas été remis debout en se faisant attraper à la nuque par un certain loup.
-Je pense que si tu l'avais fait, que si tu m'avais demandé de ne plus te voir... Je ne l'aurais pas supporté alors.... Merci...
Sans s'en rendre réellement compte, un peu d'eau avait coulé de ses yeux. Son visage était resté le même, quelques gouttes avaient chuté de son menton. Pourtant, elle n'avait pas réagi. Le baiser avait ôté énormément de ses doutes. Temporairement certes mais rien que cet instant, elle n'avait plus peur d'échouer. Cela se traduisit par une légère perte de souffle au milieu de leur embrassade, un petit sanglot qui s'était malencontreusement échappé.
Et au final... il fallut plusieurs secondes pour que la fleuriste ne puisse reprendre un calme plein et se rappeler, elle et Mirai, à la réalité.
Et quelque part, cette transition brusque lui avait fait beaucoup de bien. Elle put simplement oublier, presque que tout cela avait eu lieu et pour une fois, elle en était heureuse. Même le fait de se faire tirer par les mains, elle aurait oublié qu'elle n'aimait pas ça si la louve ne s'était pas elle-même rappelée à l'ordre. Et elle n'aurait pas oublié non plus si elle s'était arrêtée là et ne l'avait pas prise dans ses bras.
-Merci de t'en être souvenue.
Kasumi put donc observer Mirai s'occuper des fleurs dans une certaine panique mais cela ne l'empêcha aucunement d'être consciencieuse et d'appliquer chaque conseil que la fleuriste lui avait donné tout au long du mois. Normal que ces pivoines aient aussi bien tenu. Elle fût cependant sortie de cette observation minutieuse par la louve, s'excusant de ne pas l'avoir laissée faire.
-Mh ? Oh, je dois dire que te regarder le faire avait quelque chose d'hypnotisant et assez charmant. Donc je pense que je peux m'en passer pour ce matin elle afficha son sourire provocateur. Refais-le donc, c'était très sexy. ~
Cette expression disparut également bien vite quand la louve la remercia. Et Kasumi... n'avait pas bien compris cette fois. Elle s'était considérée particulièrement maladroite et gauche en mettant les pieds là où elle était certaine de glisser.
-Je n'ai aucun mérite là-dedans. Je suis sans doute allée trop vite et j'en suis réellement désolée.
Elle laissa quelques secondes passer avant de se souvenir de quelque chose.
-Tiens, tu ne voulais pas me faire essayer... euh... Hyper Mush Sloths ? Enfin je crois ?
Cette panthère veut faire tout cela. Elle veut courir, elle veut dévorer... elle veut fuir. Mais ce n'était pas la solution. On ne sortait pas du tunnel en se contentant de d'être couard, surtout lorsque l'on était celle qui en avait ouvert le passage.
Le fauve se retourna donc.
Une fois,
Deux fois,
Trois fois.
Non pas pour vérifier ses arrières mais pour s'assurer que l'animal qui décidait désormais de la suivre ne tombait pas. Que si ce canidé chutait, il pourrait être aidé à se relevé. Que si ce canidé restait au sol, le félin pourrait le prendre sur son dos pour continuer la route. Il y avait bien des manières d'atteindre le bout de ce tunnel mais il ne tenait qu'à ses deux êtres de choisir la bonne.
Et laquelle serait-ce ?
L'égoïsme ? L'altruisme ? Lequel était le plus lent ? Lequel était le plus rapide ? Devait-on chercher à aller au plus vite dans un premier temps ?
Le loup rattrapait peu à peu la panthère. Titubant certes, ayant eu du mal à se relever certes mais il était bien là. Et la route était encore longue. Pour qu'elle soit optimale... peut-être suffisait-il de ralentir un peu...
Le silence.
Kasumi était... difficilement parvenue à calmer Mirai et le vent de panique en elle était parvenu à s'apaiser. L'inquiétude était tombée. Cette inquiétude de tout gâcher dès le premier matin, cette inquiétude de perdre Mirai dès le début, d'avoir lancé la pierre à la vitre trop vite et d'en avoir brisé le mur autour.
Au fond d'elle, elle savait que ça n'arriverait pas et que quoiqu'elle fasse, la louve resterait à ses côtés mais impossible de se débarrasser de cette persistante peur, une paranoïa si forte qu'aucune erreur, aucun faux pas ne serait permis.
Kasumi n'aurait su dire si ce que lui disait Mirai impliquait d'une quelconque manière la confiance ou non mais... peut-être cette apparence de prédateur qu'elle portait désormais était là depuis plus longtemps. Après tout, peut-être que ses blagues séductrices venaient de là.
Cela dit, tout semblait lié à cet événement datant de la tendre enfance de Mirai, comme s'il avait formaté sa façon de voir le monde et les gens par la suite.
Lorsque Mirai lui expliqua qu'elle avait hésité plusieurs fois à lui demander de disparaître de sa vue, le coeur de la fleuriste se serra. Elle avait imaginé la scène. En l'espace de plusieurs petites secondes, une myriade de contextes durant lesquels cette scène aurait pu arriver. Et si en sortant de l'escalade, Mirai ne l'avait plus recontactée ? Et si en ouvrant la porte de l'appartement ce jour-là, elle avait immédiatement été refermée ? Combien de lignes temporelles contenaient ce coeur brisé ? Combien de ces lignes lui auraient donné raison ?
-Je... N'aie pas peur de moi, s'il te plaît... Je sais que je peux avoir l'air froide mais je pense que j'ai tout autant peur. De tout. Et surtout de te perdre. Comme si à chaque action, je risquais tout.
Un chat apeuré se donnant un air de panthère. Un chat qui, seul, pourrait se briser. Un chat qui avait déjà failli se briser si il n'avait pas été remis debout en se faisant attraper à la nuque par un certain loup.
-Je pense que si tu l'avais fait, que si tu m'avais demandé de ne plus te voir... Je ne l'aurais pas supporté alors.... Merci...
Sans s'en rendre réellement compte, un peu d'eau avait coulé de ses yeux. Son visage était resté le même, quelques gouttes avaient chuté de son menton. Pourtant, elle n'avait pas réagi. Le baiser avait ôté énormément de ses doutes. Temporairement certes mais rien que cet instant, elle n'avait plus peur d'échouer. Cela se traduisit par une légère perte de souffle au milieu de leur embrassade, un petit sanglot qui s'était malencontreusement échappé.
Et au final... il fallut plusieurs secondes pour que la fleuriste ne puisse reprendre un calme plein et se rappeler, elle et Mirai, à la réalité.
Et quelque part, cette transition brusque lui avait fait beaucoup de bien. Elle put simplement oublier, presque que tout cela avait eu lieu et pour une fois, elle en était heureuse. Même le fait de se faire tirer par les mains, elle aurait oublié qu'elle n'aimait pas ça si la louve ne s'était pas elle-même rappelée à l'ordre. Et elle n'aurait pas oublié non plus si elle s'était arrêtée là et ne l'avait pas prise dans ses bras.
-Merci de t'en être souvenue.
Kasumi put donc observer Mirai s'occuper des fleurs dans une certaine panique mais cela ne l'empêcha aucunement d'être consciencieuse et d'appliquer chaque conseil que la fleuriste lui avait donné tout au long du mois. Normal que ces pivoines aient aussi bien tenu. Elle fût cependant sortie de cette observation minutieuse par la louve, s'excusant de ne pas l'avoir laissée faire.
-Mh ? Oh, je dois dire que te regarder le faire avait quelque chose d'hypnotisant et assez charmant. Donc je pense que je peux m'en passer pour ce matin elle afficha son sourire provocateur. Refais-le donc, c'était très sexy. ~
Cette expression disparut également bien vite quand la louve la remercia. Et Kasumi... n'avait pas bien compris cette fois. Elle s'était considérée particulièrement maladroite et gauche en mettant les pieds là où elle était certaine de glisser.
-Je n'ai aucun mérite là-dedans. Je suis sans doute allée trop vite et j'en suis réellement désolée.
Elle laissa quelques secondes passer avant de se souvenir de quelque chose.
-Tiens, tu ne voulais pas me faire essayer... euh... Hyper Mush Sloths ? Enfin je crois ?
- Kamui MiraiJoueur
- Messages : 112
Date d'inscription : 16/10/2020
Sapporo - Jour
"N'aie pas peur de moi, s'il te plaît..."
N'aie pas peur.
N'aie pas peur d'elle.
"[…] Je pense que j'ai tout autant peur."
Elle a peur, tout comme toi.
Elle a peur, elle a eu peur de te perdre.
Comme si à chaque action, elle risquait tout. "Comme si à chaque action, je risquais tout."
Elle y pense, elle se demande à quoi ressemblerait sa vie sans elle.
Elle y pense, mais elle ne voit rien, elle n'arrive pas à visualiser, tant son amour pour elle l'aveugle.
Des ténèbres dévorent sa vue, et elle ne voit pas ce qui aurait pu se passer, si elle avait fermé cette porte.
Si elle avait pris des ciseaux, pour couper ce lien désormais invincible.
C'est un baiser, un baiser et une promesse qui ont enveloppé ce lien, ce fil désormais impossible à briser.
Elle avait eu peur d'elle.
Elle avait eu peur, elle craignait cette chaleur- chaleur qu'elle adore tant maintenant.
Elle avait eu peur pour l'avenir, pour son futur. Elle avait peur de devenir faible, elle avait peur de l'inconnu, de ces sentiments qu'elle pensait nuisibles.
Mais maintenant, ce n'est plus le cas.
Cette peur s'est transformée en passion, en une confiance indescriptible, tant elle est puissante.
Alors qu'elle l'enlace et l'embrasse, elle sent et voit les larmes de sa bien-aimée.
Les voir ne la rend pas triste.
Les voir la rend heureuse.
Elle est heureuse qu'elle s'inquiète pour elle, qu'elle l'aime, qu'elle-
Oh.
Elle est fière de l'aimer.
Elle est si fière et heureuse de l'aimer.
C'est elle qu'elle veut, qu'elle a toujours voulue.
C'est la femme qu'elle a toujours rêvé d'avoir.
C'est elle, c'est sa destinée.
Elle est faite pour elle. Elle lui appartient.
Le loup se sent protégé.
Il jure silencieusement de rester loyal et fidèle.
Il suivra la panthère jusqu'au bout.
Et il mourra avec elle.
Car c'est avec elle qu'il grimpera.
Avec elle qu'il montera dans la jungle.
Il boitera au début, c'est sûr.
Mais c'est avec elle qu'il réussira à s'habituer.
A devenir suffisamment fort pour braver tous les obstacles, et enfin courir aussi vite et bien qu'elle.
Sans jamais chuter.
Plus jamais.
Oh, je l'aime tellement...
Elle ne cessera jamais de le penser.
Ces mots se répètent, encore et encore, dans sa tête. Elle pense à elle, elle pense à tout ce qu'elles ont pu faire ensemble.
Elle pense au temps qui s'est écoulé, elle pense aux moments où elle aurait pu partir.
Elle pense à ces moments uniques et inoubliables qu'elles auront forgés.
Elle pense au futur, et elle se jure d'être toujours à ses côtés.
Elles continueront de voir les étoiles. "Nous continuerons de voir les étoiles."
Elles les regarderont ensemble. "Nous les regarderont ensemble."
Elles grandiront toutes les deux. "Nous grandirons toutes les deux."
Et nous resterons ensemble, toutes les deux, jusqu'à la fin.
Parce que… Nous sommes destinées. Je suis tienne, et tu es mienne.
Le temps passe, alors qu'il semble figé.
Je t'aime.
C'est mots qui résonnent, encore une fois…
Elle ne peut plus se détacher d'elle.
C'est comme si elles se complétaient, et qu'elles étaient dépendantes de l'une et de l'autre.
Puis tout reprend son cours.
Leurs cœurs battent plus posément, alors qu'elles se dirigent vers les fleurs qui sont nées de leur union.
Mirai se met à les arroser, sous les yeux de celle qu'elle aime.
Celle-ci ne se gêne pas de taquiner un peu, faisant rougir la louve. Son visage prenant la même couleur qu'une tomate, ses yeux paniquent alors qu'elle se cache le faciès, ne sachant pas où se mettre.
AaaaAAAaaaa... N-Ne dis pas ça... Ç-Ça n'a rien de sexy du t-tout...!
Quand Kasumi vient à s'excuser, Mirai gonfle un peu ses joues, toujours un peu rouge à cause de la remarque précédente.
N-Ne t'en fais pas… Je pense que j'en avais vraiment besoin… Si je te remercie, ce n'est p-pas p-pour rien !
Puis, tout d'un coup, la Shimizu propose de se lancer sur un jeu.
En entendant la déformation du nom, Mirai écarquille les yeux en grimaçant, comme OUTREE par cet acte hérétique.
H-Hey ! C'est SUPER SMASH BROS ! Pas Hyper truc muche thots ! I-Idiote !
Elle boude un peu, les joues gonflées.
Mais... Ouais ! J'aimerais bien qu'on joue ensemble ! Je t'allume ça !
Préparant et branchant la console, elle allume la télévision avant de se poser devant sur le canapé, tenant les joycons avec hâte.
Tiens, prends ceux-là ! Tu peux t'assoir devant moi, comme ça je vais t'apprendre un peu les bases, héhé !
Elle amène Kasumi devant elle, la serrant bien contre son corps en riant un peu, toute gaie. (et gay)
Allez, c'est parti ! T'as déjà essayé des jeux de combat ?
N'aie pas peur.
N'aie pas peur d'elle.
"[…] Je pense que j'ai tout autant peur."
Elle a peur, tout comme toi.
Elle a peur, elle a eu peur de te perdre.
Comme si à chaque action, elle risquait tout. "Comme si à chaque action, je risquais tout."
Elle y pense, elle se demande à quoi ressemblerait sa vie sans elle.
Elle y pense, mais elle ne voit rien, elle n'arrive pas à visualiser, tant son amour pour elle l'aveugle.
Des ténèbres dévorent sa vue, et elle ne voit pas ce qui aurait pu se passer, si elle avait fermé cette porte.
Si elle avait pris des ciseaux, pour couper ce lien désormais invincible.
C'est un baiser, un baiser et une promesse qui ont enveloppé ce lien, ce fil désormais impossible à briser.
Elle avait eu peur d'elle.
Elle avait eu peur, elle craignait cette chaleur- chaleur qu'elle adore tant maintenant.
Elle avait eu peur pour l'avenir, pour son futur. Elle avait peur de devenir faible, elle avait peur de l'inconnu, de ces sentiments qu'elle pensait nuisibles.
Mais maintenant, ce n'est plus le cas.
Cette peur s'est transformée en passion, en une confiance indescriptible, tant elle est puissante.
Alors qu'elle l'enlace et l'embrasse, elle sent et voit les larmes de sa bien-aimée.
Les voir ne la rend pas triste.
Les voir la rend heureuse.
Elle est heureuse qu'elle s'inquiète pour elle, qu'elle l'aime, qu'elle-
Oh.
Elle est fière de l'aimer.
Elle est si fière et heureuse de l'aimer.
C'est elle qu'elle veut, qu'elle a toujours voulue.
C'est la femme qu'elle a toujours rêvé d'avoir.
C'est elle, c'est sa destinée.
Elle est faite pour elle. Elle lui appartient.
Le loup se sent protégé.
Il jure silencieusement de rester loyal et fidèle.
Il suivra la panthère jusqu'au bout.
Et il mourra avec elle.
Car c'est avec elle qu'il grimpera.
Avec elle qu'il montera dans la jungle.
Il boitera au début, c'est sûr.
Mais c'est avec elle qu'il réussira à s'habituer.
A devenir suffisamment fort pour braver tous les obstacles, et enfin courir aussi vite et bien qu'elle.
Sans jamais chuter.
Plus jamais.
Oh, je l'aime tellement...
Elle ne cessera jamais de le penser.
Ces mots se répètent, encore et encore, dans sa tête. Elle pense à elle, elle pense à tout ce qu'elles ont pu faire ensemble.
Elle pense au temps qui s'est écoulé, elle pense aux moments où elle aurait pu partir.
Elle pense à ces moments uniques et inoubliables qu'elles auront forgés.
Elle pense au futur, et elle se jure d'être toujours à ses côtés.
Elles continueront de voir les étoiles. "Nous continuerons de voir les étoiles."
Elles les regarderont ensemble. "Nous les regarderont ensemble."
Elles grandiront toutes les deux. "Nous grandirons toutes les deux."
Et nous resterons ensemble, toutes les deux, jusqu'à la fin.
Parce que… Nous sommes destinées. Je suis tienne, et tu es mienne.
Le temps passe, alors qu'il semble figé.
Je t'aime.
C'est mots qui résonnent, encore une fois…
Elle ne peut plus se détacher d'elle.
C'est comme si elles se complétaient, et qu'elles étaient dépendantes de l'une et de l'autre.
Puis tout reprend son cours.
Leurs cœurs battent plus posément, alors qu'elles se dirigent vers les fleurs qui sont nées de leur union.
Mirai se met à les arroser, sous les yeux de celle qu'elle aime.
Celle-ci ne se gêne pas de taquiner un peu, faisant rougir la louve. Son visage prenant la même couleur qu'une tomate, ses yeux paniquent alors qu'elle se cache le faciès, ne sachant pas où se mettre.
AaaaAAAaaaa... N-Ne dis pas ça... Ç-Ça n'a rien de sexy du t-tout...!
Quand Kasumi vient à s'excuser, Mirai gonfle un peu ses joues, toujours un peu rouge à cause de la remarque précédente.
N-Ne t'en fais pas… Je pense que j'en avais vraiment besoin… Si je te remercie, ce n'est p-pas p-pour rien !
Puis, tout d'un coup, la Shimizu propose de se lancer sur un jeu.
En entendant la déformation du nom, Mirai écarquille les yeux en grimaçant, comme OUTREE par cet acte hérétique.
H-Hey ! C'est SUPER SMASH BROS ! Pas Hyper truc muche thots ! I-Idiote !
Elle boude un peu, les joues gonflées.
Mais... Ouais ! J'aimerais bien qu'on joue ensemble ! Je t'allume ça !
Préparant et branchant la console, elle allume la télévision avant de se poser devant sur le canapé, tenant les joycons avec hâte.
Tiens, prends ceux-là ! Tu peux t'assoir devant moi, comme ça je vais t'apprendre un peu les bases, héhé !
Elle amène Kasumi devant elle, la serrant bien contre son corps en riant un peu, toute gaie. (et gay)
Allez, c'est parti ! T'as déjà essayé des jeux de combat ?
- Shimizu KasumiJoueur
- Messages : 102
Date d'inscription : 08/10/2020
Age : 23
- SUPER SMAAAAAAASH BROOOOOTHEEEEERS !:
-... Non je n'ai jamais joué. Enfin si, à Zuma sur l'ordinateur de ma mère.
-Alors tu tiens la manette... à l'envers.
-Comme ça ?
-Nan, l'autre envers ! Le machin noir vers e haut ! L'AUTRE HAUT !
-Ce n'est pas très ergonomique.
-Mais si mais ! Allez, choisis ton perso !
-Comment ?
-Bah tu bouges le curseur !
-Comment ?
-Avec le stick !
-Le quoi ?
-Le gros machin noir ! NON ! Ca c'est le bouton du menu !
-Oh CE gros machin noir. Oh je vois.
-Erm donc ton personnage. Nan mais... ton curseur est bloqué en haut là.
-Je ne devais pas le laisser enfoncé ?
-Mais non ! C'est comme une souris, quand tu le lâches il s'arrête !
-Comme ça ?
-Voiiiilà bien !
-Je vais prendre... Laink.
-Link. C'est un personnage à distance, pourquoi lui ?
-C'est un beau blond.
-... On va commencer hein.
-Je dois faire quoi ?
-Tu dois me- Pourquoi tu me pousses ? Tu vas tomber ! T'es tombée...
-Ca a fait des confettis.
-STOP ! Arrête de bouger ! Voilà. Alors euh... tu peux sauter en appuyant sur la touche haut et si tu appuies une autre fois, ça fait un double saut. Pas celle- ah si ! Euh ouais, ça marche ! Donc tu attaques avec A de base.
-A.
-Sur la manette...
-Oh.
-Selon la direction que tu presses en même temps, ce sera pas la même attaque. Voilà genre vers le haut. Bien ! Alors maintenant, si tu te déplace en appuyant vite sur le bouton, tu fais une attaque chargée. Voiiilà.
-Tiens, il fait quoi ce bouton ?
-C'est pour parer, si tu te déplaces en le maintenant enfoncé, ça fait une roulade ! PAS DANS LE VIDE ! Dans le vide... Hem, avec l'autre bouton, tu peux m'attraper et me jeter dans une direction. Voilà comme ça.
-Je n'ai pas besoin de ça pour t'attraper. ~
-A-AVEC LA TOUCHE B ! T-Tu peux faire tes attaques spéciales ! Elles changent aussi en fonction de la direction. Avec Link, si tu bouges pas, tu peux charger une flèche, avec le côté, tu lances un boomerang, avec bas, c'est une bombe et avec haut, tu fais un tourbillon qui te permet de remonter après un double saut si tu tombes.
-J'ai oublié les trois quarts, tu peux répéter ?
-Roh mais allez ! Faut y aller à l'instinct aussi un peu ! Ah et si t'appuies vite sur une direction, puis A, ça fait un smash qui sert à éjecter. Plus on se tape plus le pourcentage augmente et quand on sort de l'écran on perd une vie.
-Comme ça ?
-Oui mais là c'est toi qui tombes donc c'est moi qui gagne...
-Oh je dois te faire tomber.
-... BON ! Allez, on essaye !
*Cinq minutes plus tard*
-Tu sais que si tu spammes les flèches, je peux te battre facilement hein ? En plus je joue Joker, il est très mobile.
-Oui je dois varier.
-Mais bouge ! C'est pas parce que tu passes au boomerang que ça va mieux marcher !
-Je ne comprends rien...
-Mais y a rien à comprendre ! Viens m'attaquer allez ! Tapes tapes !
-Bon... à l'instinct donc.
-Ah bah quand même- Non mais t'as sauté trop loin là...
-Mon instinct me fait défaut.
-Tu fais à l'instinct mais en restant sur le stage !
*Trente minutes plus tard*
-Aïe ! Mais arrête ! Je peux pas te-
-Je peux donc spammer les flèches. Enfin si je le fais intelligemment.
-Tu veux pas prendre Kirby ?!
-Ce n'est pas un beau jeune homme.
-Mais je vais le marrave ton beau jeune homme !
-Ouille.
-Change !
-Non.
-Mais faut bien que t'apprennes d'autres persos ! Y a d'autres beaux jeunes hommes dans le jeu ! Et de belles jeunes femmes aussi !
*Dix minutes plus tard*
-J'aime bien Bayonetta, je peux faire n'importe quoi avec.
-T'appuies juste sur des touches au hasard...
-Oui mais je t'ai enlevé trois vies.
*Trois heures plus tard*
-Putain de- STOP ! Tu m'enchaînes ! Pourquoi t'as repris Link ?!
-Je me suis dit que si j'utilisais les bombes, je pouvais t'empêcher de bouger.
-Ca s'appelle des combos ! Lâche- Mais stop ! J'ai perdu deux stocks déjà !
-Un, deux, trois, un deux trois.
-... Tu sais parfaitement ce que tu fais pas vrai ?
-Je commence à comprendre comment le jeu fonctionne.
-TU "COMMENCES" ?! Oh et puis merde ! J'vais prendre Ganondorf, on va voir si tu fais la maline !
*Vingt minutes plus tard*
-Tu te contentes de faire des gros coups d'épée en boucle.
-VIENS LAAAAAA ! HEROS D'HYRUUUUUUULE !!!
-Oh c'est quoi cette boule arc-en-ciel ?
-Ca c'est pour ton ulti, faut qu'on la casse et après appuyer sur B- MAIS AÏE !
-C'est un encore plus gros arc.
-CHANGE DE PERSO !
-Jamais.
*Une heure plus tard*
-Je recommence à perdre.
-Bah ouais, j'suis pro, tu pensais pas que je jouais à fond quand même ?
-...
-NON NON NON STOP ! PAS LE SOURIRE- Mais... Tu triches !
-Oui mais j'ai gagné.
-Je reprends Joker !
-Bonk bonk, slash slash.
-'TAIN MAIS ! Voi-là ! T'es sûre que t'as jamais joué ?
-Certaine. Je pense avoir eu ma dose cela dit.
-Pfiouuuu... Jamais vu une débutante aussi véner.
-Je vais passer un coup de fil à Junko de mon côté. Je dois la prévenir que je rentre et que j'ai une petite amie surtout.
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