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Yadomaru Kyo
Yadomaru Kyo
Chasseur
Messages : 10
Date d'inscription : 21/12/2020

Yadomaru Kyo. [Finie] Empty Yadomaru Kyo. [Finie]

Lun 21 Déc - 1:50

Yadomaru Kyo

“Prof, streameur et chasseur, c’est tout moi !”

Âge : 21 ans
Nature : Chasseur
Sexe : Masculin
Orientation : Pansexuelle


Nationalité : Japonais
Métier : Professeur/Streameur
Guilde : Indépendants
Avatar : King of Despair - Kekkai Sensen

icône de présentation

Présentation

Statistiques


Caractéristiques
Yadomaru Kyo. [Finie] FghfhgForce : 5
Yadomaru Kyo. [Finie] FghfhgAgilité : 5
Yadomaru Kyo. [Finie] FghfhgConstitution : 5
Yadomaru Kyo. [Finie] FghfhgPerception : 50
Yadomaru Kyo. [Finie] FghfhgIntelligence : 185

Affinité élémentaire
Yadomaru Kyo. [Finie] Fghfhg Feu

Archétype
Yadomaru Kyo. [Finie] Fghfhg Mage

Physique et mental


Vous connaissez l’albinisme ? Mais si, cette anomalie génétique héréditaire qui provoque majoritairement une absence de pigments mélaniques au niveau de la peau chez les personnes touchées. Bah je suis atteint de ça, mais uniquement pour mes yeux, ce qui leur donne une magnifique teinte rouge vif qui fait flipper quand je souris. Enfin, j’ai un sourire flippant de base, donc je suppose que ces magnifiques iris ne font que renforcer ça ! J’ai des magnifiques cheveux blonds aussi, relevés vers l’arrière avec quelques mèches qui retombent sur mon visage et sur les côtés. Est-ce que ça me donne la côte ? Aucune idée, je vous laisse demander à mes étudiants ce qu’ils pensent de ça pour le coup. Niveau taille, je fais qu’un mètre soixante-quinze, ce qui est plutôt grand pour un demi-japonais ! Par contre, alors que je bouffe comme un porc, je fais qu’une soixantaine de kilos, c’est incompréhensible. Je suppose que mon corps digère les aliments et en assimile leurs nutriments plus rapidement que la moyenne, ce qui empêche aux substances comme le gras et le sucre d’être en excès, évitant ainsi les complications de santé habituellement liées à ces deux choses comme le cholestérol ou le diabète. Niveau tenue, je suis un type simple : chemise blanche à carreaux, sweet à capuche noir par-dessus, un jeans noir avec des rondelets, des baskets quelconques et un long manteau bleu. Je porte aussi une paire de lunettes quand je donne cours, ça renforce le côté prof. Simple, non ?

Bon, après le physique, le psychologique, bien que vous ayez déjà eu un certain aperçu de ma psychologie avec ce que vous avez déjà pu lire normalement. Je suis assez simple dans ma manière d’être, je dis ce que je pense, point. Quoi ? Il vous en faut plus ? Bon, puisque vous insistez. Malgré mon côté grande gueule, je suis loin d’être un connard, bien au contraire ! J’adore discuter avec des gens de tout et de rien grâce aux nombreux centres d’intérêts que j’ai. Pour le coup, ça aide la mémoire eidétique. C’est la mémoire absolue si vous préférez, je me souviens de tout ce que j’ai vu au moins une fois. Vous couplez ça à mon QI qui se trouve entre 170 et 200, j’ai pas le chiffre exact pour le coup, et vous avez ce que les gens considèrent comme un génie, alors que je m’en fous royalement moi. Perso, malgré mon intelligence, je préfère faire de la musique, des vidéos ou du stream ! Tout ça, c’est moi quand je suis pas en donjon, car une fois dedans, je suis plus… agressif ? Disons que pour faire simple, je déteste les monstres et dès qu’on me donne le feu vert, je me fais un plaisir de lâcher mon pouvoir magique pour les anéantir ! En plus détaillé… Je vous laisserais lire l’histoire, vous comprendrez p’tet mieux. Après, je suis pas un dégénéré non plus, je brûle pas tout ce que je vois, je brûle juste pour des expériences scientifiques en classe ou quand mon chef de groupe m’autorise à le faire. Je n’hésite pas non plus à menacer les connards qui la ramènent trop, mais ça, tout le monde le fait… Non ? Tant pis, je suis p’tet un peu taré du coup ! Malgré l’impression que ce que je viens de vous décrire pourrait vous laisser, je suis plus complexe que ça, comme tout le monde en fait. Je peux discuter sérieusement de choses importantes avec les gens qui veulent me parler et je ne dirais pas ce que vous voulez entendre, mais ce que vous avez besoin d’entendre, quitte à ce que vous me tiriez la gueule après. J’aime aussi beaucoup jouer de ce côté un peu fou que je laisse transparaître, mais je suis toujours attentif à ce qui se dit et à ce que je vois, réflexe de professeur.

Histoire

Salut à toi, personne qui lit ce journal ! Ouais, je tiens un journal de mes activités, c’est une idée de ma soeur Shina et de mon frère Toshi. J’ai aucune idée de comment débuter pour être honnête et rien que d’écrire ça, c’est gâcher du papier ! Je sais, je vais commencer par le début !.. Ouais, super original, merci de le faire remarquer.

Je suis né aux États-Unis en 2019, à New-York pour être précis, mais je suis pas arrivé tout seul, je suis un tier des triplés qu’on forme avec mon frangin et ma frangine. Vous imaginez la surprise pour nos parents ? Ils en voulaient un et peut-être en refaire un autre plus tard, mais ils en ont eu trois d’un coup ! Après, ils nous ont toujours dit qu’ils n’avaient jamais regretté notre arrivée et qu’au contraire, ils étaient même encore plus heureux comme ça. Un duo de crème qui nous ont donné une enfance formidable à tous les trois. D’ailleurs, sans qu’ils fassent quoi que ce soit, on s’est assez rapidement démarqué les uns des autres : Shina a rapidement décidé de se laisser pousser les cheveux tandis que Toshi a préféré les garder courts et sans extravagance. Pour ma part, j’ai rapidement adopté le fait de les coiffer en arrière, j’ai jamais été un grand fan d’avoir des grosses mèches de cheveux devant mes yeux. Et il n’y a pas que là qu’on a rapidement marqué de grosses différences entre nous, mais je vous en parlerai plus tard. Bah oui, j’ai démarré de manière chronologique, je vais continuer !

Il me semble qu’on avait 6 ans quand cette histoire est arrivée. Un jour, alors qu’on attendait notre mère à la sortie de l’école, une camionnette s’est arrêtée devant nous et en moins de dix secondes, on a été mis dedans. Ouais, vous avez bien compris, on était en train de se faire kidnapper et personne n’avait vu quoi que ce soit visiblement. C’est pas pour autant que la situation était mauvaise, bien au contraire, on rigolait avec les ravisseurs. Enfin, je rigolais avec eux, Toshi était silencieux et un peu anxieux tandis que Shina était plutôt effrayée en réalité, mais elle tentait de le cacher tant bien que mal et pour être honnête, j’en menais pas large non plus, mais il fallait bien que l’un de nous garde la tête froide ou essaie en tout cas. Nos parents nous avaient expliqué que dans ce genre de situation, il fallait garder son calme et essayer de parler avec les ravisseurs, ça pouvait soit les attendrir, soit leur faire lâcher des informations pour préparer un plan. Oui oui, préparer un plan quand on a 6 ans. Je ne vous ai pas dit que j’étais considéré comme un génie ? Lisez la suite, vous comprendrez vite les spécificités de chacun.

On nous avait amené dans une sorte de hangar et il faisait froid, très froid même. On était à peine aux portes de l’hiver et pourtant, le mercure ne devait pas dépasser les 23 degrés Farenheit. Ah ben oui, ça se passe aux États-Unis, je vous donne les mesures de l’endroit ! Ça fait -5 degrés Celsius si vous voulez absolument la conversion. Je disais donc, nous étions dans un hangar pas chauffé et on nous étions restés dans la camionnette, meilleur endroit pour qu’on ne puisse pas fuir selon eux. Grosse erreur de leur part, mais ça, il pouvait pas le prévoir. Le plan allait être simple : Shina allait user de ses talents d’actrice pour faire croire qu’elle devait absolument aller aux toilettes et Toshi allait insister pour la suivre, prétextant qu’il ne laisserait pas sa soeur toute seule. Ils allaient tous les deux en profiter pour essayer de voler un téléphone et les clés de la camionnette si possible. Quant à moi, j’allais feindre le sommeil pour ensuite fouiller rapidement le véhicule et voir s’il y avait éventuellement quelque chose d’utile.

Le plan se passa PRESQUE sans accrocs, les deux autres tiers de notre trio réussissant à aller aux toilettes et à récupérer ce qu’il fallait tandis que de mon côté, j’avais trouvé ce qui semblait être une arme à feu et qui était chargée en plus. Pourquoi presque disais-je ? Parce que Shina avait fini par se mettre à pleurer et Toshi s’était mis à hurler sur les ravisseurs, ce qui les avait pas mal perturbés et ils tentèrent de calmer ma soeur comme ils pouvaient, mon frère finissant par la prendre contre lui pour la ramener dans la camionnette. Étrange, c’était des amateurs en réalité ? La suite allait être marrante du coup ! On disposait donc des clés du véhicule, d’un téléphone et d’un pistolet, de quoi faire un plan aux petits oignons pour s’en sortir. On allait imiter ce qu’on avait vu dans le film de la veille : quand un de nos ravisseurs ouvrirait la porte de la camionnette, on allait l’attirer à l’intérieur et l’assomer, c’était la partie de Toshi qui était bien énervé pour le coup. Car oui, il n’en avait pas l’air comme ça, mais il avait, et a encore, la meilleure condition physique de nous trois. Pour ma part, j’allais pointer l’arme sur notre otage et menacer ses collègues pour qu’ils nous ouvrent la porte du hangar pour sortir. Enfin, Shina allait démarrer le véhicule pour qu’on puisse sortir, Toshi s’occupant des pédales. Ouais, je vous rappelle qu’on avait 6 ans à l’époque, mais nos parents nous le répétaient toujours : à nous trois, on pouvait tout faire !

Bon, les films, ça n’est pas la réalité et on a appris cela un peu à nos dépends, je l’admets. Malgré tout, les mecs étaient étonnés et terrifiés en même temps quand on a attrapé un de leurs collègues. Je me souviens encore de leurs visages décomposés quand ils me voyaient tenir l’arme vers leur pote, le canon pointé contre la tempe. Bien évidemment, il y avait un petit malin qui prétendait qu’elle n’était pas chargée. Grosse erreur ! Bon, il n’avait pas tout-à-fait tort et je me doutais que cette remarque allait être faite. Du coup, j’avais eu l’idée de garder une seule balle et de tirer avec pour faire croire qu’elle était bien chargée. La question d’où tirer s’était posée et dans le doute, pour faire croire que je n’avais aucun scrupule, j’avais tiré dans sa cuisse, le faisant pousser un cri atroce qui fut suffisant pour que les kidnappeurs n’osent plus rien tenter. J’accélère un peu, mais à ce moment-là, j’étais moi-même pétrifié. Je faisais le malin, c’était facile de braquer une arme sur quelqu’un, mais alors tirer, ça m’a demandé un courage infini dont j’ignore encore la provenance aujourd’hui.

La suite ? Pas tout-à-fait comme prévu, Shina étant incapables de tenir le volant. Je ne pouvais pas lui en vouloir, moi-même étant au bord de la rupture. J’étais malin pour un gamin de 6 ans, mais j’avais encore que 6 ans justement, j’étais pas censé faire ce genre de trucs ! À 6 ans, tu fais du coloriage, t’apprends à compter deux par deux et tu manges encore tes crottes de nez ! Enfin, pas sûr pour le dernier point, mais vous voyez le topo ! Du coup, on a dû forcer le type qu’on avait attrapé à conduire pour sortir du hangar en camionnette et nous avons suivi la circulation pendant quelques minutes. J’étais à rien de craquer. Mais du coup, à quoi a servi le téléphone dans cette histoire ? Et bien, avant que nous attrapions un type pour le menacer, j’avais rapidement appelé un ami de mes parents qui était de la police, lui expliquant très brièvement que nous étions dans un hangar et que nous allions le quitter dans pas longtemps à bord d’une camionnette noire. Ouais, bien discret le véhicule en plus.

La suite est rapide : l’ami en question nous a retrouvé, on lui a indiqué où était le hangar et dix minutes plus tard, cinq types étaient menottés et embarqués au commissariat. Je m’étais quand même excusé auprès de l’homme à qui j’avais mis une balle dans la jambe, finissant par craquer comme mon frère et ma soeur en me mettant à pleurer. Nos parents nous firent un énorme câlin quand on nous ramena à la maison pour nous consoler tous les trois, la peur et le stress qui étaient en nous s’en allant face à l’amour que nous portait nos parents, et on eut même droit à des félicitations pour avoir réussi à faire tout ça. Toshi ne put s’empêcher de dire que c’était moi qui avait tout prévu et c’est là que mes parents ont demandé à ce que je passe des tests qui permettraient d’entrevoir le vrai niveau de mes capacités cognitives. J’ai jamais eu le détail des résultats, on m’a juste dit que j’avais une intelligence extraordinaire, mon QI étant entre 170 et 200 et qu’il faudrait que je refasse des tests plus tard pour avoir une mesure exacte. Note à moi-même, penser à faire ces fameux tests pour avoir la valeur exacte, même si je n’en ai pas grand chose à faire.

Forcément, un tel niveau, c’est compliqué de le cacher et notre arrivée en primaire fut le moment où je fus séparé de mon frère et de ma soeur. Au début, j’étais totalement contre, faisant même exprès de passer pour moins intelligent que ce que j’étais, mais les deux autres n’étaient pas d’accord avec ça. Ils voulaient que je profite à fond de ce dont j’étais capable, car c’était pas grave qu’on soit séparé à l’école, on avait encore plein de choses à partager. Ces deux idiots avaient les mots pour me faire marcher et c’est ainsi que je finis par arrêter de faire l’idiot, enchaînant les sauts de classe pour finir le primaire trois ans, le collège en deux et le lycée en un, obtenant mon bac à seulement douze ans. Bien entendu, beaucoup d’élèves se foutaient de ma gueule, vivant mal le fait qu’un gamin bien plus jeune qu’eux avait une des meilleures moyennes du pays. Pour le coup, j’avais même pas besoin de me défendre, c’était la minorité intelligente qui me protégeait, sans compter les profs qui étaient intrigués de savoir jusqu’où j’allais aller. De mon côté, c’était tout trouvé.

À l’été 2031, on a quitté New-York pour rejoindre le Japon, nos parents ayant décidé d’arrêter leurs jobs respectifs pour retourner vivre à Tokyo. Là-bas, ils ont acheté une vieille bâtisse qu’ils ont retapée pour en faire une auberge de luxe. De notre côté, Toshi s’est rapidement démarqué pour ses capacités physiques et sportives, obtenant plusieurs bourses pour différents collèges et lycées, son avenir dans le sport étant tout tracé, tandis que Shina décida de suivre un parcours plus classique afin de travailler à l’auberge. Enfin, je dis plus classique, mais ça lui permettait surtout de travailler son jeu d’acteur et de se faire remarquer, ce qui ne rata pas d’ailleurs, mais je vous en parlerai plus tard. De mon côté, j’avais prévu d’aller à l’université de Tokyo afin de suivre des études scientifiques. Au printemps 2032, j’ai donc commencé à suivre des études de physique-chimie durant deux ans, avant d’enchaîner sur des études de biologie, celles-ci durant aussi deux ans, et de boucler sur des études de psychologie, deux ans aussi pour ces dernières. En six ans, j’avais donc avalé l’équivalent de neuf ans d’études universitaires, ce qui m’amenait donc enfin à mes 19 ans en 2038

J’allais presque oublier un truc important : quand on a appris qu’on était des éveillés ! C’était à l’été 2036 il me semble, on allait sur nos 17 ans à l’époque. À notre réveil, on n’avait même pas eu besoin de se consulter pour être certain qu’un truc bizarre s’était passé durant la nuit et c’est lorsque Toshi arracha involontairement une partie de la porte de l’auberge que c’était devenu assez clair à nos yeux. Bien entendu, un rendez-vous fut pris rapidement pour nous trois, on pouvait pas se permettre de pas être répertorier et surtout, Shina voulait absolument connaître le vrai rang de tout le monde. Pour le coup, sans même être analysés, je savais qu’ils avaient un rang plus élevé que le mien et j’étais plutôt content pour eux en vérité. Ils ne le disaient pas, mais mon cerveau couplé à ma mémoire avait créé un fossé dans nos compétences et même s’ils étaient fiers de moi, je pouvais sentir une petite pointe de tristesse chez eux quand ils repensaient à ce dont ils étaient capables. La détection fut un vrai moment de joie pour eux, ils étaient tous les deux de rang A, tandis que j’étais juste de rang C. Pour une fois, c’était à moi de les féliciter et ma soeur se mit à pleurer de bonheur, mon frère étant un peu plus mesuré, mais étant quand même heureux de ce rang. Le soir, on avait fêté ça en volant du saké dans la réserve de l’auberge. Résultat, on s’est fait engueuler comme pas possible par nos parents, mais c’était une excellente soirée ! C’est d’ailleurs ce soir là qu’on a ouvert notre chaîne de streaming tous les trois : AMA (pour la couleur de nos yeux, nos pseudos étant Aka pour moi, Midori pour Shina et Aoi pour Toshi). Ah oui, j’allais oublier ! Shina a été classé comme Soigneuse, Toshi comme Rodeur et moi comme Mage.

Maintenant, il faut que je vous parle de ce qui fait que je déteste les monstres. C’est pas spécialement viscéral comme sentiment, je deviens pas fou quand on en parle, mais leur vue me rappelle ce foutu donjon que j’ai fait l’année dernière, à l’automne 2039. J’étais dans la moitié de ma deuxième année comme professeur à l’université et la journée était plus ou moins comme les autres, jusqu’à ce que je vois un groupe composé de dix de mes élèves qui attendaient près d’un portail. Intrigué, je m’approchais d’eux pour engager la conversation et savoir ce qu’ils faisaient ici. À ma grande surprise, ils m’expliquèrent sans me mentir qu’ils voulaient tous devenir chasseurs malgré le fait qu’ils étaient des tous des rangs E ou D. Bien entendu, en tant que professeur, même s’ils avaient mon âge, je les mettais en garde sur la voie difficile qu’était celle de chasseur, mais qu’ils avaient tout mon soutien. Galvanisés, ils pénétrèrent dans le donjon avec une détermination à toute épreuve tandis que je reprenais ma route vers l’université. L’après-midi du même jour, j’apprenais par un autre professeur que l’équipe entière s’était faite décimée dans ce portail qui n’était qu’un rang E pourtant. Une autre équipe fut formée le jour même et une seule personne réussit à en sortir, personne qui était tombée dans la folie, affirmant qu’elle avait vu l’enfer avant d’être retrouvée pendue dans sa chambre, ses draps de lits ayant servi de corde.

Les quelques jours qui suivirent furent difficiles pour moi. Involontairement, je les avais encouragés à entrer dans ce donjon et je m’en voulais. Aurais-je dû les arrêter ? Non, personne n’aurait pu deviner que ce portail de rang E serait aussi problématique, même la guilde des Chasseurs. C’était la faute à pas de chance et il fallait vivre avec, mais intérieurement, j’étais furieux. Furieux contre les créatures qui avaient privé ces jeunes de leur avenir. C’était le risque du métier, bien évidemment, mais pas sur ce genre de portail, pas aussi faible. Ma frustration se voyait et certains étudiants vinrent me voir pour essayer de comprendre ce qui m’arrivait, même si plusieurs d’entre-eux avaient compris le problème. Je passai une soirée avec eux dans un game center de la capitale, expliquant le fait que je les avais vus avant leur mort, ainsi que mon ressenti sur tout ça. Pour eux, il n’y avait qu’une seule solution : que je fasse un donjon. Quand cette solution fut énoncée, je compris vite l’intérêt : combattre le mal par le mal, idée loin d’être stupide. Je sortais donc mon téléphone devant eux et m’enregistrais pour un donjon de rang D non loin de l’endroit où nous étions et auquel il manquait plusieurs membres, dont un mage, poste que j’allais occuper.

Je fus donc obligé de quitter mes étudiants en avance pour me diriger vers le lieu où se trouvait le portail et une fois là-bas, je fus surpris de voir mon frère et ma soeur sur place. Ils m’avouèrent qu’ils s’étaient enregistrés juste après m’avoir vu m’enregistrer, voulant absolument voir ma première participation à un donjon. Je leur mis à chacun une tape derrière la tête avant que nous soyons appelés par notre chef d’équipe afin de démarrer le raid. Une fois à l’intérieur et au contact avec notre premier groupe d’ennemis, une envie violente de les faire disparaître se fit sentir, l’image du groupe mort quelques jours auparavant apparaissant dans ma tête, avant que je ne laisse un déferlement de flammes s’échapper, absorbant les monstres à l’intérieur. Je venais de comprendre ce sentiment qui m’animait, ce n’était pas les monstres le problème, c’était l’injustice de ce donjon étrange qui faisait que je détestais les monstres. Bien évidemment, mon excès me valut une remontrance de la part de mon chef, remontrance que j’acceptais sans broncher tout en promettant que la prochaine fois, je demanderais l’autorisation pour lâcher la sauce. Le reste du donjon est assez anecdotique : groupe de monstres, boss, fin.

Depuis environ un an maintenant, je tiens un dossier sur toutes les affaires étranges qui frappent les chasseurs. Je récolte principalement des informations sur les donjons où une seule personne en sort indemne sans explication logique, mais ce genre d’informations semblent rapidement récupérées par la guilde des Chasseurs. L’espace d’un instant, je pensais que j’allais devoir les rejoindre en passant un entretien, mais il y a environ trois mois, en septembre 2020, j’ai reçu un appel d’un type du gouvernement japonais. J’ignorais comment, mais ils avaient entendu que j’étais entré en contact avec le groupe d’étudiants dont je vous ai parlé plus tôt et ils souhaitaient me faire une proposition. J’eu donc un rendez-vous au Kokkai-gijidō, le bâtiment du parlement situé à Tokyo, où une demande plus qu’étrange me fut adressée. L’homme avec lequel je discutai m’expliqua que les accidents comme celui évoqué plus tôt semblaient se multiplier et qu’aucune explication logique n’était encore apparue, créant une sorte d’inquiétude chez certains membres de la diète japonaise, c’est le nom qui désigne le parlement bicaméral du Japon. Apparemment, suite à mes antécédents et mon profil, je serais une bonne solution pour espérer récupérer des informations, le tout sans que personne ne sache que ce soit une initiative du gouvernement.

Pour résumer grossièrement, j’allais me faire passer pour un chasseur indépendant qui acceptait de bosser pour une guilde de temps en temps afin de récupérer toutes sortes d’informations afin de comprendre cette histoire. Bien entendu, je devais éviter d’attirer l’attention sur moi et donc, je ne devais jamais signer de contrat à durée indéterminée et cette dernière devait toujours être assez longue pour que j’ai le temps de récupérer des informations, mais assez courte au cas où je devais quitter la guilde prématurément et donc ne pas avoir payer des indemnités énormes. C’était risqué, mais si ça permettait de comprendre le mystère derrière tout ça, je ne me voyais pas refuser. J’acceptai donc cette proposition, recevant l’ordre de ne jamais révéler les tenants et aboutissant de cet entretien, de mettre en priorité les demandes que je recevrais du gouvernement et de ne transmettre les informations obtenues qu’à l’expiration de mon séjour dans une guilde ou uniquement en cas d’extrême urgence. Bien entendu, le fait de ne pas en parler, ça englobait normalement Shina et Toshi, mais je n’allais pas respecter cet ordre là et le soir même, je les mettais au courant de la proposition que j’avais reçu, ajoutant que je comptais sur eux en cas de besoin pour les donjons, ce qu’ils acceptèrent avec enthousiasme.

Mais du coup, qu’est-ce qu’on devient aujourd’hui ? Je suis toujours prof à l’université de Tokyo pour ma part, attendant toujours mes premiers ordres du gouvernement. Shina est devenue une actrice connue, son rang A aidant pas mal à l’international, mais son jeu fut rapidement reconnu. Quant à Toshi, il a décidé de se reconvertir en coach sportif. Bien entendu, on continue nos streams tous les trois durant notre temps libre et pour le moment, notre petite vie se passe parfaitement bien !


Et derrière l'écran...

Pseudo - Ellyot/Elly pour les intimes

Qui es-tu ? - Un membre du staff.

Comment as-tu connu le forum ? - Second compte !

Une petite citation ? - Le feu, ça brûle.

Autres - Que donne des mentos et du coca dans un accélérateur de particules ?
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Système
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Date d'inscription : 18/08/2020
https://hunters-path.forumactif.com

Yadomaru Kyo. [Finie] Empty Re: Yadomaru Kyo. [Finie]

Lun 21 Déc - 11:53
Ta fiche est validée !


Bienvenue @Yado-

Yadomaru Kyo. [Finie] D94r4yg-b0375c6b-c0dd-4e1a-b93f-7651947fc824.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOiIsImlzcyI6InVybjphcHA6Iiwib2JqIjpbW3sicGF0aCI6IlwvZlwvZGFiMTQwYzEtYWFhNi00NzJjLTgxMjEtMWNkYTVhYzE3NmVlXC9kOTRyNHlnLWIwMzc1YzZiLWMwZGQtNGUxYS1iOTNmLTc2NTE5NDdmYzgyNC5qcGcifV1dLCJhdWQiOlsidXJuOnNlcnZpY2U6ZmlsZS5kb3dubG9hZCJdfQ
Attendez, je vous connais !

Bienvenue @Yadomaru Kyo

Le génie streamer arrive donc ! J'ai un peu tiqué sur le fait que ton personnage était Japonais et non pas Américain, l'information n'étant peut-être pas assez soulignée, mais j'ai fini par retrouver ! Bref, l'histoire est sympa, on comprend bien la psychologie de ce prof et de nombreux mystères l'attendent donc, que ce soit sur les bancs de l'école ou bien ailleurs !

Une fois ta couleur attribuée, il faudra te rendre dans la partie « feuille de personnage et inventaire » : clique ici afin de créer ta fiche dans le groupe qui te concerne.

Bienvenue sur Hunter's Path et puisse le destin t'être favorable !

ASHLING POUR EPICODE

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