- Usami NearraChasseur
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Date d'inscription : 13/01/2021
Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. [Lawrence]
Ven 22 Jan - 21:55
Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. ~Takuan Soho~
Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. ~Takuan Soho~
Habillé de mon kimono, je prenais mon thé du matin dans mon salon. Je sirotais à mon aise, car je savais que cette journée allait être longue. Je n’avais pas de donjon de prévu au programme, mais une journée d’entraînement pour mes élèves. Moi, j’appréciais ces journées, mais pas tous mes élèves. Il faut dire que je voulais les préparer au pire. C’est aussi que je savais ce qui se trouvait derrière les portails que j’étais strict avec eux. Certes, ils ne comprenaient pas cela actuellement, mais un jour, quand ils iront de l’autre côté, ils me remercieront de ne pas avoir négligé leur entraînement. J’aimais aussi profiter de ces moments de calme le matin. C’était assez rare vu que ma maison se trouvait juste à côté de mon dojo. C’était souvent comme ça, si j’ouvrais la porte coulissante qui menait à la cour intérieure, je pourrais sûrement voir mes plus vieux élèves en train de s’entraîner dehors. Certains avaient quelques privilèges chez moi, et il pouvait venir s’entraîner par eux-mêmes. Je gardais, néanmoins, un l’œil sur leurs exercices et je ne me gênais pas de les réprimander ou corriger quand il le fallait. D’un côté, ils me payaient pour ça, et j’étais du genre consciencieuse et très observatrice.
Mon père avait tellement été sur mon dos en me corrigeant parfois sagement, parfois avec force que c’était quasi ancré en moi. Bien sûr, j’optais pour une autre approche de l’entraînement, et loin de là mon idée d’utiliser la force comme il avait fait avec moi. C’est comme cette phrase que j’avais inscrite à l’entrée de mon dojo : « Entrer en ce lieu est un grand pas pour votre avenir, mais y rester est plus difficile qu’en sortir ». Par cela, je voulais leur faire comprendre qu’ils leur faudraient de la détermination, de l’ambition et de la persévérance pour pouvoir suivre la voie du sabre. Qu’ils ne venaient pas ici pour que je sois clémente ou gentille avec eux. Je finissais mon thé, et me levais pour aller vers la grande salle d’entraînement. Aujourd’hui, j’allais aider les jeunes à travailler leurs katas et perfectionner ceux-ci.
J’arrivais dans la grande salle. Les jeunes étaient déjà installés vers le Kamiza à m’attendre. J’allais m’installer et la leçon pouvait commencer. Je vis qu’on n'avait pas beaucoup d’invités aujourd’hui. Tant mieux, j’aimais quand je n’étais pas dérangée pendant mon travail, et encore moins jugée. Quand je regardais cette salle bien remplie, j’avais, parfois, du mal à y croire. Et dire qu’avant l’apparition des donjons, ce dojo avait failli mettre les clés sous la porte. On peut dire que ceux-ci ont sauvé autant le dojo que moi-même. J’avais, quand même, mon sixième sens en alerte. Quelque chose me disait que cette journée ne serait pas de tout repos.
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Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. ~Takuan Soho~
Habillé de mon kimono, je prenais mon thé du matin dans mon salon. Je sirotais à mon aise, car je savais que cette journée allait être longue. Je n’avais pas de donjon de prévu au programme, mais une journée d’entraînement pour mes élèves. Moi, j’appréciais ces journées, mais pas tous mes élèves. Il faut dire que je voulais les préparer au pire. C’est aussi que je savais ce qui se trouvait derrière les portails que j’étais strict avec eux. Certes, ils ne comprenaient pas cela actuellement, mais un jour, quand ils iront de l’autre côté, ils me remercieront de ne pas avoir négligé leur entraînement. J’aimais aussi profiter de ces moments de calme le matin. C’était assez rare vu que ma maison se trouvait juste à côté de mon dojo. C’était souvent comme ça, si j’ouvrais la porte coulissante qui menait à la cour intérieure, je pourrais sûrement voir mes plus vieux élèves en train de s’entraîner dehors. Certains avaient quelques privilèges chez moi, et il pouvait venir s’entraîner par eux-mêmes. Je gardais, néanmoins, un l’œil sur leurs exercices et je ne me gênais pas de les réprimander ou corriger quand il le fallait. D’un côté, ils me payaient pour ça, et j’étais du genre consciencieuse et très observatrice.
Mon père avait tellement été sur mon dos en me corrigeant parfois sagement, parfois avec force que c’était quasi ancré en moi. Bien sûr, j’optais pour une autre approche de l’entraînement, et loin de là mon idée d’utiliser la force comme il avait fait avec moi. C’est comme cette phrase que j’avais inscrite à l’entrée de mon dojo : « Entrer en ce lieu est un grand pas pour votre avenir, mais y rester est plus difficile qu’en sortir ». Par cela, je voulais leur faire comprendre qu’ils leur faudraient de la détermination, de l’ambition et de la persévérance pour pouvoir suivre la voie du sabre. Qu’ils ne venaient pas ici pour que je sois clémente ou gentille avec eux. Je finissais mon thé, et me levais pour aller vers la grande salle d’entraînement. Aujourd’hui, j’allais aider les jeunes à travailler leurs katas et perfectionner ceux-ci.
J’arrivais dans la grande salle. Les jeunes étaient déjà installés vers le Kamiza à m’attendre. J’allais m’installer et la leçon pouvait commencer. Je vis qu’on n'avait pas beaucoup d’invités aujourd’hui. Tant mieux, j’aimais quand je n’étais pas dérangée pendant mon travail, et encore moins jugée. Quand je regardais cette salle bien remplie, j’avais, parfois, du mal à y croire. Et dire qu’avant l’apparition des donjons, ce dojo avait failli mettre les clés sous la porte. On peut dire que ceux-ci ont sauvé autant le dojo que moi-même. J’avais, quand même, mon sixième sens en alerte. Quelque chose me disait que cette journée ne serait pas de tout repos.
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- Lawrence CastelloChasseur
- Messages : 5
Date d'inscription : 27/12/2020
Re: Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. [Lawrence]
Sam 23 Jan - 13:57
CASTELLO Lawrence & USAMI Naerra
Dojo
Calmement, l'ancien mafieux se lavait, retirant les quelques traces de sang couvrant son visage, résultat d'un donjon pour le peu salissant. Une mission accomplie, une vie de plus prise. Encore heureux qu'il ne se faisait pas de tatouage ou quelque chose comme ça à chaque victime, autrement il serait dans un sacrée pétrin. Il n'aurait probablement pas assez de place sur son corps, mine de rien. Le faucheur d'argent, l'archange de la mort.. Bien des surnoms qu'il avait gagner au fil des années en exerçant son métier mais.. aucune ne lui plaisait véritablement, après tout, qu'es-ce qu'un surnom dans ce genre de milieu ? Personne ne sait à qui il appartient, à part le concerné, donc personne ne sait que tu est ledit archange de la mort le moment venu. Après tout, ce n'est pas comme.. Ah, si, il avait bien sa petite marque de fabrique... Mais rien de visible en règle général, enfin, ill ne l'utilisait pas quand il tuait quelqu'un en donjon de toute façon, sinon ce serait bien trop simple de remonter jusque lui, donc peut-on vraiment appeler ça une marque de fabrique ? Et puis, était-ce si important que ça de toute façon ? Probablement que non. Il regardait le sang couler dans le siphon, mêler à l'eau en générant une teinte presque brunâtre, souriant en coin. Il ne se lasserait jamais de ce genre de détail, de la d'un homme mourant perdant son éclat, de son dernier soupire...
- Aaah.. si seulement c'était possible de les conserver...
Une petite collection toute somme peu commune, mais qui avait le petit bonus de plaire au tueur. Il frissonnait rien qu'en imaginant une étagère remplie du dernier souffle de ses victimes. Et puis il s'estimait chanceux.. Il travaillait dans un domaine où il pouvait mêler boulot et loisir, plaisir et argent.. Il travaillait dans ce qu'il aimait, ce qui n'était pas forcement donner à tout le monde. Enfin bref, il sortit de la douche bouillante, se séchant et enfilant ses habits, tout en réfléchissant à quoi faire du restant de sa journée.. Tuer le temps était après tout bien plus complexe que tuer une personne. Il attrapa donc son téléphone, farfouillant un peu sur le net en remarquant une annonce pour un dojo.. Un dojo assez ancien, et tenue par une femme. C'était quelque chose d'assez courant au Japon, mine de rien, mais ce qui retenait son attention, c'était le nom. Il en avait déjà entendu parler quelque part, mais où ? Bah, c'était sans importance. Calmement, il pris donc al sortie, et enfourcha sa moto pour prendre la direction dudit dojo, franchissant les portes de celui-ci avec les mains dans les poches, regardant autour de lui calmement. C'était assez amusant de se dire que cela faisait bien des années qu'il n'avait pas mis les pieds dans un tel endroit, manque de temps surtout, plus qu'autre chose. Mais depuis qu'il avait massacré la quasi totalité de la famille Castello, et pris al route du Japon, le temps lui était déjà plus présent. Il poussa un faible soupire, sortant l'une des mains de ses poches pour la déposée contre sa nuque et la faire craquée d'un mouvement de tête sur le coté, fermant alors un œil en observant les diverses personnes déjà présente, lançant un regard glacial à ceux le regardant un peu de travers. Aucun respect décidément, il avait juste envie de tous les tués, un par un, en prenant bien son temps.. Mais c'était impossible, il 'n’avait pas envie d'attiré l'attention sur lui. Il était même certain que la plupart ne serait même pas amusant à tuer...
- Usami NearraChasseur
- Messages : 6
Date d'inscription : 13/01/2021
Re: Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. [Lawrence]
Sam 30 Jan - 13:31
Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire. ~Takuan Soho~
J’observais les jeunes s’entraîner devant moi. Parfois, je criais, parfois, je les encourageais. Le moment des entraînements par équipes allait bientôt commencer. Je voulais qu’ils inscrivent les katas convenablement en eux. À force de répéter, le corps va s’y habituer jusqu’à ce que ça fasse partie d’un tout. Ils doivent pouvoir le faire sans réfléchir et par instinct. C’était primordial pour savoir faire face à toute éventualité à l’avenir.
Soudainement, mon instinct me fit sentir un danger potentiel et mon regard était braqué sur la porte. Je pouvais entendre un bruit de moto qui s’arrêtait devant le dojo et des pas qui se dirigeaient vers la porte. J’étais sur le qui-vive et prête à tout ce qui pourrait traverser cette porte. Je n’avais pas entendu parler d’un portail ouvert dans les alentours donc je supposais que cela n’allait pas être un monstre, mais on n’était jamais sûr. Quand la porte s’ouvrit, je voyais un homme tout en blanc entrer avec un regard qui ne me plaisait pas.
J’appelais un de mes plus vieux élèves pour qu’ils prennent ma place et s’occupent de la suite. Pendant ce temps, j’allais aller saluer notre nouvel arrivant en toute politesse.
« Vous êtes dans un dojo ici, je vous prierais de bien vouloir ravaler votre envie de tuer mes chers élèves. »
Disais-je avec le sourire à cet homme qui était entré sans respecter la bienveillance de ce lieu à mes yeux. Déjà, il y avait une façon de faire une interruption dans un dojo, et il n’en avait respecté aucune. Alors, soit c’est un attardé ou, soit c’est un étranger ne connaissant aucunement les coutumes de ce pays. C’était bien ce qui avait tendance à m’irriter, mais je me devais de rester la plus courtoise possible.
« Je suis Usami Nearra, le maître de ce dojo. Que puis-je pour vous aider, jeune homme ? »
Je le regardais avec mes mains posées sur mon ventre l’une sur l’autre en me penchant légèrement vers l’avant pour le saluer gardant un sourire amical envers celui-ci. Je ne devais pas juger sans connaître, mais c’était un de mes défauts de mettre la charrue devant les bœufs. J’essaie de régler ce défaut, mais c’est assez difficile de le faire d’un claquement de doigt.
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