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Clue's games ▬ feat Ellyot [G]
Mer 16 Déc - 0:16
Clue's games
Undisclosed Desires
-« Belladone, tu sais à quel point tu as merdé ? Et je ne te parle pas d’une petite bourde comme tu as pu le faire dans le passé, non. Là, kido, c’est sérieux. Mortellement, même. Tu pensais vraiment qu’effacer tes traces sur le serveur passerait inaperçu ? » Demanda froidement mon mentor à travers le téléphone.
Et il a raison. Je savais que la Guilde finirait par remarquer les fichiers manquants sans savoir qui était la cible, impossible donc de remonter jusqu’à Ellyot et sa cadette. Je serre mon téléphone, prête à affronter les conséquences de mes actes.
-« Tu as gelé la plupart de tes comptes bancaires, c’est pas con, même si en avoir vidé la moitié prouve que tu mijotes quelque chose. Tu sais qu’il y aura une fin à tout ça ma belle, n’est-ce pas ? Aucune démission n’est admise, tu seras bien amenée à devoir subir les conséquences de ta trahison. En commençant par ta veuve de mère… la pauvre, si vulnérable pendant cette sombre période où sa fille refuse de lui apporter son soutien. Une mauvaise décision est si vite arrivée hein… » Reprit mon mentor avec un accent cruel, pique destinée à me provoquer.
-« Fais ce que tu dois faire, on règlera nos comptes, sois-en certain. » Répondis-je en soupirant avant d’éteindre mon téléphone et briser la puce de celui-ci.
Régler nos comptes ? Pfeuh. Comme si j’étais de taille à lutter contre un Chasseur de rang A comme lui, je me ferais pulvériser en une fraction de seconde. Il le sait, je le sais, tout le monde le sait. Pourtant, ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il me reste des cartes à jouer afin de m’en sortir vivante. Alors ouais, tout se jouera à un poil de cul mais bon, c’est le jeu et je ne compte pas être mise en échec maintenant.
Installée dans la voiture qui me conduit à l’aéroport, je défile la liste de mes taches afin de vérifier que je n’ai rien oublié.
Demander à Itori de supprimer toute trace du contrat : check.
Récolter toutes les informations possibles sur mes cibles : check.
Réservation des billets, des hôtels et voitures sous de fausses identités : check.
Prise de rendez-vous avec la clinique après ce voyage : check.
Anxieuse, j’attrape une cigarette en ignorant le jugement dans le regard du chauffeur et sort du véhicule, mes lunettes sur mes yeux. Une perruque rousse qui m’arrive au niveau des épaules, des habits communs, des lentilles afin de remplacer le doré de mes yeux par un joli vert clair, la parfaite tenue pour se fondre dans la masse.
Mes affaires en main, je déambule à travers la foule pour m’arrêter devant le panneau des vols, bien que le mien soit un jet privé loué pour ma petite précieuse personne. Quoi ? Ouais, je me refuse rien pour la simple raison que ma vie se trouve dans un croisement : soit je meurs et adieu ma fortune, soit je réussi à survivre à toute cette merde et je vais devoir tout recommencer à zéro. Alors autant en profiter un maximum non ?
En avance, je m’apprête à m’assoir lorsque je croise une tête bien connue, le fauteur de trouble qui m’a mis dans cette position merdique. Ainsi donc, il a décidé de m’accompagner ? Je laisse mes bagages à la société de transport qui se chargera de les monter dans mon avion et me rapproche de mon… acolyte ( ?) avant de m’assoir à côté de lui.
-« Alors, Ellyot, on a décidé de sauter le grand pas ? Tu sais, il existe une grande différence entre tuer sous l’effet de la colère et celle d’arracher la vie à des innocent qui ont simplement fait l’erreur d’être nés dans cette lignée. » Demandais-je à voix basse en collant mon épaule à la sienne, sachant pertinemment qu’il saurait qui j’étais malgré mon déguisement. « Si tu as bien conscience de tout ça et que tu souhaites m’accompagner, un avion privé nous attend. Hey, t’as vu, on a la même couleur de cheveux ! » Déclarais-je avec légèreté afin de ne pas attirer les regards.
Et il a raison. Je savais que la Guilde finirait par remarquer les fichiers manquants sans savoir qui était la cible, impossible donc de remonter jusqu’à Ellyot et sa cadette. Je serre mon téléphone, prête à affronter les conséquences de mes actes.
-« Tu as gelé la plupart de tes comptes bancaires, c’est pas con, même si en avoir vidé la moitié prouve que tu mijotes quelque chose. Tu sais qu’il y aura une fin à tout ça ma belle, n’est-ce pas ? Aucune démission n’est admise, tu seras bien amenée à devoir subir les conséquences de ta trahison. En commençant par ta veuve de mère… la pauvre, si vulnérable pendant cette sombre période où sa fille refuse de lui apporter son soutien. Une mauvaise décision est si vite arrivée hein… » Reprit mon mentor avec un accent cruel, pique destinée à me provoquer.
-« Fais ce que tu dois faire, on règlera nos comptes, sois-en certain. » Répondis-je en soupirant avant d’éteindre mon téléphone et briser la puce de celui-ci.
Régler nos comptes ? Pfeuh. Comme si j’étais de taille à lutter contre un Chasseur de rang A comme lui, je me ferais pulvériser en une fraction de seconde. Il le sait, je le sais, tout le monde le sait. Pourtant, ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il me reste des cartes à jouer afin de m’en sortir vivante. Alors ouais, tout se jouera à un poil de cul mais bon, c’est le jeu et je ne compte pas être mise en échec maintenant.
Installée dans la voiture qui me conduit à l’aéroport, je défile la liste de mes taches afin de vérifier que je n’ai rien oublié.
Demander à Itori de supprimer toute trace du contrat : check.
Récolter toutes les informations possibles sur mes cibles : check.
Réservation des billets, des hôtels et voitures sous de fausses identités : check.
Prise de rendez-vous avec la clinique après ce voyage : check.
Anxieuse, j’attrape une cigarette en ignorant le jugement dans le regard du chauffeur et sort du véhicule, mes lunettes sur mes yeux. Une perruque rousse qui m’arrive au niveau des épaules, des habits communs, des lentilles afin de remplacer le doré de mes yeux par un joli vert clair, la parfaite tenue pour se fondre dans la masse.
Mes affaires en main, je déambule à travers la foule pour m’arrêter devant le panneau des vols, bien que le mien soit un jet privé loué pour ma petite précieuse personne. Quoi ? Ouais, je me refuse rien pour la simple raison que ma vie se trouve dans un croisement : soit je meurs et adieu ma fortune, soit je réussi à survivre à toute cette merde et je vais devoir tout recommencer à zéro. Alors autant en profiter un maximum non ?
En avance, je m’apprête à m’assoir lorsque je croise une tête bien connue, le fauteur de trouble qui m’a mis dans cette position merdique. Ainsi donc, il a décidé de m’accompagner ? Je laisse mes bagages à la société de transport qui se chargera de les monter dans mon avion et me rapproche de mon… acolyte ( ?) avant de m’assoir à côté de lui.
-« Alors, Ellyot, on a décidé de sauter le grand pas ? Tu sais, il existe une grande différence entre tuer sous l’effet de la colère et celle d’arracher la vie à des innocent qui ont simplement fait l’erreur d’être nés dans cette lignée. » Demandais-je à voix basse en collant mon épaule à la sienne, sachant pertinemment qu’il saurait qui j’étais malgré mon déguisement. « Si tu as bien conscience de tout ça et que tu souhaites m’accompagner, un avion privé nous attend. Hey, t’as vu, on a la même couleur de cheveux ! » Déclarais-je avec légèreté afin de ne pas attirer les regards.
Akashi EllyotJoueur- Messages : 71
Date d'inscription : 07/11/2020
Age : 28
Localisation : Un endroit.
Re: Clue's games ▬ feat Ellyot [G]
Mer 16 Déc - 4:10
Clue's Games.
La musique de mon casque audio me coupait du monde, me laissant seul avec mon esprit pour réfléchir à la suite des évènements. Une fois que la demoiselle serait là, nous prendrions un avion en direction de l’hexagone et démarrerions une série d’assassinats qui durerait un certain temps selon les informations que nous serions capables de récolter. Elle avait parlé de se débarrasser de ses employeurs, la famille Tessier, mais elle comptait ça jusqu’où ? Seulement les parents ? Les parents ainsi que leurs parents et leurs frères et soeurs ? Ou toute la famille, comptant même les cousins au cinquième degré et qu’ils rencontrent une fois tous les ans ? Plus j’y pensais, plus j'en rageais intérieurement. Comment pouvaient-ils être bornés à ce point ? Je me doutais bien qu’ils devaient être tristes, mais là, ça n’était pas plus la tristesse qui conduisait leurs actions, c’était la haine.
Je finis par sortir mon téléphone de ma poche pour couper la musique avant d’enlever mon casque, de me pencher légèrement en avant en posant mes coudes sur mes genoux, mes doigts se croisant sous mon menton et de regarder les mouvements des gens dans l’aéroport. Il y avait tant de profils différents, tant de personnes différentes qui se déplaçaient dans ce lieu et chaque personne pouvait être totalement différente de ce qu’elle prétendait. Une faucheuse… Au fond, l’idée ne m’avait jamais quitté, mais je ne voulais pas y croire. Je voulais croire qu’elle était juste une femme simple parmi tant d’autres, sans histoire et avec laquelle j’aurais pu avoir des conversations agréables et honnêtes, sans secrets ni tabous. Là, je commençais à en douter, me demandant même si je ne devais pas finalement partir seul pour régler cette histoire. Mes chances de réussite étaient faibles, trop faibles en réalité si j’essayais réellement de faire cela seul. Quelle sensation horrible que celle d’être faible…
Je me laissai à nouveau aller contre le dossier du siège sur lequel je me trouvais, soupirant en attendant son arrivée. J’étais quand même bizarre comme type. Alors que je partais dans ce qui ressemblait à une croisade pour reprendre Jérusalem, je ne cessais de penser à celle qui allait m’accompagner. Mes pensées étaient contradictoires, confiance et méfiance s’opposant et me donnant presque un énorme mal de crâne. Que pensait-elle de moi ? Pourquoi faisait-elle cela ? Elle avait envoyé quelqu’un pour protéger ma soeur, mais en même temps, elle avait déjà éliminé des innocents. Tant de choses que j’ignorais et que je n’arrivais pas à imbriquer ensemble pour trouver une forme de cohérence. Et alors que je tentai de passer au-dessus de ce que ces foutues hormones dégageaient, cette soirée ne cessait de revenir dans ma tête, rallumant une fois de plus la flamme qui me disait qu’elle avait été sincère et que toute cette histoire était bien plus compliquée que ce que je pouvais comprendre.
Je fus sorti de mes pensées par la prononciation de mon prénom à côté de moi, ma tête se tournant vers une demoiselle rousse. La question “qui était-elle” n’eut même pas le temps de m’arriver que je compris qu’il s’agissait de ma compagnon de voyage, cette dernière ayant pris la peine de bien se déguiser pour… Aucune idée en fait, je n’avais pas la moindre idée de pourquoi elle s’était déguisée. Elle me demanda si j’étais prêt à arracher la vie d’innocents tout en collant son épaule contre la mienne avant de faire une touche d’humour sur sa couleur de cheveux qui était comme la mienne. Tuer des innocents… Bien sûr que non je n’étais pas prêt à ça ! J’y avais réfléchi pendant ces longues heures de marche entre chez moi et cet aéroport et peu importe comment je tournais la chose, c’était inimaginable pour moi d’accomplir un tel acte. Au moins, c’était clair, on allait tuer plus que simplement les parents qui s’étaient amusés à engager des criminels et poser un contrat sur ma tête, c’était une partie de la famille qui allait y passer et si des innocents se trouvaient dans ce rayon, ils n’y échapperaient pas. Je ne voulais pas faire ça, je ne le voulais pas… Mais si je ne le faisais pas, ce cycle continuerait éternellement, finissant par m’emporter un jour avant de s’en pendre à Eileen qui était innocente. C’était eux ou moi, aucun autre choix n’existait…
"J'aurais préféré retourner en France pour y déguster ses différents vins et fromages, mais bon, certaines situations ne te laissent qu’un faux choix car ce que tu dois faire est clair comme de l’eau de roche. Et puis, je ne peux pas laisser une demoiselle dont j’ignore toujours le nom faire le sale boulot à ma place, surtout quand elle me doit toujours un rendez-vous.” Ellyot… Ferme ta gueule ! ”Privé ? Carrément ! Bon, on aura pas de bébé qui pleure, c’est plutôt un avantage pour le coup. Et pourquoi un tel déguisement ? Ma couleur de cheveux te plaît tant que ça ?”, lançais avec un petit sourire narquois avant de me lever, attrapant mon sac posé sur le siège à côté, et de suivre la demoiselle vers notre moyen de transport privé. Je mis mon téléphone en mode avion, me coupant de tous réseaux et ça allait durer un moment, un long moment.
Je finis par sortir mon téléphone de ma poche pour couper la musique avant d’enlever mon casque, de me pencher légèrement en avant en posant mes coudes sur mes genoux, mes doigts se croisant sous mon menton et de regarder les mouvements des gens dans l’aéroport. Il y avait tant de profils différents, tant de personnes différentes qui se déplaçaient dans ce lieu et chaque personne pouvait être totalement différente de ce qu’elle prétendait. Une faucheuse… Au fond, l’idée ne m’avait jamais quitté, mais je ne voulais pas y croire. Je voulais croire qu’elle était juste une femme simple parmi tant d’autres, sans histoire et avec laquelle j’aurais pu avoir des conversations agréables et honnêtes, sans secrets ni tabous. Là, je commençais à en douter, me demandant même si je ne devais pas finalement partir seul pour régler cette histoire. Mes chances de réussite étaient faibles, trop faibles en réalité si j’essayais réellement de faire cela seul. Quelle sensation horrible que celle d’être faible…
Je me laissai à nouveau aller contre le dossier du siège sur lequel je me trouvais, soupirant en attendant son arrivée. J’étais quand même bizarre comme type. Alors que je partais dans ce qui ressemblait à une croisade pour reprendre Jérusalem, je ne cessais de penser à celle qui allait m’accompagner. Mes pensées étaient contradictoires, confiance et méfiance s’opposant et me donnant presque un énorme mal de crâne. Que pensait-elle de moi ? Pourquoi faisait-elle cela ? Elle avait envoyé quelqu’un pour protéger ma soeur, mais en même temps, elle avait déjà éliminé des innocents. Tant de choses que j’ignorais et que je n’arrivais pas à imbriquer ensemble pour trouver une forme de cohérence. Et alors que je tentai de passer au-dessus de ce que ces foutues hormones dégageaient, cette soirée ne cessait de revenir dans ma tête, rallumant une fois de plus la flamme qui me disait qu’elle avait été sincère et que toute cette histoire était bien plus compliquée que ce que je pouvais comprendre.
Je fus sorti de mes pensées par la prononciation de mon prénom à côté de moi, ma tête se tournant vers une demoiselle rousse. La question “qui était-elle” n’eut même pas le temps de m’arriver que je compris qu’il s’agissait de ma compagnon de voyage, cette dernière ayant pris la peine de bien se déguiser pour… Aucune idée en fait, je n’avais pas la moindre idée de pourquoi elle s’était déguisée. Elle me demanda si j’étais prêt à arracher la vie d’innocents tout en collant son épaule contre la mienne avant de faire une touche d’humour sur sa couleur de cheveux qui était comme la mienne. Tuer des innocents… Bien sûr que non je n’étais pas prêt à ça ! J’y avais réfléchi pendant ces longues heures de marche entre chez moi et cet aéroport et peu importe comment je tournais la chose, c’était inimaginable pour moi d’accomplir un tel acte. Au moins, c’était clair, on allait tuer plus que simplement les parents qui s’étaient amusés à engager des criminels et poser un contrat sur ma tête, c’était une partie de la famille qui allait y passer et si des innocents se trouvaient dans ce rayon, ils n’y échapperaient pas. Je ne voulais pas faire ça, je ne le voulais pas… Mais si je ne le faisais pas, ce cycle continuerait éternellement, finissant par m’emporter un jour avant de s’en pendre à Eileen qui était innocente. C’était eux ou moi, aucun autre choix n’existait…
"J'aurais préféré retourner en France pour y déguster ses différents vins et fromages, mais bon, certaines situations ne te laissent qu’un faux choix car ce que tu dois faire est clair comme de l’eau de roche. Et puis, je ne peux pas laisser une demoiselle dont j’ignore toujours le nom faire le sale boulot à ma place, surtout quand elle me doit toujours un rendez-vous.” Ellyot… Ferme ta gueule ! ”Privé ? Carrément ! Bon, on aura pas de bébé qui pleure, c’est plutôt un avantage pour le coup. Et pourquoi un tel déguisement ? Ma couleur de cheveux te plaît tant que ça ?”, lançais avec un petit sourire narquois avant de me lever, attrapant mon sac posé sur le siège à côté, et de suivre la demoiselle vers notre moyen de transport privé. Je mis mon téléphone en mode avion, me coupant de tous réseaux et ça allait durer un moment, un long moment.
JAWN- InvitéInvité
Re: Clue's games ▬ feat Ellyot [G]
Mar 29 Déc - 16:36
Clue's games
Undisclosed Desires
Un rire s’échappe de mes lèvres et un sourire ironique s’affiche sur mon visage. Parler gastronomie alors que nous prévoyons de tuer plus d’une dizaine de personne dans un temps limité ? Me désigner comme une demoiselle ? Je commence à m’inquiéter pour la santé mentale de mon équipier ou bien est-ce une tentative pour alléger l’atmosphère ? Amusée, je me cale dans mon siège en ajustant ma perruque.
-« Hum, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Nous pouvons en profiter pour faire les boutiques lors de notre séjour, sans oublier notre hôtel qui sera plein centre de Paris. » Déclarais-je en souriant naturellement. « Ça t’étonne que j’ai choisis un lieu à découvert ? C’est le plus logique pourtant. Si les Faucheurs apprennent que tu es toujours en vie -le risque étant minime- autant être dans un lieu remplit de civil pour nous servir de couverture et faciliter notre fuite. Et puis, lors d’une infiltration, le plus simple est de se mêler à la foule pour ne pas se faire repérer. » Repris-je en croisant mes jambes avant de rire face à sa réponse.
-« Je te dois encore un rendez-vous hein ? C’est vrai. Dans ce cas, je commanderais une table pour le Ciel de Paris, un restaurant gastronomique dans la tour Montparnasse. Et au vu de la situation, je prends l’addition. Tu n’auras cas me rembourser en nature… » Terminais-je en me rapprochant pour lui chuchoter les derniers mots dans le creux de son oreille avant de me redresser, espérant ainsi lui arracher des rougissements. « Pas que ta couleur de cheveux, peut-être même un peu trop. Bref, allez, notre avion nous attend ! » Déclarais-je en me relevant pour prendre la direction du passage nous menant à l’air libre, direction le septième ciel !
Assise sur un canapé en cuir en face de celui d’Ellyot, j’étudie les informations envoyées par mon indic. Plans des bâtiments, les moyens de sécurités, tout y est. Je soupire, dévie mon regard sur le dossier dans le coin de l’écran de mon pc. Je me doute que je vais devoir en passer par là une fois notre voyage terminé afin d’échapper à la Guilde des Faucheurs. Et oui, y rentrer est simple. En sortir néanmoins… est une autre affaire.
M’inquiéter de la suite ? Je n’ai pas spécialement le temps d’y penser mais, oui, les choses vont devoir changer. Je vais devoir revoir les fondations de ma vie, ce que j’attends de l’avenir et comment y parvenir et surtout, sous quelle identité.
Je soupire en passant ma main dans mon visage, fatiguée d’avance par tout ce bordel qui se profil dans ma vie. Un énorme bordel qui risque de me submerger à la moindre erreur, sans parler de ce type qui m’accompagne. Oh, j’ai arrêté de me demander pourquoi je l’aidais, je n’ai de toute manière pas la réponse mais il va falloir qu’il comprenne les enjeux de toute merde.
-« Bon, on devrait arriver dans quelques heures, ça te laisse le temps d’étudier les informations sur nos cibles via mon pc. Inutile de cliquer sur l’autre dossier, il est verrouillé par un code. L’avion comporte une seule chambre avec un lit double, on va devoir partager. Le repas nous sera servit dans une bonne demi-heure, je vais en profiter pour prendre une douche, mets-toi à l’aise en attendant. » Déclarais-je en retirant ma perruque, laissant mes cheveux blancs se rependre le long de mon corps, avant de me diriger vers notre chambre pour finalement terminer dans la sale de bain.
Loin de ma douche spacieuse et le luxe de mon loft mais ça ferait largement l’affaire le temps de nos douze heures de trajet. Décidée à relaxer mes nerfs, j’allume mon téléphone et laisse Panic at the disco remplir la pièce de la musique.
-« Hum, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Nous pouvons en profiter pour faire les boutiques lors de notre séjour, sans oublier notre hôtel qui sera plein centre de Paris. » Déclarais-je en souriant naturellement. « Ça t’étonne que j’ai choisis un lieu à découvert ? C’est le plus logique pourtant. Si les Faucheurs apprennent que tu es toujours en vie -le risque étant minime- autant être dans un lieu remplit de civil pour nous servir de couverture et faciliter notre fuite. Et puis, lors d’une infiltration, le plus simple est de se mêler à la foule pour ne pas se faire repérer. » Repris-je en croisant mes jambes avant de rire face à sa réponse.
-« Je te dois encore un rendez-vous hein ? C’est vrai. Dans ce cas, je commanderais une table pour le Ciel de Paris, un restaurant gastronomique dans la tour Montparnasse. Et au vu de la situation, je prends l’addition. Tu n’auras cas me rembourser en nature… » Terminais-je en me rapprochant pour lui chuchoter les derniers mots dans le creux de son oreille avant de me redresser, espérant ainsi lui arracher des rougissements. « Pas que ta couleur de cheveux, peut-être même un peu trop. Bref, allez, notre avion nous attend ! » Déclarais-je en me relevant pour prendre la direction du passage nous menant à l’air libre, direction le septième ciel !
Assise sur un canapé en cuir en face de celui d’Ellyot, j’étudie les informations envoyées par mon indic. Plans des bâtiments, les moyens de sécurités, tout y est. Je soupire, dévie mon regard sur le dossier dans le coin de l’écran de mon pc. Je me doute que je vais devoir en passer par là une fois notre voyage terminé afin d’échapper à la Guilde des Faucheurs. Et oui, y rentrer est simple. En sortir néanmoins… est une autre affaire.
M’inquiéter de la suite ? Je n’ai pas spécialement le temps d’y penser mais, oui, les choses vont devoir changer. Je vais devoir revoir les fondations de ma vie, ce que j’attends de l’avenir et comment y parvenir et surtout, sous quelle identité.
Je soupire en passant ma main dans mon visage, fatiguée d’avance par tout ce bordel qui se profil dans ma vie. Un énorme bordel qui risque de me submerger à la moindre erreur, sans parler de ce type qui m’accompagne. Oh, j’ai arrêté de me demander pourquoi je l’aidais, je n’ai de toute manière pas la réponse mais il va falloir qu’il comprenne les enjeux de toute merde.
-« Bon, on devrait arriver dans quelques heures, ça te laisse le temps d’étudier les informations sur nos cibles via mon pc. Inutile de cliquer sur l’autre dossier, il est verrouillé par un code. L’avion comporte une seule chambre avec un lit double, on va devoir partager. Le repas nous sera servit dans une bonne demi-heure, je vais en profiter pour prendre une douche, mets-toi à l’aise en attendant. » Déclarais-je en retirant ma perruque, laissant mes cheveux blancs se rependre le long de mon corps, avant de me diriger vers notre chambre pour finalement terminer dans la sale de bain.
Loin de ma douche spacieuse et le luxe de mon loft mais ça ferait largement l’affaire le temps de nos douze heures de trajet. Décidée à relaxer mes nerfs, j’allume mon téléphone et laisse Panic at the disco remplir la pièce de la musique.
- Akashi EllyotJoueur
- Messages : 71
Date d'inscription : 07/11/2020
Age : 28
Localisation : Un endroit.
Re: Clue's games ▬ feat Ellyot [G]
Jeu 31 Déc - 17:51
Clue's games
Profiter de notre séjour malgré tout en allant faire les boutiques ? Bah, pourquoi pas après tout. Rester deux semaines dans un mode de pensée uniquement concentrée sur le fait de nous débarrasser de nos cibles allait être plus usant qu’autre chose et au fond, j’en aurais été incapable. Et puis, ça me permettrait sûrement de ramener quelques cadeaux à tout le monde, donc autant faire d’une pierre deux coups et le choix de nous mettre en plein milieu de la capitale était loin d’être une mauvaise idée, information à laquelle j'acquiesçais. Le Ciel de Paris ? J’en avais entendu parlé plus jeune, surtout par les prix, mais c’était une bonne occasion d’y manger au moins une fois, surtout si je dev- Quoi ?! La rembourser en nature ?! Pris par surprise, mon teint vira au rouge tomate d’un seul coup. Je m’attendais à beaucoup de choses, mais pas à ça ! Merde, je savais pas quoi répondre à ça moi et le fait qu’elle en rajoute une couche à propos du fait qu’el- qu’elle n’aimait pas que ma couleur de cheveux ?! À ce moment-là, je ne savais plus où me mettre, mon seul réflexe étant de détourner la tête car j’avais du mal à la regarder en face. Et on n’était même pas encore parti, quel début…
Je lisais un des bouquins que j’avais emprunté pour le voyage, assis en face de la demoiselle qui était prise par son ordinateur, sûrement en train d’élaborer un plan en regardant les informations qu’elle avait pu récupérer. Je tournai une énième page, me demandant comment allaient se passer les opérations et jusqu’à combien de personnes allions nous devoir éliminer. J’avais compris que seulement les parents ne seraient pas suffisants, mais jusqu’où étendre ? Les parents ? Les frères et soeurs ? Les cousins germains ? Je finis par pousser un petit soupir, me prenant probablement trop la tête avec ça. Mon accompagnatrice devait sûrement savoir ce qui était le mieux à faire et j’allais suivre ses directives, elle était bien plus douée que moi et tout aussi concernée, si pas plus, dans le fait de se débarrasser de cette fichue famille.
Elle finit par me prévenir que nous avions encore quelques heures devant nous et que ça me laissait le temps d’étudier les informations présentes sur son pc, me prévenant de ne pas essayer de cliquer sur le second dossier, ce dernier étant verrouillé par un code. Lit double à partager, repas dans peu de temps et la demoiselle retira sa perruque pour aller à la douche. Plutôt pratique les avions pri- Elle avait bien dit “lit double à partager” ? Est-ce que tout était planifié ou juste un énorme coup du hasard ? Secouant légèrement la tête pour changer mes idées, je refermais mon bouquin, sans oublier d’y disposer un marque-page, avant de prendre l’ordinateur et de le poser sur mes genoux, navigant à travers le dossier contenant toutes les informations nécessaires.
De ce que je pouvais lire, les bâtiments n’étaient pas spécialement vieux, quatre ans grand maximum, et le système de sécurité était changé environ tous les ans, un investissement conséquent pour garantir une sécurité optimale. Coup de bol, le système avait été changé six mois auparavant, donc assez vieux pour qu’il soit compris et trop jeune pour être changé. Je relisais à nouveau les plans des bâtiments, cherchant pendant une bonne vingtaine de minutes une sorte de chemin qui serait le chemin le plus sûr. C’est là que quelque chose me tiqua : j’ignorais de quoi la demoiselle était capable. Elle était chasseuse, faucheuse même, mais j’ignorais ses capacités ou pour être plus précis, j’en ignorais toute l’étendue. Me calant au fond de mon siège, je quittais le dossier auquel j’avais accès pour perdre mon regard sur le dossier verrouillé. Si elle n’en avait pas fait mention, je ne l’aurais sans doute pas remarqué, mais là, je ne pouvais m’empêcher d’être intrigué encore plus que d’habitude, me faisant me reposer des questions sur mon équipière.
Que comptait-elle faire après tout ça ? Le fait de ne pas me tuer n’était déjà pas une bonne chose pour elle, mais alors le fait qu’elle décide d’éliminer ses commanditaires, elle se mettait dans une situation dangereuse et j’ignorais pourquoi. Pourquoi faisait-elle tout ça ? J’hésitais à lui reposer la question, mais la dernière fois, j’avais eu droit à une réponse qui ne m’avait pas convaincu. Peut-être ne le savait-elle pas elle-même au fond et qu’elle suivait simplement un ressenti qu’elle avait. Je me grattais la tête, me rendant compte que même moi, je ne savais pas pourquoi je faisais ça au final. Pourquoi j’étais venu en vérité ? Parce que je ne voulais pas qu’elle s’occupe seule d’une histoire qui me concernait aussi ? Non, j’aurais très bien pu laisser quelqu’un s’en occuper tout seul, mais elle, je ne voulais pas la laisser seule là-dedans. Bordel, toute cette histoire me donnait mal à la tête et je finis par reposer l’ordinateur à sa place avant de me lever et de me diriger vers ce qui nous servirait de chambre le temps du voyage.
En passant à côté de la salle de bain, je finis par entendre de la musique qui devait sûrement tourner depuis qu’elle était allée prendre sa douche. Pendant un instant, la pensée de jeter un oeil à travers la porte me traversa l’esprit, mais une claque mentale fut suffisante pour faire disparaître cette idée et continuer vers la chambre. Une fois dedans, j’y posais mon sac avant d’en sortir ce qui me servait de “pyjama” quand je n’oubliais pas d’en mettre : un trois-quart noir en tissu épais et un t-shirt blanc tout simple. Une fois le changement de tenue effectué, je retournais à ma place, le repas commençant à nous être servi.
”Hé beh, t’as fait un super boulot niveau récupération d’informations, je suis super impressionné. Par contre, je suis intrigué par deux choses. Tu écoutes toujours de la musique comme ça quand tu prends ta douche ? Et le lit double, c’est un choix de ta part ou c’était tout ce qui restait ? Pour l’hôtel d’ailleurs, ça se goupille comment ? Chacun sa chambre ou on partage ? Merde, ça fait trois choses.”, demandais-je en souriant légèrement, une petite pointe de gène étant perceptible.
Je lisais un des bouquins que j’avais emprunté pour le voyage, assis en face de la demoiselle qui était prise par son ordinateur, sûrement en train d’élaborer un plan en regardant les informations qu’elle avait pu récupérer. Je tournai une énième page, me demandant comment allaient se passer les opérations et jusqu’à combien de personnes allions nous devoir éliminer. J’avais compris que seulement les parents ne seraient pas suffisants, mais jusqu’où étendre ? Les parents ? Les frères et soeurs ? Les cousins germains ? Je finis par pousser un petit soupir, me prenant probablement trop la tête avec ça. Mon accompagnatrice devait sûrement savoir ce qui était le mieux à faire et j’allais suivre ses directives, elle était bien plus douée que moi et tout aussi concernée, si pas plus, dans le fait de se débarrasser de cette fichue famille.
Elle finit par me prévenir que nous avions encore quelques heures devant nous et que ça me laissait le temps d’étudier les informations présentes sur son pc, me prévenant de ne pas essayer de cliquer sur le second dossier, ce dernier étant verrouillé par un code. Lit double à partager, repas dans peu de temps et la demoiselle retira sa perruque pour aller à la douche. Plutôt pratique les avions pri- Elle avait bien dit “lit double à partager” ? Est-ce que tout était planifié ou juste un énorme coup du hasard ? Secouant légèrement la tête pour changer mes idées, je refermais mon bouquin, sans oublier d’y disposer un marque-page, avant de prendre l’ordinateur et de le poser sur mes genoux, navigant à travers le dossier contenant toutes les informations nécessaires.
De ce que je pouvais lire, les bâtiments n’étaient pas spécialement vieux, quatre ans grand maximum, et le système de sécurité était changé environ tous les ans, un investissement conséquent pour garantir une sécurité optimale. Coup de bol, le système avait été changé six mois auparavant, donc assez vieux pour qu’il soit compris et trop jeune pour être changé. Je relisais à nouveau les plans des bâtiments, cherchant pendant une bonne vingtaine de minutes une sorte de chemin qui serait le chemin le plus sûr. C’est là que quelque chose me tiqua : j’ignorais de quoi la demoiselle était capable. Elle était chasseuse, faucheuse même, mais j’ignorais ses capacités ou pour être plus précis, j’en ignorais toute l’étendue. Me calant au fond de mon siège, je quittais le dossier auquel j’avais accès pour perdre mon regard sur le dossier verrouillé. Si elle n’en avait pas fait mention, je ne l’aurais sans doute pas remarqué, mais là, je ne pouvais m’empêcher d’être intrigué encore plus que d’habitude, me faisant me reposer des questions sur mon équipière.
Que comptait-elle faire après tout ça ? Le fait de ne pas me tuer n’était déjà pas une bonne chose pour elle, mais alors le fait qu’elle décide d’éliminer ses commanditaires, elle se mettait dans une situation dangereuse et j’ignorais pourquoi. Pourquoi faisait-elle tout ça ? J’hésitais à lui reposer la question, mais la dernière fois, j’avais eu droit à une réponse qui ne m’avait pas convaincu. Peut-être ne le savait-elle pas elle-même au fond et qu’elle suivait simplement un ressenti qu’elle avait. Je me grattais la tête, me rendant compte que même moi, je ne savais pas pourquoi je faisais ça au final. Pourquoi j’étais venu en vérité ? Parce que je ne voulais pas qu’elle s’occupe seule d’une histoire qui me concernait aussi ? Non, j’aurais très bien pu laisser quelqu’un s’en occuper tout seul, mais elle, je ne voulais pas la laisser seule là-dedans. Bordel, toute cette histoire me donnait mal à la tête et je finis par reposer l’ordinateur à sa place avant de me lever et de me diriger vers ce qui nous servirait de chambre le temps du voyage.
En passant à côté de la salle de bain, je finis par entendre de la musique qui devait sûrement tourner depuis qu’elle était allée prendre sa douche. Pendant un instant, la pensée de jeter un oeil à travers la porte me traversa l’esprit, mais une claque mentale fut suffisante pour faire disparaître cette idée et continuer vers la chambre. Une fois dedans, j’y posais mon sac avant d’en sortir ce qui me servait de “pyjama” quand je n’oubliais pas d’en mettre : un trois-quart noir en tissu épais et un t-shirt blanc tout simple. Une fois le changement de tenue effectué, je retournais à ma place, le repas commençant à nous être servi.
”Hé beh, t’as fait un super boulot niveau récupération d’informations, je suis super impressionné. Par contre, je suis intrigué par deux choses. Tu écoutes toujours de la musique comme ça quand tu prends ta douche ? Et le lit double, c’est un choix de ta part ou c’était tout ce qui restait ? Pour l’hôtel d’ailleurs, ça se goupille comment ? Chacun sa chambre ou on partage ? Merde, ça fait trois choses.”, demandais-je en souriant légèrement, une petite pointe de gène étant perceptible.
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