so lost
in the night sky
i'm faded
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €

Aller en bas
Elena Orlov
Elena Orlov
Joueur
Messages : 36
Date d'inscription : 18/10/2020

La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] Empty La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini]

Lun 19 Oct - 18:16

Elena Orlov

   “ T’a le choix entre mon poing dans la gueule,
ou mon pied dans les burnes, alors ? ”

Âge : 21 ans
Nature : Joueuse
Sexe : Féminin
Orientation : N’y a pas pensée


  
Nationalité : Japonaise, a des origines russes
Métier : Freelance
Guilde : Indépendante
Avatar : Aoko Aozaki, Mahou Tsukai no Yorou

   icône de présentation

  
Présentation

Statistiques


Caractéristiques
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] FghfhgForce : 6
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] FghfhgAgilité : 8
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] FghfhgConstitution : 2
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] FghfhgPerception : 5
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] FghfhgIntelligence : 4

Affinité élémentaire
La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] Fghfhg Vent

Physique et mental


https://zupimages.net/viewer.php?id=20/24/703b.jpg

Un mètre soixante dix pour une soixantaine de kilos, la jeune adulte possède un physique assez ordinaire, malgré ses journées de travail où la main d’œuvre devait s’occuper des tâches physiques. Des cheveux longs et bruns arrivant jusqu’aux bas du dos, des yeux aux iris couleurs saphire, un petit visage peu déplaisant, il ne faut pas oublier ce corps svelte possède un bonnet C des plus charmants. Bas les pattes les pervers, si vous ne voulez pas que son pied arrive sur votre visage ou au niveau de l’entrejambe !
Appréciant avoir un minimum de style au niveau de ses habits, il n’est pas rare de la voir en tenue la mettant en valeur. Ce n’est pas de la marque, certes, mais elle préfère avoir des vêtements qui lui vont bien, plutôt que de payer pour rien.

Un fort caractère et les pieds bien sur Terre, voila ce que l’on pourrait résumer d’Elena. Vivant dans la misère, elle a fait preuve de ressource et d’autonomie que peu de gens avaient à son âge. C’est une tête de mule, une buttée et très tenace en plus de ça. Il lui arrive d’être aussi très désagréable et souvent, les gens autour d’elle en prennent pour leurs grains. Néanmoins, elle reste une jeune fille à la fleur de l’âge qui apprécie tisser des liens amicaux avec d’autres. Toujours partante pour une soirée ou même utiliser un langage grossier, c’est le genre de demoiselle qui apprécie rire de bon coeur avec les autres. En bref, elle à l’air d’être peu abordable, mais si vous lui taper dans l’œil ou que vous prouviez que vous pouvez avoirs de bons moments, elle gardera contact.

Histoire



https://youtu.be/_9J8ccza1OI

Les néons aux multiples couleurs éclairaient la piste de danse, ici et là, sur la place ou dans les coins, dans un piètre état ou encore sur leurs deux pieds, qu’importe la place, la salle était remplis d’énergumènes. Que faisaient-ils là ? Ils profitaient de leur jeunesse, ou trempaient dans des histoires peu admirable ? Je n’en n’avais que faire.
Mon corps bougea de lui-même, comme possédée par un diable. Je ne pensais à rien, ne réfléchissait à rien, je profitais juste de l’instant présent, un instant où je pouvais laisser mes problèmes et ma vie dans la poubelle la plus proche et savourer cette sensation qui parcourait mon corps.
Un feu intérieur brûla en moi, ma peau se réchauffa, mon poux s’emballa, ma respiration devint saccadée, pourtant, je n’en n’avais cure.
Encore un peu, un peu plus, juste un peu plus…

Les autres autour de moi s’amusaient à leur manière, chantaient ou se collaient entre eux, mais je n’en avais que faire. Ce moment était ce que je souhaitais, pas de blabla inutile, pas de jeux d’intellect, pas de tentative à comprendre celui d’en face.
Rien, juste moi et mes pensées, juste mon corps et le sol, la musique à m’en faire vriller les tympans.

Les lumières autour de moi brillaient de mille feux, m’en mettant plein les yeux, ils rayonnaient tellement que je baissais automatiquement mon regard pour ne pas me blesser.
Cet endroit était parfait, ce moment était parfait. Le monde autour de moi n’existait plus, il n’y avait plus que moi et cet instant d’extase qui me consumait tel un feu ardent.

La sueur perla sur mon front, ma gorge devint sèche et ma langue pâteuse, mon corps commença à m’envoyer des signaux d’alertes m’indiquant de ralentir mon activité, il ne pouvait plus tenir, je ne pouvais plus tenir.
Alors à contre cœur, j’arrêta.

- Eh bien, tu a une sacrée fougue, ça te dirais de continuer ce numéro à deux ?

Hélas, on m’a souvent dit que tout bonne chose avait une fin et bien entendu, il fallait que je choppe celle-ci. Je lâcha un soupire.

- Pourquoi fallait-il que je me tape l’attardé du coin ?

- Qu- ?

- Écoute Don Juan, je te propose le choix suivant : tu préfère mon poing dans ta gueule, ou mon pied dans tes burnes ?

Il tenta tant bien que mal de réussir à converser avec moi, on ne peut pas dire qu’il avait réussit son coup. Au contraire, je n’étais pas d’humeur joyeuse à ce moment là, même, depuis le début de cette journée de merde, mon envie d’être amicale était au point mort.
Sa présence n’était pas la bien venue depuis l’aube.

- Non mais pour qui tu te-

Je ne perd pas de temps, en faite, lui donner de mon attention en est déjà une, alors je m’exécute.
Mon pied décolla sans élan, sans style, sans technique, l’objectif était simple et la simplicité était la chose la plus primordiale.
Une pression soudaine apparu alors qu’un sifflement étouffé s’échappa de sa bouche.
Il avait mal ? Tant mieux ? Je le regrettais ? Pas le moins du monde.
L’envie de frappé quelque chose germa dans mon esprit, mais je me retiens, j’étais mécontente, néanmoins, je ne l’étais pas au point à passer à tabac quelqu’un qui n’avait rien fait…
Le coup ? J’y suis aller gentiment, ce n’est pas comme s’il en était mort.

Les autres autours de nous posèrent leurs regards sur ma personne.
Quoi ? Vous voulez vous battre ? Mon fil de penser était restreint par cette frustration qui m’habitait. Je la restreignais du mieux que je le pouvais, tellement que mon ma tête était à un cheveux de partir en vrille.
Mes poings se serraient jusqu’à en devenir blanc, le sang pulsa le long de mon corps tel un tourbillon.
La volonté de mettre à sac ce lieu était si enviable, pourtant, ma lucidité m’empêchait d’extériorisé comme je l’entend.
Prenant une bonne inspiration, mon regard fixa le vide un court instant, reprenant un semblant de calme.

Ne voulant plus rester, je fis un 180° et me dirigea vers la sortie. Le désir de rester n’y était plus, et je ne voulais pas avoir à gérer plus de problème que je n’ai déjà sur le dos.

------------------------------------

https://www.youtube.com/watch?v=Jgw6uV9VL-Y&ab_channel=EndofScrutiny


Il devait être vers minuit lorsque je suis sortis de la boîte.
Les piétons passaient ici et là, se mêlant de leurs affaires, ne prêtant pas attention aux autres.
C’était mieux ainsi, je préférais être seule. Personne ne venait te déranger, personne ne chercha à fouiller ton passer, personne n’exprima ses opinions…
Oui, c’était mieux ainsi…

Je leva les yeux vers le ciel malgré mon environnement.
Rien. La lune était à peine visible et les étoiles ne daignait se montrer sous les multiples projecteurs que la civilisation généra. Je ne m’attendais pas à un spectacle grandiose, mais qu’importe la période, ce n’était pas possible de voir la mer d’étoiles.

- Dommage…

Mon corps se refroidit au contact de l’air, mon souffle laissa échappé un petit nuage tandis que j’inspirais de nouveau.
Il faisait froid. Même habillé aussi chaudement que je l’étais, je sentais la fraîcheur de la nuit calmer mes membres encore sous l’effet de l’effort.
M’assurant que je n’avais rien oubliée, je me dirigeais vers le lieu que j’avais à l’esprit.

Je repensais encore à la situation actuelle dans laquelle j’y étais mêler jusqu’au cou et qu’importe ce que je trouvais à redire, rien n’allait changer.

- Merde…

J’avais besoin d’argent. J’en avais besoin et rapidement.
Mes dépenses actuelles me mettaient dans le rouge. Le logement, la nourriture, l’eau et le courant… On oubliant souvent, mais avoir accès à la civilisation à un prix, un prix qui se caractérise par le fait de devoir l’aider en retour. Je me suis dis plusieurs fois que de toute façon, je n’aurais qu’à partir de là, aller autre part ou commencer à être autosuffisante.
Cependant, ce n’était pas possible, ça n’était plus possible.

Mes pas m’amenèrent vers une cabine téléphonique la plus proche.
Quelques pièces jonglaient dans la poche de mon manteau, alors j’en pris quelques-unes et les inséraient.

Bip bip bip

- Clic Bonsoir, vous êtes bien à l’hôpital général de Tokyo, en quoi puis-je vous être utile.

- Bonsoir, je voudrais connaître l’état d’une patiente, vous pouvez me renseigner ?

- Vous êtes ?

Les formalités se succédèrent, je n’aimais guère les gênes administratives, néanmoins, je n’avais guère le choix. Après quelques minutes, il semblerait qu’un autre individu prit la parole.

- Mlle Orlov ? Je suis le médecin en charge de votre mère. Son état est stable et nous n’avons aperçus aucune irrégularité.

Derrière le téléphone, un rare sourire se dessina sur mes lèvres,
Du moment qu’elle allait bien, c’était le principal.

- … Et des signes de réveil ?

- Toujours rien, j’en suis navrez.



Je sais que ce n’était pas possible, mais j’espérais quand même un léger changement.

- Très bien.

- Nous avons bien reçu le paiement pour ce mois-ci, cependant, il manque encore le remboursement pour la prise de médicament.

Je serais les dents un petit moment, même si j’élevais la voix, rien n’allait changer, pas de pitié, qu’importe la situation.

- Je vous enverrais le virement dans 2 ou 3 jours, ne vous inquiétez pas.

- Compris, j’attend de vos nouvelles.

Bip bip bip

D’un geste rapide et brusque, je raccrocha le téléphone tout en laissant siffler un « connard ».
La société ne pardonnait pas la faiblesse, même si ça n’était pas de notre faute, je le savais mieux que quiconque. Qu’importe si tu étais incapable de marcher ou de courir, si tu n’a pas les moyens, on ne t’aidera pas à te relever.
Dans ce monde personne ne viendra te sauver, le prince charmant ou l’héroïne qui porte le monde sur ses épaules ne sont que chimères : c’était la réalité.
Le silence s’installa dans le petit cabinet, calmant mon état en fermant les yeux et en ignorant le monde autour.

Le monde ne te sauvera pas.
Les comtes de fées ne sont que des comtes.
Aller de l’avant est le seul moyen de survivre.

Je repris à nouveau mon chemin, concentré sur le fait de devoir trouver un moyen de rester en vie pour les prochains jours.

Cela fait 6 ans depuis que ma mère est à l’hôpital.
Quand elle y est inscrite, on m’a racontée qu’elle était atteinte d’une maladie inconnue de leur répertoire. Venait-elle des portails ou était-ce un mutation d’une autre existante ? Sérieusement, je n’avais pas vraiment la tête à y penser. Tout ce que je comprenais, c’est que je devais me débrouiller seule et par moi-même
Le reste de ma famille ? À part un père invisible et une famille côté maternelle qui ne se souciait guère de notre avenir, on pouvait dire que j’étais seule à devoir trouvée un moyen pour marcher sur mes deux jambes.
Les biens ne poussaient pas dans les arbres, alors j’ai du obtenir un travail.
L’école coûtait trop chère, alors j’ai arrêtée.
Notre appartement devenait un poids, alors je l’ai abandonnée et déménager autre part.

J’avais obtenu cette fameuse « liberté » que les autres espéraient tant, mais cette dernière avait un goût âcre dans la bouche.
Ironique, j’ai gagnée ce que beaucoup de mon âge voulait à l’époque, mais je devais en payer le prix, même si je n’était pas prête.

Un léger rire. C’est la seule réponse que j’avais en me remémorant tout ça.

Un moment passa afin de revoir l’endroit si habituel où se trouvait mon chez moi. Ce n’était pas du luxe, de loin, seulement, je ne pouvais m’offrir mieux. Et puis, ce n’était pas si mal une fois habituer.
La clé se glissa à l’intérieur de ma serrure, me permettant d’entrer dans ce lieu devenu familier après toutes ces années.

- Je suis rentrée…

Je rangea mes habits dans un coin de l’entrée et avança directement afin d’appuyer du doigt sur la messagerie.

- Ici l’hôpital, vous-

- Pizza toto vous invite à tester sa nouvelle recette à prix réduit !

- Allô ? Suis-je bien chez-

- Je vous appelle par rapport à la facture de courant que vous n’avez pas complètement payer.

Pub, pub, pub, trompé, déjà fait,… Il suffisait d’une journée pour être bombarder de messages inutiles. Sincèrement, vous avez autant de temps libre que vous me cassez les mirettes pour polluer ma boîte vocale ?

- Allô, Orlov ? Ça te dit de vouloir te faire un peu d’argent ? Des chasseurs de rang C vont s’occupés vont nettoyer un donjon pas loin de Shinjuku et ont besoin de mains d’œuvres pour porter. Rappel-moi dés que possible.

?!

Je ne pouvais pas dire que je m’y attendais.
L’homme au téléphone, était l’un des rares contacts du lycée avec qui je travaillais de temps en temps depuis lors. Katsu. Un gars assez sérieux et amical, mais sans plus.
Lui et moi nous nous étions revus un jour alors que j’avais fais mon test pour être évaluer en tant qu’éveillée. Ah ! J’en ris encore de cette épisode.

« On aura sûrement un super rang, tu verras, on va se faire plein d’argents et tu va pouvoir régler tous tes soucis en une ou deux semaines. »
Résultat : rang E, ahah ! Moi qui avais un infime espoir, c’était comme si ce dernier était venu me voir, me rire au nez et me faire un doigt d’honneur tout en me disant « CHEH ! ».
Ce jour là, on est rester au bar jusqu’au soir. Comme je l’ai dis : croire au prince charmant n’est que ce bercé d’illusions, et c’était la même chose pour cette instant.

Bref, cette appelle me remit d’aplomb et ensoleilla cette journée qui avait si bien commencée…
Sans une once d’hésitation, j’empoignais l’appareil et enclencha le bouton rappel, priant pour avoir encore une place disponible.

-------------------------------------

- Ok les gars, vous faites ce que l’on vous dis et tout va bien se passer. Les tanks devant, les attaquants juste après, les mages derrière et les porteurs en dernier. Les porteurs, vous ramassez tout ce que vous trouvez, qu’importe si ça vous semble inutile. Compris ? Très bien, on y va !

Le chef de groupe invita tout le monde à le suivre, nous emmenant dans ce que l’on nomme communément un donjon. Malgré tout le temps passer, on ne savait toujours pas pourquoi ils étaient apparus, même leurs buts. Des portes permettant l’invasion depuis une autre dimension ? Des failles d’un monde parallèle ? L’éveil les attiraient ? En vrai, je ne m’étais jamais poser la question, et surtout, mon seul luxe était de comment payer mes prochaines factures le mois suivant, pas de mettre la main à la patte dans ce bourbier nommé « raison de l’existence des éveils et des donjons ».

https://youtu.be/DnOFm5Qn3Yk

Un flash de lumière ébloui ma vue un instant avant d’être plonger dans le noir complet.
Les personnes autour de moi allumèrent leurs torches ou incantât des sorts contre l’obscurité, nous aidant à voir ce qu’il y avait autour de nous.

- Une ruine ?

C’était la première fois que je mettais les pieds dans cette endroit, on m’avait souvent raconté que c’était un donjon de faible rang et très exploité par les chasseurs pour les ressources. Cela me rassura un peu, après tout, l’envie de jouée les aventuriers n’était pas dans mon agenda et mourir, encore moins.

À vrai dire, je ne suis pas du genre à accepter les boulots dans des lieux peu sympathique comme les donjons. J’étais une éveillée, néanmoins, je n’avais pas pour habitude de venir dans ce genre d’endroit et de porter des outils et des restes de cadavre de gobelins.
M’enfin, il fallait se nourrir, alors j’ai acceptée.
La paye est plutôt bonne et Katsu m’a affirmée que le groupe étaient des chasseurs expérimentés pour le désherbage. Cependant, depuis que je suis là, j’éprouvais un sentiment de méfiance envers ce lieu. Je ne voulais pas rester, je fis du mieux que je peux pour rester calme, mais mon coeur me hurlait au danger.

Ça ira me disais-je.

Je n’avais pas le choix et rentrer n’était plus possible, le portail qui ramenait vers le monde extérieur avait une période où on ne pouvait l’utiliser, il fallait donc attendre un certain temps si on voulait sortir.

Ajustant ma vue à l’obscurité ambiante, mon regard se laissa guider par l’architecture quelque peu familière avec de ce que j’avais en tête lors de mes cours d’histoire.
Gothique ? Baroque ? Je n’en savais rien, cependant, ce lieu était bien plus dans le style des bâtiments venant de l’Europe, après tout, les styles occidentaux et orientales étaient bien différent.
Merci professeur, grâce à vous, je me sens moins stupide en restant ici.

- Giiigigiiii

Des bruits retentissaient autour de nous. Sur mes gardes, je me rapprochais rapidement de l’éveillé combattant le plus proche.

- Des Gobelins, les gars, en formation.

Il n’y avait pas d’autre choix hein ?

--------------------

- Des blessés ?

- 3, elles sont mineurs, donc les healers ne devront pas mettre beaucoup de temps, cependant, certains porteurs ont été visés.

Un claquement de langue retentit entre les lèvres du chef de groupe, je ne pense pas qu’il s’attendait à ce que la plupart d’entre nous soient autant des poids morts.
Il garda son calme et donna des ordres aux autres chasseurs.
De ce que j’ai compris, cette attaque n’était pas prévu dans son plan et surtout, il y avait plus de monstres que prévus.
En écoutant ses dires, le désir de rester était de moins en moins présent en moi.

Au final, il décida de continuer le plan. On se sépara en deux groupes, l’un resta sur le lieu de l’attaque, tandis que l’autre allait suivit le plan.
Bien sur, ma chance est si bonne que j’ai été sélectionnée pour le second groupe.
Joie ! Allégresse ! Explorons ces ruines et découvrons peut être des merveilles !…

Franchement, je ne voulais pas y aller, mais si je voulais toucher ma paye, je n’avais d’autre suggestion que de grincer des dents.
Haut les cœurs, me disais-je en me répétant que tout allait bien se passer.
Mettant un pas devant l’autre, j’avançais avec le groupe d’explorateur, priant pour que tout ce passe bien.

----------------

- Hoy ! Hoy ! C’était pas là la dernière fois, on est bien d’accord.

- En effet, tu pense que c’est normal ?

- En vrai, je n’en sais fichtrement rien. On parle de donjon après tout, et j’ai entendu que certains chasseurs trouvaient des portes cachés ou que des nouvelles salles apparaissaient du jour au lendemain.

- Oh ? Donc tu pense qu’il y a des choses à trouver ?

- Eh, pourquoi pas ? On est dans un donjon. Et qui dit donjon, dis aussi trésor, peut être que l’on trouvera de l’or ou de l’équipement à revendre sur le marcher. Je me souviens qu’une fois, on m’a dit qu’une épée avec 2/3 enchantements valaient facilement plusieurs millions aux enchères.

- Mi-millions ?…

- Sérieusement ?

Je n’écoute pas, non, clairement, je mis toutes mes forces pour ne pas écouter les histoires que racontaient le groupe. De l’or ? De l’équipement valant plusieurs millions ? Si je mettais la main sur l’un de ces trucs, je pourrais peut être vivre sans me salir pendant un bon bout de temps, peut être même retourner à mes études et trouver un travail, même aller jusqu’à payer les frais pour de meilleurs soins à l’hôpital.

- Hey, parle moins fort.

- Ah, vrai…

Je souriais au fond de moi. Bien sur, il n’y avait rien pour les « déchets » tel que nous. Ceux qui allaient se battre avaient droit à tous les honneurs et prix, nous, on étaient ceux qui ramassaient les miettes, priant pour tomber sur quelque chose qui vaux son peson de yens.

Après une ou deux minutes, j’accompagnais les expérimentés dans la possible nouvelle caverne d’Alibaba. Cela faisait déjà une heure que nous étions rentrer dans la zone, depuis une heure que je marche dans des ruines d’une probable ancienne civilisation, toutefois, mon alarme interne n’avait pas arrêter une seule fois de retentir.
Encore un peu, encore un peu et cette journée sera fini.
Le couloir nous obligeait à distancer le premier groupe de plus en plus, même si on hurlait de toutes nos forces, les chances pour qu’ils nous entendent étaient infimes.
Malgré cela, nous continuons, certains par pur avidité, de désir d’obtenir des richesses, pour d’autres, le fait de devoir suivre par engagement.

Une salle en forme de cercle nous accueillis à bras ouvert, les chasseurs au front vérifiaient les recoins d’un regard vif et légèrement nerveux. C’était tout à fait normal après tout, une nouvelle salle qui dit possible nouveau danger, être sur ses gardes est la chose la plus fondamentale lors d’une exploration.
Le sol était toujours fait de roche posés, le toit était couvert par la même matière et la salle était éclairée par des torches disséminés ici et là dans la place.
Des statues représentant divers monstres portant armes et armures décoraient la salle, lui donnant une atmosphère de tombeau. Au milieu, on pouvait voir des objets en tout genre : or, équipements, même des fioles avec différents liquides dedans.

- Ahah, ahahahahah ! Jackpot mon gars, regarde-moi ça, t’imagine tout ce que ça nous rapportez ?

- Calme-toi Kreg, avant de foncer tête baisser, il faudrait déjà vérifier les pièges.

- T’inquiète, t’inquiète. On va faire gaffe et dés que l’on aura tout arranger, on pourras-

Mon inquiétude grandissante avait atteint son paroxysme et alors que mon je compris ce qu’il se refermait sur nous, l’heure de la fuite expira…

----------------------------------------

- Donc, vous nous dites que lorsque vous êtes entrez à l’intérieur de la salle cachée, vous vous êtes fais embusquer par des monstres sortis de nul part et tout le groupe s’est fait annihilé, sauf vous ?

Je serais les jambes avec mes bras, cherchant un tant soit peu une position confortable tout en voulant me rassurée que tout ce qui venait de se passer était bien un rêve.
Le raid, la zone cachée, l’embuscade, le massacre…
Mon état mentale était au point mort, la peur tétanisait mon jugement, la peur de la mort.
Ce qui venait de se passer ce jour là, était comme un cauchemars pour moi. Le sang des chasseurs, leurs membres volant ici et là, le goût du sang dans la bouche et l’odeur des tripes, les bruits de craquements et des créatures.
Lorsque je me suis souvenue de ça, j’ai régurgité ce qui se logeait encore dans mon ventre.

En effet, ce n’était pas la grande forme.

De ce que j’ai compris, cela faisait une semaine depuis cette incident. Les journaux ont mis leur nez dans les affaires, mais ça s’est calmer deux jours après, quand la guilde des chasseurs s’exprima pour les faire taire. Pour ma part, j’étais retrouver devant l’entrée de la zone secrète, du sang le long du corps et inconsciente. Il semblerait que j’avais subis des blessures, mais pas au point de mettre mon pronostique vitale en danger.

Pourtant, j’avais souvenir de cette lame qui s’enfonça dans mon corps, cette sensation d’être transpercé par quelque chose de froid et dur, tandis que la douleur embrumait mon jugement…

- Vous ne vous souvenez de rien entre temps ? Quelque chose de particulier ou le visage des monstres.

-… Non, au moment où le piège s’est déclencher, les lumières se sont éteintes, même nos torches ou les sorts de luminosité des mages. Pris par surprise et étant dans la pénombre, on avait du mal à distinguer les opposants. Tout ce que je peux dire avec certitude, étaient qu’ils possédaient une forme humanoïde.

- Je vois.

L’inspecteur de la guilde me posa encore des questions sur les évènements, je répondis du mieux que je peux avant de crouler de fatigue après cette accumulation de stress, la dernière once de penser se dirigea vers la facture d’hôpital qui allait griller mes économies.
Franchement, quelle semaine de merde.

----------------------------------

https://youtu.be/eEgRtrEev5k


Je quitta les soins 3 jours plus tard, le temps de me réhabilitée et de vérifier que je n’avais aucune séquelle physique ou mental. Pour l’un, ça allait, mais pour l’autre, c’était une autre histoire.
À vrai dire, les scènes où je voyais les membres de mon groupe volés aux quatre coins de la pièce  soit vraiment un instant que je souhaite mémoriser.

Je secoua la tête pour ne plus y faire face.

Pour le moment, je dois voir combien il me reste et où je peux encore trouver un travail.

Normalement, une personne normal mettrait beaucoup plus de temps à accepter ce genre de traumatisme, même, il arrivait que d’autres vivaient avec pour le restant de leurs jours sans s’en être remit. Le cœur humain est une chose complexe et il est difficile d’affronter ses peurs, encore plus de les surmontées.
Toutefois, je n’en avais pas le luxe.
Beaucoup peuvent pleurer dans les bras de leurs proches ou fixer le vide à longueur de journée, mais c’est parce qu’ils n’ont pas le même poids sur les épaules que d’autres personnes.
C’est pourquoi, j’avais grincer des dents en silence tout en me consolant par moi-même.
Le monde n’a pas changer entre temps, il est toujours aussi cruel, si tu n’a pas les moyens pour que l’on t’offre une main en échange d’une liasse de billets, tu peux toujours finir dans le coin de rue le plus proche, aucun ne lèvera le petit doigt pour te sauver.

Il est l’heure de se réveiller princesse, le héros que tu attendais ne viendra jamais.

Environ une heure s’écoula entre mon départ et le retour à la rue, pour l’instant, je devais faire un tour chez moi afin de récupérer des papiers et voir ce que j’ai loupé.
Le monde tourne avec ou sans nous après tout.
Il y avait aussi autre chose que je souhaitais faire en rentrant, et ne voulait pas avoir de potentiels gêneurs dans les pattes.

Retrouvant mon cocon familial plus loin, je m’écroulais dans ce qui me servait de lit. Poser sur le sol, on ne pouvait pas dire que c’était un lit, mais du moment que ça me couvre du froid la nuit, ça passe. Du coin de l’oeil, j’observais si mes biens avaient bouger ou si une infraction a été commise pendant mon absence.
Un monde cruel je vous le dis ! Partez quelques jours en montagnes et vous risquez de retrouver votre logement sans meuble ou mouchoir pour essuyer vos larmes, pire que des rats !

Je pris une nouvelle inspiration avant de me concentrée sur ce qui était devenu mon nouveau quotidien.

- Statut.


https://youtu.be/9JRPHFrog7Y


Une fenêtre apparu devant moi comme par enchantement.
Ayant jouer à des jeux vidéos pendant mon enfance, je reconnaissais les noms et les chiffres afficher devant moi. Quelques-uns pourraient se dire : et alors, quel est le problème avec cette image ?
Simple. De base, je n’avais pas cette capacité. Il est dit que lors d’un éveil, on obtient des pouvoirs spécifiques à un domaine particulier, le mien étant un bête renforcement physique. Hors, il est là le problème. Je connaissais mes capacités et le fait de voir ma force sous format numérique, n’en était pas une.

Donc, même ce moment là était bien réel.

Mon regard se perdit dans les méandres de cette hantise qui se rejouait encore et encore ma tête.
Les premiers à tombés étaient les tanks, puis l’arrière garde reçu un assaut avant même de se défendre. La panique se mêla à la cacophonie des sons du combat, tandis que certains donnaient des ordres alors que peu écoutaient.
Une lame transperça mon corps à un moment du carnage, j’étais obnubilée par le désir de rester en vie, que mes membres m’emmenait le plus proche possible de la sortie. Mais même ça, ce n’était pas possible. Des pas s’avancèrent vers moi, qui était déjà à moitié morte.
Je voulais vivre, je voulais continuer à vivre, j’espérais à m’en sortir vivante.
Cette volonté, cette peur face à l’inconnu, à la mort, me força à me débattre, même si c’était vain.

Alors que tout semblait perdu, un message me demandant d’accepter de devenir une joueuse émergea.

Je n’avais pas le temps et dans le désespoir, j’ai acceptée la proposition.

- ...

Un long silence s’en suivit. Je me posais des questions, encore et encore. Pouquoi moi ? Cette salle était un piège de ce fameux système ? Que dois-je faire ? Je dois m’attendre à quoi ? Si je suis liée au système, ça veux dire que je dois retourner dans des donjons ?

- Merde...

Je ne savais pas dans quoi je me suis fourrée, mais j’y suis jusqu’au cou maintenant. Réellement, j’étais frustrée, frustrée et en colère. Il fallait déjà que je mêle les deux bouts tous les mois, alors si en plus, je pactise avec une entité dont je connais rien, on ne peut pas dire que je ne suis pas dans un sacré bordel.
Si seulement je n’étais pas venu, si seulement j’avais écoutée mon instinct, si seulement...
Submergée par la rancœur, je me laissa aller aux plaintes, m’insultant de toutes sortes, car après tout, je savais que ça allait mal se passer, mais je me suis forcée à laisser place à la raison.

Un bon moment passa tandis que je regardais le plafond d’un air vide. Si la moi d’il y a une semaine me voyait, elle me mettrait un bon coup de pied au cul.
C’est vrai…

- Ruminer comme ça n’est pas mon style.

Je devais aller de l’avant, je dois aller de l’avant, rien n’allait changer et personne ne m’aidera.
On m’a souvent dit que le plus important, c’est d’être capable d’encaisser et de se relever.

- Oui.

Je calmais mon esprit avec cette décision. Il est inutile de se plaindre du lait renversé, il faut faire avec, y faire face et avec de la volonté.

- Je survivrais, quoi qu’il arrive…

Oui, je survivrais et j’avancerais, aller de l’avant est le seule moyen afin d’avoir un lendemain.


  

Et derrière l'écran...

Pseudo - Eidorian

Qui es-tu ? - Quelqu’un u_u

Comment as-tu connu le forum ? - Hoshino, qui me força à venir sous peine de me faire du mal

Une petite citation ? - Devil May Cry, c’est la vie.

Autres - Désoler pour la fiche, c’est venu comme ça.


Dernière édition par Elena Orlov le Lun 19 Oct - 19:18, édité 1 fois
Elena Orlov
Elena Orlov
Joueur
Messages : 36
Date d'inscription : 18/10/2020

La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] Empty Re: La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini]

Lun 19 Oct - 18:26
Présentation fini
Système
Système
Admin
Messages : 15
Date d'inscription : 18/08/2020
https://hunters-path.forumactif.com

La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] Empty Re: La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini]

Lun 19 Oct - 19:34
Ta fiche est validée !


Bienvenue @Elena Orlov

Ta fiche était bien sympathique ma foi ! Le fait d'avoir raconté le passage à joueur en dernière partie était une manière originale et agréable de l'écrire. Autrement, on comprend bien rapidement le caractère de ton personnage qui risque de faire bouger les choses, à grand coup de pied dans les valseuses s'il le faut !

J'aurais juste une petite remarque cependant, et c'est de te conseiller de bien faire attention aux fautes. Ce n'est pas dramatique, mais ça pourrait être parfois embêtant, so warning !

Une fois ta couleur attribuée, il faudra te rendre dans la partie « feuille de personnage et inventaire » : clique ici afin de créer ta fiche dans le groupe qui te concerne.

Bienvenue sur Hunter's Path et puisse le destin t'être favorable !

ASHLING POUR EPICODE

Contenu sponsorisé

La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini] Empty Re: La Freelance qui a besoin d'argent - Elena Orlov [Fini]

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Utilisateurs en ligne :
Connectés au cours des 48h :