- Marshall EdwardsJoueur
- Messages : 11
Date d'inscription : 16/10/2020
Précédemment.
Cela fait une semaine que l'affaire entre M. Satoshi et la guilde que représente Marshall s'est conclue avec succès. Sa mission n'étant plus, son compte bancaire a été crédité et ses fonctions démises. Il est dorénavant un électron libre, à la recherche de molécules auxquelles s'accrocher. Des molécules qui apportent la richesse et le pouvoir, bien évidemment. Grâce à ses contacts, ou plus précisément à Naël, il est en direction des faubourgs de Tokyo pour un donjon de rang E. Sa première expérience à Kurokawa lui a offert un nouveau monde avec lequel flirter, un monde dans lequel une économie est nouvellement générée à l'aide de cristaux magiques ; le Japon en tire une grande richesse, l'homme de l'Oregon se doit d'accéder à cet environnement afin de satisfaire la curiosité de son gouvernement. En attendant son entrée en piste, il transite en avion afin de rallier l'île principale des nippons. Une compagnie lowcost qui ne transporte que l'enveloppe humaine, le reste c'est du surcoût et du profit.
« - M. Edwards, souhaiteriez-vous une coupe de champagne, offerte par la compagnie ?
- Assurément, merci bien. - répond l'américain, attrapant le pied du verre tout en apportant le nectar à ses lèvres. »
C'est du vin blanc pétillant.
Le brun tourne à nouveau sa tête vers le hublot, il s'étouffe dans plusieurs de ses pensées. S'interrogeant sur cette nouvelle vie, ce nouveau système, il essaie de mettre le doigt sur le but de sa destinée. Il feuillette ensuite l'un de ses nombreux cahiers, à la recherche d'un endroit vierge. D'une traite, l'américain gribouille un journal de bord improvisé. Il y déverse ses inquiétudes, ses probabilités et ses statistiques. Il se laisse ensuite étreindre par les bras de Morphée, s'éclipsant des nuages pour rejoindre ceux de sa propre conscience.
Plusieurs dizaines de minutes plus tard, Marshall se surprend à marcher dans les rues animées de Tokyo à la recherche d'un nouveau canif. Ce n'est qu'en face des prix mirobolants qu'il se souvient vaguement de ses deux bracelets magiques, découverts en pleine désinsectisation du précédent donjon. Alors va pour cela, même si de manière esthétique, les accessoires ressemblent plus à des bracelets contrefaits qu'à des bijoux en bronze. La pensée qui va de l'avant, le regard absorbé par le corps d'un couteau-suisse en platine, le bellâtre se fait tout de même alpaguer par le marchand.
« - 10.000 Yens, Monsieur, 10.000.
- Je..
- 8.500, pour vous. - surenchérit-il.
- C'est...
- 7.500, peut-être.
- J'vous le prends à 100. - assène Marshall, défiant le propriétaire de continuer à le harceler.
- ... »
L'américain a beau avoir l'apparence d'un touriste, il n'en est pas moins lucide. Soudainement, un message sur son téléphone l'alerte sur l'urgence de l'intervention prévue le jour même. L'homme presse le pas en direction de la station de train, les yeux envoûtés par la lumière bleue de son écran. Le cours de la monnaie vient d'être publiée pour le mois, c'est l'occasion d'investir dans le rouble.
Deux heures plus tard, Marshall se retrouve au beau milieu d'un groupe de chasseurs, en plein milieu d'une école primaire. Au sol, une marelle. Au-dessus, le portail. Autour, des hommes et des femmes qui vérifient leurs équipements. Parmi eux, un blond à la gueule d'ange. Carrure athlétique, prunelles saillantes, il impose un certain charisme. L'homme de l'Oregon profite de ce moment de préparation pour saluer le Jordanien, le remerciant pour cette invitation improvisée. Il manque encore quelques personnes à l'appel, Marshall décide donc d'assourdir le silence avec quelques mots.
« - Quelqu'un a un casse-dalle ou une bouchée de pain ? J'ai vraiment l'estomac vide. - lance-t-il à l'assemblée, à la recherche d'une intervention providentielle. »
Un nouveau mutisme s'installe, devant lui. En attendant l'arrivée de son messie, le beau brun inspecte son inventaire à la recherche de denrées périssables potentiellement oubliées par le système. Rien à grailler, évidemment.
- Zachary HolmesJoueur
- Messages : 42
Date d'inscription : 16/10/2020
L'échec des châteaux
Les pieds enfoncés dans le sable, le regard perdu dans le lointain, Zachary resserra la serviette autour de ses épaules. L'air était bien frais en ce début de matinée. Assis sur la plage Zaimokuza, l'américain profitait de ces derniers moments de solitude, de plénitude aussi, une vague mélancolie au cœur. Il y avait bien cette petite famille, un peu plus loin, dont le plus jeune enfant construisait des pâtés de sable, un bob hideux engoncé sur le crâne. Plus loin un jeune couple faisait son jogging et profitait du lever du soleil. Alors, assis dans le sable froid, Zachary paraissait bien seul. Et il devait bien dire qu'il l'était, seul. Son coeur se pinçait chaque fois qu'il observait les vagues se fracasser avec mollesse sur le sable doux de la côté. Kayla aurait adoré cet endroit. Et puis, il s'imaginait faire son jogging avec Elena sur ce même bord de plage. Elle adorait ça, et insistait tous les samedis pour qu'il l'accompagne à Ocean Beach. Et combien de fois avait-il refusé, faisant passer toujours avant le boulot, les portails, les collègues. Elena s'était toujours montrée si conciliante ...
Mais l'heure approchait, et si de bon matin, Zachary avait déjà accompli son sport hebdomadaire en nageant pendant une bonne heure le long de la côté, il était maintenant temps de retourner au travail. A son nouveau travail, à celui qu'il n'avait pas vraiment le choix d'exécuter. Il fallait toujours et encore payer les factures, continuer à vivre, laisser tous ces souvenirs à ce qu'ils étaient finalement, des souvenirs. Il se releva, en prenant le temps de s'étirer dans le soleil levant, et adressa un dernier regard à la mer avant de lui tourner le dos, et de se diriger vers son hôtel, un peu plus loin sur la plage.
Après s'être changé, habillé et équipé en circonstances, il s'était mis en route pour le lieu de rendez-vous du portail. Emma l'avait contacté pour lui transmettre une offre alléchante pour un donjon de rang E où, apparemment, il y avait de quoi se faire quelques yens. Elle n'avait probablement pas oublié à quel point il était fauché la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais, depuis cette dernière rencontre, il avait légèrement changé. Plus fort et plus sûr de lui, il avait commencé à distribuer ses premiers points durement gagnés, et avait compris immédiatement tout l'intérêt du Système. Tout allait être différent, désormais, et il avait peut-être trouvé un moyen d'échapper à ce destin tout tracé auquel il avait longtemps cru. Il voyait enfin l'opportunité de trouver sa place dans un monde qui, tout en restant bien étrange, l'attirait de plus en plus. Probablement était-ce dû à ses rencontres successives depuis cet évènement ... Que ce soit Naël, Emma ou Hart, de belles personnes avaient croisé son chemin, et peut-être aurait-il le droit de finir sa vie ... Non pas simplement, mais au moins ... Sereinement.
En arrivant sur le lieu de rendez-vous, une école maternelle bien macabre au vu du portail qui illuminait l'endroit d'une lumière magique, il avait réajusté son équipement, fier de pouvoir enfin l'arborer. Une rapière dans la main, le buste arborant une fière armure de cuir qui mettait en valeur sa stature, ses gains de niveaux lui avait permis d'apprendre à se servir de ces nouveaux petits bijoux plus efficacement, et il se sentait en meilleure forme que jamais. Il salua la compagnie, en se rapprochant plus particulièrement de Naël et d'Emma, ils discutèrent quelques minutes de banalités joyeuses, en attendant les derniers arrivants. Ils étaient 10, donc une majorité de rang E. Parmi ces derniers, un homme gigantesque qui devait bien toiser dans les deux mètres, et un autre homme aux cheveux longs d'un noir de jais. Il salut chacun d'eux d'un polis geste de la tête.
Vint alors l'heure de franchir le portail. Et ... Rien ne se passa comme prévu. Ils arrivèrent dans une étrange pièce, toute dallée de noir et de blanc, mais surtout ... Ils n'étaient plus que simple. Zachary se retrouvait avec le géant, le japonais aux cheveux longs, un grand tank qui s'était vanté plus tôt d'être de rang C, et une jeune femme, toute timide, qui semblait être soigneuse de rang D. Quant aux autres ... Ils avaient disparus.
- C'est quoi ce bordel, ils sont où les autres ?
Mais l'heure approchait, et si de bon matin, Zachary avait déjà accompli son sport hebdomadaire en nageant pendant une bonne heure le long de la côté, il était maintenant temps de retourner au travail. A son nouveau travail, à celui qu'il n'avait pas vraiment le choix d'exécuter. Il fallait toujours et encore payer les factures, continuer à vivre, laisser tous ces souvenirs à ce qu'ils étaient finalement, des souvenirs. Il se releva, en prenant le temps de s'étirer dans le soleil levant, et adressa un dernier regard à la mer avant de lui tourner le dos, et de se diriger vers son hôtel, un peu plus loin sur la plage.
Après s'être changé, habillé et équipé en circonstances, il s'était mis en route pour le lieu de rendez-vous du portail. Emma l'avait contacté pour lui transmettre une offre alléchante pour un donjon de rang E où, apparemment, il y avait de quoi se faire quelques yens. Elle n'avait probablement pas oublié à quel point il était fauché la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais, depuis cette dernière rencontre, il avait légèrement changé. Plus fort et plus sûr de lui, il avait commencé à distribuer ses premiers points durement gagnés, et avait compris immédiatement tout l'intérêt du Système. Tout allait être différent, désormais, et il avait peut-être trouvé un moyen d'échapper à ce destin tout tracé auquel il avait longtemps cru. Il voyait enfin l'opportunité de trouver sa place dans un monde qui, tout en restant bien étrange, l'attirait de plus en plus. Probablement était-ce dû à ses rencontres successives depuis cet évènement ... Que ce soit Naël, Emma ou Hart, de belles personnes avaient croisé son chemin, et peut-être aurait-il le droit de finir sa vie ... Non pas simplement, mais au moins ... Sereinement.
En arrivant sur le lieu de rendez-vous, une école maternelle bien macabre au vu du portail qui illuminait l'endroit d'une lumière magique, il avait réajusté son équipement, fier de pouvoir enfin l'arborer. Une rapière dans la main, le buste arborant une fière armure de cuir qui mettait en valeur sa stature, ses gains de niveaux lui avait permis d'apprendre à se servir de ces nouveaux petits bijoux plus efficacement, et il se sentait en meilleure forme que jamais. Il salua la compagnie, en se rapprochant plus particulièrement de Naël et d'Emma, ils discutèrent quelques minutes de banalités joyeuses, en attendant les derniers arrivants. Ils étaient 10, donc une majorité de rang E. Parmi ces derniers, un homme gigantesque qui devait bien toiser dans les deux mètres, et un autre homme aux cheveux longs d'un noir de jais. Il salut chacun d'eux d'un polis geste de la tête.
Vint alors l'heure de franchir le portail. Et ... Rien ne se passa comme prévu. Ils arrivèrent dans une étrange pièce, toute dallée de noir et de blanc, mais surtout ... Ils n'étaient plus que simple. Zachary se retrouvait avec le géant, le japonais aux cheveux longs, un grand tank qui s'était vanté plus tôt d'être de rang C, et une jeune femme, toute timide, qui semblait être soigneuse de rang D. Quant aux autres ... Ils avaient disparus.
- C'est quoi ce bordel, ils sont où les autres ?
Codage par Libella sur Graphiorum
- Eiji KozukiJoueur
- Messages : 9
Date d'inscription : 16/10/2020
Peut-être avais-je enfin compris le système, ce système permettait de devenir plus fort, peut-être même que le système était mon allié et non pas ennemis comme je pensais au départ. J'étais devenue légèrement plus fort, cela était indéniable, mais peut-être passez pour devoir me confronter à ces horribles monstres, je ne voulais pas les revoir, enfin, je ne voulais pas les revoir pour le moment, il fallait que je devienne encore plus fort et pour cela rien de mieux qu'un donjon, tout mon corps refusait cette idée, mais une petite voix dans ma tête me disait d'y aller, me disais de le faire et de gravir ainsi les échelons, on ne peux gagner en puissance que si on combat ses peurs les plus profondes et je suis sûr que j'avais la force nécessaire pour combattre mes peurs.
J'avais donc reçu une offre de donjon tandis que j'étais chez mon ami, le donjon n'était pas si loin alors allons-y ! Il était temps de surpasser mes peurs, et cela, une bonne fois pour toutes ! Enfin, j'avais rendez vous dans quatre heures pour le donjon et cela me laisser largement le temps de faire un petit footing, je dois dire que cela était agréable de courir le matin quand le monde semble encore endormis, enfin, c'est surtout agréable quand je sens mon corps si léger, c'est comme si j'étais sur un nuage, mes statistiques influé sur mon corps, c'était une certitude maintenant et donc je devais les doser si je ne voulais pas ressemblait à un char d’assaut.
Petit footing terminé, il était temps pour moi de rentrer me doucher et prendre le peu d'équipement que j'avais, afin de m'équiper convenablement, pas comme la dernière fois.
Il était enfin l'heure de vérité, le donjon était apparu dans une école, c'était assez étrange, je dois l'avouer, je ne comprenais pas vraiment le fonctionnement de l'apparition des Donjon, c'était un mystère et cela m'intriguais légèrement, je devais l'avouer. Tandis que l'on me saluait et je rendais le bonjour, je me demandais s'il y avait d'autres personnes comme moi, je veux dire d'autres personnes qui étaient des joueurs, statistiquement, c'était impossible que je sois le seul pas vrai ?
Enfin bref, il y avait une belle brochette de personnes avec nous, un joli groupe hétéroclite !
Enfin bref finalement, nous entrions tous dans le donjon et à la surprise générale, nous n'étions plus que 5, le groupe s'était divisé, je m'étais donc retrouvé avec trois hommes et une femme. Ce dégroupage ne m'inspirait rien de très bon et je dois dire que je commençais légèrement à stresser, cette salle ressemblait étrangement à un plateau d'échec, les dalles noire et blanche me rappelait étrangement ce jeu auquel on jouait autrefois avec ma mère, mais ce qui me faisais stresser le plus c'était le fait que cela recommence, je ne voulais pas ! Je serrais ainsi l'épée à ma ceinture tandis que l'homme m'ayant salué plutôt prit la parole.« Je ne sais pas, mais j'ai un très mauvais présentement, nous devrions faire attention. »
Je luttais avec moi-même pour ne pas paniquer et je priais tous les dieux de l'univers que ce que j'avais vécu ne se reproduirait pas, cela ne pouvait pas arriver une deuxième fois.
- Marshall EdwardsJoueur
- Messages : 11
Date d'inscription : 16/10/2020
Quel monde funeste, un échiquier géant. Il n'y a ni vie, ni excitation. Des couloirs, pas d'échappatoires. Il y a seulement des dalles bicolores qui tapissent le sol, et des amas de poussière qui donnent au sablier le temps de s'oublier de lui-même. Ce plateau est au beau milieu d'une cour de château, un magnifique et grand château, et oh que dis-je, cette magnificence n'a pas de mot pour la définir telle qu'elle est ; Marshall ne s'y tenterait pas à y mettre les pieds de toute façon, mais il n'a pas le choix. Le pire dans tout ça, c'est la séparation du groupe qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Comme si le donjon était ensorcelé, voire même maudit. Un semblant de panique lui monte à la tête, dévisageant Naël et Emma dans ses pensées à la recherche d'une aide extérieure ; sont-ils morts entre le monde réel et celui des monstres, sont-ils bloqués par un quelconque mécanisme ? Un des hommes du groupe prend la parole soudainement, l'américain quant à lui, s'enferme dans son mutisme. La seconde d'après, un autre gars avec une armure de tank et un semblant de dédain lui répond avec un minimum d'acuité. Il n'est peut-être pas aussi vantard que ça, cet amas de muscles vivants.
Le groupe est en attente, chaleureusement accolés au portail d'entrée, ou plutôt de sortie. Marshall observe ses acolytes, deux personnes lui frappent l'esprit. Seulement deux. D'un côté, un homme d'un certain âge qui donne la sensation d'avoir fait la guerre du Vietnam quatre fois d'affilée. De l'autre, un jeune homme à la longue chevelure et aux yeux sanguinolents, dont la main sur le fourreau de son épée semble cacher quelque chose de plus profond. Une blessure, peut-être. C'est lors de cette brève introspection que l'américain ressent la montée en niveau, semblant un chouya plus lucide. Il ouvre son inventaire dans la seconde, dégaine ses deux armes magiques et les enfilent comme des gants de boxe. Des bracelets de boxe, ouais. Il se met une claque mentale, sachant pertinemment que sa vie est liée aux décisions du groupe.
« - On se bouge ? - ajoute-t-il, copiant l'attitude assurée de sa connaissance de Jordanie et en bougeant d'une case, la noire. »
La puissance est l'une des grandes choses qu'un roi convoite, c'est un sentiment de jouissance profondément ancré dans chaque âme souveraine ; orgueilleux, n'est-ce pas. L'excès de zèle de Marshall est à l'origine de l'activation du donjon, révélant des dalles noires prendre une structure difforme. Le groupe est fragilisé, tétanisé, heurté par ces abominations d'encre de seiche. Le groupe est désarçonné par les différentes entités, les soldats charbonneux se modélisent à la perfection et l'omniprésence du boss résonne jusqu'à dans leurs pieds. D'une minute à l'autre, la situation est sur le point de dégénérer. L'homme de l'Oregon scrute la situation avec appréhension prêt à déchainer les foudres, non pas de sa colère, mais de sa survie. Il croise le regard du rempart à l'armure lourde, souhaitant des directives claires et concises. L'homme à l'apparence vaniteuse saisit la requête instantanément.
« - Ecoutez, je n'sais pas où sont les autres mais ce que j'sais, c'est qu'il va falloir les oublier pour un temps. - déclare-t-il en avançant prudemment en première ligne, celle du sacrifice, celle du pion. »
De l'autre côté du plateau, les enjambées du tank provoquent l'invocation de nouveaux sbires d'ébène. Ils sont désormais une dizaine à attendre, sabres à la main. Marshall prend la parole, décelant la stratégie employée par le donjon.
« - Attendez, n'avancez pas plus. Nos déplacements sont comptés, à chaque dalle activée, de nouveaux monstres s'esquissent. - décrit-t-il, la main plaquée contre l'abdomen de la soigneuse, prête à mettre un pied devant l'autre. Et j'ai comme l'impression que si nous ne bougeons pas, ils ne boug... »
Rien du tout, oui. L'attaque est lancée, la première fournée de pions noirs déferle sur le plateau. Ils n'ont aucune restriction, à l'inverse de l'assemblée. Les pupilles de Marshall se perdent succinctement dans celles de ses deux acolytes, le potentiel militaire retraité et le jeune homme à la longue crinière.
- Zachary HolmesJoueur
- Messages : 42
Date d'inscription : 16/10/2020
L'échec des châteaux
La salle était incroyablement sombre. De fines torches brillaient d'une lumière étonnamment blanchâtre, surement d'un feu magique. Le dallage de la pièce, donnait, malgré la hauteur vertigineuse du plafond, une effroyable impression d'étouffement à Zachary. Mais ils étaient seuls, cinq chasseurs perdus dans ce vaste château.
Les coéquipiers de fortunes se jaugèrent quelques instants, puis l'un d'eux, le grand homme à la coupe de cheveux étrange, prit la parole, et vraisemblablement décida d'agir. Il se déplaça vers le fond de la pièce, quand soudain face à eux se coulèrent d'étranges choses.
- Les voilà ...
Ces choses, semblant faites d'un métal noir capturant la lumière, semblaient revêtir des armures qui pourtant ne faisaient aucun bruit. A l'intérieur de ces armures, Zachary discernait, malgré les ténèbres environnant, une vague ombre flottante, mouvante. D'autres apparaissaient, tour à tour, et, alors que Zachary n'avait toujours pas bougé, il percuta en même temps que son coéquipier. Et ... La bande de monstre chargea, toujours dans un silence de mort. Le soldat croisa le regard de cet homme, le plus loquace parmi eux, et se mordit la lèvre. Il allait devoir défendre cette petite bande de jeunes.
- Tank, défend-nous !
L'homme en armure lourde qui s'était contenté de regarder relativement passivement la scène obtempéra, s'avançant au plus près de ce que la dernière dalle activée pouvait lui permettre, et brandit un bouclier de fer. Zachary attrapa la main de la soigneuse et la tira en arrière.
- On est que cinq, alors personne ne s'éloigne ! On se défend entre nous, c'est la priorité ! Attaquez à distance, puis on les élimine au contact un par un !
Sa voix était lourde, mais directe. Elle trahissait clairement des années à donner des ordres, à organiser des combats. Il n'était peut-être que de rang E, mais il avait une expérience certaine derrière lui, et il ne laisserait personne de son groupe tomber au combat. Pas cette fois.
Il dégaina sa rapière, et, tendant sa main libre, cria.
- Gimmir, ralentis-les ! Et ne touche pas le sol !
De sa main se projeta une lumière vive, qui sembla devenir liquide, et Gimmir apparut, grand tigre ailé constitué de lumière pure. Autour de lui, une aura vibrante sembla repousser les ténèbres un instant, puis la bête s'élança en rugissant. D'un battement d'aile, il s'éleva au dessus du damier, et prit de la hauteur. Les autres continuaient à charger en silence, quand il s'abattit sur le premier de toute sa hargne. Zachary, tendant de nouveau la main vers une autre créature, murmura et de sa main s'élança un faisceau de lumière éblouissant qui semblait presque liquide, et qui vint frapper une autre ombre en armure, la faisant tituber. Mais déjà le reste des assaillants se rapprochaient, presque à portée ...
Les coéquipiers de fortunes se jaugèrent quelques instants, puis l'un d'eux, le grand homme à la coupe de cheveux étrange, prit la parole, et vraisemblablement décida d'agir. Il se déplaça vers le fond de la pièce, quand soudain face à eux se coulèrent d'étranges choses.
- Les voilà ...
Ces choses, semblant faites d'un métal noir capturant la lumière, semblaient revêtir des armures qui pourtant ne faisaient aucun bruit. A l'intérieur de ces armures, Zachary discernait, malgré les ténèbres environnant, une vague ombre flottante, mouvante. D'autres apparaissaient, tour à tour, et, alors que Zachary n'avait toujours pas bougé, il percuta en même temps que son coéquipier. Et ... La bande de monstre chargea, toujours dans un silence de mort. Le soldat croisa le regard de cet homme, le plus loquace parmi eux, et se mordit la lèvre. Il allait devoir défendre cette petite bande de jeunes.
- Tank, défend-nous !
L'homme en armure lourde qui s'était contenté de regarder relativement passivement la scène obtempéra, s'avançant au plus près de ce que la dernière dalle activée pouvait lui permettre, et brandit un bouclier de fer. Zachary attrapa la main de la soigneuse et la tira en arrière.
- On est que cinq, alors personne ne s'éloigne ! On se défend entre nous, c'est la priorité ! Attaquez à distance, puis on les élimine au contact un par un !
Sa voix était lourde, mais directe. Elle trahissait clairement des années à donner des ordres, à organiser des combats. Il n'était peut-être que de rang E, mais il avait une expérience certaine derrière lui, et il ne laisserait personne de son groupe tomber au combat. Pas cette fois.
Il dégaina sa rapière, et, tendant sa main libre, cria.
- Gimmir, ralentis-les ! Et ne touche pas le sol !
De sa main se projeta une lumière vive, qui sembla devenir liquide, et Gimmir apparut, grand tigre ailé constitué de lumière pure. Autour de lui, une aura vibrante sembla repousser les ténèbres un instant, puis la bête s'élança en rugissant. D'un battement d'aile, il s'éleva au dessus du damier, et prit de la hauteur. Les autres continuaient à charger en silence, quand il s'abattit sur le premier de toute sa hargne. Zachary, tendant de nouveau la main vers une autre créature, murmura et de sa main s'élança un faisceau de lumière éblouissant qui semblait presque liquide, et qui vint frapper une autre ombre en armure, la faisant tituber. Mais déjà le reste des assaillants se rapprochaient, presque à portée ...
Codage par Libella sur Graphiorum
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|