- Akashi EllyotJoueur
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Date d'inscription : 07/11/2020
Age : 28
Localisation : Un endroit.
[Violent] Direction prison. [Quête hebdomadaire] [Solo]
Lun 23 Nov - 1:15
Le son de mes pas résonnait dans le couloir qui m'amenait à ma cellule. Oui, ma cellule, il n'y a pas d'erreur dans ce que vous venez de lire, je suis en prison. Comment je suis arrivé là ? Installez-vous ou vous risquez de tomber en écoutant.
J'étais revenu de Sapporo la veille, tard dans la nuit, et je me dirigeais chez moi afin d'aller me coucher quand la fenêtre de quête apparut devant moi. Une seule indication : Survivre, avec un chrono indiquant 24:00:00. Bizarre, j'avais l'habitude d'avoir des demandes plus précises, mais bon, cela devait simplement signifier que je devais éviter de mourir en donjon ou une connerie du genre. C'est à ce moment là que trois voitures de police apparurent de nulle part, m'encerclèrent et que six policiers armés et même surarmés pour le coup, puisque deux fusils à pompe, trois fusils d'assaut et des grenades les accompagnaient, me visèrent en me demandant de me coucher par terre, les mains derrière le dos. Au début, je me disais qu'il y avait méprise, puis l'histoire avec James et Hoshino me revint en tête. Merde, la police de Sapporo m'avait reconnu et prévenu celle de Tokyo ? Incroyable, des forces de l'ordre compétentes ! Mais au final, ce n'était même pas pour ça. En me passant les menottes, on m'accusait de vol et meurtre ?! C'était une mauvaise blague, ce n'était pas possible autrement, mais non, car les agents de l'ordre étaient sûrs d'eux et me conduisirent directement vers la prison de Fuchu, à l'ouest de Tokyo et un peu au nord de Yokohama.
Et voilà comment je me suis retrouvé à marcher vers ma cellule, dans un magnifique costume de prisonnier. Je savais que j'étais innocent, mais mes geôliers ne voulaient rien entendre et me mirent même un bon gros coup de matraque de l'estomac, histoire que je la ferme un peu. C'était clair, je n'avais pas le droit de l'ouvrir. Je me mettais contre les barreaux de ma cellule et j'en profitais pour regarder tout autour, voir quel genre de type était enfermé ici, jusqu'à ce que le type de la cellule d'en face me siffle. Un seul coup d'oeil et je le reconnus de suite, c'était un des mecs que j'avais éjecté du bar quand j'avais commencé mon travail. Il me fit un signe pour regarder autour de moi et là, mes yeux s'écarquillèrent. J'étais une aile de la prison où il n'y avait que des types qui avaient eu affaire avec moi au bar. Et c'est à ce moment là que je compris le délire de cette quête : ce n'était pas juste survivre, mais survivre en ayant la pire chance au monde. Putain, cette quête allait être abominable, car si ça me donnait vraiment l'équivalent de zéro en chance, je n'allais tout simplement rien réussir pendant cette foutue journée. Je jetais un coup d'oeil au compteur : 22:35:07.
Évidemment, le mot passa en même pas deux minutes et quasi tous les prisonniers s'étaient mis à secouer leurs barreaux comme des macaques en hurlant que j'allais prendre cher pour tous ceux dont je m'étais occupé sur les trois dernières années. Je tentais de rester serein tant bien que mal, mais intérieurement, je n'en menais pas large, à malaxer mes poings et serrer les dents. Ils allaient tous venir me voir une fois les portes ouvertes et j'allais me prendre un ouragan de coups pour peut-être y rester. Mon seul espoir était l'intervention des gardiens qui m'empêcherait au moins de mourir, mais même ça pouvait ne pas arriver avec le bon gros majeur que me tendait cette foutue quête. J'allais devoir encaisser et ne montrer aucune faiblesse, ne pas leur donner cette satisfaction.
J'étais assis sur ce qui me servait de lit quand les portes ont fini par s'ouvrir et bien évidemment, deux mecs se trouvaient déjà devant la mienne pour m'empêcher de sortir. Le lynchage allait commencer, mais j'étais prêt à encaisser quoi qu'il arrive. Quel naïf j'étais, putain... Le "chef" de l'aile apparu en premier, un colosse de deux mètres vingt avec des bras de la taille de ma tête et il m'attrapa directement par les cheveux pour me soulever avant de me faire comprendre que j'allais faire sortir du sang par tous les trous de mon corps après ce massacre public. Il me jeta hors de ma cellule, par-dessus la rambarde et je tombai d'un étage pour atterrir au rez-de-chaussée, dans une "arène" improvisée où les limites étaient simplement les prisonniers. Je regardais autour de moi, espérant voir des caméras de sécurité, mais ces dernières étaient débranchées, génial... Le géant descendit de l'étage et claqua un discours comme quoi il était le messie de ces prisonniers et qu'il allait leur rendre justice en s'occupant de l'impie qui les avait envoyés en taule. Génial, plus qu'une brute, c'était un illuminé.
Vous vous en doutez, ce ne fut même pas un combat, c'était une humiliation en public. Peu importe ce que je faisais, aucun de mes coups ne semblaient vouloir toucher et à chaque coup qu'il me mettait, je pouvais sentir mes os se fracturer un peu. J'étais mal, très mal, et ça ne faisait que dix minutes qu'il jouait avec moi, comme un prédateur avec sa proie. Alors que je tentai de lui porter un énième coup de poing, il arrêta mon coup avant de me soulever et d'envoyer valser contre un poteau, m'explosant le dos. Il s'approcha et m'enchaîna directement avec un violent coup de pied dans l'estomac, me faisant cracher un mélange de sang et de vomi à ses pieds. Je ne le voyais pas, mais je le sentais, il jubilait, se léchait les lèvres en fantasmant sur ce qu'il allait faire pour continuer de me torturer. Mon salut, je le devais à la sonnerie qui demandait aux prisonniers de retourner dans leur cellule. Deux types m'attrapèrent et ramenèrent à ma cellule, avant de me dire que j'allais bouffer la même dans la nuit et probablement y laisser ma peau. Il était à peine huit heures du matin et mon chrono affichait encore 20:26:17. J'allais crever, c'était quasi certain...
J'étais revenu de Sapporo la veille, tard dans la nuit, et je me dirigeais chez moi afin d'aller me coucher quand la fenêtre de quête apparut devant moi. Une seule indication : Survivre, avec un chrono indiquant 24:00:00. Bizarre, j'avais l'habitude d'avoir des demandes plus précises, mais bon, cela devait simplement signifier que je devais éviter de mourir en donjon ou une connerie du genre. C'est à ce moment là que trois voitures de police apparurent de nulle part, m'encerclèrent et que six policiers armés et même surarmés pour le coup, puisque deux fusils à pompe, trois fusils d'assaut et des grenades les accompagnaient, me visèrent en me demandant de me coucher par terre, les mains derrière le dos. Au début, je me disais qu'il y avait méprise, puis l'histoire avec James et Hoshino me revint en tête. Merde, la police de Sapporo m'avait reconnu et prévenu celle de Tokyo ? Incroyable, des forces de l'ordre compétentes ! Mais au final, ce n'était même pas pour ça. En me passant les menottes, on m'accusait de vol et meurtre ?! C'était une mauvaise blague, ce n'était pas possible autrement, mais non, car les agents de l'ordre étaient sûrs d'eux et me conduisirent directement vers la prison de Fuchu, à l'ouest de Tokyo et un peu au nord de Yokohama.
Et voilà comment je me suis retrouvé à marcher vers ma cellule, dans un magnifique costume de prisonnier. Je savais que j'étais innocent, mais mes geôliers ne voulaient rien entendre et me mirent même un bon gros coup de matraque de l'estomac, histoire que je la ferme un peu. C'était clair, je n'avais pas le droit de l'ouvrir. Je me mettais contre les barreaux de ma cellule et j'en profitais pour regarder tout autour, voir quel genre de type était enfermé ici, jusqu'à ce que le type de la cellule d'en face me siffle. Un seul coup d'oeil et je le reconnus de suite, c'était un des mecs que j'avais éjecté du bar quand j'avais commencé mon travail. Il me fit un signe pour regarder autour de moi et là, mes yeux s'écarquillèrent. J'étais une aile de la prison où il n'y avait que des types qui avaient eu affaire avec moi au bar. Et c'est à ce moment là que je compris le délire de cette quête : ce n'était pas juste survivre, mais survivre en ayant la pire chance au monde. Putain, cette quête allait être abominable, car si ça me donnait vraiment l'équivalent de zéro en chance, je n'allais tout simplement rien réussir pendant cette foutue journée. Je jetais un coup d'oeil au compteur : 22:35:07.
Évidemment, le mot passa en même pas deux minutes et quasi tous les prisonniers s'étaient mis à secouer leurs barreaux comme des macaques en hurlant que j'allais prendre cher pour tous ceux dont je m'étais occupé sur les trois dernières années. Je tentais de rester serein tant bien que mal, mais intérieurement, je n'en menais pas large, à malaxer mes poings et serrer les dents. Ils allaient tous venir me voir une fois les portes ouvertes et j'allais me prendre un ouragan de coups pour peut-être y rester. Mon seul espoir était l'intervention des gardiens qui m'empêcherait au moins de mourir, mais même ça pouvait ne pas arriver avec le bon gros majeur que me tendait cette foutue quête. J'allais devoir encaisser et ne montrer aucune faiblesse, ne pas leur donner cette satisfaction.
J'étais assis sur ce qui me servait de lit quand les portes ont fini par s'ouvrir et bien évidemment, deux mecs se trouvaient déjà devant la mienne pour m'empêcher de sortir. Le lynchage allait commencer, mais j'étais prêt à encaisser quoi qu'il arrive. Quel naïf j'étais, putain... Le "chef" de l'aile apparu en premier, un colosse de deux mètres vingt avec des bras de la taille de ma tête et il m'attrapa directement par les cheveux pour me soulever avant de me faire comprendre que j'allais faire sortir du sang par tous les trous de mon corps après ce massacre public. Il me jeta hors de ma cellule, par-dessus la rambarde et je tombai d'un étage pour atterrir au rez-de-chaussée, dans une "arène" improvisée où les limites étaient simplement les prisonniers. Je regardais autour de moi, espérant voir des caméras de sécurité, mais ces dernières étaient débranchées, génial... Le géant descendit de l'étage et claqua un discours comme quoi il était le messie de ces prisonniers et qu'il allait leur rendre justice en s'occupant de l'impie qui les avait envoyés en taule. Génial, plus qu'une brute, c'était un illuminé.
Vous vous en doutez, ce ne fut même pas un combat, c'était une humiliation en public. Peu importe ce que je faisais, aucun de mes coups ne semblaient vouloir toucher et à chaque coup qu'il me mettait, je pouvais sentir mes os se fracturer un peu. J'étais mal, très mal, et ça ne faisait que dix minutes qu'il jouait avec moi, comme un prédateur avec sa proie. Alors que je tentai de lui porter un énième coup de poing, il arrêta mon coup avant de me soulever et d'envoyer valser contre un poteau, m'explosant le dos. Il s'approcha et m'enchaîna directement avec un violent coup de pied dans l'estomac, me faisant cracher un mélange de sang et de vomi à ses pieds. Je ne le voyais pas, mais je le sentais, il jubilait, se léchait les lèvres en fantasmant sur ce qu'il allait faire pour continuer de me torturer. Mon salut, je le devais à la sonnerie qui demandait aux prisonniers de retourner dans leur cellule. Deux types m'attrapèrent et ramenèrent à ma cellule, avant de me dire que j'allais bouffer la même dans la nuit et probablement y laisser ma peau. Il était à peine huit heures du matin et mon chrono affichait encore 20:26:17. J'allais crever, c'était quasi certain...
- Akashi EllyotJoueur
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Re: [Violent] Direction prison. [Quête hebdomadaire] [Solo]
Lun 23 Nov - 1:16
Ce qui allait arriver cette nuit me hantait, m'empêchant de dormir correctement, le peu qu'on m'avait laissé dormir, car trente minutes après avoir été rappelé dans nos cellules, on nous demandait de sortir pour aller bosser. Et là, entre malchance et violence, j'étais servi. Chaque outil que je voulais utiliser finissait soit par se briser, soit par être en panne et les autres détenus en profitaient pour me coller un coup dès qu'ils en avaient l'occasion. J'encaissai comme je pouvais, mais à la longue, ça devenait difficile et j'allais aux toilettes pour éjecter le sang qui s'accumulait dans ma bouche et mes narines. Le chrono descendait, mais il n'allait jamais s'arrêter vu le rythme auquel je me prenais des coups. J’en venais presque à regretter les donjons et les monstres. Si je survivais à ça, je promettais de me donner à fond dans ce foutu job de chasseur.
L’heure du déjeuner finit par arriver et là, c’était moi contre TOUTE la prison, littéralement. Alors que j’attendais de pouvoir me servir, le géant de ce matin vint m’attraper par le col et m’éjecter de la file, me faisant bien comprendre que je passerais en dernier. Encaisser, supporter, serrer les dents, ces trois consignes tournaient en permanence dans ma tête pour ne pas succomber à la rage qui commençait à grandir en moi. Je finis par avoir de quoi manger, un plateau-repas bien maigre, mais ça pouvait me suffire pour tenir, mais même ça, c’était une occasion trop belle de me foutre la paix. Un croche-pied pour me faire trébucher, mon plateau qui finit éclaté et un enfoiré qui en profite aller dessus et se soulager. Ma bouffe venait d’être recouverte d’urine et si je ne mangeais pas, je n’allais pas tenir jusqu’à ce soir. Je me relevai, remettant ma tenue correctement avant de ramasser mon semblant de nourriture, de la remettre sur mon plateau et d’aller chercher des serviettes pour tout essuyer avant de regarder le colosse droit dans les yeux et de mordre à pleine dent dans mon repas, lui tendant un bon gros majeur avec ma main gauche qui fit réagir toute la salle.
L’après-midi et le soir ne furent que des répétitions du matin et du midi, à un détail près. Cette fois, on n’avait pas simplement uriné sur mon plateau-repas, on m’avait sorti un magnifique gâteau au chocolat pour rester poli. Là, c’était la provocation de trop. Mon bourreau du soir me regardait avancer vers lui, d’un pas lent et dépité et une fois à sa hauteur, il me provoqua en disant qu’il l’avait fait spécialement pour moi. Il n’en fallut pas plus pour que je lève le plateau et que je le retourne pour que tout lui tombe sur le crâne, son gâteau trônant fièrement sur son crâne lisse. Là, j’étais bel et bien mort et il me le fit comprendre en calmant ses gars avant de me jeter le même regard que celui qu’avaient eu mon père et ce combattant français : il allait me tuer, ce n’était plus une hypothèse, mais une certitude.
J’étais couché sur le sommier en métal de mon lit, mon matelas m’ayant été subtilisé. Je gardais les yeux ouverts, ne voulant pas céder au sommeil, ne DEVANT pas céder au sommeil. Ils étaient capables de venir me buter durant la nuit, donc je devais tout faire pour rester éveiller jusqu’à ce qu’ils arrivent pour au moins mourir les yeux ouverts. Mon corps ne faisait plus mal malgré tous les coups que j’avais pris. En fait, je ne sentais plus mon corps du tout pour être honnête, je devais avoir passé le stade où la douleur se faisait sentir. J’attendais, comptant le temps qui passe, chaque minute, chaque seconde qui défilait sur mon chrono. 00 :30 :00, c’était tout ce qu’il me restait à supporter, en espérant que je sois encore debout pour le voir atteindre les six zéros.
La porte de ma cellule s’ouvrit et des types entrèrent pour me sortir de force. Cette fois-ci, je n’étais pas éjecté de l’étage, on me fit descendre les escaliers pour me retrouver dans le même cercle que la veille. Cette fois, ils avaient des armes improvisées comme des tuyaux, mais je pouvais voir quelques couteaux dans l’assistance. Le colosse prophète finit par rentrer dans « l’arène » en me demandant ce que j’avais pensé de ce petit jour en prison et de l’accueil chaleureux que j’avais reçu. Aucune réponse ne sortit de ma bouche, non pas parce que j’en étais incapable, mais il valait mieux que je conserve la moindre petite parcelle d’énergie si je voulais tenir. Il afficha une mine déçue quand il comprit qu’il n’aurait pas de réponse avant de recommencer sa torture d’hier, mais cette fois-ci, c’était plus lent, plus méthodique, plus cruel.
L’heure du déjeuner finit par arriver et là, c’était moi contre TOUTE la prison, littéralement. Alors que j’attendais de pouvoir me servir, le géant de ce matin vint m’attraper par le col et m’éjecter de la file, me faisant bien comprendre que je passerais en dernier. Encaisser, supporter, serrer les dents, ces trois consignes tournaient en permanence dans ma tête pour ne pas succomber à la rage qui commençait à grandir en moi. Je finis par avoir de quoi manger, un plateau-repas bien maigre, mais ça pouvait me suffire pour tenir, mais même ça, c’était une occasion trop belle de me foutre la paix. Un croche-pied pour me faire trébucher, mon plateau qui finit éclaté et un enfoiré qui en profite aller dessus et se soulager. Ma bouffe venait d’être recouverte d’urine et si je ne mangeais pas, je n’allais pas tenir jusqu’à ce soir. Je me relevai, remettant ma tenue correctement avant de ramasser mon semblant de nourriture, de la remettre sur mon plateau et d’aller chercher des serviettes pour tout essuyer avant de regarder le colosse droit dans les yeux et de mordre à pleine dent dans mon repas, lui tendant un bon gros majeur avec ma main gauche qui fit réagir toute la salle.
L’après-midi et le soir ne furent que des répétitions du matin et du midi, à un détail près. Cette fois, on n’avait pas simplement uriné sur mon plateau-repas, on m’avait sorti un magnifique gâteau au chocolat pour rester poli. Là, c’était la provocation de trop. Mon bourreau du soir me regardait avancer vers lui, d’un pas lent et dépité et une fois à sa hauteur, il me provoqua en disant qu’il l’avait fait spécialement pour moi. Il n’en fallut pas plus pour que je lève le plateau et que je le retourne pour que tout lui tombe sur le crâne, son gâteau trônant fièrement sur son crâne lisse. Là, j’étais bel et bien mort et il me le fit comprendre en calmant ses gars avant de me jeter le même regard que celui qu’avaient eu mon père et ce combattant français : il allait me tuer, ce n’était plus une hypothèse, mais une certitude.
J’étais couché sur le sommier en métal de mon lit, mon matelas m’ayant été subtilisé. Je gardais les yeux ouverts, ne voulant pas céder au sommeil, ne DEVANT pas céder au sommeil. Ils étaient capables de venir me buter durant la nuit, donc je devais tout faire pour rester éveiller jusqu’à ce qu’ils arrivent pour au moins mourir les yeux ouverts. Mon corps ne faisait plus mal malgré tous les coups que j’avais pris. En fait, je ne sentais plus mon corps du tout pour être honnête, je devais avoir passé le stade où la douleur se faisait sentir. J’attendais, comptant le temps qui passe, chaque minute, chaque seconde qui défilait sur mon chrono. 00 :30 :00, c’était tout ce qu’il me restait à supporter, en espérant que je sois encore debout pour le voir atteindre les six zéros.
La porte de ma cellule s’ouvrit et des types entrèrent pour me sortir de force. Cette fois-ci, je n’étais pas éjecté de l’étage, on me fit descendre les escaliers pour me retrouver dans le même cercle que la veille. Cette fois, ils avaient des armes improvisées comme des tuyaux, mais je pouvais voir quelques couteaux dans l’assistance. Le colosse prophète finit par rentrer dans « l’arène » en me demandant ce que j’avais pensé de ce petit jour en prison et de l’accueil chaleureux que j’avais reçu. Aucune réponse ne sortit de ma bouche, non pas parce que j’en étais incapable, mais il valait mieux que je conserve la moindre petite parcelle d’énergie si je voulais tenir. Il afficha une mine déçue quand il comprit qu’il n’aurait pas de réponse avant de recommencer sa torture d’hier, mais cette fois-ci, c’était plus lent, plus méthodique, plus cruel.
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Re: [Violent] Direction prison. [Quête hebdomadaire] [Solo]
Lun 23 Nov - 1:18
Mes yeux n’étaient tournés que vers le compteur qui descendait et par un merveilleux hasard, sa tête se trouvait juste derrière. Involontairement donc, je le fixais tout en prenant des coups, ce qui le faisait rire grassement. Il avait l’air d’aimer que je le provoque, je me mis donc à entrer dans son jeu, refaisant des taunts de jeux de baston pour amuser la galerie et lui faire prendre plus son pied. Ironiquement, je gagnais du temps sur le chrono à faire ça et quand il ne me restait plus que vingt secondes, il prit un des couteaux d’un des prisonniers avant de s’approcher de moi lentement, léchant le couteau avec un plaisir non dissimulé. La lame fut plaquée contre ma joue, la coupant légèrement et laissant quelques perles de sang roulées vers ma gorge. Il était l’heure de l’acte final.
Musique
Il lança un dernier discours avant de se retourner vers moi et de me demander si j’avais une dernière volonté. Je fis un petit signe de tête pour lui dire que oui tout en lui faisant signe de s’approcher pour que je lui murmure. Une fois son oreille à côté de ma bouche, un simple « Bouffe le béton, trou du cul » sortit avant que je ne lui porte un puissant coup de coude dans l’estomac et d’enchaîner par un coup de pied marteau, lui explosant la face contre le sol et fracturant une partie du sol en béton. Un grand silence s’empara du lieu avant que je ne me tourne vers la foule, craquant légèrement ma nuque et approchant du centre en ouvrant les bras.
Venez voir papa, sacs à merde !
Les longues minutes qui suivirent furent un chaos sans nom. Certains détenus me foncèrent dessus, un seul coup étant suffisant pour les renvoyer à leur place, tandis que d’autres fuyaient, comprenant que la rigolade était terminée. Pas de chance pour eux, j’avais prévu de tous les choper et de leur rendre ce qu’il m’avait donné. Je n’allais pas les tuer, aucun intérêt à ça et je risquais de prolonger mon séjour ici. Non, j’allais évacuer toute la frustration de ces dernières vingt-quatre heures sans la moindre retenue, offrant une magnifique surprise aux gardiens quand ils reviendraient dans cette partie de la prison. L’un après l’autre, les coups fusaient sur tout le monde, chacun finissant au moins avec quelque chose de casser. Je mis quand même un certain temps avant de finir mon œuvre et une fois que cela fut fait, je retournais voir le messie autoproclamé. Lui, j’allais lui faire un cadeau en plus vu la générosité dont il avait fait preuve à la cantine, c’était bien normal.
Je l’attrapai par le col et l’amenai vers les toilettes d’une cellule, priant pour qu’elles soient dégueulasses. Bingo, elles étaient comme je l’imaginais, même pire que ça. Je le soulevai avant de lui jeter un regard d’abord neutre qui vira au noir avant de plonger sa tête dans la cuvette. Je comptais les secondes dans ma tête, enlèvait la tête après quinze secondes avant de le regarder à nouveau et de replonger sa tête. Après une dizaine d’allers-retours, je finis par arrêter et le laisser là où il était. Toute la rage accumulée avait fini par s’évaporer et quand je vis le résultat final, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais peut-être abusé, mais que les gardiens allaient au moins avoir la paix.
En parlant des gardiens d’ailleurs, après avoir vu la totalité des prisonniers de l’aile être inconscients et blessés, ils rejoignirent ma cellule avant de se mettre à genoux et de se confondre en excuses pour l’erreur qu’ils avaient faite. En effet, le vrai coupable était dans la rue à côté de celle où je m’étais fait arrêter. Je laissai un soupir s’échapper en me grattant l’arrière de la tête. C’était débile comme raison, mais je n’allais pas en faire un foin, bien que je pouvais clairement demander réparation pour ce qui venait de passer, chose qu’il me proposait en continuant de s’excuser. À la longue, ça devenait pénible et je finis par leur faire comprendre que je ne leur en voulais pas, que l’erreur était humaine et que le dédommagement qu’ils voulaient absolument me donner, je leur laissais car ils allaient en avoir besoin pour soigner tous les criminels que j’avais tabassés. Je finis par récupérer ma tenue habituelle et j’envoyai d’abord un message à mon patron pour m’excuser de mon absence, lui expliquant que j’avais fini en prison sur un malentendu avant de sonner à ma sœur qui avait essayé de me contacter… cinquante-huit fois.
"Yo Eileen, désolé de ne pas t’avoir répondu, j’étais pas mal occupé. Je vais bien, ne t’en fais pas et avec ce que j’ai vécu, je peux t’assurer que je critiquerais plus ta cuisine."
"Ah ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ? T’as mangé des excréments ?", disait-elle en rigolant.
"On n'en était pas loin soeurette, on n'en était pas loin…"
Musique
Il lança un dernier discours avant de se retourner vers moi et de me demander si j’avais une dernière volonté. Je fis un petit signe de tête pour lui dire que oui tout en lui faisant signe de s’approcher pour que je lui murmure. Une fois son oreille à côté de ma bouche, un simple « Bouffe le béton, trou du cul » sortit avant que je ne lui porte un puissant coup de coude dans l’estomac et d’enchaîner par un coup de pied marteau, lui explosant la face contre le sol et fracturant une partie du sol en béton. Un grand silence s’empara du lieu avant que je ne me tourne vers la foule, craquant légèrement ma nuque et approchant du centre en ouvrant les bras.
Venez voir papa, sacs à merde !
Les longues minutes qui suivirent furent un chaos sans nom. Certains détenus me foncèrent dessus, un seul coup étant suffisant pour les renvoyer à leur place, tandis que d’autres fuyaient, comprenant que la rigolade était terminée. Pas de chance pour eux, j’avais prévu de tous les choper et de leur rendre ce qu’il m’avait donné. Je n’allais pas les tuer, aucun intérêt à ça et je risquais de prolonger mon séjour ici. Non, j’allais évacuer toute la frustration de ces dernières vingt-quatre heures sans la moindre retenue, offrant une magnifique surprise aux gardiens quand ils reviendraient dans cette partie de la prison. L’un après l’autre, les coups fusaient sur tout le monde, chacun finissant au moins avec quelque chose de casser. Je mis quand même un certain temps avant de finir mon œuvre et une fois que cela fut fait, je retournais voir le messie autoproclamé. Lui, j’allais lui faire un cadeau en plus vu la générosité dont il avait fait preuve à la cantine, c’était bien normal.
Je l’attrapai par le col et l’amenai vers les toilettes d’une cellule, priant pour qu’elles soient dégueulasses. Bingo, elles étaient comme je l’imaginais, même pire que ça. Je le soulevai avant de lui jeter un regard d’abord neutre qui vira au noir avant de plonger sa tête dans la cuvette. Je comptais les secondes dans ma tête, enlèvait la tête après quinze secondes avant de le regarder à nouveau et de replonger sa tête. Après une dizaine d’allers-retours, je finis par arrêter et le laisser là où il était. Toute la rage accumulée avait fini par s’évaporer et quand je vis le résultat final, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais peut-être abusé, mais que les gardiens allaient au moins avoir la paix.
En parlant des gardiens d’ailleurs, après avoir vu la totalité des prisonniers de l’aile être inconscients et blessés, ils rejoignirent ma cellule avant de se mettre à genoux et de se confondre en excuses pour l’erreur qu’ils avaient faite. En effet, le vrai coupable était dans la rue à côté de celle où je m’étais fait arrêter. Je laissai un soupir s’échapper en me grattant l’arrière de la tête. C’était débile comme raison, mais je n’allais pas en faire un foin, bien que je pouvais clairement demander réparation pour ce qui venait de passer, chose qu’il me proposait en continuant de s’excuser. À la longue, ça devenait pénible et je finis par leur faire comprendre que je ne leur en voulais pas, que l’erreur était humaine et que le dédommagement qu’ils voulaient absolument me donner, je leur laissais car ils allaient en avoir besoin pour soigner tous les criminels que j’avais tabassés. Je finis par récupérer ma tenue habituelle et j’envoyai d’abord un message à mon patron pour m’excuser de mon absence, lui expliquant que j’avais fini en prison sur un malentendu avant de sonner à ma sœur qui avait essayé de me contacter… cinquante-huit fois.
"Yo Eileen, désolé de ne pas t’avoir répondu, j’étais pas mal occupé. Je vais bien, ne t’en fais pas et avec ce que j’ai vécu, je peux t’assurer que je critiquerais plus ta cuisine."
"Ah ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ? T’as mangé des excréments ?", disait-elle en rigolant.
"On n'en était pas loin soeurette, on n'en était pas loin…"
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