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Xue Shen
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Lun 7 Déc - 15:56
XUE Shen & VSEVOLOD YegorovichSocial
baston générale
Enfin un peu de détente pour le jeune chinois, qui ne savait pas vraiment quoi faire de cet instant de répits d'ailleurs. Il soupira lentement, marchant dans les rues en plongeant ses mains dans ses poches,s e demandant bien dans quelle direction il devrait aller. Après tout, il n'avait plus vraiment l'habitude d'avoir du temps libre.. Donc autant dire que c'était quelque peu compliquer pour lui, ce n'était pas forcément une évidence. Son regard se posa finalement sur l'enseigne d'un bar, là où ses pas l’avaient hasardeusement guidé. Il soupira calmement et ferma les yeux, pénétrant dans ce lieux peu commun pour lui, qui préférait en général boire seul chez lui. Il haussa finalement les épaules en s'installant au bar, commandant la boisson la plus forte en leur position, sachant bien que les japonais n'étaient pas vraiment férues d’alcool puissant. Enfin, là n'était pas le problème, le problème,c 'est ce qui s'en suivit peu de temps après. Il s'y attendait un peu, dans le fond, surtout en vue des regards se posant sur lui.

- Ce que vous avez de plus fort.

Il attendait donc,s a commande verbalement passée, patientant simplement, alors qu'il regardait autour de lui d'un coup d’œil distrait. Il pesta silencieusement en remarquant la présence de deux hommes qui semblaient s'approcher de lui, l'air peu commode. Il l'insultèrent, alors qu'il ignorait simplement, réceptionnant sa commande en sirotant el contenu du verre, grimaçant un peu devant cette liqueur. Le goût n'était pas terrible, mais bon, ça avait au moins l'avantage d'être fort. Malheureusement, il n'eût pas vraiment l'occasion de savourer son verre plus que ça, que l'un des deux hommes le reversa. Un claquement de langue se fit entendre entre les lèvres du jeune métallurgiste qui fit de son mieux pour ignoré l'offense, demandant au barman en ignorant les deux hommes s'il était possible d'avoir un nouveau verre, l'actuel ayant était malencontreusement renversé.

- Tch...

Il pesta une nouvelle fois, moins discrètement cette fois, alors que l'un des deux hommes l'attrapa par la col, le forçant à se lever de son siège. Le chinois baissa son regard vers l'homme, le gardant droit dans les yeux sans prendre la peine de baisser la tête, attrapant au passage d'une prise ferme sa main droite, enfonçant presque ses ongles dans sa chaire.

- Lâche moi.. Sinon je devrais t'y forcer putain de cloporte...

Bien sûr, l'insulte n'arrangea pas les chose,s et l'homme visiblement effrayer aux premiers abords, ne vit son sang faire qu'un tour, alors qu'il refermait sa prise sur le col du guitariste, avec un regard de défi. Une simple phrase sorti des lèvres de l’agressé, avant que l'homme le tenant se retrouve au sol, son poignet brisé. Shen essuyait sa main ensanglanté du sang de sa victime avec un chiffon, baissant un regard prédateur vers lui. Lee lui avait apprit bien des choses, l'une d'elle étant de ne jamais se laisser marcher sur les pieds.

- Je te l'avais pourtant dis, non ?

Avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit, c'est la chaussure du jeune chinois qui s'écrasa avec force sur son visage, lui brisant le nez et quelques dents au passage, alors que l'ami de celui-ci se rua sur Shen pour attaquer à son tour. Mauvaise idée. Se décalant d'un pas sur la droite, il laissa passer l'homme à côté, lui attrapant ensuite l'arrière du col avant de simplement le jeter sur une table voisine, reportant son attention sur l'autre homme, lui attrapant les cheveux en le décollant du sol. Pendant ce temps, peu à peu, le chaos se leva dans le bar, et une bagarre générale éclata, avant même que Shen ne s'en rende compte. Il écrasa alors le visage de sa proie contre le bar avec violence, le laissant ensuite tomber au sol, inconscient, alors que plusieurs hommes se levèrent pour lui faire face.

- Quoi ? Vous en voulez aussi ? Tout ce que je voulais, c'était boire tranquillement, mais non, c'est déjà trop demander à des déchets comme vous de partager cet établissement avec un étranger, hein ? Ramenez-vous les cafards... Je vais vous faire goûter à l'hospitalité Chinoise, façon Shen !

Il plissa les yeux, faisant bien ressentir aux personne présente le fait qu'ils en s'en sortiraient pas en un seul morceau, oh que non, l'envie de sang était bien là, Shen était énervé.
Vsevolod Yegorovich
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Lun 7 Déc - 17:41
« Et c’est comme ça que mon troisième frère a perdu sa virginité, avec un élan ! »

Il ponctua sa phrase d’un rire sonore et puissant, écrasant pour marquer le coup sa large paume sur la table, faisant crisser le zinc et bondir les verres et les cadavres des bouteilles. Il lui fallut bien une bonne vingtaine de secondes pour réussir à retrouver son calme, et entre deux inspirations forcées, à vérifier que son auditoire appréciait bien à sa juste mesure l’effet indisputablement comique de sa plaisanterie. Les visages qui apparurent à ses yeux troublés par les vapeurs d’alcool n’arborèrent pas l’apparence hilare à laquelle il s’était attendu, leurs faciès d’ingrats et de trouble-fêtes oscillant entre la gêne, le mépris, l’incrédulité et la crainte. Il hésita un instant, cherchant à déterminer quel sentiment était en ce moment le plus présent chez eux, son propre visage tentant pour cela d’adopter la même expression qu’eux. Il ne rencontra là aussi qu’un succès mitigé, ses deux compagnons de boisson maitrisant de toute évidence bien mieux que lui l’art délicat de la composition faciale, profitant sans nul doute d’une expérience héritée de dizaines de générations de japonais polis et très courtois. Il hocha la tête, satisfait de ses talents de déductions et de son vaste savoir anthropologique, avant de replonger le regard sur la table, plissant les yeux pour discerner à travers le voile liquide qui troublait sa vision les précieuses bouteilles. Vides. Toutes vides. Il ouvrit la bouche, un grognement de désespoir à mi-chemin entre le cri poussé par un cerf en rut et le bruit d’une chambre à air crevée s’échappant de son large poitrail. Ses deux nouveaux amis eurent un tressaillement inquiet, qu’il dissipa d’un geste amical de la main, désignant d’un doigt endeuillé les conteneurs dépouillés de leurs précieux contenus.

L’alcool vendu dans ce piètre établissement était à la fois fade, cher, et indigne de sa noble âme russe. Maman l’aurait sans doute renié si elle avait vu les tristes mesures auxquelles il était réduit. Il s’apprêtait à partager la douleur cinglante qui tourbillonnait en son for intérieur à ses deux interlocuteurs quand il vit l’incident se produire. Un petit gars, sans doute un chinois (il avait le visage un peu rond), se faisait prendre à parti par deux sinistres fâcheux. Le premier réflexe de Vsevolod fut de détourner le regard. Cela ne le concernait absolument pas, et la détresse temporaire du jeune garçon n’était rien face au gouffre existentiel qui était en ce moment le sien. Et puis, il ne fallait pas laisser ses deux amis se faire distraire, tout enthousiastes qu’ils semblaient être à l’idée d’utiliser cette excuse pour se lever et l’abandonner à sa tristesse. Une tristesse terrible comme les vents polaires qui descendaient lors des plus sombres années sur les steppes russes. Ou quelque chose d’approchant, il n’était pas tout à fait en état de livrer ses plus belles compositions littéraires. Perturbé par son incapacité à composer une plainte à même d’émouvoir ses deux compères, il ne remarqua pas que ces derniers s’étaient déjà éclipsés, le laissant seul et le condamnant au désespoir le plus complet. Il doutait après tout que le patron accepte de lui servir à boire, et il avait compté la générosité continue des deux hommes pour financer l’apaisement la terrible soif qui l’affligeait.

Une juste et sainte colère anima ses membres, les emplissant d’un feu ardent tel qu’on n’en avait pas vu depuis la tragique et haïssable année 1812 et le sac de Moscou. Il devait déjà supporter l’atmosphère pesante de la ville et l’existence de tant de ces gens, et voilà maintenant qu’on le privait, lorsque dans ce désert il trouvait enfin un point d’eau auquel s’abreuver, même un peu, de ce répit plusieurs fois mérité. Il inspira longuement, et secoua la tête, reprouvant un peu de sa présence, et se leva lentement, attrapant par le col une des bouteilles vides. Les runes japonaises inscrites dessus semblaient en ce moment pareilles à autant de petits visages moqueurs, et il n’était pas homme à laisser une telle offense impunie. Il s’approcha des responsables de sa détresse, observant avec une certaine surprise l’échange. Le petit gars semblait tout à fait apte à s’en sortir tout seul, finalement. Peu importait, il devait avouer que son action n’était pas en ce moment motivée par le plus doux des élans. Avant même qu’il n’arrive à son niveau, il le vit disposer des deux malfaisantes créatures. Il estima personnellement que le monologue qu’il s’autorisa était en trop, mais ce genre d’envolée maladroite semblait être dans les mœurs de nombre de jeunes japonais. Des chuunibyou, ou quelque chose d’approchant, crut-il se souvenir. Le Japon était décidément un bien curieux pays peuplé de bien curieuses personnes.

Ses réflexions philosophiques, dignes sans le moindre doute des éclats anthropologiques qui avait irradié de sa matière grise il y avait de cela quelques minutes, furent interrompus par l’irruption soudaine d’une bagarre générale. Voilà qui était bon et propice à la distraction, se dit-il, abandonnant définitivement toute considération pour fracasser enfin sa bouteille sur le crâne le plus proche. Se joignant à l’effort collectif, il s’autorisa lui aussi quelques invectives bien senties, le russe et le japonais se mélangeant allégrement en un patois hésitant et difficilement déchiffrable. Ce faisant, il se rapprocha de son jeune compère, guidé par le flot montant de la violence, distribuant çà et là quelques revers adroits. Se sentant proche de la belliqueuse créature, unis qu’ils étaient par le lien si particulier forgé par ce genre de violence débonnaire, il voulut l’aborder, fournissant un formidable effort de concentration pour que son japonais reste aussi pur que possible :

« Beau geste technique tout à l’heure, bravo ! Vous venez souvent ici ? »

Estimant que son entrée en matière était des plus qualitative, il se demanda l’espace d’un instant s’il n’allait pas envoyer le mauvais message. Haussant intérieurement des épaules, il trouva enfin l’occasion de calmer un peu sa colère, fracassant dans un frisson de plaisir jubilatoire sa bouteille sur l’agresseur le plus proche.
Xue Shen
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Mar 8 Déc - 14:25
XUE Shen & VSEVOLOD YegorovichSocial
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La bagarre généralisée battait son plein, alors que le chinois esquiva un autre coup,, attrapant l'arrière de la tête de son agresseur au passage pour lui fracasser vivement le visage contre la table la plus proche, brisant celle-ci sur le coup, grognant un peu suite à cela. Les japonais était donc si friand de son hospitalité ? Soit, il en avait à revendre, et puis il avait bien envie de se défoulé. C'était presque triste qu'aucun d'eux ne puisse lui porter un coup, après tout, en plus d'être éveillé, c'était un maître dans son art martial, merci grand-père Xiang. Il relâcha la tête de l'homme donc, le jetant ensuite au sol d'un vif coup de pied dans les côtes en se retenant de lui cracher au visage, essuyant le sang couvrant maintenant son visage d'un revers de la main droite.

- Va boire un coup au bar, ça te détendras.. Mon cul oui... C'est bien plus relaxant de bosser pour la triade...


Il roule des yeux par la suite, venant faire craquer ses jointures, observant la pugilat provoquée par ses soins avec un léger sourire satisfait sur le visage. Il ne se détendait pas vraiment, certes, mais ça avait au moins le mérite d'être amusant. C'est dingue ce que les gens peuvent être irritables parfois. Enfin, il remarqua dans ce boxon innommable un visage, non pas familier, mais étranger, comme lui. Russe peut-être vu son accent ? Bah, c'est sans importance, s'il voulait s'en prendre à lui, peu importe ses origines, il aurait droit aussi à son hospitalité. Mais... Ce ne fût pas le cas, en réalité, il engageait simplement la conversation. Surprenant, il avait toujours crû que les Russes avaient en général le sang chaud... Enfin il ne s'en plaignait pas vraiment en soit, c'était tout aussi agréable. Il relâcha alors le col de sa dernière victime en date, prenant le temps de regarder un peu autour de lui en fermant les yeux avec un soupire frustré.

- Non, je ne viens pas souvent, et maintenant, je me souviens exactement pourquoi... Enfin, je vais m'en aller, tu devrais en faire autant.

Il désigne, par dessus son épaule, le barman derrière le bar, à peine visible, avec un téléphone en main. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il appelait la police au moment même où il parlait. Sans attendre son reste, Shen jeta sa proie dans une des poubelles proches, frottant ses mains l'une contre l'autre avant de prendre la direction de la sortie, soupirant lentement une dernière fois, poussant la porte d'un coup de pied en sortant par la suite, s'en allant vers la droite. Pourquoi la droite ? Sans raison particulière en fait, disons simplement qu'il s'éloignait vers un autre endroit pour tuer le temps, voilà tout.

- Ah.. Moi qui voulait me détendre un peu pour une fois... Je vais vraiment finir par rejoindre la triade à ce rythme, on me foutras peut-être un peu la paix.

Bien entendu, il n'était pas sérieux pour un sous dans cette déclaration, en fait, il pensait même plutôt l'inverse, ce serait ennuyeux de devoir dépendre dallez savoir quelles activités illégales. C'était plutôt ennuyeux comme perspective, plus que l'idée de se salir les mains en fait. D'un autre côté, il avait la paix liée à ce boulot.. Quel cruel dilemme... Il marchait donc tranquillement, les mains plongés dans ses poches, regardant le ciel étoilé en souriant légèrement, tout était si différent de son pays natal, même le ciel.. Qui disait déjà que peu importe l’endroit où tu te trouve, le ciel reste le même ? Bah, peu importe son nom, il n'en restait pas moins un imbécile.
Vsevolod Yegorovich
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Mar 8 Déc - 16:46
Quelle tragédie. Quelle horrible, difficile, indescriptible, infâme tragédie. Voici à peine qu’il venait d’engager la conversation avec son ami du soir, à briser la glace proverbiale qui les séparait, à s’apprêter à lui porter assistance, et, après une lutte épique contre une marée humaine impitoyable, à lui proposer de fêter leur auspicieuse rencontre autour d’une autre bouteille, que tout cela devait tomber à l’eau. Le propriétaire, sans le moindre doute un homme à l’âme aussi petite que sa taille, se faisant l’affidé sournois d’un régime dictatorial qui voulait empêcher les amitiés viriles d’éclore dans des conditions propices, se saisit de son arme, et, dans un élan bureaucratique répugnant, se mit à invoquer les forces policières. Dénoncé par le doigt accusateur de son camarade chinois, il pouvait voir le téléphone (un Xiaomi, marque chinoise, preuve supplémentaire de sa coupable hypocrisie) prisonnier de ses serres, contre l’écran duquel il soufflait ses calomnies et ses implorations machiavéliques. Vsevolod hocha de la tête en entendant les sages paroles de son compère, imprégné de la pragmatique morale confucéenne de ses ancêtres, et le regarda quitter les lieux. Il tenta bien dans un dernier geste implorant de balayer la salle du regard, trouvant une personne avec qui partager un autre moment complice, mais du se rendre à la réalité morose de la situation. Les bagarres de bar disposaient de toute façon la plupart du temps d’espérances de vie extrêmement réduites, et celle-ci était déjà en train d’agoniser. Ce n'était plus qu'un triste spectacle de types aux gueules plus ou moins fracassées, de gens qui tentaient péniblement de s'extirper de l'endroit, et de types qui finissaient de crier au secours, leurs voix enrouées et cassées. Il expédia son poing surdimensionné dans le visage le plus proche, plus par bonne mesure que par réel entrain, et projeta ce qui restait dans sa main de la bouteille qu’il avait écrasé sur le crâne d’un des précédents anonymes dans la direction du tenancier, le morceau de verre s'écrasant dans les rangées de bouteilles arrangées derrière lui, juste à côté de sa tête.

« Ton établissement est très mal fréquenté, et je me suis senti très en danger. »

Se détournant de l’individu effaré, sans doute foudroyé par la véracité de ses propos et assailli de remords soudains, il suivit son nouvel ami. Shen, qu’il avait dit s’appeler, à la fin de son monologue. Il le rattrapa rapidement, ce dernier n’étant visiblement pas pressé de quitter les lieux, et les larges enjambées enthousiastes de Vova eurent tôt fait de le porter à son niveau, juste à temps pour l’entendre se plonger de nouveau dans un de ses discours, cette fois sans s’adresser à qui que ce soit de particulier. Il crut un instant que l’autre allait encore une fois longuement disserter, mais ses paroles furent cette fois plus courtes, ce qui au final ne fit que très peu pour le rassurer. Voici maintenant que le petit bonhomme parlait de rejoindre la triade. Au Japon. Pour avoir la paix. Le gamin était de tout évidence, et avait besoin de sages conseils pour retrouver un chemin plus raisonnable. Non pas que lui-même soit un exemple à suivre, ou qu’il pense de toute façon que ce dernier serait réceptif à toute forme de guidance, son caractère visiblement ombrageux risquant de le faire se braquer. C’était comme avec les chevaux sauvages ou les rennes, se souvint-il en repensant brusquement aux conseils que sa propre figure paternelle lui avait un jour prodigué. Ou peut-être était-ce sa mère. Peu importait. C’était donc comme avec les cheveux et les rennes : il fallait les approcher doucement, et établir avant toute chose un rapport de confiance. Leur parler, et leur donner des carottes.

C’était donc son père qui lui avait dit ça. Sa mère tenait en horreur les carottes, qui auraient pourtant été selon l’humble avis de son fils un accompagnement très pertinent dans ses ragouts.

Il tenta de se concentrer de nouveau, la tâche rendue difficile par la descente de son niveau d’adrénaline et l’état piteux dans lequel le laissait le manque d’alcool. Il ne fallait jamais cesser de boire une fois la chose entamée. Un autre morceau choisi de sagesse populaire qu’il avait reçu en héritage. C’était mauvais pour l’esprit, et pour l’âme. Il se signa rapidement, avant de finir de rattraper Shen :

« Hey ! Merci pour le tuyau de t’à l’heure ! Vsevolod, ou Vova, tout le monde m'appelle Vova, enfin bref, enchanté de faire ta connaissance ! Faut pas te décourager, hein. Y’a pas que des gens comme ça dans les bars, tu sais ! On y fait aussi des rencontres sympas ! »

Il hésita un instant à continuer, mais préféra lui laisser l’occasion de répondre. Son nouveau compagnon du soir semblait apprécier de parler, et il aurait été indélicat de la part de Vova de l’empêcher de le faire en le bombardant de paroles.


Dernière édition par Vsevolod Yegorovich le Mer 9 Déc - 14:35, édité 1 fois
Xue Shen
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Mer 9 Déc - 10:11
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Le ressortissant chinois soupirait un peu, discrètement, quand le Russe avait décider de lui courir après dans l'optique certaine de poursuivre la soirée en traînant le bienfaiteur qu'il devait être à ce moment là dans un autre bar. Il était assez sympathique comme personnage, mais s'il comptait bien traîner Shen dans un autre bar, autant dire que c'était peine perdue. Il ferma un peu les yeux, cessant sa marche en regardant du coin de l’œil son compagnon de bataille, si on pouvait dire ça comme ça. Cette fois, il soupira sans s'en cacher.

- C'est possible, mais sincèrement, je n'ai pas envie de passer ma soirée à chercher un bar avec un alcool aussi potable que ses clients.

Il n'avait pas envie de boire de nouveau une boisson alcoolisé ayant plus le goût d'eau-de-javel que d'eau de vie... Il marqua par la suite une pause.. Peut-être bien qu'il devrait se présenter convenablement, non ? Bah, il ne le verrait sûrement plus de sa vie après cette soirée, alors à quoi bon ? Cela dit, que penserait sa mère de son manque de politesse ? Même si en y réfléchissant bien, vu le bordel qu'il avait mit au bar, ce serait sûrement le cadet de ses soucis si elle était encore dans ce bas monde.

- Shen.. Xue Shen. Je suis le patron de l'atelier de métallurgie, le Dragon d'Or, enfin, pour ce qu'il en reste.

Bon d'un autre côté, lui qui voulait se reconvertir dans la forge, c'était l'occasion de refaire l'atelier en forge. De toute évidence, c'était un signe du destin lui indiquant de faire table rase sur le passé et poursuivre son rêve, ou une connerie de ce genre. Il regarde le ciel en roulant des yeux, soupirant encore.

- Mon royaume pour une bouteille de Maotai..

Une boisson qu'il avait l'habitude de consommer avec son ami de la triade, et dont il était particulièrement friand.. Un bon petit spiritueux de cinquante trois degrés. Pas forcement l'alcool le plus fort au monde, mais il aimait particulièrement son goût. Enfin, même s'il n'était pas non plus un alcool de faibles, il considérait que le goût était plus important que sa force. Il roule un peu des yeux, se disant qu'il y avait peu de chance qu'il ne trouve en bar son bonheur, en tout cas, pas dans un bar lambda. C'est alors qu'au loin, les premières sirènes de polices se firent entendre, fort heureusement, le duo était déjà loin.

C'est bien sa veine ça en tout cas, lui qui voulait juste se détendre un peu à l'origine, le voilà dehors, dans le froid, à fuir une pseudo scène de crime pour une bagarre qu'il avait certes déclenchée, mais pas cherchée.

- Bon, un seul bar, si c'est la même merde, je me casse.

C'était bien parce qu'il n'avait même pas pût ne serait-ce qu'avaler plus d'une gorgée d'alcool de la soirée, même si au final en vue du goût de celui-ci, ce n'était pas vraiment une grande perte, bien au contraire, et puis il n'avait pas eût à payer l’addition avec ces conneries. Même si il aurait sûrement refuser de payer pour quelque chose d'aussi mauvais de toute manière. Il se figea alors sur place, toujours les mains dans les poches, laissant donc le russe ouvrir la marche et l'emmener quelque part où, il l’espérait vraiment, la soirée serait plus agréable, et surtout, où l'alcool aurait un goût d'alcool et non pas de produits ménagers.
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Mer 9 Déc - 15:16
Il regarda avec un intérêt marqué et un sourire paternel les gesticulations et les considérations de son nouvel ami chinois. Ce dernier devait décidemment avoir l’âme d’un acteur, et le voir faire de grands gestes, soupirer de manière marquée, considérer les possibilités, se présenter avec toujours le même entrain dramatique avant d’invoquer la grâce divine sous la forme d’une bouteille d’alcool, puis d’enfin concéder la chose et de lui proposer de continuer leur joyeuse vadrouille réchauffa le cœur de Vsevolod. Ce dernier restait encore sur sa faim après l’échauffourée très décevante, et, s’étant un instant laissé prendre au jeu d’acteur de son ami, avait même pensé qu’il n’accepterait son offre, et souhaiterait partir, profitant de la lumière stérile des néons pour se fondre dans la nuit une fois de plus, sa silhouette solitaire marquée à jamais du sceau du secret. Ça, ou quelque chose d’approchant. Il fut donc aussi heureux que soulagé d’apprendre que ce ne fut pas le cas, et quand ce dernier lui lança son ultimatum, expliquant que sa coopération dépendrait directement de la qualité de l’établissement choisi, Vova se trouva un instant désarçonné. Non pas qu’il ne soit pas capable d’invoquer une liste de bars de qualité des plus fournies, mais il n’était pas certains que tous soient au gout de son camarade improvisé. Il fallait aussi prendre en compte qu’il n’était pas toujours le bienvenu dans certains établissements, souvent à cause d’incidents tragiques et fortuits, sans aucun rapport avec son humble personne. Victime des circonstances, il tenta de faire fonctionner les rouages quelque peu fatigués de son esprit, cherchant pendant quelques secondes le nom d’un bar capable de satisfaire les envies de Shen. Ce dernier, malgré sa petite taille, était de son propre aveu un membre des classes populaires, et semblait habitué à se battre. Il doutait qu’il apprécie réellement un établissement huppé, dans lequel son parler d’adolescent en pleine rébellion l’aurait de toute façon condamné à être considéré avec assez peu d’amabilité. L’on pouvait sans doute écarter avec la même facilité les bars à hôtesses, et les établissements trop touristiques.

Non, il savait ce qu’il lui fallait. Il lui fallait de l’authentique et du discret, un petit coin fréquenté par une population choisie de locaux pleins de discernement, dans une ambiance tranquille et sympathique. Un truc jeune, mais pas bruyant, somme toute. Il écarta donc facilement le Camden et le Hub, et dut hélas faire une croix sur le Hakata. Restait donc selon lui le Kirinshitei et le Ginza, et son choix se porta donc rapidement sur le dernier des deux. Caché dans une petite cave, éclairé par une lumière jaune et chaude, il était connu pour ses barmen bavards et sympathiques et sa propriétaire attentionnée. Ses dents se dévoilèrent en un croissant large et cannibale, un sourire affable éclairant son gros visage, et il tourna son regard vers Shen.

« T’inquiète pas ! s’esclaffa-t-il. C’est assez rare de tomber sur des types de ce genre, et y’en aura sans doute pas au Ginza ! »

A vrai dire, c’était sans doute l’air juvénile du brave garçon qui avait dû exciter les deux affreux jojos de tout à l’heure, et il doutait que cela se reproduise maintenant qu’il était avec lui. Si son apparence surdimensionnée lui posait parfois certains problèmes, elle avait au moins l’utilité de tenir à distance la grande majorité de ce genre de zouaves. Fier de son sens de l’orientation aiguisé, il fit signe au petit bout de le suivre, s’enfonçant d’un pas conquérant dans la forêt urbaine, traversant ses rues et fendant sa foule. Le bar était au plus à une petite dizaine de minutes à pied, juste le temps de profiter de l’air rafraichissant du soir et de purger les dernières traces d’alcool de son métabolisme solide. Sa génétique et les pouvoirs du système qui s’était tout récemment révélé à lui se combinaient à ce niveau merveilleusement bien, l’immunisant contre les plus grand des maux, la gueule de bois et l’incapacité d’être trop saoul pour boire plus.

« C’est un petit bar sympa, assez connu mais pas trop non plus, où te sert tout ce que tu veux ! Même du moutai, et t’auras même pas besoin d’échanger ton royaume pour ça ! »

Il ne jugea en revanche pas utile de commenter sur leur manière de préparer la vodka, hérésie qui avait déjà par cinq ou six fois manqué de le faire sortir de ses gonds. Il continua, ne voulant pas laisser mourir la conversation maintenant qu’il sentait que Shen sortait un peu de sa carapace. Lui demandait ce qui était arrivé à son atelier pour qu’il en parle avec autant de défaitisme n’aurait sans doute pas été approprié, aussi opta-t-il pour une approche plus douce :

« Le prends pas mal, mais tu me sembles pas vraiment être du genre à apprécier les bars. Ou les sorties nocturnes trop mouvementées. Du coup, qu’est-ce que tu cherchais ce soir ? »

Voilà qui était bon. Les deux orbes de ses yeux s’illuminèrent d’une lueur joueuse, observant les traits ronds du gamin. Il lui semblait qu’il avait encore le visage d’un jeune poupon, et Vova avait envie de pincer ses joues. Il attendit, se retenant difficilement.
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Jeu 10 Déc - 11:09
XUE Shen & VSEVOLOD YegorovichSocial
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Le Russe parlait à son tour, d'un nouvel établissement, plus calme, plus discret, mais surtout avec le mot magique.. Sa boisson favorite était en vente là bas. Le regard du chinois s'illumina presque à l'annonce de ce mot, et plus encore quand on lui expliqua la possibilité d'en obtenir sans problème dans ce fameux bar. Même s'il n'était pas calme, ce genre de truc, il s'en foutait, tant qu'il y avait du Maotai. Il reporta donc son regard sur le Russe, la fixant droit dans les yeux en croisant les bras contre son torse.

- Là tu m’intéresse. Je te suis.

Sans plus de cérémonie, il remit ses mains dans ses poche,s suivant le russe qui le guiderait vers cette sorte d'oasis qu'il espérait trouver en début de soirée, visiblement en vain vu le résultat de sa dernière visite dans un bar. Mais c’est à la même occasion que son guide souleva une question pour le moins intéressante. Que cherchait-il en faisant un tour au bar, lui qui n'aimait visiblement pas les lieux bondés de base ? Une question légitime en somme, à laquelle le jeune chinois pouvait bien répondre, en guise de remerciement pour l’amener à un endroit vendant sa boisson favorite. Il réfléchissait tout de même un peu, dans le fond lui-même se demandait pourquoi. Se grattant le mentons en sortant l'une des mains de ses poches, il réfléchissait donc, sans pour autant cesser sa marche.

- Hmm.. Je dirais que c'est à cause de la reprise de contact d'une vieille connaissance. Donc.. Par nostalgie, je suppose ? Je faisais souvent ce genre de soirée en sa compagnie, à l'époque.

Après tout, même s'il avait reprit contact avec Lee, il y avait encore un petit moment avant qu'il ne ramène sa fraise au Japon, il lui avait parler lors d'une dernière conversation qu'il allait venir prendre la tête de la branche japonaise. La question maintenant c'était de savoir dans combien de temps exactement. Il soupira un peu, le regardant du coin de l’œil.

- Et toi alors ? Ne me dis quand même pas que c'est juste pour être torché...

Il n'aimait pas vraiment ce genre de personnes, ceux qui buvait pour se mettre misère. Ceux qui ne voyait en alcool qu'un échappatoire, ou quelque chose dans ce style. Mais il ne dirait rien à ce sujet, pour plusieurs raison, la première étant que ce serait impoli de sa part. Il soupire toutefois un peu, se disant que dans le fond, il s'en fichait bien, tout ce qu'il voulait c'était sa bouteille, rien de plus, rien de moins. Faire des amis ? Pfheu, très peu pour lui, il en avait bien assez dans sa vie. Et puis ce n'était pas en se faisant des amis qu'il se sortirait la tête de l'eau, ni même qu'il réparerait par miracle l'atelier. Enfin, il s'étira un peu, faisant craquer sa nuque d'un mouvement de côté. Au moins cette petite bagare avait eût le mérite de le réveiller un peu.
Vsevolod Yegorovich
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Ven 11 Déc - 15:09
Comment expliqué à ce jeune garçon les passions froides et ardentes qui animaient son corps et son âme ? Comment lui dire toute la superbe de la relation entre le russe moyen et son alcool, comment lui parlait de ce pays qui avait fait de l’alcoolisme une religion d’état, d’abord sous l’impulsion d’un tsar aussi ambitieux que révolutionnaire, puis sous celle de ceux qui les avaient tirés de l’hérésie de la prohibition puis de la loi sèche ? Comment lui dire que dans ces humbles bouteilles de verre, dans ce liquide inodore et incolore, ressemblant tant à l’eau et pourtant s’en éloignant si puissamment, résidaient les espoirs et les souffrances de toute une civilisation ? Comment expliquer sa relation avec la vodka, lui dire que c’était pour lui, comme pour tant d’autres personnes chez lui, un troisième parent, un beau-père au mauvais caractère capable autant de le cajoler que de le battre ? C’était impossible. Cela faisait partie des mystères qui ne s’expliquaient pas. Il aurait sans doute pu faire la comparaison avec le culte des ancêtres chinois et la piété filiale qui souvent soulevaient leurs fors intérieurs, mais cela n’aurait fait que transposer le problème.


Pourquoi, alors, cherchait-il des bars ?

Ce n’était pas pour l’alcool. Le sien était meilleur. Et il ne pouvait lui dire que c’était pour lui un des rares moyens qu’il avait de réellement établir une connexion avec ses congénères. Cela aurait été assez peu approprié, et aurait amené le jeune chinois à se poser d’autres questions, celles-ci bien moins avisées. Il lui fallait donc une réponse de circonstance. Ne montrant rien de ses questionnements intérieurs et de ses propres envolées dramatiques, Vsevolod lui répondit simplement, sur un ton toujours aussi badin :

« Je dois avouer apprécier l’état d’ébriété, sans doute un peu trop, fit-il avec un léger rire, avant de continuer. Mais non, ce n’est pas que pour ça. Je viens rarement en ville, parce que j’élève des chiens en campagne, et quand c’est le cas, j’aime bien profiter de l’ambiance. Je préfère le calme de mon chez moi, mais de temps en temps, changer de rythme, c’est pas mal, da ? »

Il ne trouva pour le moment rien de plus à ajouter. Tout cela lui avait donné bien soif, et il vit bientôt le signe luisant du bar, son insigne néon promettant au voyageur perdu dans le désert un répit inespéré. Il fit signe au jeune chinois de le suivre, avant de pousser la porte vernie de l’établissement. Sitôt que ce fut fait, le bruit discret de la rue de nuit se fit avaler par le vacarme douceâtre du bar. Ce dernier restait ouvert tard, très tard, et il y régnait toujours un bruit très curieux. La musique avait de ces manières d’être, entre le vacarme très fort et le bruit de fond presque incompréhensible. Ajouter à cela le bruit rythmique des quelques conversations des clients et les tintements des verres et des bouteilles, et celui des baguettes contre les assiettes, et l’on obtenait une toile sonore très particulière, qu’il était à vrai dire particulièrement compliqué de reproduire. Il se retourna vers son compagnon avec un large sourire, avant de lui désigner la salle :

« La, c’est pour les touristes, fit-il d’une voix forte, pour couvrir la sono. Bon, c’pas un vrai secret, mais c’est en bas que ça se passe ! »

Il lui fit signe de le suivre, et il salua de la main une des serveuses. Cet endroit était un des rares bars dans lequel il avait ses entrées, notamment parce qu’il avait déjà couché avec une des anciennes serveuses, et que cette dernière, n’attendant pas grand-chose de leur relation, n’avait pas trop fait d’histoire, et avait même placé à son sujet un bon mot. Il était ensuite parvenu à éviter toute sortie malencontreuse, et à se cultiver une image de gros nounours adorable. S’engouffrant dans l’escalier, il demanda une table à la nana qui les attribuait en bas, et se retourna vers le gamin :

« Bon, faut attendre un peu. Mais ça va aller vite, tu vas voir. Et si jamais tu vois une serveuse qui te plait, hésite pas à m’le dire, et je t’introduis, hein ! »

Il se retint cette fois de ponctuer sa phrase d’un rire tonitruant, conscient de marcher en terrain miné. Il aimait bien la personne qui lui faisait face, et s’il voulait comprendre comment elle fonctionnait et ce qui l’animait, il savait aussi qu’il aurait été maladroit de trop la brusquer. Il sembla déjà suffisamment réticent comme cela, et le peu de bonne volonté qu’il avait réussi à récolter en mentionnant du moutai risquait de ne pas tenir longtemps s’il se faisait trop insistant. Il attendit donc, à la fois qu’on revienne lui indiquer leur table et que le petit père Shen réagisse.
Xue Shen
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Ven 11 Déc - 17:16
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Lentement, il suivait son compagnon de beuverie d'infortune, celui-là même qui lui avait promis une bouteille de ce divin nectar qu'était pour lui le Maotai. Il se foutait bien de 'lavis des autres, tout comme il se fichait bien de savoir si l'homme en sa compagnie resterait avec lui le temps d'une soirée ou non. Toutefois celui-ci semblait un peu trop enthousiaste quand à l'idée d'en apprendre plus sur lui, enchaînant les questions sans intérêt à un rythme sidérant. Il ferma un œil en le regardant en coin, soupirant légèrement de lassitude.

- Je suppose que ça l'est. Tu est libre de penser ce que tu veut après tout, je ne t'en empêcherais pas.

Il mentionnait une fois sur place le temps d'attente probable, alors qu'ils se faisaient tout deux guider vers le bas de la salle, sur une table libre. Aucun doute concernant le fait qu'il était un habitué des lieux, dans une certaine mesure en tout cas, dur de ne pas comprendre aux yeux des serveuses qu'il était déjà connu, pour x ou y raison. Enfin, non pas qu'il en avait quelque chose à faire, tant qu'il avait sa boisson. Il écoutait ensuite le russe déballer toutes sortes de choses, dont le fait que si l'une des serveuses intéressait le chinois, il serait capable de la lui présenter, voir plus si affinité. Cela, et son aisance avec les personnes croisées et les lieux, lui confirmait cette impression indirectement. Est-ce qu'il essayait de se venter ou d’impressionner le chinois ? Il n'en savait rien, mais ça ne semblait pas faire effet.

- Donc que je résume la situation.. Tu m'invite à boire un verre, pour ensuite m'insulter en insinuant que je serais incapable de séduire par mes propres moyens une serveuse à mon goût ?

Il le fixa en plissant un peu les yeux. S'il voulait l'insulter en tout cas, c'était réussi. Certes il n'avait aucune expérience avec les femmes, mais de là à penser qu'il était incapable de s'en sortir lui-même dans une situation exigeant de lui une capacité de séduction. Et puis même sans ça, c'était une personne qu'il ne connaissait pas, alors venant de sa bouche, ça sonnait comme une insulte.

- Je n'en ai ni l'envie, ni le besoin. Je ne suis ici qu'en espérant tomber sur une bouteille de Maotai. Mais si c'est pour me faire insulté ma virilité de la sorte, je préfère encore chercher par mes propres moyens, Mr. Vsevolod.

Le ton du lancier était sec et froid, plissant un peu le regard vers le russe en s'installant tout de même, acceptant de laisser à celui-ci une chance de s'expliquer, dans le cas contraire, il s’en irait simplement, quitte à lui faire traverser un ou deux murs s'il le fallait. Il s'était bien assez fait insulter pour al soirée après tout, et même si le russe l'avait convié à boire un verre avec lui, il ne ferait pas acception à la règle. Il commençait sérieusement à devenir de moins ne moins patient avec ce genre de choses, peut-être par lassitude, peut-être par exaspération, il n'en savait trop rien. Ce qu'ils avait en revanche, c'est qu'il n'hésiterait pas une seule seconde à défendre son honneur, à coup de poings s'il le fallait. Si son ami Lee était présent, il aurait probablement dit la même chose, doublé très certainement d'un calibre quarante-cinq braqué sur le front de la personne insultante. Un peu exagéré du point d vue de Shen, mais bien plus efficace en règle général. Après tout, chasseur ou non, une balle à bout portant restait très compliqué à éviter, et tout aussi dangereuse que n'importe quel monstre.
Vsevolod Yegorovich
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Sam 12 Déc - 14:14
Cela avait été une erreur, visiblement. Il le savait pourtant. Le gamin était ombrageux, et manifestait une large partie des symptômes d’une crise d’adolescence aussi prolongée qu’intense. Ce qui devait au début être une simple remarque, légère et amicale, une invitation à faire copain-copain et à parler d’un des rares sujets qui transcendait réellement toutes les barrières culturelles (l’alcool avait déjà été exploré, ce qui ne laissait que peu d’autres sujets appropriés à l’endroit). Il pouvait déjà imaginer les rouages déformés qui coulissait dans le crâne de son interlocuteur, ce dernier s’imaginant sans doute devoir défendre sous peu son honneur dans un rite chevaleresque aussi fantasque qu’anachronique. Il leva les mains en signe d’apaisement, son sourire affable se transformant en un rictus gêné. La dernière chose qu’il voulait était d’avoir à corriger le petit bout, l’idée d’être banni d’un bar de plus de la ville – qu’il appréciait par-dessus le marché – ne l’enthousiasmant que très relativement. Le problème était que malgré toutes ses connaissances purement théoriques sur le fonctionnement de l’esprit humain, Vova était loin d’être un psychiatre ou un diplomate de talent. Il allait maintenant falloir preuve de manière, et exceller dans un exercice somme toute très peu familier. Sa voix sortir de sa bouche en un filet hésitant, un ton plus bas que le volume sonore habituel :

« Hey hey, doucement, doucement. Personne ne remet en cause ta virilité ou de tes techniques de séduction, champion. Pis j’suis pas leur pon biki, da ? Elles font ce qu’elles veulent, moi je te proposais juste de te présenter, ce sera à toi de leur faire ton numéro de charme et tout. Faut pas t’énerver comme ça. »

Il pensait s’en être bien sorti, au final, mais toute la situation, en plus du danger qu’elle posait pour sa capacité future à honorer ce noble débit de boisson, l’attristait quelque peu. Si lui était parfois victime, finalement comme beaucoup de gens qui partageaient sa nature extravertie, de son parler trop franc et rapide, il doutait que ce soit le cas du type en face de lui. Ce dernier semblait pour le moins socialement inadapté. Entre son incapacité à s’exprimer normalement, son irritabilité et à sa propension à voir des problèmes là où il n’y en avait pas dès que l’on parlait des femmes et ses illusions de toute-puissance, c’était à vrai dire déjà un miracle qu’il ne se soit pas transformé en l’un de ses éternels reclus dont le Japon avait le secret. C’était à se demander s’il s’était fait des amis, et si l’historique de ses relations romantiques n’empruntait pas plus à Don Quichotte qu’à Don Juan. L’idée d’une situation aussi tragique apaisa le bon Vova, dissipant les craintes purement égoïstes qu’il ressentait pour les remplacer par une attitude de grand-frère bienveillant.

Il aurait aimé à ce moment-là l’inviter à s’assoir, à considérer autour d’une bouteille de son alcool national (il était même prêt à la partager avec, son élan de solidarité le poussant à tous les sacrifices) les subtils arcanes de la vie en couple et des amitiés masculines. Mais ce n’était pas encore l’heure, et pour l’heure, il devait attendre que le petit cheval tempêtueux se calme un peu, pour pouvoir tranquillement le guider vers une prairie plus herbageuse, afin qu’il grandisse et devienne fort et fier. Si possible sans que celui-ci ne se rende compte de la manœuvre, l’idée même d’une main tendue semblant le mettre dans des états seconds regrettables. Vsevolod sentit un mal de tête puissant enfler à l’arrière de son crâne, l’impossibilité de sa tâche lui donnant avant même de l’avoir réellement commencé envie d’abandonner. Il patienta nerveusement, espérant un retour positif de Shen.
Xue Shen
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Sam 12 Déc - 15:43
XUE Shen & VSEVOLOD YegorovichSocial
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Après cette altercation,il se sentait un peu moins à l'aise, et la façon dont le Russe se défendait ne faisait pas vraiment en sorte de détendre l'atmosphère. Maintenant qu'il se défendais en disant qu'il ne s'attaquait pas à sa virilité, il entendait qu'il serait incapable d'adresser la parole par lui-même à la serveuse, et aurait donc besoin de son aide pour une introduction. Un faible, mais distinct claquement de langue se fit entendre, démontrant le côté irrité du chinois, qui avait véritablement l'impression de se faire prendre pour un idiot, ou un enfant, dans les deux cas, cela ne lui plaisait pas du tout. D’autant plus qu'avec sa façon de s’excuser, il avait plus l'impression qu'il s'excuser auprès d'un chien, ou quelque chose comme ça. Soupirant lentement, il observa la serveuse venir avec sa fameuse bouteille. Mais en y réfléchissant, il n’en pouvait plus. Il regarda le prix de la bouteille rapidement et se leva, s’emparant de la bouteille, il déposa une liasse de billet sur la table.

- Gardez la monnaie mademoiselle.

Son regard se posant ensuite sur le Russe, un regard toujours aussi froid que depuis la première seconde. Néanmoins, il devait reconnaître les efforts fournis par le russe, bien que maladroit, il ne pouvait donc se permettre de se montrer impoli. Il ferma alors les yeux un bref instant, réfléchissant à une solution à son problème, alors que son téléphone se mettait à sonner. Un appel sans aucun importance, mais qui tombait à pique. Il inclina la tête et sorti de la salle un instant, décrochant le téléphone pour entendre une offre publicitaire. Jamais de al vie il n'avait était aussi heureux d'entendre cette voie monotone proposant allez savoir quel service. Il coupa la communication et regarda l'heure, se disant que maintenant, c'était à lui de jouer. Hochant la tête calmement, il retourna dans la salle, observant le russe avant de pendre une voie compatissante et prise de regret.

- Eh bien, vous m'en voyez navré, Mr. Yegorovich, mais je dois malheureusement vous laissez. Il se trouve que l'appel que je viens de recevoir était mon employeur, il as besoin de moi de toute urgence pour remplacer un collègue coincer dans des embouteillages à l'entrée de la ville.


Une excuse tout à fait crédible quand on savait qu'il y en avait souvent à cette heure, surtout à cette période de la nuit. Après une petite pause, le chinois reprit donc la parole, une dernière fois.

- Merci tout de même pour cette tentative de me changer les idées, malheureusement.. Je crains ne pas avoir le temps d’en profiter. Je déposerais cette bouteille chez moi sur le chemin, inutile de vous dérangez donc. Sur ce.

S'inclinant une seconde fois légèrement, le chinois s’en alla, sa bouteille en main, en direction de son appartement, regardant celle-ci une fois dehors, il l'ouvrit donc, et en bût une bonne gorgée, avant de la fermer de nouveau en prenant la route de son logement hors de Tokyo. Il faudrait vraiment qu'il investisse dans quelque chose pour se déplacer.. Enfin, au moins avec cette soirée il se souvenait de la raison qui faisait qu'il n'aimait pas les bars et autres lieux de ce genre.. son côté solitaire l'empêchait d'apprécier ce genre de chose. Il ne lui restait plus qu'à croiser les doigts pour que le russe ne décide donc pas de reprendre contact avec lui, ou en tout cas, pas avant qu'il n’est le temps de digéré cette soirée et ces insultes, volontaires ou non, cela n'avait plus aucune sorte d'importance pour lui, tout ce qu'il voulait, c'était rentrer, peut-être discuter un peu avec sa seule amie japonaise qu'était Gura, et aller dormir.
Vsevolod Yegorovich
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Jeu 17 Déc - 11:49
Voir le petit bout se désintégrer était intéressant, à défaut d’être satisfaisant. Vsevolod aurait bien aimé que la situation se termine autrement, mais celui-ci semblait visiblement de mauvaise humeur, et le regard qu’il lui décocha était suffisamment chargé de colère renfrogné et de révolte silencieuse pour faire ressurgir des tréfonds de l’âme de l’adulte un tant soi peu mal ajusté les relents les plus tragiques de son adolescence hésitante. Fort heureusement, Vova était un membre exemplaire de la société japonaise malgré son intégration naissante, et le sortilège des yeux de son ex-nouvel-ami Shen ne prit pas sur lui. Il le regarda sortir une liasse de billets pour la donner à la serveuse, en gage de paiement de sa bouteille. Ses épaules se tendirent légèrement, mais il ne fit aucune remarque quant au faux-pas. Laisser un pourboire était généralement vu comme une marque de mépris, et si les occidentaux pouvaient parfois bénéficier d’un passe-droit – on estimait alors qu’ils étaient simplement ignorants et balourds – il doutait que le jeune chinois profite de la même indulgence paternaliste. La serveuse plissa silencieusement les yeux, son sourire poli se tirant quelque peu, et son regard alterna entre les deux personnes. Payer plus que nécessaire était plus mal vu encore, car l’insulte n’était alors plus dirigée seulement contre l’employé, mais contre l’établissement en général. Vova secoua la tête aussi discrètement que possible, lui indiquant de ne pas faire prêter à l’incident plus d’attention que nécessaire. Au moins en avait-il appris un peu plus sur son jeune compagnon du soir : il n’était originaire de l’endroit, et l’apprentissage des coutumes de ce dernier ne semblait pas réellement sa priorité. Tout cela venait une fois de plus confirmer le portrait qu’il se faisait du petit sacripant, l’attristant grandement. Il aurait aimé le prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien, que les choses allaient s’arranger, et qu’un jour lui aussi pourrait voler dans les airs tel le petit papillon émergeant de sa chrysalide.

Avant qu’il ne puisse rendre réel son élan d’affection paternalo-fraternel, le téléphone de Shen sonna. Ce dernier décrocha, sortant brièvement de la salle, laissant Vsevolod, la serveuse et la liasse de billets coupable de son embarras seuls. Il lui expliqua que son ami n’avait pas l’habitude de ce genre d’endroit, ou des interactions sociales en général. Ses excuses furent accueillies dans une indifférence rancunière, et il soupira, abandonnant l’idée de déminer le terrain, préférant à la place opérer une retraite rapide en changeant de sujet. Cette dernière s’éclipsa cependant rapidement, devant continuer son service, et Vsevolod se retrouva à attendre le retour de Shen, les yeux perdus dans un verre se vidant bien trop vite.

Il regarda le gamin revenir, l’expression toujours aussi grognonne, et l’écouta tenter de se justifier. Il devait trouver que le courant ne passait pas entre eux, car il se débina avec l’excuse la plus maladroite que Vova avait jamais entendu. Lui qui avait l’habitude pour satisfaire ses pulsions de traiter les interactions avec ses congénères comme autant de puzzle dont la composition nécessitait les soins les plus intenses, il dut avouer avoir du mal à ne pas laisser sa surprise quant à la maladresse dont fit preuve son vis-à-vis lorsqu’il lui déballa son discours. Lui qui lui avait dit être propriétaire de son propre atelier de métallurgie venait apparemment de recevoir un appel de son patron, au milieu de la nuit, quand les manufactures de ce genre ne pouvaient plus opérer pour remplacer un collègue perdu au milieu d’un embouteillage bien après les heures de pointe. Le mensonge était évident, mais Vova ne trouva pas utile de s’en formaliser. Il l’avait vu réagir comme un enfant confondant assurance et confrontation à plusieurs reprises, et n’avait pas pris acte. Il devait même avouer avoir retiré un certain plaisir à instaurer entre eux cette dynamique, pensant qu’il serait capable de produire autre chose que cela. Il le regarda partir, lui adressant un aurevoir de la main, et contempla sa situation : tout cela était bien beau, mais il était toujours seul, et avait bien soif.

La brave petite serveuse de tout à l’heure revint le voir, l’argent de Shen à la main, et lui adressa la parole. Son ton était maintenant gêné, et Vova devinait déjà pourquoi : elle ne pouvait sans doute pas accepter l’argent, sa responsable ayant refusé la monnaie. Une réaction somme toute assez attendue.

« Désolé, Yegorovich-san, fit-elle. Elle ne l’appelait jamais Yegorovich-san, tout cela n’allait donc pas être simple. Il va falloir que ton ami reprenne le reste de l’argent. »

Il n’était plus là. Vsevolod grogna, renvoya son corps massif au fond de sa chaise, et leva les yeux au ciel. Il n’avait vraiment pas envie de se retrouver propulser au centre d’un incident diplomatique. Il se creusa la tête quelques secondes, avant de lui répondre, cherchant au passage à se souvenir de son nom. Il ne se souvenait jamais de leurs noms.

« Il n’est plus là. Il est parti à l’instant, à vrai dire. Eh… Il se finit quand ton service ?

- Non.

- Non quoi ?

- Non, je ne viendrai pas avec toi chez toi quand mon service sera terminé avec la meilleure bouteille d’alcool que tu peux t’acheter avec les restes laissés par ton mufle d’ami.

- Si prévisible que ça, hein, répondit-il d’une voix plaintive, dépité que son plan brillant ait été déjoué avec une telle facilité.

- Moui. Demande à Mariko-chan, elle termine son service dans deux heures et elle a un fétiche pour les étrangers. C’pour ça qu’elle travaille ici, je crois. »

Les paroles de la sainte serveuse finirent enfin par dissiper le nuage noir qui avait élu domicile au-dessus de son crâne, et Vsevolod décocha un grand sourire à la jeune femme, avant d’accepter avec l’air le plus contrit possible (il fallait tout de même sauver ce qui pouvait encore l’être des apparences) la liasse de billets. Il se demanda brièvement si le gamin était le fils d’une de ces très riches familles chinoises, pour ainsi cramer son argent comme l’aurait fait un fils-de-tigre. L’idée de finir sa nuit dans les bras d’une bonne bouteille, et accessoirement d’une serveuse, chassa rapidement ces considérations stériles. Il n’avait pour atteindre son objectif du soir pas emprunté le chemin le plus facile, mais était tout de même arrivé à destination, et cela était bon.
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