Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
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Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mar 19 Jan - 14:08
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Son donjon punitif s'était terminé depuis une heure environ quand elle arriva à la porte d'Izaya. Elle avait prit le métro dans son état lamentable, chancelante à chaque pas. Personne n'avait osé s'approcher d'elle, personne n'avait essayé de l'aider. On l'avait laissé passer. C'était tout juste si une femme avait essayé de lui dire d'aller à l'hôpital. Elle aurait dû y aller oui... Mais la peur était plus grande. Elle se sentait si mal qu'elle avait besoin de réconfort, de voir quelqu'un qu'elle appréciait. Et elle n'avait pensé qu'à Izaya.
Son esprit vide l'avait fait marcher jusqu'au lieu où elle avait passé la soirée avec la psychologue et elle s'effondra devant la porte de l'appartement de cette dernière, sanguinolente, le bras gauche pendant sur le côté, désarticulé.
Tremblante de froid, de faim et de peur, elle s'appuya contre le mur pour s'y adosser tant bien que mal et resta là, immobile, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle n'en pouvait plus, elle voulait juste que tout ça s'arrête. Il était plus de 21 heures, elle n'était même pas sûre qu'Izaya serait là maintenant qu'elle était arrivé puisque la doctoresse avait mentionné avoir plusieurs lieux d'habitation. Si ça se trouvait, elle n'y était déjà plus.
Mais au milieu de ce fleuve de sentiments négatifs, elle ne pouvait que se raccrocher à cet espoir, cette branche qui dépassait de la berge qui pouvait peut-être la sauver. Parce que si elle se trompait, elle pouvait tout aussi bien finir de se vider de son sang devant la bâtisse au cours de la nuit. Incapable de continuer à se mouvoir de toute façon, elle avait dû laissé un parcours de sang depuis Ikebukuro qui aurait été facilement suivable si toutefois elle n'avait pas fait la majeure partie du trajet en métro. Elle n'aurait pas été capable de faire les deux heures en marchant de toute façon...
Basculant doucement sur le côté, trop fatiguée, elle resta là, à moitié allongée, des bandages sur tout le corps fait de ses vêtements déchirés dans tous les sens. Elle était loin d'être présentable. Espérant ne pas provoquer trop de dégoût chez la Miyamoto, elle ne pouvait plus que prier que cette dernière accepte de la sauver, puisqu'elle se voyait mal tenir seule ou rejoindre un hôpital. De toute façon, dans son état mental, elle aurait été bien incapable de se battre pour se rétablir. Il lui fallait une aide, une aide rapide. Mais elle ne pouvait plus la quémander elle-même, elle n'en était pas capable. Elle ne l'avait jamais été, pourquoi l'aurait-elle fait maintenant ?
Et la pensée qu'elle se fasse trouver dans cet état par les Yakuza lui avait fait d'autant plus peur, l'aidant tout juste à tenir jusqu'à chez Izaya sur qui elle plaçait tous ses espoirs de survie. C'était elle seule qui pouvait la sauver désormais.
Son esprit vide l'avait fait marcher jusqu'au lieu où elle avait passé la soirée avec la psychologue et elle s'effondra devant la porte de l'appartement de cette dernière, sanguinolente, le bras gauche pendant sur le côté, désarticulé.
Tremblante de froid, de faim et de peur, elle s'appuya contre le mur pour s'y adosser tant bien que mal et resta là, immobile, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle n'en pouvait plus, elle voulait juste que tout ça s'arrête. Il était plus de 21 heures, elle n'était même pas sûre qu'Izaya serait là maintenant qu'elle était arrivé puisque la doctoresse avait mentionné avoir plusieurs lieux d'habitation. Si ça se trouvait, elle n'y était déjà plus.
Mais au milieu de ce fleuve de sentiments négatifs, elle ne pouvait que se raccrocher à cet espoir, cette branche qui dépassait de la berge qui pouvait peut-être la sauver. Parce que si elle se trompait, elle pouvait tout aussi bien finir de se vider de son sang devant la bâtisse au cours de la nuit. Incapable de continuer à se mouvoir de toute façon, elle avait dû laissé un parcours de sang depuis Ikebukuro qui aurait été facilement suivable si toutefois elle n'avait pas fait la majeure partie du trajet en métro. Elle n'aurait pas été capable de faire les deux heures en marchant de toute façon...
Basculant doucement sur le côté, trop fatiguée, elle resta là, à moitié allongée, des bandages sur tout le corps fait de ses vêtements déchirés dans tous les sens. Elle était loin d'être présentable. Espérant ne pas provoquer trop de dégoût chez la Miyamoto, elle ne pouvait plus que prier que cette dernière accepte de la sauver, puisqu'elle se voyait mal tenir seule ou rejoindre un hôpital. De toute façon, dans son état mental, elle aurait été bien incapable de se battre pour se rétablir. Il lui fallait une aide, une aide rapide. Mais elle ne pouvait plus la quémander elle-même, elle n'en était pas capable. Elle ne l'avait jamais été, pourquoi l'aurait-elle fait maintenant ?
Et la pensée qu'elle se fasse trouver dans cet état par les Yakuza lui avait fait d'autant plus peur, l'aidant tout juste à tenir jusqu'à chez Izaya sur qui elle plaçait tous ses espoirs de survie. C'était elle seule qui pouvait la sauver désormais.
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mar 19 Jan - 14:55
Rétablissements
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Une lame.
Un fer capable de couper certaines choses. De la nourriture, du tissu… Ou de la chair.
Un objet capable de d'aider à survivre, ou bien à ôter la vie.
Bienfaisant comme malfaisant, il est neutre, brillant, simple.
Comme un chien, c'est son maître qui décidera de son utilisation, de son alignement, du chemin qu'il va parcourir.
Izaya se trouve en face d'un miroir, faisant tourner sa lame pour en observer les reflets.
Elle est fine, bien aiguisée, habituée à la chair et au sang.
Pourtant, elle sait que sa destinée n'est pas alimentée par de mauvaises intentions.
Cette lame est différente. Ses principes, ses objectifs, ses idéaux… Tout ça influence sur son alignement.
Les yeux de la doctoresse brillent dans les ombres de sa chambre.
La ville ne s'éteint jamais. Ses lumières néons éclairent ce monde noyée par la technologie.
La Miyamoto sera celle qui fera changer les choses. Elle aidera chacun à tenir, à changer, à progresser.
Comme un prophète le ferait.
C'est le choix qu'elle a fait.
Protéger, aider, sauver les autres.
Au prix de sa propre liberté.
Au prix de son propre bien-être.
Elle est fière de ce choix.
Elle est heureuse d'avoir pris cette voie.
Elle range sa lame avec ses autres armes de donjon, avant de sortir son carnet.
Elle l'ouvre et voit certains dessins à l'encre qu'elle a faits.
Des dessins qui ne veulent rien dire d'un point de vue extérieur.
Des dessins qui lui parlent à elle seule.
Faits purement à l'instinct.
Elle regarde quelques instants, se laissant plonger dans un monde imaginaire.
Un monde créé de toutes pièces par son esprit.
Un monde spirituel, où elle y va lorsqu'elle médite.
Mais ce moment ne dure pas bien longtemps.
Car le monde se brise comme un miroir quand des gémissements se font entendre.
Quelques bruits s'y accompagnent. Quelqu'un est à la porte.
Quelque chose ne va pas, et elle le sent.
Son cœur bat légèrement plus vite, alors elle se le tient pour le calmer.
Elle respire, elle s'apaise.
Elle a un mauvais pressentiment, alors elle se presse pour aller ouvrir.
Elle ouvre.
Et une vision d'horreur se dévoile sous ses yeux.
Prise au dépourvu, son visage se déforme pour afficher un air terriblement inquiet.
Du sang.
Du sang, des larmes, un bras pendouillant.
Une silhouette féminine familière, celle d'Haruna, une fille qu'elle a rencontrée quelques temps plus tôt.
Ne se laissant pas succomber dans l'anxiété, elle comprend vite l'urgence de la situation, et elle aide la jeune femme à entrer.
Reste là, je vais aller chercher ce qui faut., prononce-t-elle d'une voix sérieuse et grave.
Elle ferme la porte, très vite.
Elle ne prend pas la peine de poser de question, pas pour l'instant.
Elle court vite chercher une trousse de premier secours, n'hésitant pas à user de la vélocité que son titre de chasseur lui offre.
Vivement en face de l'autre brune, elle observe ses blessures, grimaçant légèrement en voyant l'état du bras.
Elle sait qu'elle ne pourrait rien faire pour ça.
Pour le reste, cependant, elle se dépêche d'inspecter le ventre.
Ses vêtements sont déchirés, la plupart ont été utilisés pour "bandages", même si c'est visiblement inutile.
Peux-tu m'expliquer ce qui t'est arrivé ?
Dit-elle, alors qu'elle essaie de voir la profondeur de la plaie, avant de commencer les premiers soins.
Malheureusement, ce n'est pas son domaine, et il faudra vite aller à l'hôpital.
Elle se souvient que c'est une chasseuse, rang E peut-être, mais une chasseuse, elle doit peut-être être sortie d'un donjon pour être dans un tel état ?
En tout cas, en voyant ces larmes, elle sent que son mental doit être au plus bas, c'est pourquoi, elle se redresse vite pour l'aider à aller vers le canapé, l'allongeant doucement en laissant un coussin derrière sa tête.
Sache que tu es en sécurité ici. Alors tout va bien. Le sang doit être bloqué par les bandages. Je suis là pour toi, pour t'écouter et t'aider.
Assure-t-elle, alors qu'elle se met à califourchon pour se mettre à son niveau, attrapant la main du bras qui allait le mieux pour montrer accentuer le fait qu'elle soit là pour elle.
Izaya n'est pas insensible. La nervosité est présente, mais elle la maîtrise parfaitement pour ne pas ajouter un poids à celle qu'elle a en face.
Elle a tant de questions, mais elle ira au rythme de l'Arai.
Elle ne pensait pas la revoir aussi vite, mais surtout… Ainsi.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mar 19 Jan - 17:30
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Esprit embrumé par la douleur, la jeune femme ne comprend pas ce qu'il se passe lorsque la porte s'ouvre à côté d'elle. Elle est bien, allongée là, après tout. Pourquoi bouger. Pourquoi produire des efforts alors que c'est si reposant, ce sol frais. Bon, le sang qui coule est un peu trop chaud lui, mais le sol est frais. Si frais. C'est agréable. Reposant oui.
Elle entend la voix inquiète d'Izaya mais ne bronche pas. Elle lui a dit de pas bouger après tout. Elle veut pas bouger de toute façon. Pourquoi bouger. La porte se referme de toute façon. Elle est bien là. C'est agréable. C'est reposant.
La porte se rouvre. Ça fait du bruit. Trop de bruit. C'est désagréable. Que ça s'arrête un peu. Sa respiration est lourde, difficile. C'est pas si mal si ça s'arrête. Puis elle aura plus à avoir peur si ça s'arrête. Ce serait pas si mal si ça s'arrêtait ouais. Mais non. Voilà qu'Izaya la fait bouger. Pourquoi bouger ? Elle gémit. Ça fait mal. Mais elle a pas véritablement la force de le dire. Et elle sent un liquide pâteux la gêner. Elle le crache, c'est juste un peu de sang. Pas grand chose. Mais c'est chaud. Elle préfère quand c'est frais.
Izaya veut qu'elle parle. Mais c'est dur de parler. Pourquoi parler ? Elle tousse un peu, ça la fait bouger, son corps s'appuie sur son bras, ça fait mal. Elle gémit encore. Et puis les larmes sont encore là. Elle ne voit pas bien. Ça fait mal.
« aahhh.... »
Elle n'arrive pas à parler. C'est trop dur. Même bouger c'est plus facile. D'ailleurs, Izaya veut qu'elle bouge. Là, maintenant. Mais elle préfèrerait que ce soit après, plus tard. Quand ça se sera arrêté. C'est dur là... Mais elle insiste. Elle l'aide en plus. Bon d'accord pour cette fois. Elle se laisse allonger comme Izaya le veut. De toute façon, elle a pas la force de choisir. Le sang... Il y en a encore ? Elle en a perdu beaucoup. C'est peut-être pour ça que c'est si dur de réfléchir. Qu'elle ne sent plus d'odeur sinon celle de la carlingue du navire, qu'elle ne ressent plus grand chose sinon la douleur qui la submerge. La douleur et la peur. Elle tourne un peu la tête sur le côté et se retrouve nez-à-nez avec le serpent. Elle crie de peur, fait un mouvement en arrière. Retombe sur son bras et gémit de douleur. Pourquoi est-ce qu'il était là ce con aussi. Aïe...
« Il... Il est pas là... Si ?.. »
Elle toussa à nouveau, les yeux dans le vide. Elle avait du mal à garder conscience. Elle était épuisée, tannée tant par l'épreuve que par le trajet jusqu'ici. Peut-être qu'elle aurait mieux fait d'aller dans un hôpital malgré tous les risques que ça signifiait.
« Izaya... J'ai pas... Pour l'hôpital... Veux pas... »
Une nouvelle quinte de toux la stoppe. Elle ne va vraiment pas bien. Même son donjon qui l'avait mené à devenir Joueuse n'avait pas été si terrible, elle avait perdu connaissance. C'était beaucoup plus rapide, plus court. Là ça faisait trop longtemps que ça s'étirait dans la longueur. Elle était exténuée, éreintée.
Faiblement, elle sent la main d'Izaya dans la sienne. C'est chaud. Mais c'est une chaleur plus douce, plus agréable que celle du sang.
« Désolée... de venir comme ça... C'était pas... prévu... »
Haruna sent sa gorge la brûler, elle a soif. Et elle a du mal à parler. Elle ferme les yeux pour respirer difficilement pendant quelques longues secondes.
« Je peux... te demander un peu d'eau... S'il te plait ?.. »
Elle tousse encore un peu. Elle est si fatiguée. Mais elle doit tenir. Elle ne peut pas mourir maintenant. Ça apporterait des problèmes à Izaya. Et elle ne veut pas la remercier ainsi. C'est dur. Mais elle peut le faire. Elle peut tenir.
Elle entend la voix inquiète d'Izaya mais ne bronche pas. Elle lui a dit de pas bouger après tout. Elle veut pas bouger de toute façon. Pourquoi bouger. La porte se referme de toute façon. Elle est bien là. C'est agréable. C'est reposant.
La porte se rouvre. Ça fait du bruit. Trop de bruit. C'est désagréable. Que ça s'arrête un peu. Sa respiration est lourde, difficile. C'est pas si mal si ça s'arrête. Puis elle aura plus à avoir peur si ça s'arrête. Ce serait pas si mal si ça s'arrêtait ouais. Mais non. Voilà qu'Izaya la fait bouger. Pourquoi bouger ? Elle gémit. Ça fait mal. Mais elle a pas véritablement la force de le dire. Et elle sent un liquide pâteux la gêner. Elle le crache, c'est juste un peu de sang. Pas grand chose. Mais c'est chaud. Elle préfère quand c'est frais.
Izaya veut qu'elle parle. Mais c'est dur de parler. Pourquoi parler ? Elle tousse un peu, ça la fait bouger, son corps s'appuie sur son bras, ça fait mal. Elle gémit encore. Et puis les larmes sont encore là. Elle ne voit pas bien. Ça fait mal.
« aahhh.... »
Elle n'arrive pas à parler. C'est trop dur. Même bouger c'est plus facile. D'ailleurs, Izaya veut qu'elle bouge. Là, maintenant. Mais elle préfèrerait que ce soit après, plus tard. Quand ça se sera arrêté. C'est dur là... Mais elle insiste. Elle l'aide en plus. Bon d'accord pour cette fois. Elle se laisse allonger comme Izaya le veut. De toute façon, elle a pas la force de choisir. Le sang... Il y en a encore ? Elle en a perdu beaucoup. C'est peut-être pour ça que c'est si dur de réfléchir. Qu'elle ne sent plus d'odeur sinon celle de la carlingue du navire, qu'elle ne ressent plus grand chose sinon la douleur qui la submerge. La douleur et la peur. Elle tourne un peu la tête sur le côté et se retrouve nez-à-nez avec le serpent. Elle crie de peur, fait un mouvement en arrière. Retombe sur son bras et gémit de douleur. Pourquoi est-ce qu'il était là ce con aussi. Aïe...
« Il... Il est pas là... Si ?.. »
Elle toussa à nouveau, les yeux dans le vide. Elle avait du mal à garder conscience. Elle était épuisée, tannée tant par l'épreuve que par le trajet jusqu'ici. Peut-être qu'elle aurait mieux fait d'aller dans un hôpital malgré tous les risques que ça signifiait.
« Izaya... J'ai pas... Pour l'hôpital... Veux pas... »
Une nouvelle quinte de toux la stoppe. Elle ne va vraiment pas bien. Même son donjon qui l'avait mené à devenir Joueuse n'avait pas été si terrible, elle avait perdu connaissance. C'était beaucoup plus rapide, plus court. Là ça faisait trop longtemps que ça s'étirait dans la longueur. Elle était exténuée, éreintée.
Faiblement, elle sent la main d'Izaya dans la sienne. C'est chaud. Mais c'est une chaleur plus douce, plus agréable que celle du sang.
« Désolée... de venir comme ça... C'était pas... prévu... »
Haruna sent sa gorge la brûler, elle a soif. Et elle a du mal à parler. Elle ferme les yeux pour respirer difficilement pendant quelques longues secondes.
« Je peux... te demander un peu d'eau... S'il te plait ?.. »
Elle tousse encore un peu. Elle est si fatiguée. Mais elle doit tenir. Elle ne peut pas mourir maintenant. Ça apporterait des problèmes à Izaya. Et elle ne veut pas la remercier ainsi. C'est dur. Mais elle peut le faire. Elle peut tenir.
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mar 19 Jan - 19:56
Rétablissements
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Nuit
Haruna est dans un état déplorable. Le sang a beaucoup coulé, la rendant pâle et épuisée, comme si elle se trouvait au bord du gouffre, voire face aux portes de la mort. Le stress est bien présent chez la Miyamoto, mais celle-ci sait le cacher, le dompter. Elle doit le faire, pour rassurer au mieux la femme qu'elle aide actuellement.
L'allongeant donc sur le canapé, elle s'occupe de voir si le sang continue de couler et, s'il dépasse, elle changerait les bandages. Elle reste attentive et minutieuse, car c'est une vie qui est en jeu. Une vie qu'elle apprécie, qu'elle veut protéger, et qu'elle connaît assez pour se dire qu'elle souffrirait de sa disparition. C'est vrai, elle ne la connaît pas beaucoup, mais suffisamment pour l'apprécier. Elle l'a dit, après tout.
La faiblesse de la blessée se fait bien ressentir. Elle est fragile, lourde, la douleur lui monte à la tête, arrivant à la rendre un peu perdue, complètement étourdie et exténuée. Izaya avale sa salive, discrètement. Elle reste professionnelle et sûre d'elle, bien qu'elle connaisse les risques. Elle a envie d'appeler les secours, notamment pour son bras, en sachant pertinemment que dans le domaine physiologique, les médecins s'occuperaient bien mieux de ça qu'elle. C'est elle-même un médecin, en quelque sorte, mais uniquement dans le monde psychologique.
Elle ne possède malheureusement pas les connaissances et la maîtrise pour s'occuper du bras de la musicienne.
Bras qui d'ailleurs, se fait bien vite écraser lorsque la jeune femme se redresse brusquement avant de retomber sur le canapé. Inquiète, la doctoresse déplace très délicatement le bras, le mettant sur la poitrine de la joueuse pour qu'elle évite de le malmener davantage.
Les paroles difficilement prononcées par la plus jeune intrigue la psychologue. Elle comprend bien vite le problème, bien qu'elle n'en sache point la cause.
C'est une réaction post-traumatique, Haruna. Il n'y a que toi et moi ici. Reste calme, respire, et concentre-toi sur moi.
Elle l'invite donc à la regarder, posant doucement sa main sur sa joue pour l'amener à poser ses yeux sur elle.
Elle ne comprend pas ce qu'elle veut dire au sujet de l'hôpital, mais elle n'en dit rien, pas pour l'instant. Elle se dit que si elle voulait y aller, elle aurait demandé à quelqu'un d'autre dans la rue peut-être, ou à l'un de ses proches. Si elle est venue chez Izaya, c'est probablement à la recherche de réconfort, de bien-être mental. C'est pourquoi, elle doit tout faire pour qu'elle se sente bien en terme psychologique, même si… Cela semble être un choc très puissant.
Ce n'est pas grave, je t'ai dit de venir vers moi quand tu avais besoin d'aide. Tu as fait le bon choix. Je suis là.
Elle essaie de se maintenir consciente, et ça se voit. Izaya lâche la main d'Haruna quand elle lui demande de l'eau. Elle acquiesce silencieusement, et part immédiatement en chercher, versant un peu du liquide dans un verre, le posant sur les lèvres de la chasseuse de rang E, tout en la redressant très lentement.
Bois comme tu peux.
Elle pose la main qu'elle avait mise à son dos sur celle d'Haruna, celle qu'elle avait lâchée tantôt.
Serre plus fort si tu as mal. Prends ton temps pour m'expliquer ce qui s'est passé. Respire, et garde ton calme. Je suis là, alors tout ira bien. N'hésite pas à me regarder droit dans les yeux.
Si elle a des difficultés à boire, Izaya optera pour une autre option, quitte à ce que cela ne plaise pas à la trompettiste. Il le faut bien, dans l'urgence de la situation.
Cette impuissance qu'elle ressent vis à vis de cette scène à propos du bras de l'Arai la met en colère, mais elle cache bien ses émotions, affichant un sérieux et un calme parfait sur son faciès, voire même de la douceur, de la tendresse, toujours dans le but de réconforter la pauvre japonaise. Izaya a déjà rencontré des chasseurs blessés, traumatisés par les donjons. Elle connaît donc ce genre de problème, ou du moins, elle espère que c'est ce genre de problème. Elle espère que ce n'est pas dû à autre chose, comme des problèmes sociaux, ce qui serait plus compliqué à régler.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mar 19 Jan - 23:28
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Un frisson de froid lui traverse le dos avant qu'Izaya ne prenne sa main. Il fait froid. Mais il fait chaud aussi. C'est désagréable. Bizarre. Elle la rassure. C'est mieux. Plus agréable. Plus doux. Elle respire profondément puis tousse un peu. Elle s'efforce de sourire pour rassurer Izaya qui semble un peu préoccupée.
« Ok... Ça va aller... »
Elle le dit aussi pour se rassurer. C'est dur dans des circonstances pareilles. Elle n'aurait pas cru finir dans cet état pour un donjon punitif. C'était plus terrible qu'elle ne l'aurait cru. Ou alors elle l'avait mal géré. C'était possible aussi. Elle sent la main d'Izaya sur sa joue. C'est chaud. Agréable aussi. Elle rougit un peu, mais elle est bien incapable de bouger ou de le camoufler un tant soit peu.
Lorsque la psy lui reparle, elle sourit à nouveau, serre un peu sa main. Oui, elle est là. Elle le sent. Elle le sait. Elle est contente d'être venue la voir aussi. Ça la calme. Ça la rassure. Elle lui demande de l'eau parce qu'elle meurt de soif, mais elle se mord la lèvre. Elle doit partir pour lui en ammener. C'est dur. Mais elle encaisse. Elle n'a pas le choix de toute façon. Doucement, elle se repose. Elle sent que le pire est passé. Elle est bien là en plus. Sur ce divan. Proche d'Izaya. C'est rassurant.
Lorsqu'Izaya revient, elle lui serre la main doucement mais pas parce qu'elle a mal. Juste pour la garder avec elle.
« J'ai pas mal... T'en fais pas... C'est juste... Mieux comme ça... »
Elle tousse un peu avant de prendre quelques secondes pour réfléchir, quelques secondes qui lui paraissent être des minutes. Elle ne sait pas comment lui dire. Comment la rassurer. Comment ne pas se trahir. Comment ne pas l'inquiéter. Comment mentir et pourtant dire la vérité.
« Je... J'ai fait un donjon... Un donjon... bizarre... Particulier... J'étais seule... Et ça s'est pas très bien passé... »
Elle tousse à nouveau, respirant profondément. Comment expliquer ça ? Elle ne pouvait pas tout lui dire. Mais elle pouvait lui expliquer à demi-mots. Elle pouvait essayer de lui communiquer un peu de ce qu'elle traversait, mais elle ne voulait pas tout lui dévoiler. Elle ne voulait pas qu'elle s'inquiète plus que nécessaire.
« Mais c'est fini... Je ferai plus attention... Pour éviter ça... »
Faiblement, elle cherche Neptune des yeux. Elle le voit finalement, il est posé sur un fauteuil, il dort, tranquillement. Sa présence, même juste à distance, la rassure aussi. C'est bien les chats. C'est magique même. Enfin, pour elle, ils le sont. Et c'est tout ce qui compte.
Soudain, une idée la traverse. La fait sourire. Un petit air amusé sur le visage, elle regarde à nouveau Izaya.
« Désolée de... pas avoir prévenu... Mais ça t'embête si... je reste dormir ce soir ?.. »
Elle se sent particulièrement faible, mais elle se sent mieux. C'est plus stable. Elle n'a plus véritablement de force, mais les fragments qu'il lui reste ne font plus mine de partir. Le pire est passé. Maintenant, il faut se remettre. Se remettre bien. Nettoyer mieux ses plaies aussi. Mais ça, elle pourra le faire demain. Elle est fatiguée. Si fatiguée. Mais pour l'instant elle tient. Elle veut savoir la réponse d'Izaya.
« Ok... Ça va aller... »
Elle le dit aussi pour se rassurer. C'est dur dans des circonstances pareilles. Elle n'aurait pas cru finir dans cet état pour un donjon punitif. C'était plus terrible qu'elle ne l'aurait cru. Ou alors elle l'avait mal géré. C'était possible aussi. Elle sent la main d'Izaya sur sa joue. C'est chaud. Agréable aussi. Elle rougit un peu, mais elle est bien incapable de bouger ou de le camoufler un tant soit peu.
Lorsque la psy lui reparle, elle sourit à nouveau, serre un peu sa main. Oui, elle est là. Elle le sent. Elle le sait. Elle est contente d'être venue la voir aussi. Ça la calme. Ça la rassure. Elle lui demande de l'eau parce qu'elle meurt de soif, mais elle se mord la lèvre. Elle doit partir pour lui en ammener. C'est dur. Mais elle encaisse. Elle n'a pas le choix de toute façon. Doucement, elle se repose. Elle sent que le pire est passé. Elle est bien là en plus. Sur ce divan. Proche d'Izaya. C'est rassurant.
Lorsqu'Izaya revient, elle lui serre la main doucement mais pas parce qu'elle a mal. Juste pour la garder avec elle.
« J'ai pas mal... T'en fais pas... C'est juste... Mieux comme ça... »
Elle tousse un peu avant de prendre quelques secondes pour réfléchir, quelques secondes qui lui paraissent être des minutes. Elle ne sait pas comment lui dire. Comment la rassurer. Comment ne pas se trahir. Comment ne pas l'inquiéter. Comment mentir et pourtant dire la vérité.
« Je... J'ai fait un donjon... Un donjon... bizarre... Particulier... J'étais seule... Et ça s'est pas très bien passé... »
Elle tousse à nouveau, respirant profondément. Comment expliquer ça ? Elle ne pouvait pas tout lui dire. Mais elle pouvait lui expliquer à demi-mots. Elle pouvait essayer de lui communiquer un peu de ce qu'elle traversait, mais elle ne voulait pas tout lui dévoiler. Elle ne voulait pas qu'elle s'inquiète plus que nécessaire.
« Mais c'est fini... Je ferai plus attention... Pour éviter ça... »
Faiblement, elle cherche Neptune des yeux. Elle le voit finalement, il est posé sur un fauteuil, il dort, tranquillement. Sa présence, même juste à distance, la rassure aussi. C'est bien les chats. C'est magique même. Enfin, pour elle, ils le sont. Et c'est tout ce qui compte.
Soudain, une idée la traverse. La fait sourire. Un petit air amusé sur le visage, elle regarde à nouveau Izaya.
« Désolée de... pas avoir prévenu... Mais ça t'embête si... je reste dormir ce soir ?.. »
Elle se sent particulièrement faible, mais elle se sent mieux. C'est plus stable. Elle n'a plus véritablement de force, mais les fragments qu'il lui reste ne font plus mine de partir. Le pire est passé. Maintenant, il faut se remettre. Se remettre bien. Nettoyer mieux ses plaies aussi. Mais ça, elle pourra le faire demain. Elle est fatiguée. Si fatiguée. Mais pour l'instant elle tient. Elle veut savoir la réponse d'Izaya.
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mer 20 Jan - 0:47
Rétablissements
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Nuit
Quelle idiote.
Elle cherche à rassurer Izaya, alors qu'elle est venue pour se faire aider justement par la psychologue.
Même en revenant pour lui apporter l'eau et lui tenir la main, elle continue de chercher à la réconforter, ce qui pose un sourire sur les lèvres de la doctoresse. Elle est amusée par cette stupidité innocente. Même au plus mal, même aussi affaiblie, elle tient, surtout pour rassurer… Alors que c'est elle qui est dans le besoin.
Quelque part, Izaya ne peut que ressentir de l'empathie dans ce comportement. Elle s'y retrouve, d'une certaine manière.
Quand Haruna sourit, Izaya sent son cœur battre plus fort. "Adorable", c'est le mot qui lui vient à l'esprit, une fois encore. Il se répète, et elle est attendrie. "Elle est si mignonne… Et si niaise."
Le "niaise" n'étant pas dit de manière péjorative. Elle trouve que ce petit défaut est craquant, faisant de celui-ci une sorte de qualité. Elle observe Haruna, posant le verre vide sur la table, avant de lui caresser la main qu'elle tient, avec son autre main libre. Elle la regarde, droit dans les yeux. Elle rougit, elle sourit, elle parle faiblement.
C'est rare de trouver quelqu'un d'aussi pur dans ce monde de nos jours.
C'est ce qu'elle pense, profondément en elle.
Elle le pense sincèrement, fortement, alors qu'elle a un petit rire étouffé, avant qu'elle n'écoute ce qu'elle a à lui dire pour s'expliquer.
Et en l'entendant, elle reprend doucement un regard sérieux et concentré. Un donjon, seule ? Comment ? On est censé entrer à plusieurs, c'est sous ordre de la guilde des chasseurs !
Perturbée par cet aveu, Izaya n'en prononce pourtant pas un mot. Elle ne juge pas ce qu'on lui raconte. Elle ne sait pas si c'est vrai, elle ne sait pas si c'est faux, mais elle sait qu'elle doit écouter sans apporter d'avis. Tout ce qu'elle doit faire, c'est aider. Elle l'a appris avec les années, longues années d'expérience dans son métier.
Quand elle lui dit que "c'est fini" et qu'elle "fera attention", la Miyamoto soupire. Mais ce n'est pas un soupir d'exaspération ou d'épuisement… C'est un soupir pour laisser échapper toute son inquiétude. Elle se maîtrise, elle se contrôle, elle sait qu'elle doit dompter ses émotions, alors elle le fait posément.
Elle acquiesce donc. Elle ne dit rien. Elle fait simplement comprendre qu'elle l'entend. Dans son état, elle ne peut visiblement pas expliquer tout ce qu'elle a à dire.
…Cependant.
Cependant, quand elle lui sourit avec un petit air amusé, Izaya hausse les sourcils, curieuse de ce qui lui arrive.
Et quand elle lui demande de dormir ici… C'est un sourire radieux qui se dessine sur son faciès. Un sourire d'une douceur ineffable, bien loin de ce côté "pro" qu'elle avait tantôt.
Bien sûr. Tu peux dormir ici. Je pense que c'est le mieux pour toi. Tu m'expliqueras plus en détail demain, d'accord ?
C'est dommage qu'elle doive dormir sur le canapé, et pas dans une chambre. Mais elle ne peut pas se permettre de la bouger, en sachant à tel point elle est blessée.
Ne souhaitant donc pas prendre de risque, la Miyamoto serre chaleureusement son emprise sur la main d'Haruna, posant sa tête près d'elle, se mettant à genoux sur le sol, la tête sur le canapé.
Elle regarde Haruna, elle la fixe avec un grand sourire.
Un sourire joyeux.
Tu es vraiment une idiote, tu sais ? Une adorable idiote.
Elle a un petit rire.
Un petit rire sincère, alors qu'elle ferme les yeux.
Je suis un peu fatiguée moi aussi. J'espère que ça ne te dérange pas que je dorme comme ça. Je me sens plus rassurée d'être à tes côtés. Je ne m'imagine pas retourner dans ma chambre en te sachant dans cet état. Et puis, j'aime ta présence, malgré tout.
Elle garde les yeux fermés pour provoquer son sommeil, lentement, doucement.
Elle apaise son corps, son esprit, avant de s'endormir paisiblement.
***
Un miaulement.
Neptune miaule, réclamant sa nourriture.
Le félin à fourrure grise se frotte sur les jambes de sa maîtresse, qui verse doucement les croquettes en essayant de faire le moins de bruits possible.
Elle s'est levée tôt, préparant le petit déjeuner, quelque chose de simple, comme du riz japonais et de la soupe miso.
Elle ne se sen pas de réveiller la pauvre Haruna, alors elle n'y pense pas. Elle se dit qu'elle doit prendre le temps qu'il faut pour se reposer. Alors elle n'y fait pas attention.
Quand elle a fini de manger, elle s'approche de la musicienne, qui a visiblement une bonne couverture sur elle. Elle a été mise quelques temps pendant la nuit, Izaya ayant parfois quelques petits problèmes de sommeil (même si, dans ce cas précis, c'était normal, en sachant la position dans laquelle elle dormait).
Elle s'avance, elle se penche, et elle dépose un baiser sur son front. Presque maternel.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mer 20 Jan - 1:16
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Elle sent la tension d'Izaya. Mais elle ne peut pas lui dire tout maintenant. Elle n'en a pas la force. Elle n'a pas la maîtrise totale d'elle même. De ce qu'elle peut dire. Donc elle en dit le moins possible. Juste assez pour qu'Izaya ne soit pas sans le moindre repère. Qu'elle ait quelque chose. Une petite base au moins. Izaya semble comprendre. Elle lui parle. Elle lui dit que c'est bon. Qu'elle pourra en dire plus demain. Ouf. Elle peut tenir avec juste ça comme info. Heureusement. Elle n'est pas capable d'en dire plus de toute façon. C'est trop dur. Si dur. Et elle veut bien qu'elle dorme ici. Elle n'est pas capable de bouger de toute façon.
« Mais... »
Elle fait mine de bouder un peu, utilisant ses forces restantes pour plaisanter avec Izaya. Ça ne la soigne pas, mais ça lui allège le coeur. Elle oublie un peu ce qu'elle vient de vivre. Les zombies, le pirate squelette, la pieuvre, le serpent et tous les autres. Elle oublie un peu la douleur, la peur, la terreur.
« Moi aussi... »
C'est la seule chose qu'elle arrive à répondre à Izaya. Avec un petit sourire. Ça la réconforte de la savoir près d'elle. Tout près. C'est rassurant. Mais elle a du mal à s'endormir. À dormir tout court. Elle se réveille de nombreuses fois. Elle gémit, essaie de bouger un peu mais arrête rapidement. Son bras la fait souffrir. Ses blessures aussi. La plupart ne saignent plus du tout, mais elles font encore mal. C'est difficile, douloureux. Mais enfin. Vers quatre heures du matin, elle parvient à se stabiliser un peu plus. Elle parvient à dormir un peu mieux. Et elle arrête de se réveiller tous les quarts d'heure. Elle dort vraiment. Enfin. Un peu de repos. C'est mieux comme ça.
« Mais... »
Elle fait mine de bouder un peu, utilisant ses forces restantes pour plaisanter avec Izaya. Ça ne la soigne pas, mais ça lui allège le coeur. Elle oublie un peu ce qu'elle vient de vivre. Les zombies, le pirate squelette, la pieuvre, le serpent et tous les autres. Elle oublie un peu la douleur, la peur, la terreur.
« Moi aussi... »
C'est la seule chose qu'elle arrive à répondre à Izaya. Avec un petit sourire. Ça la réconforte de la savoir près d'elle. Tout près. C'est rassurant. Mais elle a du mal à s'endormir. À dormir tout court. Elle se réveille de nombreuses fois. Elle gémit, essaie de bouger un peu mais arrête rapidement. Son bras la fait souffrir. Ses blessures aussi. La plupart ne saignent plus du tout, mais elles font encore mal. C'est difficile, douloureux. Mais enfin. Vers quatre heures du matin, elle parvient à se stabiliser un peu plus. Elle parvient à dormir un peu mieux. Et elle arrête de se réveiller tous les quarts d'heure. Elle dort vraiment. Enfin. Un peu de repos. C'est mieux comme ça.
Le lendemain matin
Haruna ouvrit enfin les yeux. Elle se sentait bien mieux, reposée cette fois-ci. Sa respiration ne la faisait plus souffrir, ses plaies étaient certes toujours présentes mais ne la tiraillaient plus. C'était décidément beaucoup plus calme maintenant qu'elle avait bien dormi. Il était plus de dix heures ce dimanche matin quand elle commença à regarder autour d'elle, baillant un peu. Elle n'osa pas trop bouger. Elle était encore fatiguée et elle ne savait pas trop dans quel état elle était vraiment. Et trop se mouvoir risquait surtout de faire se rouvrir certaines plaies, c'était encore prématuré. Même avec un corps de chasseuse et une constitution plus développée, elle se savait encore fragile à ce stade. Si elle avait été plus faible, elle n'aurait sans doute pas survécu d'ailleurs. Mais là, ça allait.
Elle remarqua un Neptune qui était en boule à nouveau sur le fauteuil. On aurait pu croire qu'il n'avait pas bougé depuis la veille. Sans doute était-il allé casser la croûte entre temps, boire un peu. Mais il était à nouveau là, dormant paisiblement. Cette vision arracha un sourire à la blessée. Elle était contente de le voir là. Le monde ne s'était pas effondré, elle ne risquait plus rien non plus. Tout allait bien dans un sens. Même si bon. En regardant son bras, elle savait bien qu'elle en avait pour un moment. Au moins était-il dans le bon sens. Elle espérait ne pas avoir besoin d'aller à l'hôpital, qu'elle pourrait simplement attendre et que son corps serait capable de la soigner totalement. Mais pour ça, il fallait que tous les os aient repris leur place normale. Et ça, ce n'était pas gagné d'avance. Loin de là.
Cherchant du regard Izaya, elle eut un soupir de soulagement en la revoyant dans la pièce, non loin d'elle. Ne pas l'avoir vu pendant quelques longues secondes l'avait légèrement inquiété. Mais elle était bien là. Tout allait bien.
« Ohayo Izaya... »
Elle remarqua un Neptune qui était en boule à nouveau sur le fauteuil. On aurait pu croire qu'il n'avait pas bougé depuis la veille. Sans doute était-il allé casser la croûte entre temps, boire un peu. Mais il était à nouveau là, dormant paisiblement. Cette vision arracha un sourire à la blessée. Elle était contente de le voir là. Le monde ne s'était pas effondré, elle ne risquait plus rien non plus. Tout allait bien dans un sens. Même si bon. En regardant son bras, elle savait bien qu'elle en avait pour un moment. Au moins était-il dans le bon sens. Elle espérait ne pas avoir besoin d'aller à l'hôpital, qu'elle pourrait simplement attendre et que son corps serait capable de la soigner totalement. Mais pour ça, il fallait que tous les os aient repris leur place normale. Et ça, ce n'était pas gagné d'avance. Loin de là.
Cherchant du regard Izaya, elle eut un soupir de soulagement en la revoyant dans la pièce, non loin d'elle. Ne pas l'avoir vu pendant quelques longues secondes l'avait légèrement inquiété. Mais elle était bien là. Tout allait bien.
« Ohayo Izaya... »
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mer 20 Jan - 14:33
Rétablissements
Tokyo
Centre ville
Jour
Avant de s'endormir, deux mots ont réussi à offrir un doux frisson au cœur de la faucheuse. Deux mots qu'elle ne s'attendait pas à recevoir, ou du moins, pas aussi tôt. "Moi aussi".
Elle appréciait donc sa présence, tout autant qu'elle. Ça l'a rassurée, avant qu'elle ne plonge dans les bras de Morphée. Deux mots, simples mais puissants. Deux mots qui arrivent si aisément à lui offrir de la joie.
Durant la nuit, Izaya a entendu plusieurs gémissements. Elle a remarqué que l'Arai se réveillait très souvent à cause de la douleur, mais elle demeurait silencieuse, lui serrant la main pour lui dire qu'elle était là, pour la réconforter de sa présence. A partir d'un moment, elle s'est calmée, mais la voir ainsi a fait quelques pincements au cœur chez la Miyamoto. Elle avait mal pour elle. Elle ne méritait pas ça. Et puis, elle a l'air si jeune…
Le temps passe, et Neptune est parti se recoucher sur son fauteuil quasiment attitré. Il est habitué à se poser là, comme si c'était son trône. Les chats alors… A regarder ce Scottish Fold, on pourrait facilement dire qu'ils vivaient une vie de rêve.
Assise sur un autre fauteuil, Izaya commence à écrire sur son ordinateur, faisant des petites recherches d'images pour s'inspirer pour ses écrits. Elle se tient parfois le menton, réfléchissant un instant avant de lancer quelques coups d'œil vers la jeune femme qu'elle a recueillie blessée à sa porte. Elle est inquiète, oui, mais elle est surtout rassurée qu'elle aille visiblement mieux, suffisamment pour avoir calmé ses gémissements la nuit dernière. Et dire qu'elle a cru qu'elle pousserait peut-être son dernier souffle hier soir…
Rien que d'y songer, elle a un mauvais frisson.
Elle ne veut plus y repenser.
Elle ne veut plus partir sur des "et si".
Imaginer des scénarios aussi sombres n'est pas sain. C'est même simplement une vulgaire torture qu'elle s'infligerait pour rien.
Elle se demande si les chasseurs se régénèrent suffisamment vite et bien pour se soigner d'un bras dans un tel état, sans aller à l'hôpital. Après tout, elle n'est jamais tombée dans ce cas-là. Elle ne sait pas, alors elle garde cette question pour plus tard. Elle ne la posera pas forcément dès son réveil, il faut bien lui laisser du temps pour penser à autre chose et apaiser son esprit. Néanmoins, elle n'oublie pas de le lui dire, car cela la rend curieuse et anxieuse à la fois. Car si elle ne pouvait pas se régénérer par elle-même, elle devra forcément l'amener à l'hôpital, où des professionnels s'occuperont bien mieux qu'elle de ce cas-là.
En tout cas, la ville de Tokyo est bien moins attirante la journée. Il faut dire que sa beauté vient principalement des lumières qu'elle possède lorsque les ombres enveloppent le monde. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas jolie à regarder, non, mais ce n'est pas la même chose lorsqu'Izaya l'observe depuis la grande fenêtre panoramique.
La psychologue se demande si elle pourra se promener dans le quartier de Ginza en compagnie d'Haruna aujourd'hui. Elle a quelques doutes à cause de la situation actuelle, mais elle aime bien se dire que ce n'est pas impossible, et qu'elles pourront peut-être s'amuser bientôt à visiter le centre commercial, ou divers bâtiments de divertissement qui sont à volonté dans le coin.
C'est alors qu'en reposant à nouveau ses yeux sur l'Arai pour savoir si elle allait bien, Izaya remarque qu'elle a enfin ouvert les yeux. Haruna les dirige même vers elle, après avoir rapidement regardé Neptune. Visiblement, ce chat sait peut-être mieux la rassurer qu'elle !
Huhu, bonjour Haruna ! Ça va aller par rapport à hier ? Tu as moins mal ?
Elle lui sourit, fermant son pc pour le laisser sur le fauteuil, se levant pour aller rejoindre la blessée, lui caressant tendrement la joue.
Tu m'as fait une peur bleue hier soir, tu sais ? J'ai fait du riz et de la soupe miso si ça t'intéresse. Je peux faire autre chose si tu veux, dis-moi ce qui te plairait dans ce cas !
Elle lui offre un merveilleux sourire.
Elle appréciait donc sa présence, tout autant qu'elle. Ça l'a rassurée, avant qu'elle ne plonge dans les bras de Morphée. Deux mots, simples mais puissants. Deux mots qui arrivent si aisément à lui offrir de la joie.
Durant la nuit, Izaya a entendu plusieurs gémissements. Elle a remarqué que l'Arai se réveillait très souvent à cause de la douleur, mais elle demeurait silencieuse, lui serrant la main pour lui dire qu'elle était là, pour la réconforter de sa présence. A partir d'un moment, elle s'est calmée, mais la voir ainsi a fait quelques pincements au cœur chez la Miyamoto. Elle avait mal pour elle. Elle ne méritait pas ça. Et puis, elle a l'air si jeune…
***
Le temps passe, et Neptune est parti se recoucher sur son fauteuil quasiment attitré. Il est habitué à se poser là, comme si c'était son trône. Les chats alors… A regarder ce Scottish Fold, on pourrait facilement dire qu'ils vivaient une vie de rêve.
Assise sur un autre fauteuil, Izaya commence à écrire sur son ordinateur, faisant des petites recherches d'images pour s'inspirer pour ses écrits. Elle se tient parfois le menton, réfléchissant un instant avant de lancer quelques coups d'œil vers la jeune femme qu'elle a recueillie blessée à sa porte. Elle est inquiète, oui, mais elle est surtout rassurée qu'elle aille visiblement mieux, suffisamment pour avoir calmé ses gémissements la nuit dernière. Et dire qu'elle a cru qu'elle pousserait peut-être son dernier souffle hier soir…
Rien que d'y songer, elle a un mauvais frisson.
Elle ne veut plus y repenser.
Elle ne veut plus partir sur des "et si".
Imaginer des scénarios aussi sombres n'est pas sain. C'est même simplement une vulgaire torture qu'elle s'infligerait pour rien.
Elle se demande si les chasseurs se régénèrent suffisamment vite et bien pour se soigner d'un bras dans un tel état, sans aller à l'hôpital. Après tout, elle n'est jamais tombée dans ce cas-là. Elle ne sait pas, alors elle garde cette question pour plus tard. Elle ne la posera pas forcément dès son réveil, il faut bien lui laisser du temps pour penser à autre chose et apaiser son esprit. Néanmoins, elle n'oublie pas de le lui dire, car cela la rend curieuse et anxieuse à la fois. Car si elle ne pouvait pas se régénérer par elle-même, elle devra forcément l'amener à l'hôpital, où des professionnels s'occuperont bien mieux qu'elle de ce cas-là.
En tout cas, la ville de Tokyo est bien moins attirante la journée. Il faut dire que sa beauté vient principalement des lumières qu'elle possède lorsque les ombres enveloppent le monde. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas jolie à regarder, non, mais ce n'est pas la même chose lorsqu'Izaya l'observe depuis la grande fenêtre panoramique.
La psychologue se demande si elle pourra se promener dans le quartier de Ginza en compagnie d'Haruna aujourd'hui. Elle a quelques doutes à cause de la situation actuelle, mais elle aime bien se dire que ce n'est pas impossible, et qu'elles pourront peut-être s'amuser bientôt à visiter le centre commercial, ou divers bâtiments de divertissement qui sont à volonté dans le coin.
C'est alors qu'en reposant à nouveau ses yeux sur l'Arai pour savoir si elle allait bien, Izaya remarque qu'elle a enfin ouvert les yeux. Haruna les dirige même vers elle, après avoir rapidement regardé Neptune. Visiblement, ce chat sait peut-être mieux la rassurer qu'elle !
Huhu, bonjour Haruna ! Ça va aller par rapport à hier ? Tu as moins mal ?
Elle lui sourit, fermant son pc pour le laisser sur le fauteuil, se levant pour aller rejoindre la blessée, lui caressant tendrement la joue.
Tu m'as fait une peur bleue hier soir, tu sais ? J'ai fait du riz et de la soupe miso si ça t'intéresse. Je peux faire autre chose si tu veux, dis-moi ce qui te plairait dans ce cas !
Elle lui offre un merveilleux sourire.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mer 20 Jan - 17:06
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Lorsqu'elle se réveilla, émergeant doucement d'une nuit difficile, l'Arai voulu s'étirer mais fut rapidement rattrapée par la réalité des évènements. Son bras était en bouillie à cause de ce foutu serpent, elle n'allait pas se remettre aussi vite d'un tel donjon.
« Aïe aïe aïe aïe ! »
Grimaçant un peu, elle se recala un peu mieux, évitant de bouger plus son bras.
« Ça va ?.. Tu n'as pas trop mal dormi à cause de moi ?.. »
Un peu inquiète à l'idée d'avoir forcé sa douleur sur le dos d'Izaya comme cette dernière était restée à côté d'elle et qu'elle avait bien gémit de souffrance pendant une bonne partie de la nuit, elle n'aurait pas voulu tant déranger la psy que ça. Cette dernière lui avait accordé son toit et sa présence, c'était déjà énorme pour elle, surtout qu'elle n'avait pas de quoi équilibrer cette balance.
« Désolée d'avoir débarqué comme ça... Je savais pas trop ce que je faisais... »
Dans cet état second, c'était plutôt naturellement, sans trop y réfléchir, qu'elle avait choisi cette solution. Elle aurait peut-être plutôt dû aller à l'hôpital, mais l'idée d'être fichée et immobilisée l'effrayait. Elle aurait aussi pu retourner se cacher dans l'appartement qu'elle partageait avec Elena, mais elle ne voulait pas le lui imposer. Et maintenant qu'elle y pensait, elle ne put empêcher ses joues de rougir. Si elle n'avait pas voulu le faire pour Elena, elle l'avait fait pour Izaya. Et elle s'en voulait d'être aussi invasive avec une personne qu'elle connaissait assez peu somme toute. Certes elle lui avait dit qu'elle pourrait venir lui demander de l'aide, mais elle ne s'attendait certainement pas à ça.
« Ça va aller... J'ai mal surtout au bras... Le reste saignait mais c'était pas grand chose au final... »
Elle avait effectivement été éraflé un peu partout, mais c'était sa seule véritable blessure. Et c'était avant tout la douleur et la fatigue qui l'avaient anihilé, le manque de force après douze heures de combat était obligatoire, mais ce niveau là, elle ne l'avait jamais atteint pour l'instant. Ça n'avait rien eu à voir avec ses épreuves en donjon qui étaient relativement courtes ou encore avec les quêtes hebdomadaires qui étaient beaucoup plus gentillettes. Et là, contrairement aux quêtes hebdomadaires, elle n'avait rien reçu sinon de la douleur. Il fallait maintenant qu'elle se remette vite puisqu'elle aurait sans doute une nouvelle quête dès lundi. Et ça allait être dur de se remettre d'un bras cassé à plusieurs endroits en seulement deux jours, même pour une chasseuse... Sans doute devrait-elle mieux attendre la fin de la semaine...
Et puis maintenant qu'elle y pensait, elle serait dans l'impossibilité de travailler, sans doute au moins pour toute la semaine. Cette pensée la fit pâlir. Une aussi longue absence dans un travail arrangé comme ça, il y avait toutes les raisons du monde qu'ils trouvent quelqu'un d'autre pour la remplacer. Elle allait peut-être bien perdre son job à cause de ça, et donc ses rentrées d'argent. Et donc son appartement puisqu'elle ne pourrait plus payer sa part à Elena. L'enfer commençait déjà à nouveau à s'installer.
Commençant à sombrer dans des idées noires avec un cercle pernicieux qui avait raison de tous les points positifs qu'elle pouvait avoir, la jeune femme qui avait refermé son bras valide sur son ventre et qui s'était un peu recroquevillée sur elle même sursauta en entendant la voix de la Miyamoto. Quelques secondes à peine avaient dû se dérouler, mais elle était déjà partie dans sa paranoïa en quelques instants. Elle se mordit un peu la lèvre, écoutant la psy, se sentant un peu coupable d'avoir un tel raisonnement dans une situation pareille. Après tout, ce n'était pas encore fait tout ça. Ça pouvait encore se dérouler autrement que comme dans ses cauchemars. Elle se détendit un peu et hocha la tête.
« Désolée... C'est... Ça s'est vraiment pas bien passé en donjon hier... C'était pas prévu... Et... »
Haruna s'arrêta, elle rougit un peu et détourna légèrement les yeux. C'était un mensonge qu'elle s'apprêtait à dire, un mensonge par omission, mais c'était en même temps totalement vrai.
« Je sais pas trop pourquoi... J'ai préféré venir ici que d'aller à l'hôpital... Tu m'en veux ?.. »
Un peu craintive de la réponse d'Izaya, elle la regarda avec un certain espoir qu'elle lui dise que non, mais elle comprendrait parfaitement que ce soit le cas. Encore fatiguée, elle parvenait à ne plus trop penser au donjon pour l'instant. Elle avait fait quelques cauchemars pendant la nuit, mais la présence de Neptune et d'Izaya l'avait beaucoup rassuré.
« J'aime beaucoup la soupe miso, ça me va très bien, t'en fais pas. »
Elle hésitait un peu, partagée entre l'envie de tout dire à Izaya et le fait qu'elles ne se connaissent encore que très peu. Même si elle l'appréciait déjà beaucoup et que la psy semblait penser la même chose, rien n'interdisait que ce ne soit que sa façade professionnelle. Et elle ne pourrait absolument pas lui en vouloir pour ça, même si un accueil pareil chez elle lui en faisait douter. Est-ce qu'elle pouvait seulement tout dire à quelqu'un d'autre d'ailleurs ? Ou est-ce que le système la tuerait si elle essayait ? Ce n'était pas impossible, mais rien ne lui avait été dit à ce propos. Comment savoir sans faire un pile ou face avec sa propre vie en jeu ?..
« Aïe aïe aïe aïe ! »
Grimaçant un peu, elle se recala un peu mieux, évitant de bouger plus son bras.
« Ça va ?.. Tu n'as pas trop mal dormi à cause de moi ?.. »
Un peu inquiète à l'idée d'avoir forcé sa douleur sur le dos d'Izaya comme cette dernière était restée à côté d'elle et qu'elle avait bien gémit de souffrance pendant une bonne partie de la nuit, elle n'aurait pas voulu tant déranger la psy que ça. Cette dernière lui avait accordé son toit et sa présence, c'était déjà énorme pour elle, surtout qu'elle n'avait pas de quoi équilibrer cette balance.
« Désolée d'avoir débarqué comme ça... Je savais pas trop ce que je faisais... »
Dans cet état second, c'était plutôt naturellement, sans trop y réfléchir, qu'elle avait choisi cette solution. Elle aurait peut-être plutôt dû aller à l'hôpital, mais l'idée d'être fichée et immobilisée l'effrayait. Elle aurait aussi pu retourner se cacher dans l'appartement qu'elle partageait avec Elena, mais elle ne voulait pas le lui imposer. Et maintenant qu'elle y pensait, elle ne put empêcher ses joues de rougir. Si elle n'avait pas voulu le faire pour Elena, elle l'avait fait pour Izaya. Et elle s'en voulait d'être aussi invasive avec une personne qu'elle connaissait assez peu somme toute. Certes elle lui avait dit qu'elle pourrait venir lui demander de l'aide, mais elle ne s'attendait certainement pas à ça.
« Ça va aller... J'ai mal surtout au bras... Le reste saignait mais c'était pas grand chose au final... »
Elle avait effectivement été éraflé un peu partout, mais c'était sa seule véritable blessure. Et c'était avant tout la douleur et la fatigue qui l'avaient anihilé, le manque de force après douze heures de combat était obligatoire, mais ce niveau là, elle ne l'avait jamais atteint pour l'instant. Ça n'avait rien eu à voir avec ses épreuves en donjon qui étaient relativement courtes ou encore avec les quêtes hebdomadaires qui étaient beaucoup plus gentillettes. Et là, contrairement aux quêtes hebdomadaires, elle n'avait rien reçu sinon de la douleur. Il fallait maintenant qu'elle se remette vite puisqu'elle aurait sans doute une nouvelle quête dès lundi. Et ça allait être dur de se remettre d'un bras cassé à plusieurs endroits en seulement deux jours, même pour une chasseuse... Sans doute devrait-elle mieux attendre la fin de la semaine...
Et puis maintenant qu'elle y pensait, elle serait dans l'impossibilité de travailler, sans doute au moins pour toute la semaine. Cette pensée la fit pâlir. Une aussi longue absence dans un travail arrangé comme ça, il y avait toutes les raisons du monde qu'ils trouvent quelqu'un d'autre pour la remplacer. Elle allait peut-être bien perdre son job à cause de ça, et donc ses rentrées d'argent. Et donc son appartement puisqu'elle ne pourrait plus payer sa part à Elena. L'enfer commençait déjà à nouveau à s'installer.
Commençant à sombrer dans des idées noires avec un cercle pernicieux qui avait raison de tous les points positifs qu'elle pouvait avoir, la jeune femme qui avait refermé son bras valide sur son ventre et qui s'était un peu recroquevillée sur elle même sursauta en entendant la voix de la Miyamoto. Quelques secondes à peine avaient dû se dérouler, mais elle était déjà partie dans sa paranoïa en quelques instants. Elle se mordit un peu la lèvre, écoutant la psy, se sentant un peu coupable d'avoir un tel raisonnement dans une situation pareille. Après tout, ce n'était pas encore fait tout ça. Ça pouvait encore se dérouler autrement que comme dans ses cauchemars. Elle se détendit un peu et hocha la tête.
« Désolée... C'est... Ça s'est vraiment pas bien passé en donjon hier... C'était pas prévu... Et... »
Haruna s'arrêta, elle rougit un peu et détourna légèrement les yeux. C'était un mensonge qu'elle s'apprêtait à dire, un mensonge par omission, mais c'était en même temps totalement vrai.
« Je sais pas trop pourquoi... J'ai préféré venir ici que d'aller à l'hôpital... Tu m'en veux ?.. »
Un peu craintive de la réponse d'Izaya, elle la regarda avec un certain espoir qu'elle lui dise que non, mais elle comprendrait parfaitement que ce soit le cas. Encore fatiguée, elle parvenait à ne plus trop penser au donjon pour l'instant. Elle avait fait quelques cauchemars pendant la nuit, mais la présence de Neptune et d'Izaya l'avait beaucoup rassuré.
« J'aime beaucoup la soupe miso, ça me va très bien, t'en fais pas. »
Elle hésitait un peu, partagée entre l'envie de tout dire à Izaya et le fait qu'elles ne se connaissent encore que très peu. Même si elle l'appréciait déjà beaucoup et que la psy semblait penser la même chose, rien n'interdisait que ce ne soit que sa façade professionnelle. Et elle ne pourrait absolument pas lui en vouloir pour ça, même si un accueil pareil chez elle lui en faisait douter. Est-ce qu'elle pouvait seulement tout dire à quelqu'un d'autre d'ailleurs ? Ou est-ce que le système la tuerait si elle essayait ? Ce n'était pas impossible, mais rien ne lui avait été dit à ce propos. Comment savoir sans faire un pile ou face avec sa propre vie en jeu ?..
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Mer 20 Jan - 22:01
Rétablissements
Tokyo
Centre ville
Jour
Fais attention chérie, je ne veux pas que tu te fasses plus de mal que ça voyons.
Dit-elle en voyant la pauvre Haruna en douleur à cause de son bras, en cherchant à bouger un peu. Quand celle-ci semble quelque peu culpabiliser vis à vis du fait qu'elle soit venue ici de manière tout à fait inattendue, tout en proposant de dormir en ces lieux, Izaya soupire, avant de poser un doigt, son index, sur le front de la plus jeune.
Je vais bien, et savoir que tu sois venue directement ici pour de l'aide me réchauffe le cœur. Tant que tu t'es bien reposée, c'est l'important, Haru-chan !
Elle a un petit rire, avant de laisser ce pauvre front qu'elle vient de tapoter.
Ne te prends pas la tête avec ça, vraiment. Pense surtout à toi ! Ce n'est pas moi qui suis avec des vêtements déchirés et des bandages actuellement ! En plus d'un bras… Un peu malmené je dois dire.
Elle grimace un peu en le regardant, ne pouvant pas s'empêcher de s'inquiéter à ce propos. Les plaies, ça va encore, mais son bras semble cassé, et ça, c'est peut-être une bonne raison pour aller à l'hôpital. Et si elle ne veut pas y aller… Peut-être que demander à une connaissance de classe Soigneur pourrait arranger les choses, bien que ce soit un peu… UN PEU ILLEGAL en effet, mais après tout, ce n'est pas pour de mauvaises intentions, alors…
Bref, tandis que la Miyamoto se perd dans ses pensées, l'Arai se perd dans les siens également. Et il faut quelques secondes aux deux pour qu'elles reviennent à la réalité, Haruna se faisant surprendre par la voix de la doctoresse lui faisant savoir qu'elle avait été plutôt inquiète hier soir, malgré ce côté "pro" qu'elle avait.
Elle écoute donc la chasseuse de rang E lui expliquer que le donjon s'est "vraiment mal passé", bien que ça, Izaya l'avait bien deviné. Elle lui dit que c'était "pas prévu", et ça, elle s'en doutait. C'est évident après tout.
Quand elle demande à la psychologue si elle lui en voulait au sujet du fait qu'elle soit venue ici plutôt qu'à l'hôpital, Izaya passe une main dans ses cheveux, avant d'afficher un grand sourire rassurant.
Je ne t'en veux pas, petit chat. C'est vrai qu'il est mieux d'aller à l'hôpital vu ton état, parce que je ne peux personnellement rien faire pour ton bras. C'est hors de mes compétences, malheureusement. Mais on en parlera plus tard, d'accord ? Il faut que tu apaises ton esprit !
Quelle adorable et pauvre fille. Elle est capable de faire fondre le cœur de la doctoresse si facilement.
Quand la trompettiste mal-en-point accepte de prendre la soupe miso, Izaya hoche la tête avant de se mettre debout et taper dans ses mains.
Je t'amène ça alors !
Réchauffant un peu la soupe, elle s'occupe tendrement et tranquillement d'en mettre dans un bol, tout en prenant délicatement une cuillère qu'elle amène à la demoiselle allongée sur le canapé.
D'ailleurs, je ne pensais pas un jour te voir aussi peu vêtue, huhu. Déjà à la deuxième soirée entre nous, en voilà une femme entreprenante…~
Taquine-t-elle avec un clin d'œil enjôleur et un sourire malicieux. Mais ça ne dure qu'un temps avant qu'elle ne se mette à avoir un rire étouffé en s'agenouillant.
Je m'occuperai de te chercher des vêtements plus tard. S'ils ne te vont pas, j'en achèterai, tu auras juste à me dire la taille, je ferai vite., elle marque une pause, approchant son visage du sien. En attendant…
Elle fait redresser doucement et très minutieusement l'Arai, faisant tout son possible pour qu'elle n'ait pas mal, avant d'approcher une cuillère remplie de soupe vers ses lèvres, tout joyeusement et innocemment.
Allez petit chat, dis "Aaaaah" !~
Demande-t-elle tout gaiement, les joues un peu roses. Car après tout, c'est plutôt embarrassant, même pour elle, mais elle apprécie cette proximité et ce petit moment qu'elle voit comme une sorte de jeu. Et puis, quelque part, elle a toujours rêvé de le faire ! Elle n'a pas pu le faire avec ses ex, ce qui est bien triste quand on sait qu'elle en a eu plusieurs au fil des années, et ce depuis son lycée.
Elle a 33 ans.
Dit-elle en voyant la pauvre Haruna en douleur à cause de son bras, en cherchant à bouger un peu. Quand celle-ci semble quelque peu culpabiliser vis à vis du fait qu'elle soit venue ici de manière tout à fait inattendue, tout en proposant de dormir en ces lieux, Izaya soupire, avant de poser un doigt, son index, sur le front de la plus jeune.
Je vais bien, et savoir que tu sois venue directement ici pour de l'aide me réchauffe le cœur. Tant que tu t'es bien reposée, c'est l'important, Haru-chan !
Elle a un petit rire, avant de laisser ce pauvre front qu'elle vient de tapoter.
Ne te prends pas la tête avec ça, vraiment. Pense surtout à toi ! Ce n'est pas moi qui suis avec des vêtements déchirés et des bandages actuellement ! En plus d'un bras… Un peu malmené je dois dire.
Elle grimace un peu en le regardant, ne pouvant pas s'empêcher de s'inquiéter à ce propos. Les plaies, ça va encore, mais son bras semble cassé, et ça, c'est peut-être une bonne raison pour aller à l'hôpital. Et si elle ne veut pas y aller… Peut-être que demander à une connaissance de classe Soigneur pourrait arranger les choses, bien que ce soit un peu… UN PEU ILLEGAL en effet, mais après tout, ce n'est pas pour de mauvaises intentions, alors…
Bref, tandis que la Miyamoto se perd dans ses pensées, l'Arai se perd dans les siens également. Et il faut quelques secondes aux deux pour qu'elles reviennent à la réalité, Haruna se faisant surprendre par la voix de la doctoresse lui faisant savoir qu'elle avait été plutôt inquiète hier soir, malgré ce côté "pro" qu'elle avait.
Elle écoute donc la chasseuse de rang E lui expliquer que le donjon s'est "vraiment mal passé", bien que ça, Izaya l'avait bien deviné. Elle lui dit que c'était "pas prévu", et ça, elle s'en doutait. C'est évident après tout.
Quand elle demande à la psychologue si elle lui en voulait au sujet du fait qu'elle soit venue ici plutôt qu'à l'hôpital, Izaya passe une main dans ses cheveux, avant d'afficher un grand sourire rassurant.
Je ne t'en veux pas, petit chat. C'est vrai qu'il est mieux d'aller à l'hôpital vu ton état, parce que je ne peux personnellement rien faire pour ton bras. C'est hors de mes compétences, malheureusement. Mais on en parlera plus tard, d'accord ? Il faut que tu apaises ton esprit !
Quelle adorable et pauvre fille. Elle est capable de faire fondre le cœur de la doctoresse si facilement.
Quand la trompettiste mal-en-point accepte de prendre la soupe miso, Izaya hoche la tête avant de se mettre debout et taper dans ses mains.
Je t'amène ça alors !
Réchauffant un peu la soupe, elle s'occupe tendrement et tranquillement d'en mettre dans un bol, tout en prenant délicatement une cuillère qu'elle amène à la demoiselle allongée sur le canapé.
D'ailleurs, je ne pensais pas un jour te voir aussi peu vêtue, huhu. Déjà à la deuxième soirée entre nous, en voilà une femme entreprenante…~
Taquine-t-elle avec un clin d'œil enjôleur et un sourire malicieux. Mais ça ne dure qu'un temps avant qu'elle ne se mette à avoir un rire étouffé en s'agenouillant.
Je m'occuperai de te chercher des vêtements plus tard. S'ils ne te vont pas, j'en achèterai, tu auras juste à me dire la taille, je ferai vite., elle marque une pause, approchant son visage du sien. En attendant…
Elle fait redresser doucement et très minutieusement l'Arai, faisant tout son possible pour qu'elle n'ait pas mal, avant d'approcher une cuillère remplie de soupe vers ses lèvres, tout joyeusement et innocemment.
Allez petit chat, dis "Aaaaah" !~
Demande-t-elle tout gaiement, les joues un peu roses. Car après tout, c'est plutôt embarrassant, même pour elle, mais elle apprécie cette proximité et ce petit moment qu'elle voit comme une sorte de jeu. Et puis, quelque part, elle a toujours rêvé de le faire ! Elle n'a pas pu le faire avec ses ex, ce qui est bien triste quand on sait qu'elle en a eu plusieurs au fil des années, et ce depuis son lycée.
Elle a 33 ans.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Jeu 21 Jan - 1:05
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Haruna reprenait doucement ses esprits lorsqu'elle fit un faux mouvement, se faisant mal toute seule en s'étirant avec son bras blessé. Mais alors qu'elle gémissait un peu de douleur, une réflexion d'Izaya la fit rougir d'un seul coup. Voilà qu'elle l'appelait "chérie". Certes, c'était parfois employé dans des émissions télé pas forcément très intéressantes par des femmes d'un certain âge et d'un certain milieu social, mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de penser à une autre signification. Elle devait se tromper, c'était certainement la première hypothèse. Mais l'infime possibilité qu'il s'agisse de l'autre l'avait fait devenir tomate.
« Ahah... ahaha... Ahaha... Oui... Pardon ahah... »
Essayant de fuir le regard de la psy pendant quelques instants, elle fut bien vite de nouveau happée par ses prunelles alors que cette dernière venait de poser son doigt sur son front, ramenant ses joues au rose et l'hypnotisant ainsi. Elle l'écouta alors, ne pouvant faire autrement de toute façon. La voix douce et maîtrisée d'Izaya avait cette faculté de l'hypnotiser elle aussi. C'était dur pour elle de l'ignorer, de ne pas l'écouter quand elle l'entendait. De ne pas lui prêter véritablement attention. Et ce même si elle le désirait. Le surnom affectif qu'elle utilise fit par ailleurs rougir de nouveau la demoiselle au bras blessé sans qu'elle ne trouve quoi que ce soit à répondre, désarmée.
Elle sentait la compatissance et l'empathie de la trentenaire mais Haruna restabien incapable de trouver des mots ou des actions pour la rassurer. Certes son bras lui faisait diablement mal à chaque mouvement, mais quand elle restait ainsi immobile, ce n'était pas si terrible. La douleur permanente était plus sourde, elle s'habituait à cette dernière. Ce n'était pas insurmontable.
Sa mention d'apaiser son esprit cependant la fit trembler l'espace d'un instant. Elle ne voulait pas y penser. Elle voulait rester concentrée sur ce moment, sur cet échange avec la psy qui était près d'elle. Elle ne voulait pas se souvenir, retourner dans ce donjon même en pensées. C'était si sombre, si glauque, si effrayant, qu'elle n'y remettrait les pieds pour rien au monde. Heureusement, les gestes d'Izaya la rassuraient aussi, l'aidaient à garder les pieds sur terre, à rester avec cette dernière. Même si elle s'amusait à la faire rougir avec des sobriquets sans doute un peu moqueur, tirant une moue un peu boudeuse à la jeune fille aux yeux violacés qui n'osait cependant rien dire.
Lorsque la femme aux couettes se rapprocha d'elle, l'Arai ne put s'empêcher d'avoir une petite satisfaction par avance, appréciant le moment avec cette dernière penchée sur elle. C'était agréable de savoir qu'elle pouvait compter sur elle, qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle qui avait tant de mal à accorder la sienne, elle l'avait fait inconsciemment et maintenant qu'elle avait survécu à la nuit, elle était en quelques sortes obligée d'admettre qu'il ne s'était rien passé. Son esprit paranoïaque se calmait ainsi un peu, ce qui lui permettait de véritablement se détendre, quelque chose de si rare pour la brunette de vingt-et-un ans.
Sa remarque la fait cependant tourner au carmin en un instant cette fois-ci. C'était vrai qu'elle était diablement peu vêtue dans cette "tenue" ou ce qu'il en restait. Ce n'était pas calculé, mais elle ne pouvait nier qu'elle était pour le moins exposé, chose dont elle n'avait absolument pas l'habitude et qui amplifiait d'autant plus sa virée couleur tomate. Si certaines s'amusaient à se balader en tenues légères et aguichaient çà et là les yeux appréciateurs, Haruna n'était absolument pas de celles là, bien au contraire. Plutôt sage et pudique, elle n'avait jamais eu ne serait-ce que l'idée de se vêtir en montrant plus que ses avant-bras.
« Je... Tu... Aarhhh ! »
Toute rouge, elle se cacha un peu, "boudant" à nouveau bien qu'elle n'en était pas tellement capable et que la faim l'empêchait de se détourner totalement. Les taquineries aussi poussées la menaient dans ses retranchements en terme de carnation et pourtant, la Miyamoto semblait encore avoir de quoi la faire rougir plus encore. En effet, alors qu'elle parlait, elle se rapprocha grandement, ce qui fit que l'Arai détourna sa tête pour fuir quelques instants son regard avant de comprendre que ce n'était pas pour la taquiner à nouveau mais pour l'aider à mieux s'installer.
« Oh... Pardon... »
S'appliquant alors à se mettre un peu plus droite pour manger sans s'étouffer avec l'aide de la doctoresse originaire d'Hokkaido, la nouvelle adulte se posa enfin lorsque l'inclinaison de son corps fut suffisante. Elle avait laissé échapper un gémissement de douleur le temps d'un instant, faisant alors une pause dans la remontée avec Izaya, puis elles purent reprendre pour terminer l'ascension complexe vers une position plus correcte. Alors qu'elle pensait que la psy lui poserait le bol sur les genoux pour qu'elle mange tranquillement avec son bras valide, cette dernière s'approcha à nouveau d'elle pour la faire se restaurer directement à la cuillère. Rougissant suite à l'expression qu'employa à nouveau son hôtesse, Haruna obéit cependant, embarrassée d'une telle situation. Mais dans encore une fois, se faire choyer n'avait pas que des mauvais côtés et elle appréciait le moment qu'elle pouvait partager avec Izaya.
Mangeant doucement en faisant bien attention à ne pas en mettre partout malgré la difficulté inculquée par sa posture et sa blessure importante, elle respira calmement. Apaisée, elle ne savait pas trop si elle devait parler ou si laisser ce silence reposant n'était pas mieux. Alors elle resta silencieuse. Ce n'était pas si mal comme moment après tout.
« Ahah... ahaha... Ahaha... Oui... Pardon ahah... »
Essayant de fuir le regard de la psy pendant quelques instants, elle fut bien vite de nouveau happée par ses prunelles alors que cette dernière venait de poser son doigt sur son front, ramenant ses joues au rose et l'hypnotisant ainsi. Elle l'écouta alors, ne pouvant faire autrement de toute façon. La voix douce et maîtrisée d'Izaya avait cette faculté de l'hypnotiser elle aussi. C'était dur pour elle de l'ignorer, de ne pas l'écouter quand elle l'entendait. De ne pas lui prêter véritablement attention. Et ce même si elle le désirait. Le surnom affectif qu'elle utilise fit par ailleurs rougir de nouveau la demoiselle au bras blessé sans qu'elle ne trouve quoi que ce soit à répondre, désarmée.
Elle sentait la compatissance et l'empathie de la trentenaire mais Haruna restabien incapable de trouver des mots ou des actions pour la rassurer. Certes son bras lui faisait diablement mal à chaque mouvement, mais quand elle restait ainsi immobile, ce n'était pas si terrible. La douleur permanente était plus sourde, elle s'habituait à cette dernière. Ce n'était pas insurmontable.
Sa mention d'apaiser son esprit cependant la fit trembler l'espace d'un instant. Elle ne voulait pas y penser. Elle voulait rester concentrée sur ce moment, sur cet échange avec la psy qui était près d'elle. Elle ne voulait pas se souvenir, retourner dans ce donjon même en pensées. C'était si sombre, si glauque, si effrayant, qu'elle n'y remettrait les pieds pour rien au monde. Heureusement, les gestes d'Izaya la rassuraient aussi, l'aidaient à garder les pieds sur terre, à rester avec cette dernière. Même si elle s'amusait à la faire rougir avec des sobriquets sans doute un peu moqueur, tirant une moue un peu boudeuse à la jeune fille aux yeux violacés qui n'osait cependant rien dire.
Lorsque la femme aux couettes se rapprocha d'elle, l'Arai ne put s'empêcher d'avoir une petite satisfaction par avance, appréciant le moment avec cette dernière penchée sur elle. C'était agréable de savoir qu'elle pouvait compter sur elle, qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle qui avait tant de mal à accorder la sienne, elle l'avait fait inconsciemment et maintenant qu'elle avait survécu à la nuit, elle était en quelques sortes obligée d'admettre qu'il ne s'était rien passé. Son esprit paranoïaque se calmait ainsi un peu, ce qui lui permettait de véritablement se détendre, quelque chose de si rare pour la brunette de vingt-et-un ans.
Sa remarque la fait cependant tourner au carmin en un instant cette fois-ci. C'était vrai qu'elle était diablement peu vêtue dans cette "tenue" ou ce qu'il en restait. Ce n'était pas calculé, mais elle ne pouvait nier qu'elle était pour le moins exposé, chose dont elle n'avait absolument pas l'habitude et qui amplifiait d'autant plus sa virée couleur tomate. Si certaines s'amusaient à se balader en tenues légères et aguichaient çà et là les yeux appréciateurs, Haruna n'était absolument pas de celles là, bien au contraire. Plutôt sage et pudique, elle n'avait jamais eu ne serait-ce que l'idée de se vêtir en montrant plus que ses avant-bras.
« Je... Tu... Aarhhh ! »
Toute rouge, elle se cacha un peu, "boudant" à nouveau bien qu'elle n'en était pas tellement capable et que la faim l'empêchait de se détourner totalement. Les taquineries aussi poussées la menaient dans ses retranchements en terme de carnation et pourtant, la Miyamoto semblait encore avoir de quoi la faire rougir plus encore. En effet, alors qu'elle parlait, elle se rapprocha grandement, ce qui fit que l'Arai détourna sa tête pour fuir quelques instants son regard avant de comprendre que ce n'était pas pour la taquiner à nouveau mais pour l'aider à mieux s'installer.
« Oh... Pardon... »
S'appliquant alors à se mettre un peu plus droite pour manger sans s'étouffer avec l'aide de la doctoresse originaire d'Hokkaido, la nouvelle adulte se posa enfin lorsque l'inclinaison de son corps fut suffisante. Elle avait laissé échapper un gémissement de douleur le temps d'un instant, faisant alors une pause dans la remontée avec Izaya, puis elles purent reprendre pour terminer l'ascension complexe vers une position plus correcte. Alors qu'elle pensait que la psy lui poserait le bol sur les genoux pour qu'elle mange tranquillement avec son bras valide, cette dernière s'approcha à nouveau d'elle pour la faire se restaurer directement à la cuillère. Rougissant suite à l'expression qu'employa à nouveau son hôtesse, Haruna obéit cependant, embarrassée d'une telle situation. Mais dans encore une fois, se faire choyer n'avait pas que des mauvais côtés et elle appréciait le moment qu'elle pouvait partager avec Izaya.
Mangeant doucement en faisant bien attention à ne pas en mettre partout malgré la difficulté inculquée par sa posture et sa blessure importante, elle respira calmement. Apaisée, elle ne savait pas trop si elle devait parler ou si laisser ce silence reposant n'était pas mieux. Alors elle resta silencieuse. Ce n'était pas si mal comme moment après tout.
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Jeu 21 Jan - 2:48
Rétablissements
Tokyo
Centre ville
Jour
Izaya peut admirer ses réactions. Oh non, elle ne s'en lasse pas. Elle les aime, elle les adore. Les voir l'amuse, et… L'excitent.
Après tout, elle le sait, Haruna l'attire, c'est une jolie fille, elle l'a remarqué depuis le premier jour où elles se sont vues. Il n'y a pas si longtemps que ça.
Elle a de longs cheveux, qu'elle sait doux, parce qu'elle les a caressés de temps en temps pendant qu'elle dormait.
Elle a un visage d'ange, clair, innocent, adorable. Sa voix est fragile, douce. Son corps donne envie, mince, un peu plus grand que le sien.
La doctoresse aime ce qu'elle voit, mais elle fait attention à ne pas laisser son regard trop en profiter, histoire de ne pas embarrasser davantage la pauvre fille.
L'Arai a des réactions dignes de jeunes demoiselles d'anime. Elle rougit comme certaines, boude comme certaines… Difficile de ne pas craquer devant un tel charme.
Alors la Miyamoto apprécie la taquiner. Elle aime la voir rougir, elle aime l'entendre balbutier. Son cœur bat plus fort, plus vite, et parfois, elle frissonne quand le mot "Adorable" résonne en elle.
Cet adjectif sera vraiment attaché à elle… Izaya ne peut même plus penser à quelqu'un d'autre quand elle pense à ce terme.
Quand elle lui offre un peu de soupe, elle remarque que son bras est réellement dérangeant. Elle se dit qu'elle doit faire quelque chose, vraiment le minimum en attendant d'avoir une solution.
Elle réfléchit, mais n'en montre rien quand elle tend la cuillère à plusieurs reprises. Elle sourit, elle rit, toujours sincèrement. Elle profite de ce moment, ce moment qu'Haruna semble aimer aussi, la laissant faire bien sagement.
Quand le bol est finit, Izaya se met à rire en reposant la cuillère dedans, avant de lever sa main devant ses lèvres d'une élégante manière.
Huhu, je n'oublierai pas ce moment. J'ai toujours rêvé de pouvoir faire ça, et le faire avec toi était vraiment appréciable !
C'est alors qu'elle se met à rougir en se rendant compte qu'une nouvelle fois, elle sort des propos qui peuvent porter à confusion. Un peu paniquée, elle détourne le regard.
A-Ahm… Je veux d-dire… C'était j-juste... Plutôt a-amusant… Et tu es quelqu'un de très agréable donc-
Elle fait mine de tousser, avant de se relever avec le bol et la cuillère, presque précipitamment, avant de s'en aller vers la cuisine sans en rajouter plus.
C'est la deuxième fois qu'elle est maladroite avec elle. Qu'est-ce qui lui prend ? Qu'est-ce qui lui arrive ? Elle peut se dire que c'est de l'amour, mais elle a déjà été amoureuse plusieurs fois, et elle ne se comportait pas comme ça ! Elle était bien plus sûre d'elle !
Peut-être est-ce parce qu'elle se retient de trop la séduire ? Est-ce parce qu'elle a tellement peur de l'effrayer qu'elle bascule parfois ?
Un peu perturbée, elle soupire. Oublions ça.
Elle songe à nouveau au bras, cherchant une solution pour régler ce problème, ou du moins, l'atténuer suffisamment pour qu'il ne soit plus dérangeant…
Et là, elle tient une idée !
Partant trouver un foulard, elle s'avance vers Haruna, un sourire tendre et volontairement rassurant aux lèvres.
J'ai trouvé ça, pour ton bras. Je vais te faire une écharpe rudimentaire.
Elle l'aide donc à se positionner correctement pour le faire, y allant tout délicatement pour lui infliger le moins de mal possible.
Quand cela est fait, elle soupire de soulagement.
Ça devrait aller mieux comme ça.
Elle amène ses yeux vers ceux d'Haruna, lui caressant la joue pour la rassurer.
Il manque encore les vêtements, mais je pense que ça peut attendre pour le moment. Prends le temps de te reposer chez moi. On évitera de sortir dans ton état. Et pour ton travail… J'imagine qu'ils comprendront la situation. De souvenir, ceux qui te paient sont assez sympathiques, non ?
Elle la toise, droit dans les yeux.
Son sourire se perd doucement. C'est comme si elle se faisait hypnotiser.
Le fait qu'elle soit aussi attirée est peut-être dû au fait qu'elle se retenait énormément de la séduire plus librement, développant une sorte de frustration chez elle ?
En tout cas, elle la fixe, avalant sa salive en cachant difficilement le fait qu'elle soit très "admirative" de sa beauté.
Hm. Je me répète sûrement, Haru-chan… Mais tu es très mignonne.
Elle… Détourne le regard.
Elle réagit comme une lycéenne inexpérimentée, alors qu'elle a vécu tant de relations !
C'est une psychologue, elle devrait comprendre ses propres sentiments, le pourquoi de ce comportement !
En soi, elle comprend, mais en même temps, ces réactions chimiques en elle ont toujours été un grand mystère dans l'analyse psychologique !
Je… Me permets de m'asseoir à côté de toi.
Elle se décale, glissant à ses côtés en se tenant le cœur.
Elle respire.
Fortement.
Elle est certaine que ce n'est pas de l'amour.
Cependant, elle est certaine que c'est de l'attirance.
Peut-être un peu trop forte pour elle ? Elle l'a sûrement déjà connu, mais… Ça doit être si lointain maintenant.
Après tout, elle le sait, Haruna l'attire, c'est une jolie fille, elle l'a remarqué depuis le premier jour où elles se sont vues. Il n'y a pas si longtemps que ça.
Elle a de longs cheveux, qu'elle sait doux, parce qu'elle les a caressés de temps en temps pendant qu'elle dormait.
Elle a un visage d'ange, clair, innocent, adorable. Sa voix est fragile, douce. Son corps donne envie, mince, un peu plus grand que le sien.
La doctoresse aime ce qu'elle voit, mais elle fait attention à ne pas laisser son regard trop en profiter, histoire de ne pas embarrasser davantage la pauvre fille.
L'Arai a des réactions dignes de jeunes demoiselles d'anime. Elle rougit comme certaines, boude comme certaines… Difficile de ne pas craquer devant un tel charme.
Alors la Miyamoto apprécie la taquiner. Elle aime la voir rougir, elle aime l'entendre balbutier. Son cœur bat plus fort, plus vite, et parfois, elle frissonne quand le mot "Adorable" résonne en elle.
Cet adjectif sera vraiment attaché à elle… Izaya ne peut même plus penser à quelqu'un d'autre quand elle pense à ce terme.
Quand elle lui offre un peu de soupe, elle remarque que son bras est réellement dérangeant. Elle se dit qu'elle doit faire quelque chose, vraiment le minimum en attendant d'avoir une solution.
Elle réfléchit, mais n'en montre rien quand elle tend la cuillère à plusieurs reprises. Elle sourit, elle rit, toujours sincèrement. Elle profite de ce moment, ce moment qu'Haruna semble aimer aussi, la laissant faire bien sagement.
Quand le bol est finit, Izaya se met à rire en reposant la cuillère dedans, avant de lever sa main devant ses lèvres d'une élégante manière.
Huhu, je n'oublierai pas ce moment. J'ai toujours rêvé de pouvoir faire ça, et le faire avec toi était vraiment appréciable !
C'est alors qu'elle se met à rougir en se rendant compte qu'une nouvelle fois, elle sort des propos qui peuvent porter à confusion. Un peu paniquée, elle détourne le regard.
A-Ahm… Je veux d-dire… C'était j-juste... Plutôt a-amusant… Et tu es quelqu'un de très agréable donc-
Elle fait mine de tousser, avant de se relever avec le bol et la cuillère, presque précipitamment, avant de s'en aller vers la cuisine sans en rajouter plus.
C'est la deuxième fois qu'elle est maladroite avec elle. Qu'est-ce qui lui prend ? Qu'est-ce qui lui arrive ? Elle peut se dire que c'est de l'amour, mais elle a déjà été amoureuse plusieurs fois, et elle ne se comportait pas comme ça ! Elle était bien plus sûre d'elle !
Peut-être est-ce parce qu'elle se retient de trop la séduire ? Est-ce parce qu'elle a tellement peur de l'effrayer qu'elle bascule parfois ?
Un peu perturbée, elle soupire. Oublions ça.
Elle songe à nouveau au bras, cherchant une solution pour régler ce problème, ou du moins, l'atténuer suffisamment pour qu'il ne soit plus dérangeant…
Et là, elle tient une idée !
Partant trouver un foulard, elle s'avance vers Haruna, un sourire tendre et volontairement rassurant aux lèvres.
J'ai trouvé ça, pour ton bras. Je vais te faire une écharpe rudimentaire.
Elle l'aide donc à se positionner correctement pour le faire, y allant tout délicatement pour lui infliger le moins de mal possible.
Quand cela est fait, elle soupire de soulagement.
Ça devrait aller mieux comme ça.
Elle amène ses yeux vers ceux d'Haruna, lui caressant la joue pour la rassurer.
Il manque encore les vêtements, mais je pense que ça peut attendre pour le moment. Prends le temps de te reposer chez moi. On évitera de sortir dans ton état. Et pour ton travail… J'imagine qu'ils comprendront la situation. De souvenir, ceux qui te paient sont assez sympathiques, non ?
Elle la toise, droit dans les yeux.
Son sourire se perd doucement. C'est comme si elle se faisait hypnotiser.
Le fait qu'elle soit aussi attirée est peut-être dû au fait qu'elle se retenait énormément de la séduire plus librement, développant une sorte de frustration chez elle ?
En tout cas, elle la fixe, avalant sa salive en cachant difficilement le fait qu'elle soit très "admirative" de sa beauté.
Hm. Je me répète sûrement, Haru-chan… Mais tu es très mignonne.
Elle… Détourne le regard.
Elle réagit comme une lycéenne inexpérimentée, alors qu'elle a vécu tant de relations !
C'est une psychologue, elle devrait comprendre ses propres sentiments, le pourquoi de ce comportement !
En soi, elle comprend, mais en même temps, ces réactions chimiques en elle ont toujours été un grand mystère dans l'analyse psychologique !
Je… Me permets de m'asseoir à côté de toi.
Elle se décale, glissant à ses côtés en se tenant le cœur.
Elle respire.
Fortement.
Elle est certaine que ce n'est pas de l'amour.
Cependant, elle est certaine que c'est de l'attirance.
Peut-être un peu trop forte pour elle ? Elle l'a sûrement déjà connu, mais… Ça doit être si lointain maintenant.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Jeu 21 Jan - 10:43
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Encore un peu gênée, Haruna ne put qu'éviter le regard trop direct d'Izaya qui la faisait uniquement rougir un peu plus alors que cette dernière déclarait une nouvelle fois de manière très directe qu'elle appréciait sa présence. C'était quelque chose qui réchauffait le coeur de la demoiselle en détresse, bien que cette détresse là soit désormais plutôt bien maîtrisé. Elle parvenait à occulter ce qui s'était passé la veille pour l'instant, bien concentrée sur son hôtesse et sur Neptune qui venait de descendre de son trône pour venir se caresser contre les jambes de sa maîtresse en miaulant un peu. On aurait facilement pu croire que le matou n'avait pas eu à manger et qu'il était donc bien désespéré après une longue attente, même s'il n'en était rien.
La tentative de rattrapage d'Izaya ne fait cependant qu'empirer les choses et l'Arai retourne au carmin qu'elle avait à peine quitté. Et elle était d'autant plus gênée que la psy qui avait l'air pourtant sûre d'elle la plupart du temps, qui savait ce qu'elle faisait même dans des provocations un peu osées et la lecture d'un manga aussi ouvert aux yeux d'Haruna qui ignorait que ce dernier était particulièrement léger dans son ton et qui n'allait pas si loin dans la relation que d'autres le faisaient. Le fait qu'elle soit ainsi perturbée elle aussi amplifiait la destabilisation de la musicienne à ce sujet et elle ne savait plus quoi penser. Alors formuler une phrase intelligible et intelligente lui semblait si complexe en cet instant qu'elle alla au plus simple, espérant transmettre au moins son amitié à la Miyamoto.
« M... Merci... Toi aussi... »
Patientant donc -elle ne pouvait rien faire d'autre de toute façon au vu de son état- Haruna laissa la doctoresse revenir vers elle après une petite recherche qu'elle n'avait pas compris tandis que Neptune avait changé d'objectif pour venir s'installer sur ses jambes. Caressant le chat gris de sa main valide, la jeune fille laisssa Izaya s'occuper de son bras. Elle se contenta de rougir à nouveau quand son hôtesse souligna à nouveau son habillage léger. C'était vrai qu'elle n'avait plus grand chose sur elle sinon une série de bandages faits de vêtements déchirés en partie remplacés désormais. On ne pouvait plus véritablement parler d'habits mais plus de sous-vêtements recouverts de bandes de tissus çà et là. Mais elle ne fit aucun commentaire et ne chercha pas plus à se cacher. De toute façon, elle était déjà comme ça depuis des heures, changer maintenant ne changerait rien. Et puis ça allait être bien complexe d'enfiler quoi que ce soit avec son bras dans cet état. Au moins les os semblaient à peu près en place, bien que brisés à de multiples endroits. Ce qui était à peu près un miracle pour un être humain normal suite à une telle blessure, mais qui était sans doute un peu plus normal pour une chasseuse avec une certaine constitution désormais.
« Ok... Pour mon travail, ils sont très gentils oui, mais ils ont un fastfood à faire tourner... Je pourrais pas leur en vouloir s'ils ont besoin d'engager quelqu'un d'autre et que du coup ils peuvent plus me garder... »
C'était plus ça qui l'inquiétait que le fait qu'ils la dégagent simplement. Elle avait déjà eu deux jours d'absence sans avoir pu prévenir à cause de la quête hebdomadaire qui l'avait justement conduite à faire ce donjon punitif, mais ça, elle ne pouvait pas trop le dire non plus.
Arrive alors une sorte de moment hors du temps où, face à face, les deux se regardent dans les yeux, hypnotisées l'une comme l'autre. Mais si Izaya est très directe dans son regard, celui d'Haruna finit par flancher alors qu'elle rougit. C'était décidément particulier ces instants inattendus. Ces échanges dépourvus de mots. C'était loin d'être désagréable, mais elle ne savait pas comment les gérer pour autant. Et cette frontalité l'avait à nouveau fait craquer, perdre toute sa contenance et revenir au carmin qu'elle empruntait décidément beaucoup en compagnie de cette psy d'Hokkaido.
Mais alors qu'elle pensait que cette dernière allait se lever, faire quelque chose ou n'importe, enfin qu'elle allait couper le contact un peu trop direct pour les nerfs de la brunette aux yeux pourpres, cette dernière préfèra finalement parler. Très directement encore une fois. Ce qui provoqua une littérale implosion chez Haruna qui devint encore plus rouge tout en se mordillant la lèvre. Quoi dire, quoi répondre, quoi faire. Qu'est-ce qu'il se passait ? Elle ne comprenait rien. Plus rien du tout. C'était si soudain à ses yeux. Ce n'était pas quelque chose sur lequel on insistait autant dans une situation d'amie à amie, ou du moins ça ne l'était pas dans toutes les relations qu'elle avait eu jusque là.
Bouillonante, incapable de dire le moindre mot, elle hoche un peu la tête, le regard détourné, lorsqu'Izaya lui annonce qu'elle s'assoit à côté d'elle. Tout va si vite dans son esprit qu'elle n'en capte même plus ses propres idées. Qu'est-ce qu'il se passait ? Quoi dire, quoi répondre, quoi faire ? Plus rien n'était stable. Plus rien n'était sûr. Elle était en ébullition et pourtant elle était parfaitement inactive, en surchauffe.
Puis soudain, elle remarqua à nouveau la main d'Izaya. Elle se calma presque instantannément, pensant que cette dernière va mal comme elle l'avait cru lors de leur première rencontre. Elle pouvait très bien lui cacher quelque chose, elle ne lui en voudrait pas de toute façon. Elle était bien pire.
Portant sa main sur celle de la psy, avec un air désormais plus sérieux et inquiet, elle la regarda dans les yeux, cherchant directement une réponse dans ceux-ci cette fois-ci. Elle s'était légèrement approché pour observer un peu ses réactions bien qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait se passer maintenant.
« Tu recommences... Ça va aller ?.. »
Oui elle s'était faite opéré, oui elle avait un nouveau coeur. Mais si ce dernier n'était pas parfait non plus ? Si ce n'était pas qu'un réflexe comme elle l'avait dit l'autre fois ?..
La tentative de rattrapage d'Izaya ne fait cependant qu'empirer les choses et l'Arai retourne au carmin qu'elle avait à peine quitté. Et elle était d'autant plus gênée que la psy qui avait l'air pourtant sûre d'elle la plupart du temps, qui savait ce qu'elle faisait même dans des provocations un peu osées et la lecture d'un manga aussi ouvert aux yeux d'Haruna qui ignorait que ce dernier était particulièrement léger dans son ton et qui n'allait pas si loin dans la relation que d'autres le faisaient. Le fait qu'elle soit ainsi perturbée elle aussi amplifiait la destabilisation de la musicienne à ce sujet et elle ne savait plus quoi penser. Alors formuler une phrase intelligible et intelligente lui semblait si complexe en cet instant qu'elle alla au plus simple, espérant transmettre au moins son amitié à la Miyamoto.
« M... Merci... Toi aussi... »
Patientant donc -elle ne pouvait rien faire d'autre de toute façon au vu de son état- Haruna laissa la doctoresse revenir vers elle après une petite recherche qu'elle n'avait pas compris tandis que Neptune avait changé d'objectif pour venir s'installer sur ses jambes. Caressant le chat gris de sa main valide, la jeune fille laisssa Izaya s'occuper de son bras. Elle se contenta de rougir à nouveau quand son hôtesse souligna à nouveau son habillage léger. C'était vrai qu'elle n'avait plus grand chose sur elle sinon une série de bandages faits de vêtements déchirés en partie remplacés désormais. On ne pouvait plus véritablement parler d'habits mais plus de sous-vêtements recouverts de bandes de tissus çà et là. Mais elle ne fit aucun commentaire et ne chercha pas plus à se cacher. De toute façon, elle était déjà comme ça depuis des heures, changer maintenant ne changerait rien. Et puis ça allait être bien complexe d'enfiler quoi que ce soit avec son bras dans cet état. Au moins les os semblaient à peu près en place, bien que brisés à de multiples endroits. Ce qui était à peu près un miracle pour un être humain normal suite à une telle blessure, mais qui était sans doute un peu plus normal pour une chasseuse avec une certaine constitution désormais.
« Ok... Pour mon travail, ils sont très gentils oui, mais ils ont un fastfood à faire tourner... Je pourrais pas leur en vouloir s'ils ont besoin d'engager quelqu'un d'autre et que du coup ils peuvent plus me garder... »
C'était plus ça qui l'inquiétait que le fait qu'ils la dégagent simplement. Elle avait déjà eu deux jours d'absence sans avoir pu prévenir à cause de la quête hebdomadaire qui l'avait justement conduite à faire ce donjon punitif, mais ça, elle ne pouvait pas trop le dire non plus.
Arrive alors une sorte de moment hors du temps où, face à face, les deux se regardent dans les yeux, hypnotisées l'une comme l'autre. Mais si Izaya est très directe dans son regard, celui d'Haruna finit par flancher alors qu'elle rougit. C'était décidément particulier ces instants inattendus. Ces échanges dépourvus de mots. C'était loin d'être désagréable, mais elle ne savait pas comment les gérer pour autant. Et cette frontalité l'avait à nouveau fait craquer, perdre toute sa contenance et revenir au carmin qu'elle empruntait décidément beaucoup en compagnie de cette psy d'Hokkaido.
Mais alors qu'elle pensait que cette dernière allait se lever, faire quelque chose ou n'importe, enfin qu'elle allait couper le contact un peu trop direct pour les nerfs de la brunette aux yeux pourpres, cette dernière préfèra finalement parler. Très directement encore une fois. Ce qui provoqua une littérale implosion chez Haruna qui devint encore plus rouge tout en se mordillant la lèvre. Quoi dire, quoi répondre, quoi faire. Qu'est-ce qu'il se passait ? Elle ne comprenait rien. Plus rien du tout. C'était si soudain à ses yeux. Ce n'était pas quelque chose sur lequel on insistait autant dans une situation d'amie à amie, ou du moins ça ne l'était pas dans toutes les relations qu'elle avait eu jusque là.
Bouillonante, incapable de dire le moindre mot, elle hoche un peu la tête, le regard détourné, lorsqu'Izaya lui annonce qu'elle s'assoit à côté d'elle. Tout va si vite dans son esprit qu'elle n'en capte même plus ses propres idées. Qu'est-ce qu'il se passait ? Quoi dire, quoi répondre, quoi faire ? Plus rien n'était stable. Plus rien n'était sûr. Elle était en ébullition et pourtant elle était parfaitement inactive, en surchauffe.
Puis soudain, elle remarqua à nouveau la main d'Izaya. Elle se calma presque instantannément, pensant que cette dernière va mal comme elle l'avait cru lors de leur première rencontre. Elle pouvait très bien lui cacher quelque chose, elle ne lui en voudrait pas de toute façon. Elle était bien pire.
Portant sa main sur celle de la psy, avec un air désormais plus sérieux et inquiet, elle la regarda dans les yeux, cherchant directement une réponse dans ceux-ci cette fois-ci. Elle s'était légèrement approché pour observer un peu ses réactions bien qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait se passer maintenant.
« Tu recommences... Ça va aller ?.. »
Oui elle s'était faite opéré, oui elle avait un nouveau coeur. Mais si ce dernier n'était pas parfait non plus ? Si ce n'était pas qu'un réflexe comme elle l'avait dit l'autre fois ?..
- Sélène Anryena
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Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Jeu 21 Jan - 14:08
Rétablissements
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C'est tout à fait normal.
L'attraction est quelque chose de très difficilement domptable chez l'être humain, c'est peut-être l'une des choses les plus compliquées à contenir. En sachant que la Miyamoto a développé une sorte de frustration à force de cacher au mieux cette attirance, un moment comme celui-ci a donné l'effet inverse, enflammant ce sentiment jusqu'à le rendre plus qu'évident, provoquant donc cet air embarrassé qu'elle a désormais.
C'est une réaction parfaitement normale. Il faut juste savoir respirer, retrouver son calme. Izaya comprend ces sensations, elle a juste à inspirer et expirer.
Bien sûr, se tenir le cœur est toujours un réflexe pour elle quand elle ressent quelque chose de fort. Toujours un réflexe post-traumatique vis à vis de sa crise cardiaque, il y a maintenant une dizaine d'années maintenant, non ?
Essayant de reprendre son souffle, assise à côté d'Haruna, la fille coupable de tout ce chamboulement intérieur… Elle commence à se contrôler, retrouvant son doucement la possibilité de pouvoir dessiner cet habituel sourire chaleureux sur son visage.
Sourire qui ne vient pas.
Pourquoi ? Eh bien, une main sur la sienne, inattendue, qui la surprend, jusqu'à la faire sursauter.
Prise au dépourvu, elle croise à nouveau le regard améthyste de la musicienne qui la fixe droit dans les yeux. Elle a l'air à la fois très sérieuse et à la fois très inquiète.
Un peu tremblante, Izaya n'arrive pourtant pas à détourner le regard. Elle n'a pas eu le temps de tout à fait se remettre en place parmi ce flot d'émotions, alors, le visage en feu, cela donne l'effet inverse.
J-Je… Je vais bien… C'est juste un réflexe, ne t'en fais p-pas…
Le violet de ses prunelles arrive si facilement à l'inspirer, à la noyer.
Elle plisse des yeux, alors qu'une chaleur immense monte en elle. Elle tente d'avaler sa salive par réflexe, comme si sa gorge devenait sèche par cette température intérieure.
Un sourire un peu nerveux sur les lèvres, elle essaie de faire de son mieux pour rapidement maîtriser tout ce bazar.
Elle est connue pour s'asseoir sur ses sentiments comme un trône. Mais ça fait déjà plusieurs fois qu'elle dérape ! Est-ce également dû à ce manque de compagnie depuis quelques temps ? C'est probablement causé par une accumulation de facteurs…
Haha… Hm… Haru-chan, dis-moi… Je suis un peu curieuse… Tu as quelqu'un dans ta vie ? Je veux dire, quelqu'un que tu aimes, ou qui t'attire ?
Poser cette question, au départ, était surtout pour trouver un moyen de regagner la raison, mais en prenant du recul, il y a une légère crainte qui naît en elle, la crainte qu'elle lui donne une réponse positive. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu'elle lui plaisait, et que, quelque part, elle voudrait bien essayer certaines choses avec elle, même si… Avec la personnalité que l'Arai a, ça doit être bien compliqué. Elle ne doit pas être le genre à accepter ce genre de choses sans qu'il y ait de l'amour derrière, même si, il est vrai, il ne vaut mieux pas juger aux apparences.
Izaya la regarde, elle ne peut pas se détacher de ses magnifiques yeux violets. Instinctivement, elle s'approche un peu, alors que Neptune miaule pour descendre des jambes de la blessée, n'aimant pas être entre deux personnes aussi physiquement proches. Le félin s'en va manger un peu du reste des croquettes, ne prenant jamais tout en même temps.
La psychologue garde ce léger sourire, sourire fragile, un peu forcé, mais surtout un sourire timide. Peut-être un sourire soulignant un petit amusement vis à vis d'elle-même et de la situation ? En tout cas, elle se met à jouer avec les doigts de la main qu'Haruna avait posée sur la sienne, avant de la tenir chaleureusement. D'une certaine manière, ça la réconforte dans l'intensité du moment.
Décidément, elle ne se pensait pas aussi "affamée". Les adorables réactions de l'Arai doivent beaucoup jouer. Ça doit être le genre de chose qui fait craquer la doctoresse, qui adore taquiner et qui voue sa vie à protéger les autres. Et puis, elle semble aussi hypnotisée quand elle la fixe, elle l'a remarqué. En y pensant, peut-être que l'attirance est réciproque, mais elle ne se fait pas de faux espoirs. Elle se doute bien que la personnalité de la jeune femme doit la pousser à n'accepter que lorsque des sentiments amoureux soient sur le plateau.
Hm… Est-ce que tu me trouves… Jolie ? Mignonne ?
Elle a failli détourner le regard en posant cette question.
Mais ça n'arrive pas.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Ven 22 Jan - 1:25
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Haruna observait la doctoresse avec intensité, inquiète. Elle savait que certains avaient tendance à se négliger lorsqu'ils s'occupaient d'autrui, et si l'altruisme était quelque chose de positif, l'abnégationnisme n'était pas quelque chose de bien à ses yeux. Lorsque cette dernière finit par lui indiquer "qu'elle allait bien", l'Arai la relâcha, soupirant un peu de soulagement.
« Je veux pas que tu en fasses trop pour moi... Si tu as besoin de dormir toi aussi, va t'allonger dans ton lit... Je suis très heureuse que tu m'aides, mais si ça te fait du mal alors je préfère me débrouiller seule, d'accord ?.. »
Pour une fois, la demoiselle aux yeux pourpres avait un air plus sévère. Elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un souffre pour elle. Si elle avait mal, c'était à elle d'encaisser. À personne d'autre. Se laissant un peu aller une fois calmée de cette peur qui l'avait prise face à la gestuelle de son hôtesse, elle se rendit alors compte de ce qu'il venait de se passer, de la proximité qu'elle lui avait imposé sans en avoir conscience. En quelques instants, la brunette passa du beige au carmin, cachant son visage avec sa main valide. Mais qu'est-ce qu'elle venait de faire ?!! Elle était folle ou quoi ? Et si Izaya le prenait mal ? Oh non oh non oh non ! Se mordant la lèvre, de nouveau inquiète, elle leva des yeux craintifs vers la psy, espérant qu'elle n'allait pas se fâcher ou prendre la mouche pour ce qu'elle venait de lui dire. Après tout elle avait une dizaine d'années de moins qu'elle, ça n'aurait pas été surprenant qu'elle n'aime pas recevoir de leçons d'une gamine comme elle. Mais ce ne fut absolument pas ce à quoi elle s'attendait qui parvint à ses oreilles.
Clignant des yeux, elle mit quelques secondes avant de réaliser ce que lui avait demandé Izaya. Si elle était avec quelqu'un ? Pour un peu, elle en aurait eu un rire nerveux. Elle n'avait personne non. Pas de famille, peu voire pas d'amis, alors quelqu'un qu'elle aimait et qui l'aimait aussi ?.. La question était si inattendue dans l'esprit de l'Arai qu'elle mit encore quelques secondes de plus avant de réfléchir à sa réponse.
« Je... Non... J'ai jamais rencontré personne jusque là... Enfin... J'ai eu quelques amies au collège et au lycée... Mais j'ai jamais eu de relations... »
Destabilisée, elle ne comprenait pas pourquoi Izaya lui posait cette question. Enfin. Elle ne voulait pas tellement comprendre intérieurement. Parce que si elle comprenait, elle risquait d'imploser littéralement.
« Et... Et toi ?.. »
Meilleur moyen de fuir, renvoyer la balle. Maintenant, elle avait un peu de temps pour gérer ses émotions, ses pensées. Avec ça, elle allait pouvoir tenter de retrouver la suite des nombres premiers, ça l'occuperait un certain temps. Surtout qu'elle n'avait pas réfléchit à ça depuis le lycée. Mais là, ça lui semblait être une bonne idée. Oui, une très bonne idée.
Alors qu'elle bloquait à 157, le trente-septième nombre premier, elle remarqua qu'Izaya se penchait sur elle. Que ce soit inconscient ou non, elle fit s'enfuir Neptune par ce geste et Haruna s'enfonça de son mieux dans le divan, les yeux grands ouverts, hypnotisée par le regard de la trentenaire qui la surplombait. Sa respiration se fit plus courte, saccadée. Ses joues étaient bien évidemment rougeoyantes une nouvelle fois, lorsqu'Izaya parla à nouveau. Une nouvelle question. Une question terrible. Et elle l'était plus encore dans cette situation de proximité intense pour l'ingénue. Un frisson parcourut son dos. Oui ? Non ? Autre chose ? Elle ne savait pas quoi répondre. Les mots n'avaient plus de sens de toute façon. Elle finit par détourner le regard, écrasée par ce dernier plus encore que son corps ne l'était par la proximité entre elles.
« Tu... Je... Je dirais que... Tu es très belle... Mais... Enfin... Ahah... Je... Je veux dire que... Tu vois... Ahah... Ah... »
Elle était bien tentée par la même méthode, mais elle avait assez entendu qu'elle était "mignone" et "adorable". Une fois de plus et elle perdrait toute consistance pour le restant de la journée. Et ce n'était que le matin...
« Pou... Pourquoi ?.. »
Bon, la question était clairement stupide, mais elle n'arrivait plus à réfléchir. Alors elle n'avait rien de mieux, et garder le silence maintenant, c'était finir par devenir folle. Alors autant essayer quelque chose.
« Je veux pas que tu en fasses trop pour moi... Si tu as besoin de dormir toi aussi, va t'allonger dans ton lit... Je suis très heureuse que tu m'aides, mais si ça te fait du mal alors je préfère me débrouiller seule, d'accord ?.. »
Pour une fois, la demoiselle aux yeux pourpres avait un air plus sévère. Elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un souffre pour elle. Si elle avait mal, c'était à elle d'encaisser. À personne d'autre. Se laissant un peu aller une fois calmée de cette peur qui l'avait prise face à la gestuelle de son hôtesse, elle se rendit alors compte de ce qu'il venait de se passer, de la proximité qu'elle lui avait imposé sans en avoir conscience. En quelques instants, la brunette passa du beige au carmin, cachant son visage avec sa main valide. Mais qu'est-ce qu'elle venait de faire ?!! Elle était folle ou quoi ? Et si Izaya le prenait mal ? Oh non oh non oh non ! Se mordant la lèvre, de nouveau inquiète, elle leva des yeux craintifs vers la psy, espérant qu'elle n'allait pas se fâcher ou prendre la mouche pour ce qu'elle venait de lui dire. Après tout elle avait une dizaine d'années de moins qu'elle, ça n'aurait pas été surprenant qu'elle n'aime pas recevoir de leçons d'une gamine comme elle. Mais ce ne fut absolument pas ce à quoi elle s'attendait qui parvint à ses oreilles.
Clignant des yeux, elle mit quelques secondes avant de réaliser ce que lui avait demandé Izaya. Si elle était avec quelqu'un ? Pour un peu, elle en aurait eu un rire nerveux. Elle n'avait personne non. Pas de famille, peu voire pas d'amis, alors quelqu'un qu'elle aimait et qui l'aimait aussi ?.. La question était si inattendue dans l'esprit de l'Arai qu'elle mit encore quelques secondes de plus avant de réfléchir à sa réponse.
« Je... Non... J'ai jamais rencontré personne jusque là... Enfin... J'ai eu quelques amies au collège et au lycée... Mais j'ai jamais eu de relations... »
Destabilisée, elle ne comprenait pas pourquoi Izaya lui posait cette question. Enfin. Elle ne voulait pas tellement comprendre intérieurement. Parce que si elle comprenait, elle risquait d'imploser littéralement.
« Et... Et toi ?.. »
Meilleur moyen de fuir, renvoyer la balle. Maintenant, elle avait un peu de temps pour gérer ses émotions, ses pensées. Avec ça, elle allait pouvoir tenter de retrouver la suite des nombres premiers, ça l'occuperait un certain temps. Surtout qu'elle n'avait pas réfléchit à ça depuis le lycée. Mais là, ça lui semblait être une bonne idée. Oui, une très bonne idée.
Alors qu'elle bloquait à 157, le trente-septième nombre premier, elle remarqua qu'Izaya se penchait sur elle. Que ce soit inconscient ou non, elle fit s'enfuir Neptune par ce geste et Haruna s'enfonça de son mieux dans le divan, les yeux grands ouverts, hypnotisée par le regard de la trentenaire qui la surplombait. Sa respiration se fit plus courte, saccadée. Ses joues étaient bien évidemment rougeoyantes une nouvelle fois, lorsqu'Izaya parla à nouveau. Une nouvelle question. Une question terrible. Et elle l'était plus encore dans cette situation de proximité intense pour l'ingénue. Un frisson parcourut son dos. Oui ? Non ? Autre chose ? Elle ne savait pas quoi répondre. Les mots n'avaient plus de sens de toute façon. Elle finit par détourner le regard, écrasée par ce dernier plus encore que son corps ne l'était par la proximité entre elles.
« Tu... Je... Je dirais que... Tu es très belle... Mais... Enfin... Ahah... Je... Je veux dire que... Tu vois... Ahah... Ah... »
Elle était bien tentée par la même méthode, mais elle avait assez entendu qu'elle était "mignone" et "adorable". Une fois de plus et elle perdrait toute consistance pour le restant de la journée. Et ce n'était que le matin...
« Pou... Pourquoi ?.. »
Bon, la question était clairement stupide, mais elle n'arrivait plus à réfléchir. Alors elle n'avait rien de mieux, et garder le silence maintenant, c'était finir par devenir folle. Alors autant essayer quelque chose.
- Sélène Anryena
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Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Ven 22 Jan - 2:08
Rétablissements
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Lorsque Haruna semble stricte en croyant que Izaya cachait le fait qu'elle s'inquiète pour elle et qu'elle souffre de ça, la psychologue est admirative de ce regard, des mots qu'elle prononce. C'est un véritable ange, elle aurait presque l'air de n'avoir que de bonnes intentions. Peut-être est-ce le cas ? En tout cas, la situation change vite quand Izaya se met presque sur l'Arai, se penchant vers elle en la fixant intensément.
Les questions qu'elle pose à la pauvre musicienne sont presque directes, et c'est difficile de ne pas comprendre ce que la trentenaire a en tête. Pourtant, Haruna ne semble pas avoir l'air de comprendre, ou est-elle dans le déni, pour éviter de trop rougir, de trop paniquer ? La Miyamoto la toise en lui tenant une main, alors que son cœur bat à la chamade. Sa peau brûle presque, alors que la plus jeune lui répond.
Ainsi donc, elle n'aurait jamais eu de "relation de ce genre" jusqu'à maintenant. Un léger sourire avec sorte de timidité qui s'en dégage est sur le faciès de la psychologue lorsqu'elle l'apprend. Est-elle satisfaite ? Peut-être, probablement même. Elle est peut-être heureuse de ne pas tenter de séduire quelqu'un de déjà en couple, aussi.
Mais, étonnamment, Haruna lui renvoie la question, mais Izaya n'y répond pas tout de suite, non ! En effet, elle préfère poser une autre question en attendant, une question dont la trompettiste a quelques difficultés pour y répondre, mais elle y arrive.
La doctoresse entend donc, et elle écarquille des yeux.
Elle rougit en resserrant légèrement son emprise sur la main de l'Arai. Elle regarde ailleurs quelques instants, alors que son cœur peut se faire entendre, à taper aussi fort dans sa poitrine. Izaya regarde ailleurs, non pas d'embarras, mais parce qu'elle ressent des sensations bien trop fortes pour son corps. Elle tremble un peu.
Que doit-elle dire ?
Elle y réfléchit, elle pense, elle respire fort.
Elle respire fort, lentement, sur la longueur.
Que doit-elle dire ?
Doit-elle être sincère, franche, directe ?
Ou doit-elle être plus subtile ?
Elle songe, elle réfléchit, elle ne veut pas qu'Haruna se sente attaquée, elle ne veut pas qu'Haruna se sente mal à l'aise.
Elle veut seulement lui dire ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent, sans forcément la pousser à fuir.
Elle ne veut pas l'étouffer, la pousser à paniquer, à hurler ou à s'évanouir.
C'est parce que...
Elle repose ses yeux bleus sur ceux la demoiselle sous elle.
Elle croise à nouveau son majestueux regard violet.
Elle sourit, elle sourit timidement, elle sourit même un peu nerveusement, inquiète de la réaction qui viendra, la réaction qu'elle provoquera.
Elle qui pourtant est si confiante habituellement.
Elle qui pourtant est si sûre d'elle habituellement.
Disons que ici, dans cette situation, c'est différent.
C'est plus imprévisible, plus incontrôlable, plus inconnu dans le monde de la psychologie.
Plus sauvage, plus primitif, plus difficile à comprendre, à expliquer.
C'est parce que tu m'attires beaucoup, haha… Je me demandais si c'était le cas pour toi aussi…
Riant nerveusement, elle cesse de fixer la musicienne pour fermer ses yeux.
Elle a peut-être peur de voir quel visage arbora l'Arai ?
Craint-elle de voir une émotion sur son visage, dans son regard, qui ne lui plaise pas ? Qui risque de la décevoir, de l'inquiéter ?
Pourtant, elle aime tant voir ses réactions, ce serait dommage de fermer les yeux, non ?
Trop curieuse, elle ne garde pas longtemps les yeux fermés.
Elle les ouvre à nouveau, en priant intérieurement pour qu'elle ne se sente pas mal avec cette petite révélation.
Pour te répondre à propos de si j'ai déjà été attirée par quelqu'un… J'ai envie de te dire que ce n'est pas très important avec la situation actuelle, haha…
Bonne esquive de la part de la franco-japonaise !
Au moins, elle n'avouera pas avoir eu plusieurs relations dans sa vie !
Disons que la Miyamoto complexe encore un peu à propos de ça, surtout vis à vis du jugement qu'elle reçoit souvent de la part de ses collègues.
33 ans, et toujours célibataire. Ugh.
Dans tous les cas, elle utilise son autre main libre pour jouer avec ses propres cheveux, faisant tourner son index dans l'une des couettes, bouclant une mèche nerveusement.
Que va répondre l'Arai ? Que pense-t-elle d'elle ?
Elle se le demande, et elle a peur.
J-Je suis désolée si je t'embarrasse… C'est plutôt soudain, mais j'avais besoin de le dire pour ne pas te cacher une chose qui te concerne.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Ven 22 Jan - 16:05
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Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Lorsqu'elle obtient finalement un début de réponse, l'Arai reste pendue aux lèvres d'Izaya, la regardant avec des joues cramoisies. Elle sait, mais elle n'ose pas savoir. Elle a compris mais elle refuse de comprendre. Si jamais elle admettait ce qu'elle avait déduit d'une situation très claire, elle imploserait sans doute.
Mais la suite... La suite ne laissait pas véritablement de place à la fuite. Et son état physique ainsi que l'absence de Neptune qui était allé gambader sans doute vers sa gamelle ne lui laissaient pas plus d'opportunité d'esquiver cette situation très frontale pour les émotions de la jeune ingénue. Le coeur battant, la respiration courte, Haruna ne savait plus où donner de la tête. Elle rougit plus encore alors qu'ellle n'imaginait pas cela possible. Elle entend le rire nerveux d'Izaya, mais sa vision se trouble. C'est beaucoup. Vraiment beaucoup. Elle ne s'attendait pas à devoir ainsi apprendre ce qu'elle avait compris sans accepter de le savoir. Elle était plutôt douée pour se voiler la face, mais elle avait ses limites, et là, elles étaient atteintes.
Quoi faire cependant. La proximité et les émotions la submergeaient si bien qu'elle ne parvenait pas à réfléchir. Une panique qui n'était cependant pas totalement désagréable avec le contact qu'elle échangeait en cet instant avec Izaya. Elle aimait bien être avec elle. Elle était belle, sûre d'elle. Elle était talentueuse, elle avait une vie bien établie et elle avait sans doute de l'expérience dans bien des domaines qui faisaient défaut à la brunette aux yeux pourpres qui avait quitté les études à la fin du lycée et qui travaillait uniquement dans des fastfoods depuis lors.
Elle fuyait, elle se cachait, elle mentait. Est-ce que c'était une bonne chose d'accepter les avances d'une femme comme elle ? Est-ce qu'elle ne risquait pas uniquement de ruiner sa vie si elle cédait ? Est-ce qu'elle avait envie réellement d'être avec elle d'ailleurs ou était-ce la situation qui le lui faisait croire ? Elle avait creusé ses sentiments dans tous les sens en très peu de temps depuis qu'elle l'avait rencontré. Mais pour autant, elle ne savait pas si elle pouvait dire qu'elle la connaissait. Elle avait remarqué quelques tics, quelques manières, mais c'était tout. Elle connaissait ses centres d'intérêt puisqu'elle avait vu ses vidéos, mais c'était tout. Elle avait vu sa peine, sa solitude, mais c'était tout.
Si l'émotion la bouscule et l'empêche de parler correctement, la fige sur place, elle était cependant en pleine tentative de réflexion. Elle sentait son coeur battre de plus en plus vite si bien qu'elle aurait pu croire qu'il allait imploser. Mais tout était sous contrôle. Elle ne lâcha finalement qu'un rire nerveux avant de détourner le regard sur le côté, les joues toutes rouges, gênée. Elle ne la repoussa pas mais ne l'attira pas non plus à elle. Haruna restait ainsi, immobile, le souffle court.
L'esquive suivante l'aida cependant à reprendre en partie pied. Elle regarda à nouveau Izaya et fit une moue boudeuse. Elle avait bien remarqué que la psy appréciait ce genre d'expression, il semblait l'attendrir, lui plaire. Et elle n'était pas contre l'idée que ce soit le cas, même si elle avait du mal à se l'avouer.
« Mais... C'est pas juste... »
Elle n'insista cependant pas. Mais elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Ses sens lui faisaient défaut sous la pression, ils se brouillèrent, s'emmêlèrent. Toutes ces sensations ne lui laissaient pas de vue correcte sur ce qui se dressait devant elle. Si bien que lorsque la voix d'Izaya lui parvint, elle n'était que parcellaire. Qu... Quoi ?.. Elle... Non. Elle avait rêvé. Elle avait mal compris, c'était forcément ça. Non ? Peut-être... Peut-être pas ? La pression remonta d'autant plus. Les joues de la jeune fille qui étaient encore bien roses remontèrent au carmin en quelques instants.
Sa phrase ne faisait pas sens. Elle avait forcément mal compris. Et puis l'enchaînement des choses... Lui demander de l'embrasser maintenant... Et comme ça... Non... Ou alors était-ce parce qu'elle en avait envie qu'elle avait compris ça ? La tête lui tournait de plus en plus. Les images d'Adachi et Shimamura lui revenaient en tête, mais les personnages étaient modifiés. Ce n'était plus Adachi mais elle, et ce n'était plus Shimamura mais Izaya. Non non non ! Son imagination partait beaucoup trop loin ! Et si Izaya était comme Shimamura ?.. Non, ça ce n'était pas possible. Elle montrait ses sentiments de manière bien trop directe. Non non non. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
La fuite. Elle attrapa le coussin derrière sa nuque et y enfoui son visage, fuyant la réalité de la scène et son imagination galopante. Si elle avait été dans un anime, elle aurait facilement laisser de la vapeur s'échapper tant elle se sentait gênée, tant par la situation que par ses délires.
Il lui fallut ainsi de longues secondes de décompression, cachée sous le coussin, pour parler à travers celui-ci.
« Si... Si je te dis que... Que je peux pas réfléchir comme ça... Que... Que j'ai besoin de temps... Pour réfléchir... Pour... savoir... Tu... Tu le prends pas mal... Hein ?.. J'ai... C'est beaucoup... A devoir assumer d'un coup... Je... Ahah... »
Son rire nerveux reprend. Elle ne sait plus. Qu'est-ce qu'elle voulait dire déjà ? C'était si dur de parler.
Mais la suite... La suite ne laissait pas véritablement de place à la fuite. Et son état physique ainsi que l'absence de Neptune qui était allé gambader sans doute vers sa gamelle ne lui laissaient pas plus d'opportunité d'esquiver cette situation très frontale pour les émotions de la jeune ingénue. Le coeur battant, la respiration courte, Haruna ne savait plus où donner de la tête. Elle rougit plus encore alors qu'ellle n'imaginait pas cela possible. Elle entend le rire nerveux d'Izaya, mais sa vision se trouble. C'est beaucoup. Vraiment beaucoup. Elle ne s'attendait pas à devoir ainsi apprendre ce qu'elle avait compris sans accepter de le savoir. Elle était plutôt douée pour se voiler la face, mais elle avait ses limites, et là, elles étaient atteintes.
Quoi faire cependant. La proximité et les émotions la submergeaient si bien qu'elle ne parvenait pas à réfléchir. Une panique qui n'était cependant pas totalement désagréable avec le contact qu'elle échangeait en cet instant avec Izaya. Elle aimait bien être avec elle. Elle était belle, sûre d'elle. Elle était talentueuse, elle avait une vie bien établie et elle avait sans doute de l'expérience dans bien des domaines qui faisaient défaut à la brunette aux yeux pourpres qui avait quitté les études à la fin du lycée et qui travaillait uniquement dans des fastfoods depuis lors.
Elle fuyait, elle se cachait, elle mentait. Est-ce que c'était une bonne chose d'accepter les avances d'une femme comme elle ? Est-ce qu'elle ne risquait pas uniquement de ruiner sa vie si elle cédait ? Est-ce qu'elle avait envie réellement d'être avec elle d'ailleurs ou était-ce la situation qui le lui faisait croire ? Elle avait creusé ses sentiments dans tous les sens en très peu de temps depuis qu'elle l'avait rencontré. Mais pour autant, elle ne savait pas si elle pouvait dire qu'elle la connaissait. Elle avait remarqué quelques tics, quelques manières, mais c'était tout. Elle connaissait ses centres d'intérêt puisqu'elle avait vu ses vidéos, mais c'était tout. Elle avait vu sa peine, sa solitude, mais c'était tout.
Si l'émotion la bouscule et l'empêche de parler correctement, la fige sur place, elle était cependant en pleine tentative de réflexion. Elle sentait son coeur battre de plus en plus vite si bien qu'elle aurait pu croire qu'il allait imploser. Mais tout était sous contrôle. Elle ne lâcha finalement qu'un rire nerveux avant de détourner le regard sur le côté, les joues toutes rouges, gênée. Elle ne la repoussa pas mais ne l'attira pas non plus à elle. Haruna restait ainsi, immobile, le souffle court.
L'esquive suivante l'aida cependant à reprendre en partie pied. Elle regarda à nouveau Izaya et fit une moue boudeuse. Elle avait bien remarqué que la psy appréciait ce genre d'expression, il semblait l'attendrir, lui plaire. Et elle n'était pas contre l'idée que ce soit le cas, même si elle avait du mal à se l'avouer.
« Mais... C'est pas juste... »
Elle n'insista cependant pas. Mais elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Ses sens lui faisaient défaut sous la pression, ils se brouillèrent, s'emmêlèrent. Toutes ces sensations ne lui laissaient pas de vue correcte sur ce qui se dressait devant elle. Si bien que lorsque la voix d'Izaya lui parvint, elle n'était que parcellaire. Qu... Quoi ?.. Elle... Non. Elle avait rêvé. Elle avait mal compris, c'était forcément ça. Non ? Peut-être... Peut-être pas ? La pression remonta d'autant plus. Les joues de la jeune fille qui étaient encore bien roses remontèrent au carmin en quelques instants.
Sa phrase ne faisait pas sens. Elle avait forcément mal compris. Et puis l'enchaînement des choses... Lui demander de l'embrasser maintenant... Et comme ça... Non... Ou alors était-ce parce qu'elle en avait envie qu'elle avait compris ça ? La tête lui tournait de plus en plus. Les images d'Adachi et Shimamura lui revenaient en tête, mais les personnages étaient modifiés. Ce n'était plus Adachi mais elle, et ce n'était plus Shimamura mais Izaya. Non non non ! Son imagination partait beaucoup trop loin ! Et si Izaya était comme Shimamura ?.. Non, ça ce n'était pas possible. Elle montrait ses sentiments de manière bien trop directe. Non non non. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
La fuite. Elle attrapa le coussin derrière sa nuque et y enfoui son visage, fuyant la réalité de la scène et son imagination galopante. Si elle avait été dans un anime, elle aurait facilement laisser de la vapeur s'échapper tant elle se sentait gênée, tant par la situation que par ses délires.
Il lui fallut ainsi de longues secondes de décompression, cachée sous le coussin, pour parler à travers celui-ci.
« Si... Si je te dis que... Que je peux pas réfléchir comme ça... Que... Que j'ai besoin de temps... Pour réfléchir... Pour... savoir... Tu... Tu le prends pas mal... Hein ?.. J'ai... C'est beaucoup... A devoir assumer d'un coup... Je... Ahah... »
Son rire nerveux reprend. Elle ne sait plus. Qu'est-ce qu'elle voulait dire déjà ? C'était si dur de parler.
- Sélène Anryena
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Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Ven 22 Jan - 18:50
Rétablissements
Tokyo
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Jour
Cette tension...
Cette attirance, ce rapprochement, cette proximité, ces regards, ces sensations, cette flamme qui brûle dans son coeur...
Cette tête qui tourne, cette chaleur, ces envies, ces pensées, ces tremblements, ces frissons...
Ces fantasmes sur les contacts de la chair, sur les lèvres, sur le corps si excitant à imaginer sans tout ce qui le cache...
Cette respiration qui s'accélère, cet air chaud qui s'échappe de sa bouche désireuse...
Cette main qu'elle touche, qu'elle serre...
Ces yeux qu'elle admire, ces iris violets...
Sa poitrine monte et se lève au rythme de sa respiration.
L'excitation est présente, difficile à cacher.
Elle attend ce que celle sous elle a à lui dire, à lui répondre.
Elle ne dit rien pour l'instant, alors le silence enflamme son corps.
Ses joues sont rouges, sa bouche entrouverte, ses yeux plissés et intenses.
Tant d'adjectifs flatteurs naissent dans son esprit.
Elle veut tous les dire, elle veut la complimenter, la séduire, lui montrer qu'elle lui plait.
C'est si difficile de se retenir, de contenir sa sincérité.
Elle sait quelle ne peut pas faire ça, qu'elle doit rester calme et tranquille pour ne pas l'effrayer.
Elle veut être douce avec elle, douce et chaleureuse.
Et puis... Elle semble "bouder" quand Izaya évite de répondre à la question au sujet de si elle avait déjà été attirée par quelqu'un. Ce visage fait rater un battement chez la Miyamoto, qui qui expire et inspire bruyamment, mais lentement, prouvant une forte attirance physique.
Oh qu'est-ce qu'elle aime ses expressions, ses réactions.
Elle est si adorable. Elle a envie de l'embrasser.
Ce mot résonne dans son esprit, plusieurs fois.
Encore et encore, alors qu'elle attend qu'Haruna dise quelque chose.
Dise autre chose.
Elle veut savoir ce qu'elle pense de son attirance.
Elle se souvient qu'elle lui a dit qu'elle la trouve "très belle".
Son coeur bat plus vite.
Plus fort.
Elle la voit rougir, elle la voit paniquer.
Elle rougit à son tour, mais pas d'embarras.
Elle se sent comme flotter d'excitation.
La position actuelle n'arrange rien.
Soufflant fort et sensuellement, elle brûle de l'intérieur.
L'Arai décide finalement de se cacher le visage derrière un coussin, tenu d'une main.
La voyant ainsi toute gênée, Izaya rit un peu, faiblement.
L'excitation la rend faible, alors qu'elle attend.
Elle attend, elle inspire, elle expire.
La chaleur ne s'en va pas.
Son coeur continue de s'embraser.
Quand sa voix revient, quand elle entend à nouveau la musicienne parler, elle l'écoute curieusement.
Elle dit qu'elle veut y réfléchir.
Elle a un rire étouffé. Elle est adorable.
Elle est si mignonne, gênée comme ça.
Délicatement, elle retire le coussin, penchant son visage près du sien.
Elle la regarde droit dans les yeux, avec un léger sourire, tendre, doux, mais faible.
Faible d'excitation.
C'est un sourire chaleureux, mais son corps brûlant, en surchauffe, trahit ses envies.
Ses yeux saphirs croisent ses yeux améthystes.
Elle sent son souffle contre ses lèvres, et probablement vice versa.
Izaya pose une main sur sa joue, la caressant avec une telle lenteur, une telle légèreté que ça ne peut qu'être voluptueux.
Voluptueux mais doux, voluptueux mais rassurant.
Elle rit un peu.
Ne t'en fais pas, je comprends, chérie…
Chuchote-t-elle tout bas, d'une voix grave, volontairement très séductrice, très lascive, presque gémissante dans le ton.
Pourtant, elle reste douce, elle reste agréable et réconfortante. Un mélange particulier mais qui marche, un mélange qui décrit si facilement ce qu'elle est.
Elle est tentée.
Ses lèvres sont si proches.
Elle a l'impression qu'elles ne demandent que ça.
Elle respire plus vite. Elle a l'impression qu'elle va craquer.
Ses doigts se baissent au niveau de son menton, le soulevant un peu.
Elle ferme se yeux.
Haru-chan, tu me donnes envie de t'embrasser…
Elle s'approche, encore et encore, jusqu'à-ce qu'il n'y ait plus que quelques millimètres… tout d'un coup, le téléphone sonne.
Surprise, elle recule sa tête d'un coup, et pousse un long soupir.
Hmhm, qu'est-ce que ça peut être ?
Elle quitte le canapé, allant chercher son téléphone pour voir qui peut l'appeler maintenant.
Elle décroche, et elle rit un peu.
Oui bonjour !... Oh ?... Ow t'es adorable ! Merciiii !
Elle pose ses prunelles sur Haruna en décalant son téléphone.
J'ai un ami qui veut commander quelques pizzas et il aimera en apporter une pour moi ce midi. Et vu que je n'arrive souvent qu'à manger une ou deux parts, je te propose qu'on se la partage ! Tu as une pizza favorite ?
Après que Haruna lui répond, elle se reconcentre sur le téléphone, parle un peu, avant de raccrocher.
Cela fait, elle le pose sur la table avant de s'étirer un peu.
Hmhm, il y a quelque chose que tu voudrais faire ?
Demande-t-elle faussement innocemment en regardant Haruna.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Sam 23 Jan - 2:22
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Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Alors qu'elle essayait de se cacher avec le coussin pour se calmer, l'Arai vit sa dernière protection se faire subtiliser. Face à face avec Izaya, incapable de fuir, elle était désormais obligée de la regarder. De tenir face à ces prunelles qui se plantaient dans les siennes avec une violence directe. Aucun détour ne lui était désormais possible, aucune circonvolution.
La voix de la psy change. Son attitude aussi. Elle la domine sans mal. Elle se sent si petite, si fragile qu'elle n'ose plus respirer pendant quelques instants avant que son souffle ne reprenne naturellement. Court, chaud. Elle sent celui d'Izaya sur sa peau aussi. Sa main la fait frissonner. Elle ne sait plus quoi faire. Comment réagir. Sa tête tourne et pourtant, cette fois-ci, ses yeux restent droit. Happés par le bleu des yeux de son hôtesse. Son commentaire n'aide pas non plus. "Ma chérie". Était-ce encore une taquinerie ? Elle ne savait plus. La Miyamoto n'avait plus tellement l'air de plaisanter non plus. Et avec ça, la difficulté de se voiler la face augmentait d'un cran. Si bien qu'elle n'y parvenait plus vraiment. Même avec beaucoup d'efforts.
Ce n'était cependant pas suffisant. Izaya se rapproche encore. Son souffle vient embrasser la peau, les lèvres, le cou de la musicienne. Aucune fuite possible. L'odeur d'Izaya, de son savon, la submerge. Elle à côté à sans doute plus l'odeur de transpiration, de saleté et de sang. Elle n'a pas eu le temps de se laver d'ailleurs. Se plonger dans un bassin d'eau chaude lui ferait sans doute le plus grand bien, mais avec son bras dans cet état et juste après ce genre de proximité avec Izaya, elle n'ose pas aborder le sujet. Même si ça aurait pu lui ouvrir une porte de sortie, ça pourrait tout aussi bien l'enfermer plus loin. Trop risqué pour elle.
Nouvelle phrase de la psychologue. Haruna passe au carmin. Son coeur rate un battement. Cette fois-ci, c'est certain. Ses sens ne l'ont pas troublé. Elle a bien entendu sa requête. Car c'est une requête. Mais elle est bien incapable de la gérer en cet instant. D'y répondre que ce soit positivement ou négativement. Paralysée, elle reste juste là à la regarder avec ses yeux grands ouverts, hypnotisée. Aussi, lorsque le téléphone sonne, elle tressaille. Mais elle ne dit rien, ne fait rien. Enfoncée au maximum dans le divan, elle reste figée. Puis Izaya part répondre. Son soupire est cependant très explicite. Elle a été dérangée. Elle voulait sans doute aller plus loin. Rien que cette pensée ravive le rougissement de l'ingénue demoiselle.
Puis la voix d'Izaya se redirige vers elle. Elle la questionne. Des pizzas ? Elle cligne des yeux. Le changement de sujet, d'ambiance était si brutal. Perturbée, la musicienne en vient à se demander si elle ne vient pas de se réveiller. Si ce n'était pas un rêve jusque là. Oui... Oui. Ça doit être ça. Même si ça lui fait se poser des questions sur ses propres pensées. Sur ce qu'elle pourrait souhaiter qu'elle ne s'avoue pas à elle-même. Les joues rouges, elle répond finalement.
« Tant qu'il n'y a pas d'anchois... »
Elle n'aime pas ça. Vraiment pas. Mais tant mieux. Le sujet changé, elle a du délirer un peu. Ce n'est rien, c'est normal après une blessure pareille. La proximité avec Izaya devait être exagérée dans son esprit. Ça devait être ça. Oui. C'était logique. Oui oui oui. Plus logique comme ça. Ahah...
« Ce... Ce que je voudrais faire ?.. Je sais pas trop... Mais juste... Je préfèrerai éviter l'hôpital... Avec l'écharpe, je devrais m'en sortir jusqu'à ce que mon corps puisse finir de tout réparer... Même si ça fait mal, c'est plus grand chose comparé à... Au moment... »
Elle grimace. Son esprit commence à retourner là bas. Sa respiration s'accélère à nouveau. Non. Non non non non non ! Non et non ! Ne penser à rien, faire le vide. Le serpent. Le squelette. Elle porte la main à son ventre et gémit de douleur. Montant sa main à ses yeux, elle y voit du sang. Son sang. Sa respiration s'accélère plus encore. Sa vision se trouble. La panique l'enveloppe de sa cape sournoise et la serre dans son coeur. L'horreur revient.
La voix de la psy change. Son attitude aussi. Elle la domine sans mal. Elle se sent si petite, si fragile qu'elle n'ose plus respirer pendant quelques instants avant que son souffle ne reprenne naturellement. Court, chaud. Elle sent celui d'Izaya sur sa peau aussi. Sa main la fait frissonner. Elle ne sait plus quoi faire. Comment réagir. Sa tête tourne et pourtant, cette fois-ci, ses yeux restent droit. Happés par le bleu des yeux de son hôtesse. Son commentaire n'aide pas non plus. "Ma chérie". Était-ce encore une taquinerie ? Elle ne savait plus. La Miyamoto n'avait plus tellement l'air de plaisanter non plus. Et avec ça, la difficulté de se voiler la face augmentait d'un cran. Si bien qu'elle n'y parvenait plus vraiment. Même avec beaucoup d'efforts.
Ce n'était cependant pas suffisant. Izaya se rapproche encore. Son souffle vient embrasser la peau, les lèvres, le cou de la musicienne. Aucune fuite possible. L'odeur d'Izaya, de son savon, la submerge. Elle à côté à sans doute plus l'odeur de transpiration, de saleté et de sang. Elle n'a pas eu le temps de se laver d'ailleurs. Se plonger dans un bassin d'eau chaude lui ferait sans doute le plus grand bien, mais avec son bras dans cet état et juste après ce genre de proximité avec Izaya, elle n'ose pas aborder le sujet. Même si ça aurait pu lui ouvrir une porte de sortie, ça pourrait tout aussi bien l'enfermer plus loin. Trop risqué pour elle.
Nouvelle phrase de la psychologue. Haruna passe au carmin. Son coeur rate un battement. Cette fois-ci, c'est certain. Ses sens ne l'ont pas troublé. Elle a bien entendu sa requête. Car c'est une requête. Mais elle est bien incapable de la gérer en cet instant. D'y répondre que ce soit positivement ou négativement. Paralysée, elle reste juste là à la regarder avec ses yeux grands ouverts, hypnotisée. Aussi, lorsque le téléphone sonne, elle tressaille. Mais elle ne dit rien, ne fait rien. Enfoncée au maximum dans le divan, elle reste figée. Puis Izaya part répondre. Son soupire est cependant très explicite. Elle a été dérangée. Elle voulait sans doute aller plus loin. Rien que cette pensée ravive le rougissement de l'ingénue demoiselle.
Puis la voix d'Izaya se redirige vers elle. Elle la questionne. Des pizzas ? Elle cligne des yeux. Le changement de sujet, d'ambiance était si brutal. Perturbée, la musicienne en vient à se demander si elle ne vient pas de se réveiller. Si ce n'était pas un rêve jusque là. Oui... Oui. Ça doit être ça. Même si ça lui fait se poser des questions sur ses propres pensées. Sur ce qu'elle pourrait souhaiter qu'elle ne s'avoue pas à elle-même. Les joues rouges, elle répond finalement.
« Tant qu'il n'y a pas d'anchois... »
Elle n'aime pas ça. Vraiment pas. Mais tant mieux. Le sujet changé, elle a du délirer un peu. Ce n'est rien, c'est normal après une blessure pareille. La proximité avec Izaya devait être exagérée dans son esprit. Ça devait être ça. Oui. C'était logique. Oui oui oui. Plus logique comme ça. Ahah...
« Ce... Ce que je voudrais faire ?.. Je sais pas trop... Mais juste... Je préfèrerai éviter l'hôpital... Avec l'écharpe, je devrais m'en sortir jusqu'à ce que mon corps puisse finir de tout réparer... Même si ça fait mal, c'est plus grand chose comparé à... Au moment... »
Elle grimace. Son esprit commence à retourner là bas. Sa respiration s'accélère à nouveau. Non. Non non non non non ! Non et non ! Ne penser à rien, faire le vide. Le serpent. Le squelette. Elle porte la main à son ventre et gémit de douleur. Montant sa main à ses yeux, elle y voit du sang. Son sang. Sa respiration s'accélère plus encore. Sa vision se trouble. La panique l'enveloppe de sa cape sournoise et la serre dans son coeur. L'horreur revient.
- Sélène Anryena
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Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Sam 23 Jan - 4:06
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Etrangement, Haruna ne semble pas relever quoi que ce soit à propos de ce qui vient de se produire. Izaya est presque déçue, elle se serait attendue à une réaction plus explosive, à des questions plus hâtives, mais rien ne vient. Cependant, elle n'en montre rien, gardant et maintenant ce visage gai, ce visage chaleureux, ce visage si habituel chez elle. Le visage qui fait d'elle ce qu'elle est, le visage avec lequel on la reconnaît, le visage qui a su offrir tant de bons souvenirs à tant de personnes.
Après avoir fait remarquer à son ami qu'elle préférerait sans anchois, elle garde en tête que l'Arai ne semble pas aimer ces choses-là. Ce n'est pas comme si elle en avait beaucoup mangé de toute manière. Et si elle aimait ça, elle aurait marqué ça dans sa liste de recettes qu'elle connaît presque par cœur.
Quand elle repose son téléphone, elle est heureuse de se faire passer comme un faux petit ange, espérant quand même que la musicienne dise quelque chose, mais elle ne dit vraiment rien à propos de la scène précédente, faisant presque comme si elle n'avait jamais eu lieu.
Cependant, elle écoute bien plus sérieusement la trompettiste quand elle parle de son bras, puis de l'événement qui l'a marquée et mise dans cet état déplorable.
Suite à ça, elle commence à avoir des réactions anormales, issues de ce traumatisme. Plutôt inquiète même si très sûre d'elle, Izaya vient s'asseoir à nouveau près de la trompettiste, lui prenant la main de son bras fonctionnel pour l'embrasser tendrement. Très sérieuse et se voulant rassurante, elle prononce ces mots :
Haru. Il n'y a que toi et moi ici. Tu es dans mon appartement, pas dans ce donjon, d'accord ? Tout va bien. Je suis là. Il faut que tu gardes ton calme, que tu te concentres sur ta respiration. N'hésite pas à me regarder.
Elle baisse ses yeux vers le ventre de la plus jeune, avant de délicatement l'embrasser lui aussi. Elle se redresse ensuite, restant assise à ses côtés, plus correctement. Elle lui tient la main, elle caresse celle-ci tout doucement.
Ça va aller, je suis là pour toi.
Elle marque une pause pour finalement se mettre à réfléchir. Que peuvent-elles faire ensemble ? Elle pense, elle se demande, puis, elle se rappelle de l'odeur corporelle de l'Arai. C'est tout particulier, mais ce n'est pas foncièrement mauvais. Peut-être voudra-t-elle prendre un bain chez elle ? Ça pourrait peut-être lui faire changer les idées ? Et puis, elle en profiterait pour en prendre un aussi, pour le simple plaisir de sentir l'eau chaude sur son corps.
Voudrais-tu prendre un bain avec moi ? Ce serait dommage que tu t'en ailles sans avoir essayé le jacuzzi, huhu ! Je sais pas si à Ikekuburo il y en a, mais j'ai ma petite fierté ! Après avoir testé ça plusieurs fois, je peux dire que c'est très relaxant. Tu devrais essayer, pour au moins penser à autre chose. Je te partagerai quelques uns de mes vêtements en attendant que je t'en achète de nouveau.
Elle lui sourit tout joyeusement, espérant que l'autre demoiselle accepte. Ça doit faire aussi un bon moment qu'elle n'a pas pris de bain avec quelqu'un, si l'on oublie les onsens. Je veux dire, des bains chez elle, dans son appartement… Peut-être quelques années d'écart ?
Elle se dit qu'elle pourrait peut-être avoir un bon moment avec Haruna, qu'elle pourrait la pousser à être plus sûre d'elle, plus relaxée… Elle est si nerveuse, si facilement paniquée, elle devrait peut-être apaiser son esprit plus correctement, non ? Alors quoi de mieux que de l'eau chaude, avec des petites bulles de jacuzzi ? En a-t-elle déjà essayé un d'ailleurs ?
Je sais pas si tu as déjà fait l'expérience un jour, mais c'est très agréable, je dois avouer. Ça ne te dérange pas de le faire avec moi ? Je pourrais peut-être t'aider avec ton bras, je préfère éviter que tu te blesses plus que ça, petit chat.
Elle rit un peu, véritablement innocemment cette fois, bien qu'en y réfléchissant, c'est vrai qu'elle pourrait profiter pour voir son corps nu. Imaginer l'excite déjà, même si, elle le sait, elle ne fera rien sans son consentement, et elle compte bien y faire attention.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Sam 23 Jan - 17:57
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Visage crispé par la peur, regard perdu dans le vide, l'Arai voit en vérité des scènes qui l'ont traumatisé la veille. En boucles rapides, cruelles, douloureuses. Elle se tient le bras brisé, est parcourue de tremblements. Elle revit son cauchemar.
Dans un premier temps, le contact avec Izaya lui fait peur. Elle ne parvient pas à la voir, elle croit que c'est encore l'un de ces sales monstres qui a réussi à lui mettre la main dessus. Mais le baiser sur sa main lui paraît étrange, brise une partie de cette spirale infernale. Elle dérate. Les images sont plus étranges, moins certaines. Mais elles demeurent cruelles. Du sang, de la douleur. Une envie de vomir revient la prendre au ventre.
La respiration courte, haletante, elle transpire à nouveau. Elle serre la main d'Izaya dans la sienne. Sa bouche s'entrouvre pour chercher plus d'air. La peur l'habite, joue avec elle comme avec une poupée de chiffon. Elle ne peut pas se défendre. Seule la voix d'Izaya la guide un peu. Mais elle est camouflée par les grincements métalliques du navire. Elle parvient à la déchiffrer en partie, essaie de suivre ses conseils. Doucement, la peur diminue, les images cessent, sa respiration se calme. Mais elle a toujours mal. Elle gémit. Elle sent un contact étrange sur son ventre mais ne voit qu'Izaya. Elle ne comprend pas, mais continue de se concentrer sur sa respiration. La présence de la psy et ses conseils l'aident à sortir de sa criste de panique. Elle respire. Le cauchemar cesse. Pour l'instant.
Enfin, elle récupérait pied, parvenait à éloigner les pensées terribles qui la dévoraient comme un cauchemar cruel qui reviendrait en boucle. Et ce n'était que le début de celui-ci, que le premier jour où elle le subissait. Déjà, elle savait qu'il reviendrait encore. Plusieurs fois. C'était certain. Toussant un peu, l'Arai tâche alors d'analyser ce qu'elle a entendu pour le comprendre et pour pouvoir y répondre. Le cauchemar ne l'y aidait pas, notamment pour déméler ce qu'elle avait véritablement entendu de ce qu'elle aurait pu halluciner. Ce n'est qu'au bout de plusieurs longues secondes qu'elle parvint à dégager le propos qu'elle a compris de ce qu'elle a imaginé pour y apporter une réponse convenable.
« Ok... »
C'était court, certes, mais au moins elle avait prit le temps de comprendre ce qui lui était demandé. Ce qui était loin d'être si aisé qu'on pouvait le croire dans sa position. Elle se sentait sale dans son état peu enviable et un bain lui ferait le plus grand bien, l'aiderait aussi peut-être à penser à autre chose. Cependant incapable de se débrouiller seule, la pensée qu'elle allait avoir besoin de l'aide d'Izaya la fit rougir après ce qu'il s'était passé plus tôt, mais elle préféra ne rien dire et continuer de faire comme si elle avait tout imaginé. C'était sans doute mieux. Le surnom la rassure en partie, puisqu'elle se dit qu'il s'agit plus de quelque chose de mignon encore une fois.
Se convainquant elle-même que c'est pour le mieux et qu'il ne se passera rien de toute façon, elle essaie de se redresser assise. Un petit gémissement de douleur s'échappe de ses lèvres alors que son bras bouge un peu dans le mouvement, mais l'écharpe fait bien son travail et l'empêche de trop être balloté.
« Je veux bien... Ça ira... Mais non... J'ai jamais testé ça... »
C'était plutôt quelque chose que les riches pouvaient se permettre d'avoir, alors elle en tant que fugitive sans compte en banque, rien d'autre que des dettes, elle n'avait jamais eu l'occasion ne serait-ce que d'en voir un.
Doucement, elle se tourna pour se lever et suivre Izaya. Elle avait un peu de mal à marcher, vascillante avec la fatigue, le manque de sang qui n'avait pas eu le temps de se reconstituer, et ce jusqu'à la salle de bain de la psy. Se déshabillant tant bien que mal avec la trentenaire, elle essaie de garder son équilibre puis se glisse dans l'eau doucement alors que la Miyamoto se déshabille à son tour. Rougissante en se rendant compte de la situation juste après celle qu'elle aurait "imaginé", elle détourna cependant rapidement les yeux, se concentrant sur l'eau et sur ses genoux qu'elle a ramené contre son corps blessé à de multiples endroits. Bleus, égratignures, coupures plus profondes, elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle est décidément dans un piteux état.
Dans un premier temps, le contact avec Izaya lui fait peur. Elle ne parvient pas à la voir, elle croit que c'est encore l'un de ces sales monstres qui a réussi à lui mettre la main dessus. Mais le baiser sur sa main lui paraît étrange, brise une partie de cette spirale infernale. Elle dérate. Les images sont plus étranges, moins certaines. Mais elles demeurent cruelles. Du sang, de la douleur. Une envie de vomir revient la prendre au ventre.
La respiration courte, haletante, elle transpire à nouveau. Elle serre la main d'Izaya dans la sienne. Sa bouche s'entrouvre pour chercher plus d'air. La peur l'habite, joue avec elle comme avec une poupée de chiffon. Elle ne peut pas se défendre. Seule la voix d'Izaya la guide un peu. Mais elle est camouflée par les grincements métalliques du navire. Elle parvient à la déchiffrer en partie, essaie de suivre ses conseils. Doucement, la peur diminue, les images cessent, sa respiration se calme. Mais elle a toujours mal. Elle gémit. Elle sent un contact étrange sur son ventre mais ne voit qu'Izaya. Elle ne comprend pas, mais continue de se concentrer sur sa respiration. La présence de la psy et ses conseils l'aident à sortir de sa criste de panique. Elle respire. Le cauchemar cesse. Pour l'instant.
Enfin, elle récupérait pied, parvenait à éloigner les pensées terribles qui la dévoraient comme un cauchemar cruel qui reviendrait en boucle. Et ce n'était que le début de celui-ci, que le premier jour où elle le subissait. Déjà, elle savait qu'il reviendrait encore. Plusieurs fois. C'était certain. Toussant un peu, l'Arai tâche alors d'analyser ce qu'elle a entendu pour le comprendre et pour pouvoir y répondre. Le cauchemar ne l'y aidait pas, notamment pour déméler ce qu'elle avait véritablement entendu de ce qu'elle aurait pu halluciner. Ce n'est qu'au bout de plusieurs longues secondes qu'elle parvint à dégager le propos qu'elle a compris de ce qu'elle a imaginé pour y apporter une réponse convenable.
« Ok... »
C'était court, certes, mais au moins elle avait prit le temps de comprendre ce qui lui était demandé. Ce qui était loin d'être si aisé qu'on pouvait le croire dans sa position. Elle se sentait sale dans son état peu enviable et un bain lui ferait le plus grand bien, l'aiderait aussi peut-être à penser à autre chose. Cependant incapable de se débrouiller seule, la pensée qu'elle allait avoir besoin de l'aide d'Izaya la fit rougir après ce qu'il s'était passé plus tôt, mais elle préféra ne rien dire et continuer de faire comme si elle avait tout imaginé. C'était sans doute mieux. Le surnom la rassure en partie, puisqu'elle se dit qu'il s'agit plus de quelque chose de mignon encore une fois.
Se convainquant elle-même que c'est pour le mieux et qu'il ne se passera rien de toute façon, elle essaie de se redresser assise. Un petit gémissement de douleur s'échappe de ses lèvres alors que son bras bouge un peu dans le mouvement, mais l'écharpe fait bien son travail et l'empêche de trop être balloté.
« Je veux bien... Ça ira... Mais non... J'ai jamais testé ça... »
C'était plutôt quelque chose que les riches pouvaient se permettre d'avoir, alors elle en tant que fugitive sans compte en banque, rien d'autre que des dettes, elle n'avait jamais eu l'occasion ne serait-ce que d'en voir un.
Doucement, elle se tourna pour se lever et suivre Izaya. Elle avait un peu de mal à marcher, vascillante avec la fatigue, le manque de sang qui n'avait pas eu le temps de se reconstituer, et ce jusqu'à la salle de bain de la psy. Se déshabillant tant bien que mal avec la trentenaire, elle essaie de garder son équilibre puis se glisse dans l'eau doucement alors que la Miyamoto se déshabille à son tour. Rougissante en se rendant compte de la situation juste après celle qu'elle aurait "imaginé", elle détourna cependant rapidement les yeux, se concentrant sur l'eau et sur ses genoux qu'elle a ramené contre son corps blessé à de multiples endroits. Bleus, égratignures, coupures plus profondes, elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle est décidément dans un piteux état.
- Sélène Anryena
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Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Sam 23 Jan - 18:32
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Voir quelqu'un qui souffre est une habitude chez Izaya.
En tant que psychologue, elle doit garder son sourire. Elle doit motiver, elle doit incarner ce qui est positif. Elle ne doit pas mettre un poids en plus à autrui. Elle doit contenir son inquiétude, elle doit maîtriser ses émotions, elle doit tout faire pour aider les autres, tendre le bras, même si celui-ci est tremblant, même si celui-ci est déjà si malmené.
Izaya a toujours préféré souffrir pour les autres. Pour leur bien. Elle doit garder la tête haute, se montrer comme quelqu'un d'optimiste, quelqu'un de bon, de réconfortant, quelqu'un qui veut aider et qui le montre sincèrement, quelqu'un qui ne voit qu'un bon avenir pour autrui.
Elle ne doit pas montrer ses sentiments négatifs, comme la colère ou l'anxiété.
Parfois, c'est dur. Mais Izaya réussit toujours, car elle a l'habitude. Au fond d'elle, elle est torturée de voir Haruna gémir ainsi. Elle aimerait savoir ce qui lui est arrivé. Elle aimerait qu'elle lui explique plus en détail. Elle aimerait pouvoir la soigner plus correctement, la forcer à aller à l'hôpital… Mais elle ne fait rien, elle reste là, pour elle. Elle lui sourit et la réconforte comme si de rien était.
Parfois, c'est difficile de rester professionnelle.
Mais c'est son devoir, et elle est heureuse de le faire. Parce qu'elle sait que c'est pour son bien, et l'aider ne peut que la rendre joyeuse.
Sourire, rester forte, pour elle. Pour les autres.
"Pour les autres". Ce principe résonne dans son esprit.
Elle la regarde, elle l'entend souffrir. Elle meurt d'envie de lui dire qu'elle s'inquiète pour elle.
Elle meurt d'envie de lui dire qu'elle aimerait l'emmener se faire soigner par des personnes plus compétentes.
Mais elle ne dit rien. Elle sourit, elle l'aide à aller à la salle de bain, elle ne dit rien. Elle reste silencieuse, ou plutôt, elle répète et répète…
Haruna, je suis là pour toi. Tout va bien.
Le traumatisme qu'elle a eu a dû être terriblement brutal pour que ça la mette dans un tel état. Rien que d'imaginer, le cœur de la Miyamoto se resserre.
Elle stresse pour elle.
Elle ne grimace pas, même si elle a envie.
Elle ne serre pas les dents, même si elle a envie.
Tout va bien.
Tout va bien.
Elle maîtrise ses émotions. Pour elle.
Pour les autres.
Une fois près du jacuzzi, Izaya aide à retirer l'écharpe rudimentaire et les vêtements déchirés, tout doucement pour ne pas lui faire du mal. Quand cela est fait, elle se déshabille à son tour, mais ne retire pas ses couettes, bien trop habituée à les garder depuis son jeune âge.
Elle observe l'Arai, ou plutôt, son corps. Il est blessé de partout, et son cœur se déchire à voir ça.
Pourtant, elle garde le sourire.
Elle glisse dans l'eau chaude à son tour, poussant un soupir de plaisir avant de se coller à Haruna, se collant au bras valide.
Hey, concentre-toi sur moi. Regarde-moi dans les yeux.
Elle lui tourne la tête, délicatement, lui offrant un sourire radieux et franc.
Sa main descend ensuite. Avec les deux mains cette fois, elle prend celle d'Haruna, celle du bon bras, et elle la caresse à nouveau.
Malgré toutes ces blessures, tu as un très joli corps.
Si cela peut être dit de manière très osée, ici, Izaya le dit d'un ton plus sérieux et doux, d'un ton qui n'est pas taquin, un ton honnête.
Elles ne resteront pas, j'ai connu des chasseurs encore plus blessés qui se sont revenus avec un corps sans aucune égratignure.
Elle pose sa tête sur son épaule, l'air un peu pensive.
Je suis heureuse que tu t'en sois sortie.
Etrangement, elle ne pensait pas que dire ça lui ferait autant de bien, comme si elle voulait le dire depuis le début, mais qu'elle se retenait.
C'est un peu la même sensation que de tenir en apnée pendant une éternité, et d'enfin pouvoir en sortir et respirer.
Elle rit un peu.
Hmhm, en dehors de ça, la température du jacuzzi te plaît ? C'est une bonne expérience ? J'espère que ma présence ne t'embarrasse pas, même si, avec ce qui s'est passé juste avant… Je peux comprendre.~
Une petite taquinerie, pour sortir du sérieux.
En tant que psychologue, elle doit garder son sourire. Elle doit motiver, elle doit incarner ce qui est positif. Elle ne doit pas mettre un poids en plus à autrui. Elle doit contenir son inquiétude, elle doit maîtriser ses émotions, elle doit tout faire pour aider les autres, tendre le bras, même si celui-ci est tremblant, même si celui-ci est déjà si malmené.
Izaya a toujours préféré souffrir pour les autres. Pour leur bien. Elle doit garder la tête haute, se montrer comme quelqu'un d'optimiste, quelqu'un de bon, de réconfortant, quelqu'un qui veut aider et qui le montre sincèrement, quelqu'un qui ne voit qu'un bon avenir pour autrui.
Elle ne doit pas montrer ses sentiments négatifs, comme la colère ou l'anxiété.
Parfois, c'est dur. Mais Izaya réussit toujours, car elle a l'habitude. Au fond d'elle, elle est torturée de voir Haruna gémir ainsi. Elle aimerait savoir ce qui lui est arrivé. Elle aimerait qu'elle lui explique plus en détail. Elle aimerait pouvoir la soigner plus correctement, la forcer à aller à l'hôpital… Mais elle ne fait rien, elle reste là, pour elle. Elle lui sourit et la réconforte comme si de rien était.
Parfois, c'est difficile de rester professionnelle.
Mais c'est son devoir, et elle est heureuse de le faire. Parce qu'elle sait que c'est pour son bien, et l'aider ne peut que la rendre joyeuse.
Sourire, rester forte, pour elle. Pour les autres.
"Pour les autres". Ce principe résonne dans son esprit.
Elle la regarde, elle l'entend souffrir. Elle meurt d'envie de lui dire qu'elle s'inquiète pour elle.
Elle meurt d'envie de lui dire qu'elle aimerait l'emmener se faire soigner par des personnes plus compétentes.
Mais elle ne dit rien. Elle sourit, elle l'aide à aller à la salle de bain, elle ne dit rien. Elle reste silencieuse, ou plutôt, elle répète et répète…
Haruna, je suis là pour toi. Tout va bien.
Le traumatisme qu'elle a eu a dû être terriblement brutal pour que ça la mette dans un tel état. Rien que d'imaginer, le cœur de la Miyamoto se resserre.
Elle stresse pour elle.
Elle ne grimace pas, même si elle a envie.
Elle ne serre pas les dents, même si elle a envie.
Tout va bien.
Tout va bien.
Elle maîtrise ses émotions. Pour elle.
Pour les autres.
Une fois près du jacuzzi, Izaya aide à retirer l'écharpe rudimentaire et les vêtements déchirés, tout doucement pour ne pas lui faire du mal. Quand cela est fait, elle se déshabille à son tour, mais ne retire pas ses couettes, bien trop habituée à les garder depuis son jeune âge.
Elle observe l'Arai, ou plutôt, son corps. Il est blessé de partout, et son cœur se déchire à voir ça.
Pourtant, elle garde le sourire.
Elle glisse dans l'eau chaude à son tour, poussant un soupir de plaisir avant de se coller à Haruna, se collant au bras valide.
Hey, concentre-toi sur moi. Regarde-moi dans les yeux.
Elle lui tourne la tête, délicatement, lui offrant un sourire radieux et franc.
Sa main descend ensuite. Avec les deux mains cette fois, elle prend celle d'Haruna, celle du bon bras, et elle la caresse à nouveau.
Malgré toutes ces blessures, tu as un très joli corps.
Si cela peut être dit de manière très osée, ici, Izaya le dit d'un ton plus sérieux et doux, d'un ton qui n'est pas taquin, un ton honnête.
Elles ne resteront pas, j'ai connu des chasseurs encore plus blessés qui se sont revenus avec un corps sans aucune égratignure.
Elle pose sa tête sur son épaule, l'air un peu pensive.
Je suis heureuse que tu t'en sois sortie.
Etrangement, elle ne pensait pas que dire ça lui ferait autant de bien, comme si elle voulait le dire depuis le début, mais qu'elle se retenait.
C'est un peu la même sensation que de tenir en apnée pendant une éternité, et d'enfin pouvoir en sortir et respirer.
Elle rit un peu.
Hmhm, en dehors de ça, la température du jacuzzi te plaît ? C'est une bonne expérience ? J'espère que ma présence ne t'embarrasse pas, même si, avec ce qui s'est passé juste avant… Je peux comprendre.~
Une petite taquinerie, pour sortir du sérieux.
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Dim 24 Jan - 6:21
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Avec précaution, l'Arai se glissa dans le bain ainsi préparé. Recroquevillée sur elle-même dans l'eau, elle accepta cependant d'obéir à la trentenaire lorsque cette dernière lui demanda de la regarder dans les yeux, relevant légèrement la tête. Elle était dans un sale état, elle le savait. Mais elle était surtout gênée par la proximité directe avec Izaya alors qu'elle avait clairement montré sa position par rapport à ce qu'elle souhaitait pour leur relation. Et même si elle essayait de son mieux de ne pas trop le voir, elle ne pouvait être totalement aveugle, ni totalement insensible. D'ailleurs, c'était faux. Elle n'était pas du tout insensibles aux charmes de la femme qui l'accueillait chez elle, qui l'aidait, qui prenait le temps de l'écouter et de la réconforter alors qu'elle était au plus mal. Mais elle ne voulait pas lui causer du tort. Et être en lien trop proche avec elle, c'était s'attirer des problèmes avec les Yakuza, et ça, c'était hors de question.
Un frisson la parcoura cependant quand elle sentit le corps d'Izaya contre le sien. Épaule contre épaule, l'Arai rougissait alors que la psychologue prenait sa main entre les siennes. Elle était décidément très tactile, ce qui troublait la demoiselle aux yeux pourpres mais elle n'y était pas spécialement défavorable. Surtout après ce donjon, ce contact la rassurait. Lui indiquait qu'elle était de nouveau chez les humains. Mais alors qu'elle commençait à être plutôt détendue, un commentaire de la Miyamoto la fit tourner au carmin en un instant. Elle ne s'attendait absolument pas à ce genre de compliment particulièrement osé dans cette situation. Surtout dans l'état où elle était. Et encore moins sans préambule. Et son expression, sa manière de le dire... Ça ne faisait qu'empirer la gêne immense qui consummait Haruna. Parce que ce n'était pas qu'une taquinerie. S'enfonçant alors un peu dans l'eau, elle fit quelques bulles d'air en plongeant la moitié de la tête sous la surface et en expirant tout son air pour essayer de décompresser sans éclater.
Se redressant après quelques instants, la brunette hocha la tête au commentaire qui se voulait rassurant d'Izaya sur son rétablissement. Oui, c'était vrai que les chasseurs récupéraient exceptionnellement bien. Puis elle lui dit tout simplement qu'elle était heureuse qu'elle s'en soit sortie. Si la phrase pouvait avoir l'air de rien, le contexte et la sincérité qui s'en dégageait firent à nouveau rougir fortement l'ingénue.
« Moi aussi je suis heureuse... Que tu acceptes de t'occuper de moi et de m'aider alors qu'on se connait à peine... »
Ça ne faisait qu'une semaine qu'elles s'étaient rencontrées environ, mais déjà elles avaient une certaine relation bien ancrée. Les évènements avaient bien aidé à tisser des liens aussi. Ou alors était-ce leurs choix ?.. Mais déjà Izaya s'enquiérait de sa satisfaction quant à la situation, ce qui la fit rire nerveusement et rougir à nouveau.
« Ça va la température... Et c'est plutôt plaisant... Ça détend bien. Tu aimes prendre souvent des bains dedans ou tu préfères que ce soit plutôt exceptionnel ?.. »
Elle n'avait aucune idée du type d'utilisation qu'on pouvait faire de ce bassin si particulier. La seconde partie du commentaire d'Izaya la perturbait d'autant plus. Elle l'empêchait d'être dans l'esquive, le déni. Elle la forçait à voir tous les aspects nouveaux, gênants et émotionnellement forts qu'elle traversait plutôt rapidement en compagnie de la trentenaire.
« Ça va aussi ça... Disons que ça me rassure de me dire que je vais pas risquer de glisser toute seule à cause de mon bras... »
Rappelant sa blessure au bon souvenir de la psy, elle espérait ainsi que cette dernière ne s'acharne pas trop puisqu'elle se sentait comme une souris entre les pattes d'un chat. Impuissante, soumise à la volonté du prédateur. Et c'était assez étrange comme sensation. Des frissons parcouraient son échine, lui faisant bien comprendre qu'elle ne pourrait pas s'enfuir là non plus.
Un frisson la parcoura cependant quand elle sentit le corps d'Izaya contre le sien. Épaule contre épaule, l'Arai rougissait alors que la psychologue prenait sa main entre les siennes. Elle était décidément très tactile, ce qui troublait la demoiselle aux yeux pourpres mais elle n'y était pas spécialement défavorable. Surtout après ce donjon, ce contact la rassurait. Lui indiquait qu'elle était de nouveau chez les humains. Mais alors qu'elle commençait à être plutôt détendue, un commentaire de la Miyamoto la fit tourner au carmin en un instant. Elle ne s'attendait absolument pas à ce genre de compliment particulièrement osé dans cette situation. Surtout dans l'état où elle était. Et encore moins sans préambule. Et son expression, sa manière de le dire... Ça ne faisait qu'empirer la gêne immense qui consummait Haruna. Parce que ce n'était pas qu'une taquinerie. S'enfonçant alors un peu dans l'eau, elle fit quelques bulles d'air en plongeant la moitié de la tête sous la surface et en expirant tout son air pour essayer de décompresser sans éclater.
Se redressant après quelques instants, la brunette hocha la tête au commentaire qui se voulait rassurant d'Izaya sur son rétablissement. Oui, c'était vrai que les chasseurs récupéraient exceptionnellement bien. Puis elle lui dit tout simplement qu'elle était heureuse qu'elle s'en soit sortie. Si la phrase pouvait avoir l'air de rien, le contexte et la sincérité qui s'en dégageait firent à nouveau rougir fortement l'ingénue.
« Moi aussi je suis heureuse... Que tu acceptes de t'occuper de moi et de m'aider alors qu'on se connait à peine... »
Ça ne faisait qu'une semaine qu'elles s'étaient rencontrées environ, mais déjà elles avaient une certaine relation bien ancrée. Les évènements avaient bien aidé à tisser des liens aussi. Ou alors était-ce leurs choix ?.. Mais déjà Izaya s'enquiérait de sa satisfaction quant à la situation, ce qui la fit rire nerveusement et rougir à nouveau.
« Ça va la température... Et c'est plutôt plaisant... Ça détend bien. Tu aimes prendre souvent des bains dedans ou tu préfères que ce soit plutôt exceptionnel ?.. »
Elle n'avait aucune idée du type d'utilisation qu'on pouvait faire de ce bassin si particulier. La seconde partie du commentaire d'Izaya la perturbait d'autant plus. Elle l'empêchait d'être dans l'esquive, le déni. Elle la forçait à voir tous les aspects nouveaux, gênants et émotionnellement forts qu'elle traversait plutôt rapidement en compagnie de la trentenaire.
« Ça va aussi ça... Disons que ça me rassure de me dire que je vais pas risquer de glisser toute seule à cause de mon bras... »
Rappelant sa blessure au bon souvenir de la psy, elle espérait ainsi que cette dernière ne s'acharne pas trop puisqu'elle se sentait comme une souris entre les pattes d'un chat. Impuissante, soumise à la volonté du prédateur. Et c'était assez étrange comme sensation. Des frissons parcouraient son échine, lui faisant bien comprendre qu'elle ne pourrait pas s'enfuir là non plus.
- Sélène Anryena
- Messages : 1
Date d'inscription : 18/11/2020
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Dim 24 Jan - 18:10
Rétablissements
Tokyo
Centre ville
Jour
"Moi aussi je suis heureuse."
Le cœur d'Izaya bat à la chamade, frappant vite et fort, au point de s'enflammer à l'intérieur. La flamme est brûlante, imposante, et la chaleur lui monte au cerveau. Ses membres tremblent, comme ses lèvres. Sa respiration, une nouvelle fois, s'endiable, alors que ses pupilles se dilatent de plaisir. Cette voix, ces mots, tout l'attire.
Adorable. Mignonne. Attirante. Sexy. Jolie. Magnifique. Majestueuse.
Quel mot la décrirait le mieux ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Chaque mot semble fade, et même tous ensemble, ils ne semblent pas parfaitement décrire ce qu'elle ressent pour elle actuellement.
Ses iris bleus brillent comme la mer en plein crépuscule. Ses yeux se plissent, et le regard devient plus intense, plus profond. Son sourire se dissipe lentement, alors que la chaleur de l'eau n'a plus l'air de grand chose comparément à ce qu'elle a à l'intérieur.
Je dirais… Que je prends des bains de temps en temps… C'est assez rare, car ça dépend de si je veux me relaxer ou juste me nettoyer. Et puis, ce n'est pas la même chose quand j'en profite seule…
Les pensées de la doctoresse partent dans une excitation folle mais douce, une forme de plaisir délicat, presque fragile, ensorcelant.
Ce toucher, ce contact, sa peau contre la sienne, en étant toutes les deux nues dans un endroit plutôt étroit…
Ses épaules descendent et montent, tout comme sa poitrine, au rythme de sa respiration. Encore une fois.
Elle a le tournis, encore une fois.
Elle a des frissons, encore une fois.
Elle ne peut pas résister à ce corps, à cette voix, à cette femme, jeune et timide.
Plusieurs soupirs s'échappent d'entre ses lèvres, des soupirs longs, lascifs, d'une chaleur étourdissante.
Izaya se perd dans ces sensations, dans ces émotions qui flamboient en elle. Elle se laisse guider par ses instincts, elle ne réfléchit plus trop, alors qu'elle se place devant Haruna, pour ne pas dire au dessus d'elle.
Son regard, son visage…
Son expression faciale actuelle veut tout dire. Elle est envoûtée.
Haru… Je ne raterai pas cette chance…
Chuchote-t-elle, ou plutôt, susurre-t-elle, alors que le sourire perdu, elle se penche, elle se rapproche, caressant les joues de celle qu'elle désire. Elle les caresse tendrement, alors que la couleur de ses yeux devient plus vivante.
Je… Je ne peux pas résister à cette envie…
Soupire-t-elle, alors qu'elle avance ses lèvres vers les siennes, ses paupières se fermant lentement, progressivement.
L'eau glisse sur son corps, ruisselant sur ses courbes, alors ses mouvements sont lents.
Ses doigts viennent jouer avec les cheveux de l'Arai, les laissant passer entre, eux qui sont si lisses, comme les siens.
Izaya tremble, elle tremble à un tel point où c'est visible.
Elle tremble d'excitation, au point où sa respiration en subit les conséquences, se coupant à plusieurs moments.
Je veux…
Dit-elle difficilement, alors que finalement, elle retire le dernier écart restant, laissant ses lèvres caresser les siennes, l'électrisant d'un coup.
Elle a pourtant déjà eu plusieurs fois l'expérience. Mais ici, c'est différent. Ce n'est pas quelqu'un de "corrompu", d'"impur". Elle est si innocente, elle est si fragile, elle rougit tellement, elle est si affectueuse, si douce, si-
Izaya se sent obligée de prendre soin d'elle, de l'aider, plus que les autres. Serait-ce parce qu'elle voit Haruna comme quelqu'un qui a en a vraiment besoin ? Peut-être, en tout cas, elle ne réfléchit plus. Elle laisse ça de côté, profitant du moment en gémissant un peu.
…Mmmh.
Elle lui tient la nuque, tout l'entourant de ses deux bras en se laissant fondre par les sensations infernales qui lui provoquent ce simple contact qu'elle connaît pourtant si bien.
Elle a l'impression d'être devenue sourde, d'être devenue aveugle. Il n'y a plus que le goût, l'odeur. Le nom d'Haruna résonne dans son esprit, noyé par des compliments.
Elle l'embrasse, longuement.
Avant de la relâcher… Et de la fixer en tentant de retrouver de l'oxygène.
Son regard semble perdu, perdu dans la couleur améthyste des iris de la femme en face d'elle.
Elle a un petit rire léger, doux, tendre.
Puis un sourire, pareil.
J'espère que j'embrasse bien… Haha…
Le cœur d'Izaya bat à la chamade, frappant vite et fort, au point de s'enflammer à l'intérieur. La flamme est brûlante, imposante, et la chaleur lui monte au cerveau. Ses membres tremblent, comme ses lèvres. Sa respiration, une nouvelle fois, s'endiable, alors que ses pupilles se dilatent de plaisir. Cette voix, ces mots, tout l'attire.
Adorable. Mignonne. Attirante. Sexy. Jolie. Magnifique. Majestueuse.
Quel mot la décrirait le mieux ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Chaque mot semble fade, et même tous ensemble, ils ne semblent pas parfaitement décrire ce qu'elle ressent pour elle actuellement.
Ses iris bleus brillent comme la mer en plein crépuscule. Ses yeux se plissent, et le regard devient plus intense, plus profond. Son sourire se dissipe lentement, alors que la chaleur de l'eau n'a plus l'air de grand chose comparément à ce qu'elle a à l'intérieur.
Je dirais… Que je prends des bains de temps en temps… C'est assez rare, car ça dépend de si je veux me relaxer ou juste me nettoyer. Et puis, ce n'est pas la même chose quand j'en profite seule…
Les pensées de la doctoresse partent dans une excitation folle mais douce, une forme de plaisir délicat, presque fragile, ensorcelant.
Ce toucher, ce contact, sa peau contre la sienne, en étant toutes les deux nues dans un endroit plutôt étroit…
Ses épaules descendent et montent, tout comme sa poitrine, au rythme de sa respiration. Encore une fois.
Elle a le tournis, encore une fois.
Elle a des frissons, encore une fois.
Elle ne peut pas résister à ce corps, à cette voix, à cette femme, jeune et timide.
Plusieurs soupirs s'échappent d'entre ses lèvres, des soupirs longs, lascifs, d'une chaleur étourdissante.
Izaya se perd dans ces sensations, dans ces émotions qui flamboient en elle. Elle se laisse guider par ses instincts, elle ne réfléchit plus trop, alors qu'elle se place devant Haruna, pour ne pas dire au dessus d'elle.
Son regard, son visage…
Son expression faciale actuelle veut tout dire. Elle est envoûtée.
Haru… Je ne raterai pas cette chance…
Chuchote-t-elle, ou plutôt, susurre-t-elle, alors que le sourire perdu, elle se penche, elle se rapproche, caressant les joues de celle qu'elle désire. Elle les caresse tendrement, alors que la couleur de ses yeux devient plus vivante.
Je… Je ne peux pas résister à cette envie…
Soupire-t-elle, alors qu'elle avance ses lèvres vers les siennes, ses paupières se fermant lentement, progressivement.
L'eau glisse sur son corps, ruisselant sur ses courbes, alors ses mouvements sont lents.
Ses doigts viennent jouer avec les cheveux de l'Arai, les laissant passer entre, eux qui sont si lisses, comme les siens.
Izaya tremble, elle tremble à un tel point où c'est visible.
Elle tremble d'excitation, au point où sa respiration en subit les conséquences, se coupant à plusieurs moments.
Je veux…
Dit-elle difficilement, alors que finalement, elle retire le dernier écart restant, laissant ses lèvres caresser les siennes, l'électrisant d'un coup.
Elle a pourtant déjà eu plusieurs fois l'expérience. Mais ici, c'est différent. Ce n'est pas quelqu'un de "corrompu", d'"impur". Elle est si innocente, elle est si fragile, elle rougit tellement, elle est si affectueuse, si douce, si-
Izaya se sent obligée de prendre soin d'elle, de l'aider, plus que les autres. Serait-ce parce qu'elle voit Haruna comme quelqu'un qui a en a vraiment besoin ? Peut-être, en tout cas, elle ne réfléchit plus. Elle laisse ça de côté, profitant du moment en gémissant un peu.
…Mmmh.
Elle lui tient la nuque, tout l'entourant de ses deux bras en se laissant fondre par les sensations infernales qui lui provoquent ce simple contact qu'elle connaît pourtant si bien.
Elle a l'impression d'être devenue sourde, d'être devenue aveugle. Il n'y a plus que le goût, l'odeur. Le nom d'Haruna résonne dans son esprit, noyé par des compliments.
Elle l'embrasse, longuement.
Avant de la relâcher… Et de la fixer en tentant de retrouver de l'oxygène.
Son regard semble perdu, perdu dans la couleur améthyste des iris de la femme en face d'elle.
Elle a un petit rire léger, doux, tendre.
Puis un sourire, pareil.
J'espère que j'embrasse bien… Haha…
Re: Rétablissements [Pv. Miyamoto Izaya|+16]
Lun 25 Jan - 2:08
Rétablissements
Ft.Dr. Miyamoto Izaya
Alors que la souris était dans ses pensées, elle remarqua que le chat s'était déplacé pour lui faire face. Puis doucement, le chat la surplomba. Alors qu'elle ouvrait de grands yeux étonnés, hypnotisés par le prédateur qui lui faisait face, la souris bégaya un peu, perturbée.
« I... Izaya ?.. »
Elle se tend, sa respiration s'accélère, ses joues rougissent. L'Arai demeure immobile, partagée entre une fascination terrible et un attrait étrange. La voix de la Miyamoto, son expression faciale, ses mouvements... Tout a changé. Dominée, Haruna s'écrase contre le bord du jacuzzi, mais ce dernier ne recule malheureusement pas. La fuite est impossible, elle est cernée par les bras de la doctoresse de par et d'autre de son buste. Ces derniers se détachent alors du rebord pour se mettre à la caresser, faisant frissonner l'inexpérimentée jeune femme.
Si elle avait tout fait pour faire comme si de rien n'était un peu plus tôt, c'était maintenant totalement impossible et elle rougit violemment en parvenant à cette conclusion. Elle était là, piégée par ce chat qui avait refermé toutes les issues possibles pour sa proie. Leur proximité n'avait plus rien à voir avec ce qu'elle avait été jusque là. Il était à peine possible de faire plus proche. Et après seulement deux mots d'Izaya, cette faible distance fut balayée par le souffle suivi des lèvres de la psy.
D'abord immobile, subissant la volonté de celle qui l'embrassait, elle sentit des frissons la parcourir, des tressaillements de son corps qui lui indiquaient que ce qu'il se passait la traversait. De nouvelles sensations s'ouvraient à elles mais elles le faisaient si brusquement qu'elle en était perdue. Elle ignorait si elle le voulait réellement. Mais petit à petit, elle se laissa gagner par la maîtrise d'Izaya qui, contrairement à elle, avait définitivement de l'expérience dans le domaine.
La demoiselle aux yeux couleur prune ne savait pas quoi faire, restait immobile, lèvres entrouvertes alors que la trentenaire collée à elle avait les yeux fermés et passait cette barrière sans mal, lui faisant une session de découverte en accéléré et sans explications. Perdue, elle finit cependant après quelques instants par se laisser bercer, par suivre les mouvements de la psy. Mais elle n'était pas le moins du monde sûre d'elle. Elle ne comprenait pas véritablement ce qu'il se passait. Elle savait juste qu'elle était là, souris entre les pattes d'un chat.
Tandis que les mains d'Izaya s'enlaçaient dans sa nuque, dans son dos, les siennes restaient posées sur le fond du jacuzzi. Son bras gauche la fit gémir de douleur alors qu'elle s'y appuyait par réflexe.
Lorsque son hôtesse la libère, Haruna se penche sur le côté et tousse. Ses poumons s'étaient vidés sous la surprise d'une telle approche et elle ne savait absolument pas comment respirer pendant un baiser. Était-ce seulement possible ? Le rouge toujours aux joues, elle se reprit mais n'osa pas regarder Izaya les yeux dans les yeux de peur de se refaire dévorer de la sorte. Elle ne savait pas si ça avait été agréable ou non, même si elle s'était laissée emporté un moment. C'était si nouveau... Si inattendu... Sa question ne l'aida pas à se remettre, forçant ses joues à tirer plus encore sur le carmin.
« Tu... Je... Je sais pas... C'est... C'est la première fois... Que... Enfin... Tu vois... Je... Je sais pas... »
Sa respiration se refait rapide, elle garde les yeux perdus sur le côté. Elle ne sait pas quoi penser, quoi faire, quoi dire. Trop de sentiments se sont accumulés en trop peu de temps, la surprise, l'absence d'expérience, tout jouait contre elle en cet instant. Et elle ne savait plus si c'était agréable ou si elle avait eu trop peur de mourir par manque d'oxygène quelques instants plus tôt. Il lui faudrait sans doute un peu de temps pour décanter ses pensées, délayer ses souvenirs pour mieux comprendre toutes ces données qui s'étaient ruées en même temps dans son cerveau jusqu'à en faire un trop plein qui lui dévorait toute chance de compréhension.
Sa bouche s'entrouvrit à nouveau. Elle cherchait quoi répondre. Quoi dire. Quoi faire. Mais elle bloquait. Elle essaya de regarder à nouveau Izaya, mais en relevant son regard, ce dernier passa au niveau de la poitrine de la femme qui la dominait et elle rougit de plus belle avant de détourner encore une fois les yeux. C'était si dur de relever ses prunelles pour faire face à celles bleutées de la psy...
« I... Izaya ?.. »
Elle se tend, sa respiration s'accélère, ses joues rougissent. L'Arai demeure immobile, partagée entre une fascination terrible et un attrait étrange. La voix de la Miyamoto, son expression faciale, ses mouvements... Tout a changé. Dominée, Haruna s'écrase contre le bord du jacuzzi, mais ce dernier ne recule malheureusement pas. La fuite est impossible, elle est cernée par les bras de la doctoresse de par et d'autre de son buste. Ces derniers se détachent alors du rebord pour se mettre à la caresser, faisant frissonner l'inexpérimentée jeune femme.
Si elle avait tout fait pour faire comme si de rien n'était un peu plus tôt, c'était maintenant totalement impossible et elle rougit violemment en parvenant à cette conclusion. Elle était là, piégée par ce chat qui avait refermé toutes les issues possibles pour sa proie. Leur proximité n'avait plus rien à voir avec ce qu'elle avait été jusque là. Il était à peine possible de faire plus proche. Et après seulement deux mots d'Izaya, cette faible distance fut balayée par le souffle suivi des lèvres de la psy.
D'abord immobile, subissant la volonté de celle qui l'embrassait, elle sentit des frissons la parcourir, des tressaillements de son corps qui lui indiquaient que ce qu'il se passait la traversait. De nouvelles sensations s'ouvraient à elles mais elles le faisaient si brusquement qu'elle en était perdue. Elle ignorait si elle le voulait réellement. Mais petit à petit, elle se laissa gagner par la maîtrise d'Izaya qui, contrairement à elle, avait définitivement de l'expérience dans le domaine.
La demoiselle aux yeux couleur prune ne savait pas quoi faire, restait immobile, lèvres entrouvertes alors que la trentenaire collée à elle avait les yeux fermés et passait cette barrière sans mal, lui faisant une session de découverte en accéléré et sans explications. Perdue, elle finit cependant après quelques instants par se laisser bercer, par suivre les mouvements de la psy. Mais elle n'était pas le moins du monde sûre d'elle. Elle ne comprenait pas véritablement ce qu'il se passait. Elle savait juste qu'elle était là, souris entre les pattes d'un chat.
Tandis que les mains d'Izaya s'enlaçaient dans sa nuque, dans son dos, les siennes restaient posées sur le fond du jacuzzi. Son bras gauche la fit gémir de douleur alors qu'elle s'y appuyait par réflexe.
Lorsque son hôtesse la libère, Haruna se penche sur le côté et tousse. Ses poumons s'étaient vidés sous la surprise d'une telle approche et elle ne savait absolument pas comment respirer pendant un baiser. Était-ce seulement possible ? Le rouge toujours aux joues, elle se reprit mais n'osa pas regarder Izaya les yeux dans les yeux de peur de se refaire dévorer de la sorte. Elle ne savait pas si ça avait été agréable ou non, même si elle s'était laissée emporté un moment. C'était si nouveau... Si inattendu... Sa question ne l'aida pas à se remettre, forçant ses joues à tirer plus encore sur le carmin.
« Tu... Je... Je sais pas... C'est... C'est la première fois... Que... Enfin... Tu vois... Je... Je sais pas... »
Sa respiration se refait rapide, elle garde les yeux perdus sur le côté. Elle ne sait pas quoi penser, quoi faire, quoi dire. Trop de sentiments se sont accumulés en trop peu de temps, la surprise, l'absence d'expérience, tout jouait contre elle en cet instant. Et elle ne savait plus si c'était agréable ou si elle avait eu trop peur de mourir par manque d'oxygène quelques instants plus tôt. Il lui faudrait sans doute un peu de temps pour décanter ses pensées, délayer ses souvenirs pour mieux comprendre toutes ces données qui s'étaient ruées en même temps dans son cerveau jusqu'à en faire un trop plein qui lui dévorait toute chance de compréhension.
Sa bouche s'entrouvrit à nouveau. Elle cherchait quoi répondre. Quoi dire. Quoi faire. Mais elle bloquait. Elle essaya de regarder à nouveau Izaya, mais en relevant son regard, ce dernier passa au niveau de la poitrine de la femme qui la dominait et elle rougit de plus belle avant de détourner encore une fois les yeux. C'était si dur de relever ses prunelles pour faire face à celles bleutées de la psy...
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