Seul au rythme de la mélodie (Mission hebdomadaire solo)

Un nouveau jour se lève, le trentenaire se lève de son lit et regarde à travers la fenêtre de sa chambre pour voir l’immeuble en face de lui, le soleil levant éclairant doucement les immeubles. Ernest regarda son frigo et prépare son bol de céréales en se demandant de quoi sa journée sera faite. Tout cela en valait-il la peine ? Cette même routine qu’il se faisait depuis son arrivé au japon. Travailler pour gagner de l’argent, faire des portails en plus. Envoyer de l’argent à sa famille en Afrique, cela en valait-il vraiment la peine ? N’était-il pas perdu ? Ernest repensa à sa mère qui était morte dans une jungle. Il repensa à son frère qui avait 9 ans quand il était mort. Oui cela en valait la peine pour que plus de personne puisse avoir des jours heureux.

Ernest apprenait et s’adaptait, il avait remarqué qu’il n’avait pas fait assez attention ces derniers temps. Perdu par la mort, il avait sans doute négligé la vie. Lors des dernières missions que lui avait donné le système il s’en était aperçut, il n’était pas prêt. Les missions l’avait obligé à skier pour la première fois et à faire de la plongé sans qu’il ne sache nager. Il était temps de changer et d’évoluer. Sans doute c’était-il cru un peu invincible mais son dernier l’avait prouvé, il s’était éloigné de la réalité. Il lui fallait méditer et être bien mieux préparer.

Le trentenaire avait quelques achats qu’il avait préparé pour son inventaire personnalisé. Il s’était offert des objets de première utilité. Une trousse à pharmacie, de l’eau, des denrées, non périssables, une lampe de poche, une tente, des habits pour s’adapter à toute saisonnalité. Bref tout ce qui pourrait augmenter ces chances de survie à l’avenir. Il voulait éviter d’autres morts comme celles du donjon sanguinaire, il devait trouver des personnes plus expérimentés qui pourrait l’aider et le guider.

Le système l’appela une nouvelle fois. Enfin une mission qu’il n’aurait pas de mal à réaliser, il devait danser pendant 8 heures. Enfin une mission qui lui plaisait et pour laquelle il n’était pas obligé d’apprendre quelques choses de nouveau. Le système avait-il entendu le côté nostalgique d’Ernest ? Peut-être.

Aussitôt dit aussi tôt fait. Ernest n’avait pas l’intention d’aller dans une école de danse ou de trouver des partenaires pour ça, il pouvait le faire seul dans son appartement. Il se serait d’ailleurs sentit assez honteux si il avait été en présence de d’autres personnes. Ernest commença par se reconnecter à ses racines qui était les danses africaines, beaucoup d’entre elles ne nécessitaient pas de faire d’amples mouvements comme pour la rumba ou la salsa des danses plus latines. Il avait notamment apprit l’intore la danse guerrière africaine. Le burundais replongea dans ses souvenirs afin d’imiter la danse qu’il avait jadis connu.

Au bout de 3 heures, il commença à en avoir un peu marre de danser toujours sur le même style de musique. Il enchaina donc sur la musique japonaise afin de mieux comprendre et apprendre la culture de son pays d’accueil, les paroles allaient un peu vite pour lui alors il avait tout de même un peu de mal à comprendre, il essaya donc de danser sur de la musique japonaise pendant environ deux heures dans son salon, un casque sur les oreilles. Après avoir dormit 5 heures sans s’arrêter il s’arrêta pour aller prendre une douche et finit par s’endormir à cause de tous ses efforts répétés.

Pour ne pas faire toujours la même chose, l’africain décida de trouver de nouveaux styles musicaux qu’il n’avait pas l’habitude d’écouter. C’est ainsi qu’il commença à danser sur du ghost spell, il faut dire qu’Ernest croyait en dieu et se retrouvait parfaitement dans l’énergie du ghost spell. En plus la plupart des pratiquants semblaient avoir des origines africaines comme lui.
Une fois les huits heures de mission terminées Ernest continua à écouter cette musique qui venait doucement de l’attirer et lui redonner un peu de joie.