Une journée compliquée (solo mission hebdo)

Le réveil sonne pour une nouvelle journée banale, il fait encore nuit. Déjà alors qu’il ne fait que bouger dans son lit, il sent que quelque chose ne va pas. Il sent quelque chose d’étrange dans corps. Pouvait-il être malade ? Etait-ce pour cela que son corps lui paraissait si lourd. En tout cas, il avait l’impression de peser une tonne. Il n’avait pourtant pas mangé lourd hier soir. Soudain il s’aperçut qu’il avait une nouvelle notification du système qui lui expliqua pourquoi il était ainsi. Le système avait modifié la manière dont Ernest pouvait ressentir la gravité, ainsi il avait l’impression d’être plus lourd.

Le burundais commençait à avoir l’habitude des missions que lui fournissait le système, celle-ci bien qu’handicapante était assez intéressante. Le jeune homme était certain que la journée serait dure et qu’il allait avoir de grosse galère pour faire ces taches et en particulier son job. Cela dit cela ne pouvait que le renforcer et l’aider à devenir plus fort, c’était donc une expérience plutôt positive. Rien que le fait de prendre son petit déjeuner fût compliqué prendre les objets étaient difficiles. Il remarqua rapidement qu’il lui serait sans doute plus facile de passer la journée assis que debout.

Pour se rendre au travail il choisit de prendre les transports en commun étant donné qu’il était incapable de s’y rendre en marchant. Il avait choisi de prendre le bus bien plus pratique et surtout cela lui évitait de prendre les escaliers. Une fois arrivé au travail il galéra énormément à travailler le bois. Heureusement, le trentenaire s’était arrangé pour travailler assis dans la journée en travaillant principalement assis en faisant de petites pièces, principalement des portes bonheurs.

Chaque fois qu’il prenait un objet, le mouvement devait être maitrisé en tant qu’ébéniste, Ernest devait utiliser des objets tranchants pour pouvoir tailler comme il se doit le bois et lui donner la forme voulu. La position idéale trouvée par le chauve fût de s’assoir et de tailler ces portes bonheurs en bois en les mettant ses bras contre ces cuisses de manière à avoir une meilleure prise sur eux. Au fur et à mesure que la journée passait l’ancien mineur ressentait de plus en plus la douleur de cette pression. En même temps il arrivait à bien mieux en appréhender les effets.

Arrivé à la fin de sa journée de travail, il commençait à ressentir des crampes sur l’ensemble de son corps et sentait comme des démangeaisons. Il commençait à être si épuisé qu’il faillit s’endormir dans le bus pour rentrer. Par chance son immeuble avait un ascenseur pour lui permettre d’accéder à son logement. Dans l’état de fatigue où il était, Ernest n’était pas certain qu’il aurait réussi à montrer des marches d’un escalier.

Arrivé chez lui il s’affala dans son canapé et prépara un plat microndable, il ne sentait pas capable de pouvoir cuisiner. Heureusement l’effet ne durant que douze heures, Ernest put aller se coucher sans ressentir les effets de cette gravité augmenté. Il eut l’impression de ne jamais avoir aussi bien dormit que ce soir-là.