Jeux vidéos, boissons, sucreries, révélations. [Quête hebdomadaire][Solo]

Jeux vidéos, boissons, sucreries, révélations.

Des bruits de marteau résonnait dans l'appartement, des attaches finissant d'être installées au plafond. Pourquoi me demanderiez-vous ? Parce que ma nouvelle quête hebdomadaire était apparue il y a environ une heure et à défaut de me faire faire un voyage en prison comme la dernière fois, elle me mettait à rude épreuve, misant à fond sur mon endurance et mon agilité pour le coup. Alors, oui, mais non, pas cette fois-ci. J'avais la flemme de faire des trucs compliqués comme j'avais eu l'habitude de le faire les dernières semaines et pour une fois, j'allais gruger. Bon, j'allais gruger deux conditions sur trois, mais c'était déjà pas mal et ça me permettrait de m'économiser pour la troisième condition justement. Durant la dernière heure écoulée, j'étais sorti faire le tour des magasins, histoire de trouver des attaches solides avant d'aller acheter un hamac. Vous allez bientôt comprendre pourquoi.

J'avais fini de fixer les attaches et d'installer le hamac quand ma soeur déboula dans l'appartement, quatre sachets de course sous le bras avec des boissons sucrées ou énergisantes et des sucreries à plus qu'à savoir en faire, ainsi que des étoiles dans les yeux. Ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas fait un de nos marathons jeux vidéos et cette mission était l'occasion parfaite pour relancer ça. Histoire que ce soit dit, ma quête comportait donc trois objectifs, toutes ayant un nom qui était une pure catchphrase d'ailleurs. The floor is lava ou rester cinq heures sans contact avec la moindre surface, d'où la présence du hamac, Moove like Jagger ou rester en mouvement pendant une demi-journée, en espérant que les pouces et balancements de hamac serait suffisant, et enfin, Red bull gives you wings ou ne pas dormir pendant quarante-huit heures, soit deux jours, ce qui expliquait la présence de boissons énergisantes et de café dans les courses de ma soeur. La cadette s'occupait de tout tandis que je me posais dans mon hamac, ayant pris toutes les précautions pour éviter de merder les deux premières conditions dans les douze premières heures.

"Alors, par quoi on commence ?!"

"On pourrait se lancer dans ce nouveau RPG en coop, t'en penses quoi ?"

"Yes !"

Et c'est ainsi que nous débutions une nouvelle partie tandis que je jetais un premier coup d'oeil à mes compteurs qui chutaient peu à peu, signe que l'arnaque semblait fonctionner. Une cannette de Monster posée sur la table à côté de moi, un paquet de Dragibus à côté de moi dans le hamac et nous nous lancions dans un nouveau marathon frère-soeur d'où nous ressortirions probablement avec les mêmes séquelles que d'habitudes : une fatigue extrême, des cernes avec elle-même des cernes et l'accord qu'on n'en referait plus pour finalement craquer et s'en refaire lorsque le prochain RPG du moment serait en notre possession. Ouais, on était des gens assez simples de ce côté-là, suffisait d'un bon RPG pour nous laisser devant la télé pendant des heures, voir des jours.

Environ une heure s'était écoulée depuis le début de notre partie, le tutoriel était extrêmement long et on avait à peine pu tester nos personnages avec leurs compétences. Quand je savais que je n'allais pas faire grand-chose, je tapotais sur ma manette en continuant de me balancer légèrement, histoire que le compteur concerné ne se reset pas dans mon dos. Enfin, on était lâché dans le jeu et on faisait ce que tout bon joueur dans ce genre de jeu ferait en premier lieu : tester ses coups sur les PNJs du village pour voir si quelque chose de mal pouvait nous arriver. Coup de bol ou non selon votre manière de penser, les PNJs ne semblaient pas pouvoir mourir dans ce jeu, probablement pour éviter de massacrer chaque village et d'être bloqué dans le scénario. Bref, on commençait enfin à jouer et le temps était déjà une notion qui n'avait plus d'impact sur nous deux.
"Alors, ça se passe comment ton taff en ce moment ? Sur ta gauche."

"Je l'ai. On a le nouveau, Shiki, qui est en train d'être formé. Il enchaîne boulettes sur boulettes, on dirait moi à mes débuts. Attention à la bombe."

"Je la dégage. On dirait toi ? Arrête, personne ne peut être pire que toi à tes débuts. Je récupère la relique, couvre-moi."

"Ok, je pose un glyphe. Je n'étais pas si mauvaise que ça, t'abuses. J'ai juste cassé quelques assiettes, normal pour une nouvelle serveuse, non ? C'est bon ?"

"Encore quinze secondes. Mouais, permets-moi de douter sur le "quelques assiettes". Tu m'as appelé en pleurs à la sortie de ton taff car tu pensais que le patron allait te virer. J'ai, et le monstre enfermé vient de se libérer."

"Tu peux le tanker le temps que je charge mon ulti ? Oui, j'étais un peu stressée, mais ça va mieux maintenant, je suis un des meilleurs éléments du restaurant je te signale ! C'est bon, recule."

"Te rates pas. Ouais, je n'en doute pas, surtout quand j'ai vu le bordel que vous avez foutu avec tes copines la dernière fois que vous êtes venus. J'ai dû nettoyer pendant six heures vos conneries. Ok, il a dropé quoi le gros ?"

"Deux cristaux de forge moyens et deux livres de techniques au choix. Je t'ai déjà dit que j'étais désolé et que ça se reproduirait plus ! Je prends le triple sort."

"Je vais prendre l'épée invocable si jamais mon arme se brise. Ben oui ça se reproduira plus, t'as plus le droit d'avoir plus de deux potes à la maison."

"Connard, on se croirait en 2020 avec le corona !"

Et ces longs échanges durèrent pendant plusieurs heures, mélangeant discussions du quotidien ainsi que remarque sur la partie que nous étions en train de mener, nos pouces ne cessant jamais d'être en mouvement. Ma première requête était bien validée, les cinq heures s'étant littéralement évaporées sans que je ne me rende compte. Au moins, je pouvais quitter mon hamac si besoin maintenant, c'était déjà pas mal, mais je préférais m'assurer que la deuxième condition soit validée pour éviter les pièges débiles du système.

JAWN

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Musique

Les bruits des joysticks venant du salon continuaient de se faire entendre en masse et pour cause, nous étions sur un boss qui nous avait déjà provoqué deux Game Over et un lancer de canette dans le mur derrière la télé. Je finissais par me lever de mon hamac, j'avais le droit, et je commençai à tourner en rond tout en réfléchissant à comment vaincre cette saloperie. Les patterns n'étaient pas complexes, loin de là même, mais les interventions hasardeuses d'adds et l'apparition d'une invocation nous posaient des problèmes difficiles à gérer. Je cliquais afin d'entrer sur le menu, vérifiant nos équipements tout en continuant de faire des allers-retours. J'avais l'impression de jouer avec le système que je me coltinais depuis plus de trois semaines maintenant, mais lui ne voulait pas ma mort, seulement celle du personnage que je jouais, ce qui était… une putain de mise en abîme en fait !

"Une idée de comment gérer ? J'ai l'impression qu'on est bon pour une session farm d'xp."

"P'tet pas, regarde nos équipements actuels. On n'a pas exploité le système de constellation."

Et c'est ainsi que nous nous sommes tous les deux lancés dans l'exploration et la compréhension de ce système inexploité. Plus j'explorais les systèmes de ce RPG, plus de questions apparaissaient dans ma tête à propos de celui qui me collait aux baskets. C'était quoi ses limites exactement ? Il avait l'impact de littéralement jouer sur ma santé, mes capacités physiques et m'imposait même des tâches. J'étais un héros de RPG et, en parallèle, un Sims. Pourtant, j'étais certain qu'il y avait beaucoup de choses dont j'ignorais encore l'existence à son propos. Je finis par sortir de mes questions pour me reposer dans mon hamac, le balancement reprenant, tandis que nous retournions sur le boss afin de voir si nos changements allaient avoir l'impact espéré où s'il allait s'agir d'un énième pétard mouillé.

Cette fois-ci, ce fut une extermination. Nos dégâts avaient pratiquement été doublés, les adds n'apparaissant que quand le gros morceau avait encore dix pourcents de vie et il n'eut même pas le temps d'utiliser son invocation. Une victoire clean et sans accroc qui allait nous permettre d'avancer dans la suite du jeu. On était pratiquement à dix heures non interrompues, il me restait deux heures à rester en mouvement pour valider cette seconde condition, rien de bien compliqué finalement. La douille semblait être bien passée, et c'était tout ce qui comptait. Eileen et moi continuions donc à jouer, roulant sur l'adversité avec nos équipements améliorés et faisant plus ou moins n'importe quoi avec nos compétences, arrivant même à user nos potions de mana à force de faire n'importe quoi.

"Et du coup, ça se passe comment les donjons ? T'en as fait quelques-uns ces derniers temps, toi qu'étais pas motivé."

"C'est une source de revenus comme une autre et ça me fait sociabiliser, c'est pas plus mal à vrai dire. En plus, ça me permet de faire un peu de sport."

"Sociabiliser ? Je suis d'accord quand ce sont des clients du bar, mais essayer de me faire croire que tu connais des gens et qui sont plus de simples connaissances, j'ai un peu de mal à y croire. Et du coup, qui sont toutes ces personnes ?"

"Vu que tu te fous de ma gueule, pourquoi je t'en parlerais ? Après tout, je ne suis que ton "adorable et asociale grand frère", n'est-ce pas ?"

"Mais, je veux savoir moi ! Et puis, si tu les ramènes un jour à la maison, faut bien que je sache de qui il s'agit, non ?"

"Relax, j'allais en parler, j'aime juste t'emmerder."

Et c'est ainsi que je me mis à raconter mes précédentes rencontres, parlant par la même occasion des donjons que j'avais accomplis. Ma rencontre avec Adonis, mon premier partenaire de combat avec lequel il y avait eu une bonne synergie et un bon feeling. Je me demandais ce qu'il devenait d'ailleurs, je ne l'avais pas revu depuis un moment. Remarque, vu le temps que je passais à Sapporo récemment, c'était plutôt normal. En parlant de Sapporo, je parlais d'Hoshino et James ainsi que la situation bordélique qui avait provoqué notre rencontre, ma sœur en profitant pour me traiter de hors-la-loi et surjouant la peur de me voir partir en prison pour ne pas avoir respecté les lois en vigueur sur les chasseurs. Bien entendu, elle finit sa comédie en me tirant la langue, même si je savais que derrière cette improvisation de sa part, il y avait une vraie part de peur légitime de me voir me faire embarquer par la police des chasseurs un jour. Ça pouvait clairement arriver, mais bon, je n'avais pas vraiment envie de me concentrer là-dessus.

Vint le tour de Mirai où je m'étais permis "d'éclipser" la folie dans laquelle la demoiselle était tombée, sinon elle n'aurait jamais pu mettre les pieds dans mon appartement et ma cadette lui aurait vaporisé de l'eau pour la faire dégager, comme avec les chats. Je parlais ensuite de mon donjon avec l'équipe des petits jeunes et ce que j'avais décidé de faire. Bien évidemment, elle me lança un regard qui signifiait que j'étais un immonde connard d'avoir fait ça, mais ce regard cachait une petite fierté personnelle. Elle fait genre, mais elle comprend mes intentions la brunette et est souvent fière de mes actions. Dans ce genre de situation, j'ai tellement l'impression que notre relation est inversée et d'être le petit frère tandis qu'elle est la grande soeur. Et enfin, c'était le tour de Kasumi, la fleuriste qui m'avait aidé pour les fleurs à amener sur la tombe de notre mère. Quelqu'un de très gentil, bien que difficilement sondable vu l'air neutre qu'elle semble porter la plupart du temps, mais elle était réellement quelqu'un de sympathique et j'avais apprécié parler avec elle.

Alors que je finissais de raconter mes histoires, mon second timer était maintenant terminé. ENFIN ! Je pouvais arrêter de me balancer dans ce foutu hamac, je commençais à avoir la gerbe à force. Oui, je sais, je pouvais me contenter de descendre et de faire des milliers d'allers-retours, mais honnête, je préférais être peinard dans mon hamac et pas bouger un orteil, ça faisait surtout moins suspect. Vis-à-vis de notre jeu, on cumulait donc à douze heures de jeu et la durée de vie de l'histoire était d'un peu plus de trente. Fallait que je comble environ une quinzaine d'heures pour me maintenir éveiller et compléter la troisième condition. J'allais improviser, à moins qu'on se décide de le platiner, ce qui allait sûrement être le cas vu la fougue que ma sœur semblait porter vis-à-vis de ce jeu. Bon, c'était parti pour un bon vieux 100 %.

JAWN

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Musique

Temps restant : 24h00

"Dis, ça serait pas trop cool que nos vies soient comme dans un RPG ? Genre avec une barre de vie, de mana, des compétences et tout ! Bon, c'est un peu ton cas parce que t'es un éveillé, mais imagine si tu pouvais tout voir et contrôler. Tu recevrais des statistiques à distribuer en montant de niveau, t'aurais un élément et un inventaire infini !"

"C'est ça, t'aurais aussi des quêtes qui apparaîtraient de nulle part te demandant des trucs insensés comme nager dix kilomètres dans une eau à dix degrés grand max ou fumer vingt monstres dans un donjon pendant t'y es. La fatigue commence à te gagner toi."

"Mais t'as tellement raison ! Et elle te gagne aussi pour que tu commences à me répondre comme ça !"

"Non, j'aime juste me moquer de toi, c'est tout un sport tu sais. J'ai même les règles et combien de points vaut chaque moquerie."

Un bon gros doigt d'honneur était pointé dans ma direction accompagné d'un sourire venant de la demoiselle dont les cheveux étaient devenus un chaos sans pareil. Je laissais un soupir s'échapper, soupir qui mêlait soulagement et stress. Elle devait sûrement blaguer, mais elle avait réussi à décrire parfaitement ce que je vivais sans même s'en rendre compte. Putain, son pouvoir imaginatif était tellement et souvent tellement proche du réel que ça me faisait flipper parfois. Un jour, elle avait imaginé une attaque de donuts à l'école et un camion à donuts s'était écrasé dans une maison en face de l'école trois jours après. Depuis, je me méfie quand elle fait ce genre de remarque, car ça veut dire qu'elle sait la vérité ou que la vérité ne va pas tarder à se produire. Bon, pour le coup, elle s'était déjà produite, donc je n'avais plus qu'à espérer qu'elle ne sache pas la vérité, sinon j'allais subir une avalanche de question avec aucune certitude que je sache répondre à ne serait-ce qu'au quart.

Temps restant : 12h00

"Dis, c'est qui la personne qui te fait sourire comme ça depuis une dizaine de jours ?"

"Qu'est-ce que tu demandes encore comme débilité ?"

"Fais pas genre ! Je l'ai vu quand t'es rentré le soir où mes copines étaient là, t'as mis une dizaine de secondes avant de passer de ton léger sourire au visage énervé qui dit "J'vais te botter le cul.", surtout que depuis, t'as toujours un petit sourire comme ça ! Du coup, dis-moi qui c'est !"

"Et en quoi ma vie sentimentale et psychologique t'intéresse ?.. Chiez."

"AH, t'as pas réfuté, c'est que c'est vrai ! J'y crois pas, mon frère a des vues sur quelqu'un ! C'est qui ? Elle a quel âge ? Elle ressemble à quoi ? Tu l'as rencontré comment ? Tu l'aimes ? Bien sûr que tu l'aimes, tu ferais pas cette tête sinon. Vous êtes ensemble ? Elle s'appelle comment ? Elle fait quoi dans la vie ? Elle est au courant ? Vous vous êtes déjà embr-"

"Dis la sulfateuse, ça t'arrive de respirer ? Parce que tu vas me faire de l'asphyxie au rythme auquel tu balances tes questions sans reprendre ton souffle."

"Pardon. Mais sinon, tu me réponds ou t'évites encore le sujet ?"

Ben tiens, je parlais d'avalanche de questions plus tôt, la voilà. Pas sur le sujet prévu certes, mais s'en était une quand même. Quelle emmerdeuse… Mais bon, c'était foutu, je n'allais pas m'en débarrasser tant que je ne répondrais pas à toutes ses questions, questions qui me firent remarquer que j'ignorais beaucoup de choses à propos de la demoiselle que j'avais rencontrée au bar en fait. Je ne connaissais rien d'elle en fait, aucune information me permettant de l'identifier pour être exact. Évidemment, je savais à quoi elle ressemblait, mais avec ce mystère que je sentais chez elle, il n'était pas exclu qu'elle puisse changer d'apparence et que je ne la reconnaisse pas. Eileen me passa un sacré savon d'ailleurs de ne pas avoir au moins eu son nom, ce à quoi je rétorquais qu'elle n'avait pas le mien non plus et la cadette me mit un énorme coup de boule qui lui fit plus de mal à elle qu'à moi. Malgré tout, elle avait raison sur un point : j'avais envie de la revoir et je n'avais rien pour ça, même pas une photo pour faire des recherches sur les réseaux sociaux. C'était probablement foutu, mais pour une fois, ça me frustrait… Merde, la frangine et le patron avaient sûrement raison, je ressentais un truc pour cette inconnue. Putain d'hormones…

Temps restant : 3h00

"ENCULÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ-"

"Oh, calme-toi ! Il est 5h00 du mat je te rappelle ! Je t'avais dit d'aller te coucher et qu'on finirait les boss secrets demain !"

"Mais il reste que lui et son enfoiré de pote et on a platiné le jeu ! En plus, on peut avoir le record pour le platinage le plus rapide !"

"Depuis quand le speedrun t'intéresse ?"

"Depuis que j'ai vu ce type faire le boss secret du dernier Final Fantasy en deux minutes et vingt secondes, c'est trop balèze !"

"Alors concentre-toi et arrête de te bouffer tout le temps ce foutu météore, tu te fais stun et après, on se fait fumer !"

Temps restant : 0h00

Un cri réveilla tout le voisinage, celui de la victoire qu'hurlait ma sœur après qu'on eut enfin vaincu les deux boss secrets. Heureusement, je l'avais vu amorcée son cri de joie et j'avais eu le temps de couvrir mes oreilles. Ce cri fut assez fort pour faire aboyer les chiens des voisins qui rappliquaient pour péter une gueulante, ce à quoi je répondais qu'ils faisaient tous du bruit le reste de l'année et qu'ils avaient surtout intérêt à fermer leurs gueules s'ils ne voulaient pas que je la leur ferme moi-même. Quoi ? Je n'avais pas dormi depuis deux jours, vous vous attendiez à ce que je sois poli ? Je vous invite cordialement à aller vous faire mettre vous, votre famille et Bambi… J'avais clairement besoin de repos.

JAWN

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