- Yun HaoJoueur
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Date d'inscription : 10/12/2020
A Simple Shadow of my Own Self. || Yun Hao [Terminée]
Yun Noriyuki Hao
“ The Silence is so Loud... ”
Nature : Joueur
Sexe : Masculin
Orientation : Incertaine
Métier : Policier
Guilde : Aucune
Avatar : Wei Wuxian - Mo Dao Zu Shi
Statistiques
Caractéristiques
Force : 4
Agilité : 10
Constitution : 3
Perception : 6
Intelligence : 2
Affinité élémentaire
Eau
Archétype
A remplir ici pour les chasseurs
Physique et mental
Si ce n’est dans une pureté inégalée que trouve refuge l’attitude de ce jeune homme, on le doit à sa formalité si noble. Rares sont les gestes déplacés qui occurrent au milieu de ses gracieux mouvements. Une allure sans aucun doute suivi grâce à la flamme qui brûle pour l’honneur. Ceci dit, la clarté se révèle souvent être un reflet des ténèbres. L’obscurité rongeant l’âme de cet homme n’étant toutefois des plus envahissantes, son aura en reste séduisante ne se plongeant point encore dans un abîme noir et profond.
Ce crépuscule se manifeste toutefois sous la forme d’un visage orné d’un constant sourire. Si celui-ci démontre des notes variées, il ne représente en aucun cas ses sentiments intérieurs. La chaleur de ses véritables expressions ne se dévoilent que lors de moments réellement particuliers. Néanmoins, son attitude n’en est pas pour autant agressif, gardant des traits calmes, voire même jovials. Il est aisé d’attribuer cet état de joie à ce personnage tant son éclat se trouve être persuasif et naturel. Malgré tout, sous une profonde analyse, il est aussi possible d’apercevoir ce côté regrettable qu’il émet parfois, ce regard embrasé se perdant dans le passé.
Cette braise enchanteresse libère un fort halo d’innocence, ajoutant une certaine profondeur à l’azur de ses yeux. Si le reste de son visage ordonne une cohésion essentielle afin de le rendre crédible dans son sérieux, il détache toutefois cet aspect noble qu’il est possible de ressentir. Les fines lignes qui tissent son faciès associent aise à optimisme, laissant paraître ce radieux sourire de nombreuses fois, harmonisant l’élégance de sa frimousse. Cette longue crinière ne fait que renforcer cette globale impression de sa teinte brune aux reflets ébènes.
Il n’est pas rare de le voir porter un accoutrement tout particulièrement léger et exotique. Le jeune homme se permet d’afficher une note orientale à l’aide d’un kimono ou d’un haori plus ou moins colorés. Malgré tout, il est tout à fait possible de l’apercevoir avec des habits cérémonieux, ou encore des costumes et ensembles plus sérieux voire classiques, outre ses accoutrements moins atypiques et tape à l’œil. Ces vêtements de soie se réfugient sur une hauteur d’un mètre soixante dix-huit.
Son corps se retrouve néanmoins perturbé de par des attraits de corruption. Ces formes non originelles parcourent le physique du jeune homme, notamment le long de son dos. Les traces se découvrent sous la forme d’un tatouage représentant l’animal mythique serpentin. Cette œuvre draconique dissimule aussi quelques cicatrices qui dansent avec le dessin, composant une étrange harmonie entre la prestation de l’entité mystique et les blessures physiques de son porteur.
Ceci étant dit, Yun Hao est quelque peu enivré par la mélodie émanant de son être. L’homme à la longue chevelure ébène se guide naturellement vers un chemin obscur. Celui-ci, subjugué par l’ensorcelante rythmique de son âme, danse sur les flots des ténèbres, naviguant autant entre le bien et le mal pour assouvir ses désirs.
Imprégné d’une envie de liberté totale, il ne se laisse guider que par les voix de son cœur. Jamais ne suivra-t-il une route qu’il ne daigne pas emprunter, préférant même une valse avec la mort que de piétiner sa noire conscience. Ainsi, il est possible de le considérer comme étant fier, voire même arrogant. Par ailleurs, cet orgueil se démontre souvent par un mépris d’autrui et de tout ce qu’il trouve inintéressant.
Malgré tout, cette identité chaotique est contredite par une loyauté unique vers son code moral qui lutte pour garder sa part humaine intacte. Ainsi, malgré quelques relâchements le faisant basculer vers les abysses de la vengeance, il garde une part de bonté en lui.
Néanmoins, si Yun Hao ne se connaît pas tellement lui-même, il peut au moins affirmer ne pas être une bonne entité. Il a fini par s’imprégner du mal qu’il voyait autours de lui. Telle une flamme consumant l’air environnante pour subsister, l’homme en fait de même. Façonné de la sorte, il ne trouve pas goût à ce qu’il est, ni même en pense quoi que ce soit. Il vit en suivant son instinct.
Par la suite, il lui arrive d’être provocateur, rien que pour satisfaire ses pulsions. Si ces provocations se révèlent en tant que sarcasmes, inutile de préciser que le sino-japonais est prêt à sacrifier sa figure d’ange pour démontrer sa nature plus démoniaque, sa conduite bienfaisante ne s’installant uniquement par principe et devoir.
Histoire
La malice avait transformé le décor en un sombre martyre. Mon incompréhension totale de la situation ne dérangeait aucunement les malfrats dont les éclats de rire résonnèrent à travers la pièce. Puis, le silence règna au sein de la salle, installant une ambiance encore plus lourde que celle précédente. Les ricanements cessèrent au profit d'un sérieux presque traumatisant. La peur s'empara de mon être petit à petit, tandis que mon paternel m'éloigna de la scène pour garder l'intimité de l'échange entre lui et ces personnages masqués, un sourire narquois au visage.
Je savais que mes parents avaient quelques affaires avec une organisation assez noire, mais d'aucune façon je n'allais les questionner sur ce sujet légèrement déplacé, et surtout pas dans un moment aussi tendu. La frayeur me freina de toutes tentatives d'espionnage. J'espérais uniquement que cette lourdeur se termine, afin de pouvoir de nouveau profiter de ma petite vie tranquille : continuer l'apprentissage de la musique auprès de ma mère, développer un art certain pour le théâtre… Cependant, au plus j'attendais tranquillement, au plus j'arrivais à entendre les supplices de mon sang, supplices qui se transformaient peu à peu en cris d'agonies.
J’avais pu sortir de cette torpeur uniquement grâce au son de l'ouverture de la porte. Instinctivement, mon regard se dressa peu à peu vers cet endroit, avant que mes deux globes ne laissèrent couler des larmes de terreur mélangées à celles du chagrin, bloquant alors complètement mes mouvements.
« Mère… », soufflais-je difficilement.
Malgré mon âge à peine fleurissant, j'étais assez mature pour comprendre ce qu’il se passait à quelques mètres de moi. Cette vision s’intégra dans mon esprit avant même que le son ne parvienne à mes oreilles. Un frénétique gémissement fiévreux parvint jusque moi depuis la bouche de ma parente. Par réflexe, dès lors que l’accès à cette salle avait été de nouveau coupée par l’acte d’un des individus présents de l’autre côté, je m’éloignai au plus vite de ce recoin pour me réfugier dans mon lit.
Ce crépuscule salvateur ne dura pourtant pas longtemps. L’entente d’un énième cri, cette fois-ci plus brusque et brutal, me tira de mon sommeil. Un tremblotement engourdit mon physique avant que je ne combatte cette frayeur pour revenir sur mes pas, dans le but d’observer la situation une fois encore.
Les énergumènes aux airs agressifs n'étaient plus sur les lieux, mais mon père qui l’est tout autant n’avait pas rejoint ses camarades. Dans leurs habits d’Adam et Eve, mes proches se bataillaient sans remord. Non, pour être plus précis, l’homme battait tout simplement sa femme. Il était déjà simple de remarquer deux contusions apparentes sur le corps de la dame, mais avec la nouvelle frappe, il était certain qu’une nouvelle allait apparaître.
Avec l’acte groupé précédent, j’avais cru que cette dispute régulière n’allait point se présenter ce soir, or, elle se passait encore sous mes yeux. Même si je souhaitais aider ma mère, il n’y avait rien que je puisse véritablement faire. Un enfant comme moi ne pouvais pas combattre ce genre d’agression. Ainsi, je m’écartais de cette scène, refermant la porte derrière moi.
« EH TOI, REVIENS ! »
Cet éclat de colère me paralysa.
C’est à mon tour… Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Je veux juste… Je veux juste… Une vie normale…
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Une vie normale… Cela faisait maintenant un moment que j’en avais oublié l’idée. Mon quotidien n’était pas glorieux, surtout au vu de la situation dans laquelle je me trouvais. Peut-être avais-je une chance négative, mais cette infortune m’avait au moins permis de comprendre à quel point ce monde est corrompu et fracturé. Par ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait croire, toutes ces épreuves m’avaient aussi permis de m’endurcir autant mentalement que physiquement.
Toutefois, ce piège se refermait toujours plus. Je ne voyais pas d’échappatoire à ce cycle infernal. Je pouvais très bien tenter de m’enfuir, mais si jamais j’avais l’audace de le faire, ma mère biologique en pâtirait instantanément. Même si cette dernière vint à refouler sa colère sur moi dernièrement, elle n’en restait pas une fragile femme abusée par son mari, mon père. Même si j'étais frustré de ses actes, au fond, je pouvais aussi la comprendre. Elle était tout autant une victime que moi. Mais que pouvait-on y faire ? Malgré mes reports, mon père s’en sortait toujours. Sans doute était-ce là un privilège d’avoir du grade dans un clan Yakuza.
Un petit soupir s’échappa de ma bouche. Mon destin était scellé en ce jour d’anniversaire. Seize années dès à présent, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose… Mais qu’importe, je m’y étais abdiqué. Je n'étais plus la personne qui pleurait en ne faisant rien d’autre que de se couvrir les oreilles et s’éclipser au mieux de la vue de son parent. Désormais, je patientais. J’arrivais à patienter, à attendre le moment propice pour combattre mon paternel, et ainsi nous échapper du filet qui nous maintenait ma mère et moi.
Si ma mère n’avait jamais rencontré mon père, je ne serais pas là… Mais, était-ce mieux que de devoir vivre ce genre de vie ? Écroué à la merci d’un éveillé, sans doute aurait-ce été mieux de ne pas exister et ce même si j'étais moi-même détenteur d’un tel afflux de puissance. Peut-être était-ce d’ailleurs dû à la reconnaissance de cette énergie nouvelle qui coulait en moi que mon père avait insisté à ce que l’on se déplace dans son pays natal, là où est situé son clan de Yakuza. Évidemment, on n’avait pas eu le choix que de se résigner à ses désirs. Et donc, cette insupportable routine ne s’était qu’enlaidit avec la relocalisation de notre logis principal.
L’avantage dans tout cela était que j’avais pu dégoter une double nationalité qui n’est pas négligeable, en plus d’avoir deux langues maternelles sur lesquelles je peux aussi compter.
Bref. Je n'étais pas idiot. Je savais pourquoi mon père qui ne m’aimait pas vraiment avait voulu m’emporter avec lui au Japon. Il voulait se servir de moi pour monter en puissance. Après tout, à ses yeux, j'étais sa propriété, donc ma gloire était la sienne.
Voilà, j’en étais certain. Il m’avait amené pour que je rencontre de nouveau toute cette ignoble famille. Si les discussions se voulaient plaisantes, je n'étais pas dupe. Ici présent, aucune entité n’était une bonne personne… Réellement aucune. J’avais été contaminé par l’obscurité qui émanait constamment de mon père. Entre ses excès de colère et ses doctrines qu’il avait injecté en moi, je savais déjà que je n'étais pas quelqu’un qui aurait un principe moral commun. Ceci dit, je m’étais créé un propre code moral que je m’étais juré de ne jamais trahir, et ce qu’importe si je ne croyais plus en cette essence.
Après tout… Je ne voulais absolument pas devenir comme mon père.
« Hé, je t’ai préparé un petit cadeau pour ton anniversaire. Viens-là. »
Un présent de la part de mon père était chose rarissime, tellement que je me méfiais naturellement de cela. Néanmoins, je ne pouvais pas refuser en ce cas précis, alors que de nombreuses paires de yeux étaient rivées sur moi. Leur malicieux sourire étaient aussi forts déplaisants, mais je préférais ne pas trop en prendre compte. Me dirigeant alors lentement vers mon proche, gardant une allure fière et quasiment défiante, un lourd ébahissement s’empara de mon esprit lorsque mon paternel usa de la force pour me plaquer contre une table. Une certaine scène réapparut dans ma tête, et je m’efforçai de m’en détacher pour me débattre comme je le pouvais. Toutefois, mes gestes ne me permettaient pas de fuir cette prise parfaitement exécutée.
« Je te conseille de pas bouger, Noriyuki. »
Dès lors qu’il finit de prononcer ces mots, une vive douleur s’empara de mon corps depuis mon dos. Malgré mon renforcement dû à l’éveil, je n’en restais pas moins sensible à la souffrance. Je savais ce qui se passait, mais je ne pouvais rien y faire. L’unique chose que je me permettais d’effectuer était de prendre sur moi et d’essayer au mieux de résister à ce tourment.
« Putain d’aiguille de merde. », dis-je en grinçant des dents.
Ce supplice dura assez longtemps pour que des perles cristallines suintent sur l’entièreté de ma silhouette. Malgré un premier cri animal, je n’avais pas hurlé de tout le reste du processus. Pourtant, j'étais quand même épuisé de cette épreuve, mais surtout très irrité. Observant l’œuvre dans le miroir, j'étais obligé d’admettre que l’artiste avait fait un travail formidable. Mes cicatrices que j’avais reçu de mon père n'étaient pas réellement masquées, mais contribuaient à la sérénité du dessin.
La main de mon père vint alors s’apposer sur mon épaule, que je repoussai aussitôt de manière violente. Habituellement, il se serait énervé, mais au vu de la situation, il n’en tira qu’un sourire satisfait. Je le haïssais vraiment. Avec ça, je faisais officiellement parti d’eux… Si agaçant.
Heureusement, aucune autre adversité ne m’attendis avec ces individus pour cette journée. La difficulté de ce mercredi était passé. J’empruntais donc un moyen de transport en commun sur le chemin du retour, que j’effectuais évidemment seul étant donné que mon père ne voulait point se déplacer uniquement pour me déposer chez ma mère. Même si cette dernière était aussi odieuse que lui dernièrement, elle l’était beaucoup moins. Il m’était facile de supporter ses supplices et ses caprices vu que je partageais ses souffrances.
« Je suis rent-… »
Mon corps se stoppa un instant, refusant d’admettre ce que je vis face à moi. Après quelques longues secondes, il se mit enfin à se hâter vers la salle de vie visible depuis l’entrée. Je refusais de le croire, mais après m’être rapproché, j'étais bien obligé de l’admettre. Ma mère s’était échappée vers un autre monde sans mon consentement. Même si j'étais peiné de cette nouvelle, de ce paysage macabre devant moi, les larmes ne coulèrent point. Peut-être était-ce mieux ainsi. Pour elle.
Tout est de la faute de mon père. Un jour, je lui rendrai la pareille.
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Si j’étais soumis aux règles du clan Yakuza pendant cinq années, j’avais pu en ressortir en cumulant les petits mérites et en offrant une part d’argents pour montrer ma gratitude au chef. Mon père n’avait pas son mot à dire, et étant donné que j’étais passé à l’âge adulte, il n’avait plus aucun droit sur moi. Quoi qu’il en soit, je doutais aussi que ces individus me portaient haut dans leur cœur étant donné que j’étais toujours un chasseur de rang E après tout ce temps. Je ne savais pas ce qui bloquait ma progression. Je donnais toujours le meilleur de ce que je pouvais, mais je n’arrivais pas à évoluer… Peut-être était-ce là ma limite. Ou peut-être était-ce dû à ces Yakuzas qui me guettaient.
Dans tous les cas, j’avais décidé de quitter cette famille dès que je le pouvais, surtout suite au suicide de ma mère. Au plus je voyais mon père, au plus mon envie de le tuer croissait. Cela en était de même avec les porteurs de ces visages qui me restaient en mémoire, ceux que j’avais pu apercevoir violer ma mère lorsque j’étais enfant. Cependant, je ne pouvais rien faire contre eux, moi, le petit frère qui était constamment brutalisé.
Actuellement, je planifiais ma vengeance. Après avoir passé une année à stabiliser ma vie afin d’avoir une situation financière stable, je pouvais enfin me consacrer à ce que je souhaitais faire depuis un long moment. Nonobstant, j'étais trop faible pour agir contre ce clan, alors que j'étais bien obligé de me confronter à la totalité de celui-ci si jamais je voulais effacer l’existence de mon paternel de ce monde. Il allait falloir que je construise une force égale à la leur, ou que j’en rejoigne une… Mais pour ce faire, il fallait en premier temps que je m’améliore.
Bien que j'étais devenu policier entre temps, mes réelles capacités de combat n’avaient pas augmenté tant que cela étant donné que mes activités d’agent n’avaient pas été des plus agitées. Et évidemment, il avait été annoncé que j'étais trop faible pour espérer intégrer la nouvelle troupe anti-chasseur que le gouvernement avait mis en place. La seule manière pour moi d’évoluer complètement serait de commencer à m’exercer pour que mon physique s’adapte à mieux, mais je n’avais pas eu le temps, ni même le courage de le faire lorsque ma situation fut plus compliquée.
Ceci dit, il fallait aussi que je dérouille après un certain temps sans rejoindre de donjon. Évidemment, je ne pouvais manquer l’occasion de remplir mes poches d’un peu plus de monnaies. C’était dans cet état d’âme que je rejoignis un groupe pour compléter un donjon du plus bas niveau.
L’infortune me souriait toujours. Trois des membres de cette expédition appartenait au clan que j’avais précédemment quitté. L’ambiance était incontestablement amer pour ma part, mais les trois énergumènes se réjouissaient de me voir ici. Si je pouvais faire marche arrière, je le ferais, mais il était déjà trop tard et j'étais entraîné dans l’instance de force par ces chasseurs.
Je savais déjà ce qui m’attendait à l’intérieur. J'étais charrié par ces types, en plus d’être discrètement extorqué par eux. Toutefois, je gardais ce sentiment de colère pour moi. L’heure n’était pas venue de les affronter, et je devais avouer que je comptais aussi sur eux pour écarter les plus gros dangers de ce donjon, qui au final n’était pas si terrible.
Si j’avais cru que l’on avait achevé le boss de cette place, le portail ne se fermant pas, je pouvais affirmer que je m'étais trompé. Ainsi, on avait continué de s’aventurer à travers les zones, jusqu’à entendre de douces susurres qui avaient rythmé mon cœur d’une plus vive allure. Une certaine transe empoigna quelques uns de nos alliés qui se dirigèrent instinctivement vers la source de ces chuchotis. Les autres qui étaient plus sceptiques avaient fini par céder lorsqu’une bonne moitié de notre troupe suivit les premiers plus téméraires, et au final, on avait tous suivi sans trop se poser de questions.
Cette voie nous avait alors mené à une impasse sans aucune particularité. Nous regroupant alors pour décider de la suite des événements, un cri retentit.
« M-merde, barrez-vous ! »
Trop tard. J'étais complètement paralysé à la vue de ce spectacle.
Non, ce n’était pas que ça. Mes joues s'étaient colorées d’une teinte écarlate tandis que mon souffle devint de plus en plus erratique. Même si je voulais faire usage de ma logique, mes yeux étaient obnubilés par la beauté de ces créatures qui étaient apparues, me faisant prendre conscience que j’avais aussi une part animale et bestiale en moi.
Malgré mon lamentable état, je pris finalement conscience de la situation. Une certaine force externe me volait mon énergie, tandis qu’une autre bloquait mes mouvements. Le bilan était tragique, et quand bien même je forçais comme je le pouvais, je n’arrivais guère à me mouvoir tandis que mon énergie m’abandonnait peu à peu. Le cas était similaire pour toutes les personnes ayant pénétré les lieux, alors que les corps inertes de mes alliés tombèrent peu à peu.
Pétasses d’enchanteresses. Je refuse de mourir de cette manière. Tant que je n’ai pas accompli ma vengeance, je refuse de mourir. Je refuse…
Ma vigueur me lâchait peu à peu tandis que je rugissais intérieurement des injures à ces entités démoniaques aux rires se voulant fort coquets.
Putain de succubes, laissez moi profiter au moins…
Alors que je sentais mes toutes dernières forces disparaître, une voix résonna dans ma tête, m'indiquant une porte de sortie. Je ne savais absolument pas ce qu’il en était, mais au point où j’en étais… Je n’avais pas trop le choix que de compter dessus.
J’accepte, et j’ajoute ces putes à mon Death Note.
Et enfin, le noir.
Et derrière l'écran...
Qui es-tu ? - Un alien combattant des races supragalactiques pour le bien de la Terre de l'univers 31.
Comment as-tu connu le forum ? - Top-site
Une petite citation ? - Atchoum
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- Yun HaoJoueur
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Re: A Simple Shadow of my Own Self. || Yun Hao [Terminée]
J'annonce que cette fiche est terminée, j'espère qu'elle vous conviendra, et qu'elle sera un minimum divertissante...
Merchi de votre passage par avance ! o/
Re: A Simple Shadow of my Own Self. || Yun Hao [Terminée]
Bienvenue @Yun Hao
Très agréable à lire comme fiche ! La vengeance de ton personnage est bien amenée et fait indéniablement partie de sa vie. Malgré sa psychée peut-être chaotique, je me suis attaché assez rapidement à lui et ça c'est vraiment cool ! Autrement, fait bien attention avec les yakuzas. Les quitter est une chose assez difficile, et il est probable que certaines familles ou membres voient très mal ton départ.
Une fois ta couleur attribuée, il faudra te rendre dans la partie « feuille de personnage et inventaire » : clique ici afin de créer ta fiche dans le groupe qui te concerne.
Bienvenue sur Hunter's Path et puisse le destin t'être favorable !