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Xue ShenJoueur- Messages : 45
Date d'inscription : 24/11/2020
Survivre à sa malchance (solo/quête Hebdo)
Mer 25 Nov - 16:18
XUE ShenQuête Hebdomadaire
Survivre à sa malchance
Un début de journée toute somme exaltante pour le lancier. En fait, par exaltant, c'était surtout une façon de dire qu'il allait s'entraîner dans un coin reculé, en espérant qu’absolument personne ne vienne le dérangé pendant ce moment, mais bon, c'était toujours mieux que se tourner les pouces pendant un jour de repos, d'autant plus qu'avec la réparation de l'atelier de sa famille, il était en plein chômage technique. Bon d'un autre côté, c'était sa chance de tester cette histoire de joueur, et puis surtout, il avait besoin de devenir plus fort ! Il se réveilla donc calmement, remarquant la présence de la fameuse bulle, celle qui le suivait de façon presque quotidienne depuis cet étrange événement, cette fois-ci, un seul mot.. Survivez, avec un chronomètre numérique indiquant un temps de vingt-quatre heure.
- Huh ? Survivre vingt-quatre heure ? Mais.. Je suis même pas dans une zone à risque....
Que nenni pauvre fou... Zone de sécurité ? Cela n'as aucune importance quand ta chance, ou plutôt dans ce cas présent, ton absence de chance, est aussi grande que la vanité des chasseurs de rang S ! Et tout ceci se fit remarqué bien vite, à peine du lit, voilà que le lancier se prend les jambes dans son draps et tombe au sol lourdement, s'écrasant face contre terre avec violence en s'étalant de tout son long, restant ainsi quelques minutes, en lâchant un léger râle de douleur. Il se redressa par la suite en se frottant le nez, sans un son, celui-ci rougit par la douleur et la gêne du jeune homme.
- La journée commence bien...
Et pourtant, il n'était pas au bout de ses surprises. Tout commençait doucement, par exemple, un bouton de sa veste qui ne tenait pas, l'impossibilité de mettre la main sur un élastique pour s'attacher les cheveux, ou encore une panne de courant intempestive dans ce petit appartement qu'il avait loué pour quelques jours dans cette région reculée du Japon. Ramassant un manche à balais, il se dirigea vers la forêt pour s'entraîner cependant, comme c'était prévu depuis son réveil. Le trajet se déroula plutôt bien, enfin, si l'on oublie le camion qui avait manqué de le renverser... Par deux fois. Le Joueur l'avait esquiver de peu, et sa cargaison c'était renverser, une cargaison de rondin qui avait bien failli ôter la vie du jeune homme, une véritable chance pour lui, si on peut dire, qu'il avait de bons réflexes !
- Mais qu'es-ce que se passe auj... Oh putain...
il venait enfin de tilter... Le Système. C'était seulement possible ça ? Influencé directement sur sa chance ? D'un autre côté, le système avait bien réussi à faire revenir à la vie son corps, et même le guérir alors qu'il avait tout de même perdu une jambe et pas mal de sang dans le processus. Alors en y réfléchissant bien... Et puis, ce n'est pas comme si la malchance était continue.. Ce qui avec du recule n'était pas vraiment rassurant, après tout vu comme sa journée commençait, il ne préférait pas imaginer ce que ça donnerait s'il avait une malchance aussi importante toute la journée. Enfin, il ignorait encore que ce n'était qu'un début. Calmement, il entama alors son entraînement une fois dans ce coin isolé. Pourtant, il n'en était qu'à trois heures, et déjà, il avait failli mourir deux fois.. Fort heureusement, les réflexes des éveillés étaient bien plus importants, et cela lui avait donc permis de survivre... Tout se passa bien par la suite pendant quelques heureux, le décompte étant maintenant descendu, seize heure restante, c'est le temps qu'il devait encore tenir, avec cette chance pourrie, et cette envie insatiable de juste s’allonger dans un coin et attendre, mais avec du recul, ce n'était probablement pas une bonne idée. C'est là que son bâton se brisa contre un arbre, un morceau manquant même de se planté dans sa jambe droite, alors qu'il recula d'un bond en lâchant un petit hurlement de surprise.
- Mais ? C'est que ça commence à devenir gonflant.
Enfin, ce n'est pas comme s'il avait d'autres options de toute façon, survivre, s'entraîner, ce n'était pas son quotidien depuis la mort de ses parents ? Même si cette fois, c'était un peu différent dans le fait qu'il se devait de survivre face à un danger auquel il n'aurait jamais crû faire face, et pourtant.
- Huh ? Survivre vingt-quatre heure ? Mais.. Je suis même pas dans une zone à risque....
Que nenni pauvre fou... Zone de sécurité ? Cela n'as aucune importance quand ta chance, ou plutôt dans ce cas présent, ton absence de chance, est aussi grande que la vanité des chasseurs de rang S ! Et tout ceci se fit remarqué bien vite, à peine du lit, voilà que le lancier se prend les jambes dans son draps et tombe au sol lourdement, s'écrasant face contre terre avec violence en s'étalant de tout son long, restant ainsi quelques minutes, en lâchant un léger râle de douleur. Il se redressa par la suite en se frottant le nez, sans un son, celui-ci rougit par la douleur et la gêne du jeune homme.
- La journée commence bien...
Et pourtant, il n'était pas au bout de ses surprises. Tout commençait doucement, par exemple, un bouton de sa veste qui ne tenait pas, l'impossibilité de mettre la main sur un élastique pour s'attacher les cheveux, ou encore une panne de courant intempestive dans ce petit appartement qu'il avait loué pour quelques jours dans cette région reculée du Japon. Ramassant un manche à balais, il se dirigea vers la forêt pour s'entraîner cependant, comme c'était prévu depuis son réveil. Le trajet se déroula plutôt bien, enfin, si l'on oublie le camion qui avait manqué de le renverser... Par deux fois. Le Joueur l'avait esquiver de peu, et sa cargaison c'était renverser, une cargaison de rondin qui avait bien failli ôter la vie du jeune homme, une véritable chance pour lui, si on peut dire, qu'il avait de bons réflexes !
- Mais qu'es-ce que se passe auj... Oh putain...
il venait enfin de tilter... Le Système. C'était seulement possible ça ? Influencé directement sur sa chance ? D'un autre côté, le système avait bien réussi à faire revenir à la vie son corps, et même le guérir alors qu'il avait tout de même perdu une jambe et pas mal de sang dans le processus. Alors en y réfléchissant bien... Et puis, ce n'est pas comme si la malchance était continue.. Ce qui avec du recule n'était pas vraiment rassurant, après tout vu comme sa journée commençait, il ne préférait pas imaginer ce que ça donnerait s'il avait une malchance aussi importante toute la journée. Enfin, il ignorait encore que ce n'était qu'un début. Calmement, il entama alors son entraînement une fois dans ce coin isolé. Pourtant, il n'en était qu'à trois heures, et déjà, il avait failli mourir deux fois.. Fort heureusement, les réflexes des éveillés étaient bien plus importants, et cela lui avait donc permis de survivre... Tout se passa bien par la suite pendant quelques heureux, le décompte étant maintenant descendu, seize heure restante, c'est le temps qu'il devait encore tenir, avec cette chance pourrie, et cette envie insatiable de juste s’allonger dans un coin et attendre, mais avec du recul, ce n'était probablement pas une bonne idée. C'est là que son bâton se brisa contre un arbre, un morceau manquant même de se planté dans sa jambe droite, alors qu'il recula d'un bond en lâchant un petit hurlement de surprise.
- Mais ? C'est que ça commence à devenir gonflant.
Enfin, ce n'est pas comme s'il avait d'autres options de toute façon, survivre, s'entraîner, ce n'était pas son quotidien depuis la mort de ses parents ? Même si cette fois, c'était un peu différent dans le fait qu'il se devait de survivre face à un danger auquel il n'aurait jamais crû faire face, et pourtant.
- Xue ShenJoueur
- Messages : 45
Date d'inscription : 24/11/2020
Re: Survivre à sa malchance (solo/quête Hebdo)
Mer 25 Nov - 16:56
XUE ShenQuête Hebdomadaire
Survivre à sa malchance
Huit heures étaient passées depuis le début de cette quête oh combien surprenante, huit heures seulement, et il n'en pouvait déjà plus. Il avait failli mourir plus d'une fois, son baton d'entraînement était cassé, et comme si ça ne suffisait pas, il s'était accroché les cheveux dans une branche d'arbre ! Le voilà donc qui se débattait de tout son être pour démêlé le sac de nœud chevelu, en espérant ne pas avoir besoin de recourir à une technique plus drastique, de type.. Couper les cheveux, avec.. allez savoir avec quoi d’ailleurs. Enfin, ça aurait pût être pire non, il aurait pût être sur un nid d’araignée ou quelque chose comme ça. Et bien sûr...
- Non mais c'est pas vrai !
Yep, un nid d'arachnides. Shen se débattait donc comme sis a vie en dépendait, et c'était peut-être le cas ! Il n'y connaissait rien en espèce d'araignées après tout. Il fini finalement par se détaché les cheveux et recule vivement, affichant un sourire fier sur le visage, sortant de sa poche un briquet par la suite pour faire brûler ce fichu nid ! Mais quelle mauvaise idée. Il jeta le briquet, le nid prenant effectivement feu , mais pas seulement, l'arbre aussi... Et celui d'à côté. Il fit donc de gros yeux, retirant sa veste pour tenter d'apaisé le feu, se battant avec celui-ci pendant une bonne heure, tombant finalement fesses au sol quand les dernières braises s’estompèrent, lui arrachant un soupire de soulagement. Le feu n'avait pas pris plus que ça ! Il se laissa tomber sur le sol, les bras écartée, avant de sentir une goutte, puis deux, trois, et cetera. Il lâche un nouveau soupire, récupérant sa veste couverte de suie, la secouant un peu en l'utilisant ainsi pour se protégé de la pluie, pluie qui devint de plus en plus forte, de plus en plus froide, alors qu'un vent pour le moins violent se leva. Fichu système, fichue chance, fichu tout !
- Rha mais j'en ai marre !
Il chercha donc un arbre pour s'abriter, pas bien compliquer, enfin, si certains n'avaient pas pris feu et que d'autres avaient DES PUTAINS DE FEUILLES ! Fort heureusement, il en trouva un, entendant finalement le tonnerre gronder, puis la foudre s'abattre un peu plus loin. Il commençait déjà à envisager le pire, et pour cause, quelques minutes plus tard, alors qu'il commençait enfin à se détendre, la foudre s’abattit pile sur l’arbre où il était, faisant lourdement chuter celui-ci, bien sûr, dans sa direction, pas dans l'opposée, oh que non, sinon ce ne serait pas amusant pas vrai ? Il esquiva alors la chute du trou d'un bond sur le côté, pour se faire éclaboussé par de la boue, grognant un peu de rage, il frappa de son pied dans le tronc, qui craqua sous le coup, libérant un nuage d’abeille visiblement logées en son sein.
- …
Ni une, ni deux, le voilà qui court à toute jambe, jusqu'à un lac un peu plus loin, plongeant dedans sans attendre, ne laissant au final dépassé que ses yeux, fixant le nuage d'insectes mécontent, qui après quelques dizaines de minutes, finit par prendre la poudre d'escampette. Sortant de l'eau, il éternua, fouillant dans sa poche avec l'idée de faire un feu, il constata l'absence de son briquet, probablement tomber durant sa course effrénée pour fuir les bestioles. Enfin, il n'était même plus surpris à ce niveau. Il décida donc de passer un certain temps à chercher un endroit plus calme,en espérant que cette fois, il ne manquerait pas de se faire frapper par la foudre, ou allez savoir quoi d'autre encore de tout aussi dangereux. Le chaos du monde, sa famille morte, les portails, tout ça n'avait aucune importance en ce moment bien précis, non, la seule chose importante, c'était sa survie, pas à cause du système, ou de son envie de vengeance, non, parce qu'il n'avait pas survécu à tout ça pour mourir aussi bêtement ! Une rage bouillonnante s'emparait alors de son être, et pour cause.
- Non mais c'est pas vrai !
Yep, un nid d'arachnides. Shen se débattait donc comme sis a vie en dépendait, et c'était peut-être le cas ! Il n'y connaissait rien en espèce d'araignées après tout. Il fini finalement par se détaché les cheveux et recule vivement, affichant un sourire fier sur le visage, sortant de sa poche un briquet par la suite pour faire brûler ce fichu nid ! Mais quelle mauvaise idée. Il jeta le briquet, le nid prenant effectivement feu , mais pas seulement, l'arbre aussi... Et celui d'à côté. Il fit donc de gros yeux, retirant sa veste pour tenter d'apaisé le feu, se battant avec celui-ci pendant une bonne heure, tombant finalement fesses au sol quand les dernières braises s’estompèrent, lui arrachant un soupire de soulagement. Le feu n'avait pas pris plus que ça ! Il se laissa tomber sur le sol, les bras écartée, avant de sentir une goutte, puis deux, trois, et cetera. Il lâche un nouveau soupire, récupérant sa veste couverte de suie, la secouant un peu en l'utilisant ainsi pour se protégé de la pluie, pluie qui devint de plus en plus forte, de plus en plus froide, alors qu'un vent pour le moins violent se leva. Fichu système, fichue chance, fichu tout !
- Rha mais j'en ai marre !
Il chercha donc un arbre pour s'abriter, pas bien compliquer, enfin, si certains n'avaient pas pris feu et que d'autres avaient DES PUTAINS DE FEUILLES ! Fort heureusement, il en trouva un, entendant finalement le tonnerre gronder, puis la foudre s'abattre un peu plus loin. Il commençait déjà à envisager le pire, et pour cause, quelques minutes plus tard, alors qu'il commençait enfin à se détendre, la foudre s’abattit pile sur l’arbre où il était, faisant lourdement chuter celui-ci, bien sûr, dans sa direction, pas dans l'opposée, oh que non, sinon ce ne serait pas amusant pas vrai ? Il esquiva alors la chute du trou d'un bond sur le côté, pour se faire éclaboussé par de la boue, grognant un peu de rage, il frappa de son pied dans le tronc, qui craqua sous le coup, libérant un nuage d’abeille visiblement logées en son sein.
- …
Ni une, ni deux, le voilà qui court à toute jambe, jusqu'à un lac un peu plus loin, plongeant dedans sans attendre, ne laissant au final dépassé que ses yeux, fixant le nuage d'insectes mécontent, qui après quelques dizaines de minutes, finit par prendre la poudre d'escampette. Sortant de l'eau, il éternua, fouillant dans sa poche avec l'idée de faire un feu, il constata l'absence de son briquet, probablement tomber durant sa course effrénée pour fuir les bestioles. Enfin, il n'était même plus surpris à ce niveau. Il décida donc de passer un certain temps à chercher un endroit plus calme,en espérant que cette fois, il ne manquerait pas de se faire frapper par la foudre, ou allez savoir quoi d'autre encore de tout aussi dangereux. Le chaos du monde, sa famille morte, les portails, tout ça n'avait aucune importance en ce moment bien précis, non, la seule chose importante, c'était sa survie, pas à cause du système, ou de son envie de vengeance, non, parce qu'il n'avait pas survécu à tout ça pour mourir aussi bêtement ! Une rage bouillonnante s'emparait alors de son être, et pour cause.
- Xue ShenJoueur
- Messages : 45
Date d'inscription : 24/11/2020
Re: Survivre à sa malchance (solo/quête Hebdo)
Mer 25 Nov - 17:29
XUE ShenQuête Hebdomadaire
Survivre à sa malchance
Enfin, il ne restait « plus que » huit heure à ce fichu compte à rebours de survie. Il avait bien sûr complémentent oublié l'idée même de dormir, pour plusieurs raisons plus qu'évidente d'ailleurs. La première étant tout simplement qu'il n'avait pas eût la moindre occasion de le faire, la seconde était surtout qu'il ne préférait pas imaginer ce qui pourrait bien se passé durant son sommeil. Allez savoir, si ça se trouve un satellite en mauvais état de marche se crasherait sur sa tronche ! Rien que d'imaginer cela, un frisson d'effroi parcouru son corps.. Mourir écrasé et d'une façon aussi peu probable durant son sommeil.. Brr.. Mais bon, au moins, il en voyait enfin le bout.
- Plus qu'un tiers du temps... Huit heures et c'est enfin terminé ! Je pourrais enfin rentré dormir !
Huit heures seulement, un rêve si proche et si lointain, un peu comme... Excellente question en fait, il n'avait pas vraiment de comparaison pour le coup. Enfin là n'était pas la question, le fait est qu'il allait enfin voir le bout du tunnel, et pas de la même façon qu'il pensait que cela arriverait quelques heures plus tôt ! Toutefois, il avait crû remarqué que sa chance semblait décroître au fur et à mesure que le temps passait. Quelque chose qui effaça le sourire de son visage, une idée sombre qui lui faisait tout de suite réviser son jugement quand à sa capacité à se sortir vivant de ce joyeux merdier. Enfin, joyeux, surtout pour ceux qui écouterait cette histoire, si toutefois il venait à en toucher mot un jour. Peu probable.
- J'ai peur pour la suite là...
Et peur, il avait bien raison. En effet, quelques dizaine de minutes de calme après ces mots, il remarqua un peu plus loin dans la forêt, une étrange odeur, comme des poils humides. Il se décida alors à tenter de s'éloigné le plus discrètement possible, mais des mouvements tout sauf humain se firent sentir tout autour de lui. Il voulu s'en aller, le plus silencieusement possible, mais bien sûr, il marcha sur une brindille en se retournant, le faisant se figé.
- Eh mer...
Il n'eût pas le temps de dire plus qu'un hurlement se fit entendre, puis les bruits de pas lourds se rapprochèrent. Des hordes de sangliers mécontent du viol de leur territoire. Comment est-ce qu'il pouvait le savoir lui qu'il y avait une véritable armée de cochon poilus dans cette endroit en particulier ! Il accéléra alors le mouvement, après tout, sa vie en dépendait, littéralement. Sa fuite se poursuivie jusqu'en dehors de la forêt, une fuite où, plusieurs fois, il avait vu sa vie passée devant ses yeux. Enfin hors de la forêt, il reprit son souffle, enfin, il essaya, quand un sanglier jailli des ombres en poussant un hurlement, chargeant vers le pauvre jeune homme qui commençait sérieusement à être à bout de souffle.
- Aaah !
Il sauta sur le côté pour esquiver, le popup fit son apparition de nouveau.. Survivez, et cette fois, le temps indiquait.. Trois heures... Il devait donc survivre trois heure encore, en étant pourchassé par une horde de sanglier pas très content... Ce jeu était vraiment de mauvais goût. Le voilà donc à passer ces dernières heures à esquiver, bloquer ou encaisser certaines attaques, priant pour que le temps ne défile plus vite qu'il ne le fait déjà. Et enfin, le chiffre zéro tomba, presque à cet instant précis, un groupe de chasseur fit son apparition, enfin pas CES chasseurs là, les vrais, ceux qui chassaient déjà le gibier avant tout ça. Il avaient pris la décision de partir chasser aujourd'hui, après les eaux, et la présence du groupe avait fait fuir les sangliers.. Mais il n'eût pas vraiment le temps de se réjouir que la fatigue et la douleur rattrapèrent ses pensées, et, sans une seconde de plus, le lancier s'écroula sur le sol boueux. C'est seulement plusieurs heure plus tard qu'il se réveilla sous un plafond inconnu, le plafond d'un hôpital, encore.
- Plus jamais...
Ses yeux se fermèrent de nouveau alors qu'il soupira, déposant son avant-bras droit contre son front, en se reposant enfin de cette journée pleine de rebondissement, et oh combien mauvaise. Les pires vingt-quatre heures de sa vie, et de loin. Les plus longues également.
- Plus qu'un tiers du temps... Huit heures et c'est enfin terminé ! Je pourrais enfin rentré dormir !
Huit heures seulement, un rêve si proche et si lointain, un peu comme... Excellente question en fait, il n'avait pas vraiment de comparaison pour le coup. Enfin là n'était pas la question, le fait est qu'il allait enfin voir le bout du tunnel, et pas de la même façon qu'il pensait que cela arriverait quelques heures plus tôt ! Toutefois, il avait crû remarqué que sa chance semblait décroître au fur et à mesure que le temps passait. Quelque chose qui effaça le sourire de son visage, une idée sombre qui lui faisait tout de suite réviser son jugement quand à sa capacité à se sortir vivant de ce joyeux merdier. Enfin, joyeux, surtout pour ceux qui écouterait cette histoire, si toutefois il venait à en toucher mot un jour. Peu probable.
- J'ai peur pour la suite là...
Et peur, il avait bien raison. En effet, quelques dizaine de minutes de calme après ces mots, il remarqua un peu plus loin dans la forêt, une étrange odeur, comme des poils humides. Il se décida alors à tenter de s'éloigné le plus discrètement possible, mais des mouvements tout sauf humain se firent sentir tout autour de lui. Il voulu s'en aller, le plus silencieusement possible, mais bien sûr, il marcha sur une brindille en se retournant, le faisant se figé.
- Eh mer...
Il n'eût pas le temps de dire plus qu'un hurlement se fit entendre, puis les bruits de pas lourds se rapprochèrent. Des hordes de sangliers mécontent du viol de leur territoire. Comment est-ce qu'il pouvait le savoir lui qu'il y avait une véritable armée de cochon poilus dans cette endroit en particulier ! Il accéléra alors le mouvement, après tout, sa vie en dépendait, littéralement. Sa fuite se poursuivie jusqu'en dehors de la forêt, une fuite où, plusieurs fois, il avait vu sa vie passée devant ses yeux. Enfin hors de la forêt, il reprit son souffle, enfin, il essaya, quand un sanglier jailli des ombres en poussant un hurlement, chargeant vers le pauvre jeune homme qui commençait sérieusement à être à bout de souffle.
- Aaah !
Il sauta sur le côté pour esquiver, le popup fit son apparition de nouveau.. Survivez, et cette fois, le temps indiquait.. Trois heures... Il devait donc survivre trois heure encore, en étant pourchassé par une horde de sanglier pas très content... Ce jeu était vraiment de mauvais goût. Le voilà donc à passer ces dernières heures à esquiver, bloquer ou encaisser certaines attaques, priant pour que le temps ne défile plus vite qu'il ne le fait déjà. Et enfin, le chiffre zéro tomba, presque à cet instant précis, un groupe de chasseur fit son apparition, enfin pas CES chasseurs là, les vrais, ceux qui chassaient déjà le gibier avant tout ça. Il avaient pris la décision de partir chasser aujourd'hui, après les eaux, et la présence du groupe avait fait fuir les sangliers.. Mais il n'eût pas vraiment le temps de se réjouir que la fatigue et la douleur rattrapèrent ses pensées, et, sans une seconde de plus, le lancier s'écroula sur le sol boueux. C'est seulement plusieurs heure plus tard qu'il se réveilla sous un plafond inconnu, le plafond d'un hôpital, encore.
- Plus jamais...
Ses yeux se fermèrent de nouveau alors qu'il soupira, déposant son avant-bras droit contre son front, en se reposant enfin de cette journée pleine de rebondissement, et oh combien mauvaise. Les pires vingt-quatre heures de sa vie, et de loin. Les plus longues également.
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